Andrea Girardi, Maire de Minerbe, village situé à Vérone, s'est livré à la Republicca suite à l'intervention d'Antonio Candreva, qui est venu en aide, à une jeune enfant dont les parents n'avaient pas les moyens de faire face au frais de repas.
Voici l'interview de celui qui était au cœur des débats politiques actuels en Italie:
"Si l'on y prête attention, une administration communale sait trouver les fonds, ce n'est pas le problème. C'était une question de principe. Nous étions disposés à venir en aide, mais il fallait également qu'il y ait cette volonté d'être aidé."
Avez-vous proposé des alternatives à cette famille ?
"Nous leurs avons proposé de travailler pour nos services sociaux, mais ils ont toujours décliné. Je les ai contacté à plusieurs reprises, mais je n'ai eu que très peu de réponse."
Savez-vous que vous êtes connu dans toute l'Italie ?
"C'était tout, sauf ce que je voulais."
L'appel téléphonique d'Antonio Candreva
"Il m'a appelé hier soir, il m'a dit qu'il voulait offrir l'intégralité des repas de toute l'année de l'enfant concerné, mais pas que. Il s'est également proposé de venir en aide en remédiant aux autres situations similaires auquel nous faisons face."
"Il y a plus de 30 familles qui ne payent pas quotidiennement sur un total de 200 personnes. Vous comprenez donc que cela représente un certain coût étant donné qu'un bon repas coûte 5€40. En moyenne, chaque famille débourse 4€50. En effet, sur base d'une déclaration de l'ISEE, la Commune rembourse les 50 ou 40€ repris en caisse."
Avez-vous été surpris de cet appel ?
"Je suis resté étonné. On entendait à sa voix qu'il était très intéressé sur cette question. Il voulait savoir combien d'autres personnes vivaient dans ces conditions, pour tout payer. Nous faisons les comptes, et il connaîtra cette somme dans la journée."
Était-ce nécessaire d'en arriver là ?
"Je suis fatigué d'être pris en grippe, je dois agir également sur la base d'un principe de justice envers ceux qui payent les repas. Tout le monde fait des sacrifices dans cette vie. Mon père avait dû combiner deux jobs pour maintenir ma famille à flot."
Avez-vous reçu d'autres proposition d'aide ?
"Énormément, tout comme des insultes."
L'Inter peut se vanter d'avoir ce genre de joueur dans ses rangs.
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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