La Légende de la Pazza Inter

S’il y a un club où il est déconseillé d’être cardiaque, c’est bel et bien l’Inter. Avoir un cœur bien accroché est vital pour savoir supporter notre Beneamata.

Voici un rappel de ses plus beaux faits d’armes

Ce mardi l’hymne officiel du club se prêtait bien à la prestation des Nerazzurri, qui ont marqué les esprits de la plus belle des manières pour un retour en Ligue des Champions. Une partie remportée en 7 minutes de jeu, avec Maurito auteur d’un Golden Goal

La mère de toutes les remontées

Inter 3-2 Samp en 2005

Outre la victoire face au Spurs, l’Inter est une habituée des remontées extraordinaires, mais la mère de tous les mères, celle qui lui a valu le nom de Pazza Inter, remonte au 9 janvier 2005.

L’Inter est menée sur son terrain face à la Sampdoria. Le club génois double la mise à la 83’ et les Tifosi furieux, pestent contre l’Inter de Mancini, en quittant le stade avant les arrêts de jeu. Une très mauvaise idée :  L’Inter devient incompréhensible et irrationnelle, en l’espace de six minutes, les Nerazzurri inscrivent trois buts signés Martins, Vieri et Recoba. Les joueurs génois n’ont pas compris ce qui leur arrivait.

Inter 4-3 Roma

Luciano Spalletti en personne aura goûté à la Pazza Inter. Nous sommes le 26 août 2006, la Roma domine à la mi-temps 0-3.

De retour des vestiaires, l’Inter de Mancini revient de l’enfer par des buts inscrit par Vieira, Crespo, Vieira avant la fin du temps réglementaires. Luis Figo inscrira le quatrième but en prolongation, à la 94’ minutes. La Roma de Spalletti aura été frappée par la foudre. Il s’agira également du dernier titre remporté sous l’ère de Giacinto Facchetti…

Kiev lance le triplé

Le 4 novembre 2009, le Dinamo est sur le point d’éliminer l’Inter en Ligue des Champions. Mais arrivé à la 85’, le mal incurable dont souffre l’Inter fait de nouveau parler la poudre. Diego Milito égalise à la 86’ et Wesley qualifie l’Inter trois minutes plus tard…

Sienne ne résiste pas

En janvier 2010, Sienne fait figure de morpion, celui qui vous gratte et qui s’accroche à vous. A la mi-temps, l’équipe visiteuse tient la dragée haute avec un score de parité 2-2. Par la suite, Maccarone offre le 2-3 à la 65’. Josè Mourinho semblait se diriger vers sa première défaite jusqu’au but de Wesley Sneijder à la 88’, suivi d’un but à la 93’ de Walter Samuel.

Le Barça légendaire de Pep Guardiola

Après s’être qualifié in extremis face à Kiev, l’Inter se trouve face au Champion d’Europe en titre, le Fc Barcelone, une équipe d’extraterrestre qui fait peur à toute l’Europe, le 20 avril 2011

Mené au score dès la 18’ sur un but de Pedro, les Hommes de Mourinho vont renverser la vapeur par le biais de Sneijder  à la 30’,  de Maicon à la 47’ et de Milito à l’heure de jeu.

Hagards, les Catalans prenaient l'eau, débordés par un Inter agressive, solidaire, implacable...l’Interminator de Mourinho

Palerme se prend pour la Samp

Le 30 janvier 2011, Palerme mène 0-2 au Meazza et Delio Rossi se dirige vers une victoire de prestige. Pourtant l’Inter reviendra de l’abime grâce à un doublé de son Pazzo Pazzini et un penalty de Samuel Eto’o.

La Vendetta du 05 mai 2002

Le 20 mai 2018, l’Inter joue sa tête pour se qualifier en Ligue des Champions. Menée au score sur le terrain de la Lazio depuis la 41’, le terrain cauchemardesque du 5 mai 2002, les Nerazzurri vont créer l’exploit. En revenant dans la course sur un penalty transformé par Icardi, à la suite d’une faute de…Stefan de Vrij (78’). Ensuite sur un but de Matias Vecino à la 81’.

Un prêté pour un rendu comme on dit, la Lazio aura ses larmes pour pleurer…

Les Spurs étaient pourtant prévenu, l’Inter est une équipe complètement folle furieuse, capable de se transcender lorsqu’il le faut. Ces derniers n’ont pas compris ce qui leur arrivaient, pourtant, nous les Tifosi Interiste, savons plus que quiconque, que rien n’est joué, tant que l’arbitre ne siffle pas la fin de la rencontre.

La Streak de la Pazza Inter est actuellement de 8-0, avec des victimes de valeurs, et vu ce qu’elle nous a proposé ce 18 septembre, cette dernière n’est pas prête de s’arrêter.

®Antony Gilles – Internazionale.fr