INTERVIEW : RECOBA

Pour le break de Noël, Inter.it vous offre une série d'interviews avec des joueurs Nerazzurri faits pour le programme diffusé sur Inter Channel, ' Raggi X '. Débutons avec Alvaro ' El Chino ' Recoba :

Quand ont parle de Recoba, on parle souvent de son contrat. Pourquoi ?

"Quand j'ai dû renouveler mon contrat il y a quatre ou cinq ans tout cela est allé un peu ' en dehors du football '. On a beaucoup parlé de ce contrat mais ce n'était pas le seul sujet . Et quelques années plus tard beaucoup de clubs qui avaient de très gros contrats ont fait faillite ou avaient de serieux problèmes. Je pense que maintenant nous sommes revenu à la normal, nous nous sommes tous un peu adaptés. Il est vrai que la situation était incroyable et intolérable pour les clubs - chacuns voulaient vous payer plus."

Et Recoba a réduit plus tard son contrat, mais vous avez toujours une réputation comme étant l'un des favoris de Massimo Moratti. Vous a-t-il affectés ?

"En vérité, je n'ai jamais donné de cadeaux à Moratti ou ne l'ai pas appelé pour devenir son favori. Et il n'a jamais bien parlé de moi pour ces choses. Autant que j'était concerné par ce sujet, je suis et toujours resté calme et le resterai. Je n'ai jamais rien demandé à Moratti ou à chaque entraîneur. Je n'ai jamais profité de la situation et je n'ai jamais demandé certaines garanties. Je vivais toujours cette situation naturellement et le continue aujourd'hui.

On a beaucoup parlé également de ces années, lorsque Recoba ne jouait pas, mais comment vous sentez-vous quand cela arrive ?

"Quand je ne joue pas et quand je ne continue même pas sur le banc, je ne vais pas au stade non plus. J'étais, cependant, au stade pour le derby. D'abord j'ai dû souffrir de ne pas jouer et ensuite j'ai pu célébrer la victoire. Je suis vraiment déçu quand je ne joue pas, et je n'estime pas que la victoire est la mienne. Sauf les voeux de bonne chance traditionnels, je ne peux même pas réussir à donner des signes positifs à mes coéquipiers. Je suis heureux si l'équipe gagne, mais en même temps je suis aussi un peu fâché parce que je veux toujours jouer pour donner quelque chose. Mais le football devrait y ressembler pour chacun, parce que ce n'est pas un sentiment négatif. Au contraire, c'est le désir de donner et être au service de l'équipe."

Vous avez récemment avoué que vous êtes plus calmes maintenant que dans le passé. Pourquoi ?

"Parce que j'ai eu beaucoup de mal quand j'ai été mis à l'écart en raison de ma blessure à la cheville. C'étaient des mois diaboliques. J'ai manqué toutes les petites choses quotidiennes à l'Inter - le café, le vestiaire, les coups-francs, la course, l'entrainement, les matches. Pour moi c'était une leçon de vie. Vous vous habituez à vous sentir bien et quand vous ne l'êtes pas, vous donnez de la valeur à tout ce que vous aviez l'habitude de faire. Quand tout cela manque vous y donnez beaucoup plus d'importance. Je me sens aussi beaucoup mieux maintenant parce que quand j'ai été mis à l'écart, j'ai beaucoup travaillé en gymnastique et je pense que je suis en meilleure condition physique et aussi psychologique."

Posté le : 24/12/05 à 12:21, par Archimed

Source(s) associée(s) : Inter.it