Aujourd’hui Luigi Simoni, dit Gigi Simoni fête ses 80 ans. Entraîneur de l’Inter ayant remporté la Coupe de l’UEFA 1997/1998, ce dernier est revenu sur son amour pour l’Inter, sur son parcours interiste marqué au fer rouge par l’épisode Iuliano/Ronaldo et sur l’Inter actuelle.
"Mon premier amour était le Grand Torino que j’ai vu enfant avec mon père. De plus, j’avais joué au Toro avec Meroni, il m’appelait Luigi D’Oro, c’est la raison pour laquelle je garde toujours une sympathie pour le Toro, de plus Cairo a toujours été très amical avec moi et il y a Petrachi mon ancien joueur qui est très brave. Mais je suis un vrai Tifoso de l’Inter, mon grand amour professionnel. Pour tous les tifosi, je serai toujours l’entraîneur de l’Inter."
Pourtant cela s’était mal terminé avec l’Inter…
"Je ne m’attendais pas à être remercié. Moratti a tout de même reconnu avoir commis une erreur et nous avons gardé de très bons contacts, c’est aussi parce qu’il s’agit d’une personne splendide. A Noël, il m’a envoyé un Panettone énorme avec ses vœux."
Votre plus beau souvenir reste la Coupe de l’UEFA ?
"Seulement au niveau sportif, car j’étais très amer dans les vestiaires suite aux rumeurs qui circulaient sur la possible arrivée de Zaccheroni. C'est pour ça que je ne suis sur aucune photo de fêtes. Au niveau personnel par contre, le plus beau souvenir reste l’ovation reçue par les Tifosi au Meazza, tous sont venu m’applaudir lors de mon premier retour avec Piacenza au stade. Moratti m’a même dit que personne d’autre n’avait connu un tel accueil."
Comment vous êtes-vous retrouvé à Piacenza ?
"J’avais été contacté par Del Sol pour entraîner Séville et Erickson m’avais contacté pour Benfica. Peut-être que j’aurais pu devenir le Chef de Mourinho à ce moment-là, mais j’ai refusé pour des raisons personnels, je préféré reprendre à Piacenza…."
Avez-vous évacuer cette rage pour le pénalty non sifflé de Ceccarini sur Ronaldo ?
"Je resterai toujours marqué, c’est aussi dû au fait que Cecarrini répète qu’il avait vu juste."
Avez-vous eu encore des contacts avec lui ?
"Non. Et même lorsque nous nous sommes retrouvé ensemble lors d’une cérémonie, je suis allé le saluer et il a fait semblant de ne pas me reconnaître."
Ronaldo ?
"C’est le plus fort que j’ai entraîné, j’ai conservé son maillot en l’état, rempli de boue après son doublé à Moscou. Mais je n’oublie pas West qui m’envoi encore des tortues en bois."
Quand recomptez-vous voir une Inter Da Scudetto ?
"J’ai peu d’espoir, car c’est aussi une équipe qui peut battre n’importe qui et qui peut aussi perdre face à n’importe qui, comme faire seulement un point sur six sur deux confrontations face au Sassuolo."
Aimez-vous Spalletti ?
"C’est un bon entraîneur, mais j’ai parfois du mal à le comprendre."
Qui voudriez-vous voir, à l’avenir, à son poste ?
"Simeone serait l’idéal, c’est d’une toute autre catégorie. Je l’ai eu comme joueur et je savais déjà qu’il avait ce profil, celui de s'enseigner des méthodes de travail de tous ses entraineurs. Je n’en ai jamais connu un autre pareil que lui."
Le fait qu’Icardi est muet peut-il être conditionné par son contrat ?
"Je ne crois pas car il est fort sur et hors du terrain. Comme attaquant, il n’a pas de rival et il mérite de rester à l’Inter, même s’il me semble que cette tractation semble un peu compliquée."
Bon anniversaire Gigi !
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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