Marco Materazzi, s’est livré à travers 23 pensées à la Gazzetta Dello Sport, 23 comme son numéro de maillot. On vous en propose quelques-unes :
1 - Mourinho
"Entrainement numéro un, tout de suite un petit match : "Je vous veux à 100/kmh". Lorsque je suis rentré à la maison, j’étais heureux. J’étais en fin de carrière, mais je m’étais diverti lors de mes dernières années."
5 - Sneijder titulaire
"A peine arrivé, il joue Milan-Inter 0-4. Je l’avais vu s’entraîner seul de loin, pas avec nous. Réunion technique suivante, parmi les onze, il est choisit. Personne n’a soupiré, personne n’avait l’air surpris. Nous savions déjà que Mou était diabolique. S’il prenait cette décision, il savait ce qu’il faisait."
6 - Le contre la montre de Chivu
"Sa blessure à Vérone : nous avions tous pris notre douche en 5 minutes, puis direction l’Hôpital. Le lendemain : "Ne faites pas de connerie, je reviendrais dans les temps". "Ne t'en fais pas toi, nous t’attendrons." Quand il est sorti du banc vers la Curva depuis le but de Sienne, il semblait être aussi rapide qu’Usain Bolt, six jours plus tard, il était titulaire et Roi de Bernabeu."
7 - Les menottes de Mou
"Il ne pouvait plus le supporter et il voulait que nous le comprenions : "Vous allez à la guerre, et si vous y êtes, je serais là avec vous."
8 - Passage de savon
"Le Lendemain du match face à Catane, Mourinho n’avait épargné personne, pas même Toldo qui ne jouait jamais. Et ni Eto’o qui, alors que le score était de 1-0 et qu'il était en contre-attaque, avait cessé de jouer car Alvarez était à terre : "Vous n’avez rien fait….Mais bon, vous serez les champions du Fair-Play."
9 - Mes 2 minutes à Londres
"Chelsea-Inter, je savais depuis décembre que j’aurais pu le disputer. Mou m’avait envoyé Rui Faria : Je jouais moins, mais je me sentais encore motivé, je savais que j’aurais à présent un peu plus de place. C’était Londres, le jeu anglais, je savais que ce serait utile. Ce n’était pas un hasard si je n’ai joué que dans les arrêts de jeu."
10 - Mes 2 minutes au Bernabeu
"Bayern-Inter, José m’écrit un sms immédiatement après la rencontre de Barcelone : "Ce soir j’ai mis Cordoba pour Bojan. En finale, Gomez ou Klose pourraient rentrer, ils seront pour toi." Être sur ce terrain, même très peu de temps, n’avait pas de prix."
11 - Ibra au Nou Camp
"Barcelone 2-0 Inter : dans ce match de groupe en novembre, Ibra était sur le banc, blessé. Il a croisé le regard de Vieira et l’a clashé : "Mama mia comment nous jouons, quelle démonstration." Cinq mois plus tard, nous l’avons regardé, sans rien lui dire, l’indifférence était la pire des humiliations. Il suffisait de regarder nos visages."
12 - Demolition Man
"Lors de l’arrêt de Julio Cesar sur le tir de Messi, j’ai sursauté de peur et j’ai brisé le banc sur lequel j’avait atterrit. En fin de match, je me suis jeté dans un bain à remous gelé."
13 - Plus jamais de 5 mai
"Roma 0-1 Inter, le 5 mai 2010, une très mauvaise date pour moi, mais je n’avais pas peur de revivre un autre Olimpico à oublier. Josè m’avait motivé trois jours avant : "Tu es prêt ?" Nous n’avions pas bien débuté : Sneijder était sorti suite à une délicatesse de Nico Burdisso, je jouais des coudes avec Mexes, j’étais prêt."
20 - Les larmes avec Mourinho
"Cela faisait 20 jours que je l’implorais de ne pas nous quitter et je lui ai murmuré : "Tu te rends compte avec qui tu nous laisses ?" On parlait déjà de Benitez mais je l’aurais aussi dit si un autre était arrivé."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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