Milan - Selon le quotidien espagnol Marca, de propriété du groupe Rcs, l’UEFA ne semble pas convaincu par le projet présenté par le Milan dans le cadre de la validation du Voluntary agreement et des dérogations y afférentes. D’après Marca, une réunion a eu lieu le 9 novembre dernier entre la Direction du Milan et le Club Financial Control Body (CFCB) de l’UEFA.
A la Casa Milan, la base de ce projet reposait sur une confiance modérée sur les résultats de l’équipe, en raison du climat de transparence et au niveau du détail qui a permis d’effectuer cette comparaison. Ce plant très intense était de la compétence de sept commissaires et de l’Administrateur Délégué Marco Fassone, et il aurait dû porter sur une période de 4 années. Un plan qu’a expliqué Fassone aux petits actionnaires de Milan au cours de la dernière Assemblée générale, qui prévoit un budget équilibré pour 2020 et même un bénéfice à la fin de la saison 2020-2021.
Aleksander Čeferin pas convaincu par le projet
L’UEFA va prendre sa décision d’ici à la mi-décembre, mais selon Marca, le Club Financial Control Body va rendre un avis négatif sur le dossier présenté par les Rossoneri
Deux alternatives se profilent :
- Le premier scénario est que l’UEFA décide de ne pas se prononcer sur l’accord de règlement proposé, en suspendant l’arrêt pour effectuer une vérification plus approfondie de certains paramètres.
- La seconde hypothèse est que Nyon ne croit pas au plan de retour durable du Milan et place le club en janvier-février 2018 à procéder à la signature d’un « règlement amiable » avec un plan de retour plus contraignant, avec des sanctions économiques et des restrictions sur le noyau, comme a pu le connaitre l’Inter et la Roma, dans les années précédents.
- Il reste une troisième hypothèse, peu probable, celle de sanctionner le club en le privant de compétition européenne.
Yonghong Li dans l’œil du cyclone
Le New York Times sème le doute sur le Milan Ac... En particulier le président Li Yonghong étiqueté comme un "mystérieux propriétaire" et qui disposerait de sombres revenus. Le quotidien a sérieusement mis en doute les propriétés de l’actif financier principal déclarées par les chinois, un réservoir de phosphore qui apparemment appartient à une société qui a changé à 4 reprises de propriétaire en 2 ans, et à deux reprises, ce changement a été gratuit.
Quand l’homme d’affaires chinois Li Yonghong a acheté le Milan, presque personne n’avait entendu parler de lui en Italie. Il en va de même pour la Chine. Tel est le titre de l’éloquent article établis par le New York Time qui dévoile le successeur de Berlusconi, comme un personnage plutôt obscur qui avait agité plus d’une préoccupation au cours de la longue transaction qui a conduit au rachat de l’Ac Milan.
Le New York Times écrit que l’exploitation minière Empire décrit par Li Yonghong était à peine connu dans l’industrie minière.
L’enquête du journal de la grosse pomme s’est tenue conjointement aux États-Unis et en Chine. Les Membres du journal se sont en présent siège de la Société chinoise où ils ont dû faire face à un bâtiment fermé, dans un état de trouble : Il y avait notamment dans une pièce une désagréable odeur similaire à une centaine de déchets
Afin de renforcer les doutes sur la transparence de la société, ils se sont tournés vers les autres acteurs qui ont été présents lors du rachat. Li Shang Bing, un représentant légal de la gestion d’actifs de Sino-Europe (une des sociétés qui ont a contribué à reprendre le Milan) et qui dispose de de parts dans le club AC Milan, a déclaré qu’il ne sait pas Li Yonghong. Cependant, Li Shang bing devrait connaitre Li, vu que le représentant légal de Sino-Europe a participé à une procédure judiciaire dans laquelle sont visées l’actuel président de Milan et le Guangdong Lion (Une compagnie qui possède une mine de phosphore;)
Motus et bouche cousue pour Rothschild, conseiller de Li et donc du Président du Milan AC, qui refuse de s’exprimer à ce sujet
Le New York Times a enfin mis en évidence les troubles de la famille de Li, avec le père et son frère arrêté pour fraude. Le Milan ne se réplique pas mais a tenu a souligné un défaut sur la photo en lien avec l’article sur la version en ligne, photo qui représente le directeur exécutif David Han Li, et non le Président Milan AC.
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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