L’Inter a réalisé une session de Mercato particulièrement importante. Si celle-ci a explosé le montant des dépenses, le bilan, lui, continue à sourire aux Nerazzurri.
Par le biais de ce mercato important, l’Inter a eu l’ambition de se relancer en Italie et en Europe. Et si ce mercato a été important, il est pleinement supportable au niveau de l’équilibre entre les dépenses et les recettes, en était bien en deçà du seuil limite imposé par le Fair-Play-Financier, à savoir 70%
Calcio&Finanza s’est basé sur cette dernière information pour établir son analyse :
- L’Inter peut sourire, elle qui n’atteint que 54%
- La situation est bien plus préoccupante pour la Juventus qui navigue entre 69 et 72%
- Tandis que le Milan Ac est bien au-delà de la limite autorisé : 83%
Achats et ventes
Lors de cette session, l’Inter a recruté 8 joueurs à titre définitif pour un coût total de 138 millions d’euros. Une somme à laquelle, il y a lieu d’ajouter les 17 millions d’euros relatif aux prêts onéreux de Sensi, pour 5 millions, et Barella, pour 12 millions d’euros.
Le seul joueur cédé à titre définitif se nomme George Puscas pour 8 millions d’euros. Miranda a quitté le club suite à une résiliation de son contrat, tandis que l’Inter a perçu 5 millions d’euros pour le prêt onéreux d’Ivan Perisic au Bayern
Augmentation des coûts du noyau
Les opérations en entrées et en sortie ont permis d’étoffer le noyau de l’Inter pour la saison 2019-2020. Ce dernier pèse environ pour 221,6 millions d’euros, soit une augmentation de 30,5 millions d’euros (+16%) comparé aux coûts du noyau interiste pour la saison 2018-2019 qui culminait à 191 millions d’euros.
Le montant des dépenses, en brut, devrait atteindre 104 millions d’euros, soit une augmentation de 600.000 euros comparé à la saison écoulée (+1%)
Les amortissements des droits aux prestations des joueurs devraient culminer à 100,6 millions d’euros, soit une augmentation de 31 millions d’euros (+46%) comparé à la saison dernière
Le coût des joueurs arrivé en prêt diminue, passant de 19 millions à 17 millions d’euros (-11%)
Le bilan
L’augmentation des coûts du noyau sera toutefois colmaté par la croissance de recettes caractéristiques qui, selon les estimations, devraient atteindre les 400 millions d’euros pour la saison 2019/2020 sans tenir compte des plus-values
Situation préoccupante à la Juve
Du côté du Champion d’Italie, disposer de Cristiano Ronaldo représente un coût extrêmement important sur le bilan.
Au net des dépenses, le club turinois a culminé au 30 juin 2019 à 464 millions d’euros, soit une augmentation de 154,2 millions d’euros. L’information émane d’Exor en personne, la Holding détenus par les Familles Agnelli-Nasi qui possède 63,77% du club bianconero.
Cette information confirme donc l’étude du Sole 24 Ore qui annonçait un déficit de 40 millions d’euros au 30 juin 2019. Cette première saison avec Cristiano Ronaldo, a fait exploser les dépenses financières au net, les 154,2 millions d’euros en 12 mois représentant quasiment 50% des dépenses.
En effet, au 30 juin 2018, ces dernières atteignaient 309,8 millions d’euros. Le patrimoine net de la Vieille Dame est également passé de 72 à 32 millions d’euros.
Reste à voir comment se comportera également la Vieille Dame, qui voit ses dettes financières être 14,5 fois plus importante que le patrimoine net du club.
Et si à présent, les forces s’inversaient financièrement parlant ?
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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