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    Eriksen se dévoile à la presse

    Christian Eriksen a livré une série de 3 interviews à la Gazzetta Dello Sport, Sky Sport et la BBC. Internazionale.Fr a le plaisir de vous retransmettre ces propos.

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    Gazzetta Dello Sport

    Pourquoi es-tu ici ? Pourquoi l'Inter ?

    "Parce que que dans la vie, un jour ou l'autre, tu dois prendre une décision en comparant les options. Le Real Madrid au final n'était pas une piste concrète. L'Inter en revanche a été claire, elle s'est présentée de façon très sérieuse. Et à ce moment je me suis imaginé jouer ici. Ils sont venus à moi, la décision a été très naturelle".

     

    C'est vrai que tu es tombé amoureux du club en l'affrontant l'an passé en Ligue des Champions ?

    "J'ai marqué à l'aller et au retour, mais non, ce n'est pas pour ça que je suis là aujourd'hui. J'ai joué quelques fois à San Siro, c'est un stade incroyable. Et de l'extérieur, l'Inter est vue comme un grand club. Ce que je vis en ces premiers jours le confirme : un groupe de très bons joueurs, nous luttons contre la Juventus pour remporter le scudetto, je suis heureux d'en faire partie".

     

    Quand as-tu compris que c'était fini avec Tottenham ?

    "L'été dernier j'ai fait une interview dans un journal danois en disant que j'avais besoin d'essayer quelque chose de nouveau. A l'époque, je pensais partir immédiatement, mais je suis resté. Les 5 derniers mois avec les Spurs m'ont fait vivre diverses situations, en Angleterre quand tu ne signes pas un nouveau contrat tu es parti, tu es déjà dehors. Les gens savent que tu veux partir et te disent de ne pas le faire. Et puis arrive le moment où tu pars : c'est du business. Et me voilà pour une nouvelle aventure".

     

    Que t'a dit Mourinho ?

    "Il m'a dit de devenir locataire de sa maison qu'il a conservé à Milan... Et puis il m'a souhaité le meilleur. Il connaissait mes souhaits, et il a créé son équipe sans moi. C'est mieux, tout a été clair tout de suite".

     

    Antonio Conte est-il aussi clair ?

    "Une petite anecdote pour répondre : dans mes derniers mois à Tottenham on me disait "va sur le terrain et essaie de faire quelque chose". Ici ça ne se passe pas comme ça. Conte a été tout de suite très directif avec moi, il m'a dit comment il me voyait et ce que je devais faire sur le terrain, avec et sans le ballon. Tout est beaucoup plus organisé. Et oui, ses entraînements sont très durs, mais je suis prêt".

     

    Combien de fois a-t-il appelé durant le transfert ? Mourinho se plaignait

    "José parlait des médias... Avec Conte je n'ai parlé qu'une fois avant de venir à Milan".

     

    On parle beaucoup de ta position sur le terrain. Mais toi, tu veux jouer où ?

    "Où je peux avoir le ballon. Je me fiche d'où sur le terrain, avec Pochettino j'ai même joué à droite. Mais je dois être sur le terrain, je dois prendre le ballon et créer quelque chose, aller vers l'avant. Dans le milieu de terrain de Conte, nous jouons à trois à nous le partager et c'est un peu différent, mais l'important est d'avoir la possibilité d'inventer sur le terrain".

     

    En Italie on dit que toi et CR7 êtes les joueurs les plus importants à être arrivés ces dernières années. Tu sens le poids de cette responsabilité ?

    "Non, pourquoi ? Ces dernières années à Tottenham ou en équipe nationale j'ai toujours été le joueur à avoir la plus grosse responsabilité sur les épaules. Je suis habitué. Et ici à l'Inter rien ne changera pour moi. Je veux être ce joueur qui fait la différence, qui marque, qui créé. Cela prendra du temps, c'est évident, mais dans le foot tu ne peux pas attendre pour être décisif".

     

    Tu as l'occasion rêvée, dimanche c'est Derby

    "Dans le passé j'en ai vu quelques uns à la TV, mais aujourd'hui je vais le jouer et ce sera autre chose. Par rapport à Londres, je m'attends à une atmosphère différente. Ici tout le stade chante. Ce sera sublime".

     

    Avec Ibrahimovic vous avez un point commun : Vous avez été découverts par John Steen Olsen

    "Il m'a tellement parlé de Zlatan à l'Ajax. Nous sommes différents, lui est plus habitué à ce genre de matchs, moi c'est mon premier".

     

    Un certain Sneijder a marqué son arrivée par un Derby. Tu vois un parallèle avec l'hollandais ?

    "On vient tous les deux de l'Ajax, mais le parallèle continuera que si je gagne un Triplete moi aussi... Sneijder a fait des choses fantastiques, c'est un grand joueur. Mais je suis Eriksen".

     

    Tu nous parles de ton essai à Milan quand tu avais 15 ans ?

    "J'ai pris l'avion de Odense à Milan, pour deux jours. J'ai fait un essai avec la Primavera. Au retour, je me disais "j'y vais ou pas ?". L'Italie me paraissait trop loin de la maison, j'avais besoin de ma famille. Mais de toutes façons je n'a jamais eu de réponse, j'ai vu les deux clubs".

     

    A part Ibra, qu'est-ce qui te fait peur du Milan ?

    "Mon ami Kjaer, on parle souvent ensemble ! Non, je n'ai peur de personne. Nous sommes mieux classés, dans le derby tout peut arriver mais peu m'importe de savoir qui sera en face".

     

    Donne nous une raison pour laquelle vous allez gagner le scudetto à la place de la Juve

    "Parce que c'est seulement une question de points, nous sommes présents... La Juve gagne depuis tellement longtemps, on veut changer les choses. Et je suis là pour ça".

     

    Vous êtes au même niveau ?

    "La constance dans les victoires est une chose, la Juve l'a. Nous verrons à la fin. Et puis il y a aussi la Lazio avec nous".

     

    Si on te dit Ronaldo...

    "Il est spécial, impressionnant. En Italie son rendement ne baisse pas, on se demande tous comment lui et Messi peuvent faire ça, rester à ce niveau si longtemps. Leur régularité est incroyable".

     

    Et le rendement de Lukaku ?

    "Même en Premier League Romelu marquait beaucoup. Ici il le fait encore plus, même avec moins d'occasions dans un match. Je crois qu'avec Conte quelque chose a changé, l'entraîneur l'a aidé. Et j'espère vraiment que ça continue, pour qu'il marque encore plus".

     

    Dans ton pays on dit "Seuls son père et Morten Olsen ont le droit de critiquer Eriksen"

    "Pourtant, d'autres le font"

     

    Conte aussi ?

    "Et bien... pas encore. Blague à part, quand quelque chose n'allait pas avec Pochettino, il me le disait. En 2018 à Cophenaghen, il venait me demander ce que je ferai de mon futur. Lui était en train de renouveler et voulait comprendre. J'ai répondu que j'étais prêt à partir de Londres. Je lui dois tellement, il a poussé Tottenham au dessus de ses limites, en nous emmenant en finale de Champions."

     

    Qu'est-ce que l'Inter a que n'ont pas les Spurs ?

    "Je cherchais le plus grand club possible en dehors de la Premier League. Je l'ai trouvé. La carrière de joueur n'est pas assez longue pour ne pas essayer différentes choses".

     

    Toi, Lukaku, Sanchez, Moses, Young venez tous de la Premier. Un avis ?

    "Parce que c'est le championnat qui est aujourd'hui ce que fut la Serie A il y a quelques années. En Angleterre on trouve les joueurs les plus forts, on y joue un foot différent. C'est naturel pour les clubs italiens de se renforcer depuis ce championnat".

     

    Liverpool est l'équipe la plus forte du monde aujourd'hui ?

    "Tout le monde pensait que ce serait City. Mais quand on voit Liverpool... Wow, quel spectacle. Ils savent toujours quoi faire, ils jouent "facile", ils sont extraordinaires, ce qu'ils font est incroyable. Ils font peur, c'est beau de les voir jouer, tu sais qu'il vont gagner à la fin".

     

    Qui était ton idole de jeunesse ?

    "J'étais un malade de Football Manager. Je prenais toujours la Roma, j'aimais Totti. Puis quand j'ai grandi je me suis concentré sur moi, sur comment devenir grand sans regarder les autres. J'ai lu beaucoup de choses sur Michael Laudrup, quand lui jouais j'étais trop jeune... Mais il a été le joueur danois le plus important de tous les temps".

     

    Tu joues encore à FM ?

    "Non, je suis désormais un père de famille, la famille c'est tout pour moi".

     

    Que penses-tu du Brexit ?

    "Pour être honnête, personne ne sait ce qu'il se passe en Angleterre. Je ne m'en suis pas trop préoccupé, je savais que tôt ou tard j'allais quitter le pays".

     

    Tu n'étais jamais venu à Milan ?

    "En Italie quelques fois quand j'étais enfant. A Milan avec ma fiancée il y a 3 ans, elle m'a trimballé pour faire du shopping".

     

    Tu nous décris la Scala ?

    "Je n'avais pas compris à quel point l'atmosphère du théâtre était spéciale, c'est seulement quand j'ai vu la réaction des autres que j'ai compris. Je ne connaissais pas l'histoire, mais ça a été une journée divertissante, ces photos sont devenus célèbres".

     

    Tu parles déjà italien ?

    "Quelques mots, je connais surtout une insulte..."

     

    Tu sais dire Scudetto ?

    "Si si... Scudetto ! Le staff de Conte parle en italien, je comprends assez, les mots "techniques" ne sont pas trop durs. Mais c'est important d'aller plus loin, je vais prendre des cours avec ma famille".

     

    Tu es un optimiste, qu'est-ce qui ne te plait pas dans le foot ?

    "J'aime tout. Sauf perdre".

     

     

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    SkySports
     

    "Gagner est une des raisons qui m'a fait venir. On a la chance de pouvoir porter un titre. Perdre la finale de Ligue des Champions a été une grande déception, un moment que j'aurais voulu oublier immédiatement. Je suis ici pour gagner de nouveau : la dernière fois que je l'ai fait c'était à l'Ajax. J'espère recommencer ici. Je ne voudrais pas dire que tout est entre nos mains, mais on doit penser match après match. La Juve gagne depuis tellement longtemps et sait le faire mais nous ne devons pas perdre le contact. On verra comment ça finit. Mais mon objectif est de gagner, je suis ici pour les titres. Nous sommes en course dans 3 compétitions et nous pouvons le faire. Espérons un trophée à la fin de saison , ce serait la cerise sur le gâteau".

     

     

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    BBC
     

    "On m'a reproché d'être un mauvais garçon. En Angleterre ça a été frénétique ces dernières années : après mes mots l'été dernier on ne parlait que de mon départ. Chaque match les gens demandaient "Mais il part ou non ?" Beaucoup de gens parlaient. Même les supporters me remerciaient et me souhaitaient bonne chance. Mais j'étais encore là, c'était étrange. Mais c'est bien d'être enfin à un nouveau poste et commencer à nouveau".

     

    Ton futur a été influencé par la finale de Champions ?

    "Je dirais que non. En Angleterre, quand il te reste peu de contrat, tu dois partir, tu es fini. A la fin j'ai joué 30 matchs qui ont tous été vus comme des matchs d'adieux. C'était à chaque fois mon dernier match. Je voulais essayer quelque chose de nouveau, mais je sentais que rien n'arrivait. J'étais prêt à jouer mon poste, je n'étais pas remplacé. Mais j'entrais et je sortais que l'équipe. Même si j'avais eu 4 ans de contrat en plus, cette saison aurait été difficile après la finale".

     

    Les problèmes de Tottenham sont souvent attribués à toi et à ta forme

    "C'est le problème. Si tu as peu de contrat restant, tu es le mouton noir. J'ai fait cette fameuse interview, j'ai été honnête, je devais l'être. Je ne voulais pas me cacher comme le font tant de joueurs, chacun est différent , je suis honnête et je l'ai dit. A chaque occasion c'était ma faute, le mauvais garçon. J'ai lu d'être le plus mauvais dans le vestiaire au moment où je voulais partir : personne ne dit jamais qu'il veut partir s'il n'a pas une offre, mais je l'ai dit publiquement".

     

    Avec Mourinho ?

    "Quand le mercato est fermé, on peut parler. Mourinho a été bon, il pouvait dire que je voulais partir et que je n'aurais plus joué. Mais il ne l'a pas fait. Après avoir parlé avec lui, il m'a dit d'être heureux et qu'il m'aurait fait joué s'il avait besoin de moi. Et il a eu besoin sur quelques matchs. Et j'ai joué remplaçant bien sûr".

     

    Tottenham ?

    "La Finale de Champions a été un moment spécial : première fois dans l'histoire du club. C'était sublime d'y être. Mais quand tu perds, le jour suivant c'est la fin du monde. Ça a été dur. Les gens étaient tristes et la saison a commencé. Quand tu fais de mauvais résultats, tu rentres dans une spirale que tu ne connais pas et dont tu as du mal à sortir. Mais la Premier est dominée par un club qui survole : le reste essaient de se trouver à leur place, pas seulement Tottenham. L'histoire des 5 dernières années du club raconte que nous étions là où le club devait être".

     

    Quand as-tu réalisé ton départ ?

    "Quand tout est devenu sérieux. A la fin tout se résume à ce que veut Tottenham et combien l'Inter veut payer. J'étais détenu par Tottenham, par Levy. Il disait oui ou non. Toi, tu dois rester professionnel et ne pas forcer".

     

    Il n'y avait que l'Inter ? On parle de United depuis plusieurs années

    Depuis des années, mais ce n'est jamais arrivé à conclusion. Nous avons parlé avec eux et entendu que c'était possible, comme ça pouvait ne pas l'être. Mais à la fin je voulais une nouvelle aventure et rester en Angleterre aurait été trop facile. Rester à Tottenham était une solution, mais je voulais une vraie remise en question dans un nouveau pays. Quand l'Inter est arrivée, ça n'a pas été un choix compliqué".

     

    Il y a beaucoup d'ex-joueurs de Premier League

    "Oui et on y parle un peu anglais, il y a un peu de la culture anglaise aussi. Je ne suis pas le seul à ne pas tout comprendre en Italien. C'est divertissant que d'autres joueurs arrivent comme moi. Tu parles avec eux d'où tu vas vivre, de la maison que tu cherches, comment ça se passe, et tu parles avec eux en anglais. Mais ce n'est pas important, ça dépend du groupe dans lequel tu arrives, et celui-ci est fantastique".

     

    C'est une bonne période pour l'Inter

    "Oui, et historiquement ce n'est pas simple d'arriver en janvier. Tous sont au même niveau physique parce qu'ils se sont entraînés ensemble sur la saison. Je dois arriver en forme et comprendre comment ils jouent et apprendre ce qu'ils font".

     

    Dimanche, c'est le Derby contre Ibra

    "Un grand nom, bien sûr. Et il y a mon ami, Kjaer. J'ai discuté avec lui quand je traitais avec l'Inter. Il n'était pas heureux à l'Atalanta. Première fois que je l'affronte, ce sera beau. Espérons de leur faire voir à quel poste nous sommes dans le championnat".

     

    Rédigé par Karon - Internazionale.fr

    Modifié par Karon


    Réactions & Commentaires

    Commentaires recommandés

    Belle interview... J'espère que je me trompe pas mais je crois que sneijder n'a pas scoré lors de son premier derby. 

    • Cool 1

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    J’en ai lu des interviews et bizarrement je sent pas le pompage habituel « c’était mon club de cœur,mon souhait s’est enfin exaucé » bla-bla-bla,là je sent de l’honnêteté et c’est un plaisir de lire ce genre d’article. 

    @dede10 Effectivement,il a joué alors qu’il venait à peine d’arriver,en revanche Motta a marqué pour son premier derby. 

    https://youtu.be/uCW268SNcEE

    • J’aime 1

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    Peut être une erreur de traduction de mon côté, la preuve que je fais pas du google trad ^^

     

    Edit : En effet, erreur de traduction de mon côté. Le journaliste disait que Sneijder avait marqué ses débuts par un derby.

    Citation

    Un certo Sneijder segnò proprio all’esordio in un derby. Lo vede il parallelo con l’olandese?

    J'ai compris qu'il a marqué pendant le derby :bigrin:

    Merci pour l'info, je corrige.

    • J’aime 3

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