Alessandro Antonello s’est livré à la Repubblica au cours d’une très longue interview sur la thématique du nouveau stade de Milan. Ce qui est sûr, c’est que les démarches bureaucratiques de la Mairie milanaise irritent au plus haut point l’Administrateur-Délégué Corporate Nerazzurro
Faut-il s’attendre à de nouvelles années d’austérité à l’Inter ?
"En ce moment, c’est important de garantir une soutenabilité économique et financière au club, et si cela signifie passer par une réduction des coûts, alors nous irons de l’avant en ce sens. Nous devons travailler main dans la main avec Giuseppe Marotta et le Scudetto de la saison dernière et notre parcours cette année démontre que les deux entités peuvent coexister ensemble."
En attendant, la soutenabilité commence par vos comptes : l'année 2021 s'est clôturée avec un rouge record de 245 millions. Comment cela va-t-il se terminer cette année ?
"L’année dernière fut un résultat impacté par des facteurs extraordinaires : Il n’y avait pas que la pandémie, mais aussi l’interruption de nos rapports avec Antonio Conte, Radja Nainggolan ou Joao Mario. Cette année, la perte sera réduite de moitié, je dirais aux environ de 100 millions d’euros."
Place à présent à San Siro, ou peut-être à Sesto San Giovanni. Le maire de Milan lance un débat public sur le nouveau stade que vous et le Milan AC voulez construire. Qu'est-ce qui vous inquiète...?
"Une fois de plus, il s’agit de la longueur des délais par rapport à un projet présenté il y a trois ans. Le débat public est une bonne chose, mais en tant qu'investisseurs, nous devons être sûrs du calendrier. Nous devons également avoir un plan de rechange au cas où les choses ne se dérouleraient pas comme prévu. Pour nous, la construction d'un stade à San Siro est certainement le premier choix, mais si le débat public prend trop de temps, ou si le projet déjà modifié est déformé, alors nous opterons pour un plan B. Disposer d’un nouveau stade est important, peu importe où il se trouve."
Cette opinion est-elle partagée ? Le Milan appartient au Fond Elliott, et vous avez une propriété chinoise. Dès que aurez le feu vert pour le stade, il coûtera une somme importante...
"La présence du Président Steven Zhang, dans le bureau voisin du mien, représente physiquement l'engagement à long terme de la propriété envers le club."
Le plan B pour le stade serait-il Sesto San Giovanni. Mais l'arrière-pays au nord de la ville peut-il vraiment remplacer un lieu historique tel que San Siro ?
"Ce sont les succès des deux équipes qui ont écrit l"Histoire de San Siro : Si les clubs gagnent, ils peuvent aussi donner une renommée à un autre endroit. De plus, les supporters s'attachent rapidement à un stade qui peut vous donner à la fois des émotions, mais aussi de nombreux services."
Alessandro Antonello enfonce le clou à Rai Sport
"Nous avons des objectifs communs, donc nous ne voyons pas pourquoi nous ne pourrions pas nous engager à construire un stade pour nous-mêmes en ce moment. Il est clair qu'il y a aussi une raison économique. Le San Siro est devenu un lieu emblématique car les deux clubs y ont construit leur histoire et celle de la ville"
Paolo Scaroni est plus incisif : "Nous ferons ce qui sera nécessaire pour voir si, enfin, nous parviendrons à doter Milan d’un stade moderne. Cela ne veut pas dire que si les choses devaient se prolonger davantage, que nous n'envisagerions pas d'autres scénarios. Je pense que le tout pourrait être conclu pour la saison 2027-28. Si nous disposons d’un stade de qualité, comme le si beau que nous projetons pour la ville de Milan, nous pourrons augmenter les recettes et investir davantage sur les jeunes."
Selon vous, La Mairie tente-t ’elle de gagner du temps pour conserver le Giuseppe Meazza actuel ?
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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