INTERVIEW : RECOBA (SUITE)

Suite et fin de l'interview accordé par Recoba pour Inter Channel :

Recoba est célèbre pour être un parfait glouton... Mais avez-vous jamais vraiment renoncé à quoi que ce soit ?

"J'en plaisante toujours. Chacun me dit que je pourrais être le meilleur au monde, mais pour être ainsi vous devez toujours renoncer à quelque chose. Sauf mes coéquipiers et plusieurs Uruguayens qui jouent en Italie, depuis 1997 j'avais toujours des amis qui étaient plus vieux que moi. Comme joueur, j'ai grandi rapidement et j'ai oublié ma jeunesse. Mais en même temps j'ai une bonne vie et je me rends compte que j'ai eu beaucoup de chance. La tension dans le football italien est grande et il est vrai que je pourrais avoir perdu un peu le plaisir du jeu, mais c'est aussi grâce à ces expériences que j'ai mûri et que je suis devenu plus calme."

Vous avez aussi beaucoup gagné...

"Et j'essaye d'investir de l'argent comme du mieux que je le peux. Par exemple, j'ai acheté une maison en Uruguay pour quand je retourne vivre là bas ; je n'aime pas beaucoup la mer à Milan ... J'ai aussi acheté une villa dans Como pour bien vivre maintenant avec ma femme et mes enfants."

Vous allez souvent au cinéma. Qui choisit le type de film ? Vous ou (votre femme) Lorena ?

"Il est bon de voir un film d'amour avec une histoire importante de temps en temps, comme Lorena le préfère. Mais je préfère les films d'action, et aussi les film qui sont un peu violents..."

La réalité est violente.

"Même trop... Quand vous voyez la vie à la TV ou dans un film, vous savez que c'est la fiction. Mais la réalité est plus vraie et plus dure, particulièrement dans certains endroits du monde. Vous ne mourez jamais de faim dans les films, par exemple, mais malheureusement dans la réalité cela arrive."

Quelle équipe entre le Milan et la Juventus est la plus coriace pour Recoba ?

"C'est le Milan, sans doute. Je ne sais pas si je suis ou serai jamais un héros de derby, parce que c'est certainement le match que j'aime le plus, celui qui me motive le plus, peut-être parce qu'il y avait toujours quelques Uruguayens à Juventus."

Considérez-vous le maillot de l'Inter comme votre deuxième peau ?

"Oui, certainement et je fais toujours de mon mieux pour le montrer même si je ne me débrouille pas toujours. Parfois je ne peux pas constater que les mots disent ce que je voudrais faire pour l'Inter, même sans recevoir quoi que ce soit en échange. J'espère que je peux réussir à expliquer ce sentiment et être compris."

Posté le : 24/12/05 à 13:43, par Archimed

Source(s) associée(s) : Inter.it