L’Inter est finalement sortie du Settlement Agreement, mais que nous réserve l’avenir ? Replacer l’Inter dans l’Elite du football mondial. Tel a été le message prononcé hier par Steven Zhang lors de l’inauguration du nouveau siège. Un message qu’il a adressé à l’ensemble des membres du personnel du club interiste.
Renaissance du club
Fin mai fut synonyme de libération. L’Uefa annonçait officiellement la sortie du Settlement Agreement à l’Inter. Pourtant des plus-values sont à réaliser d’ici le 30 juin, mais est-ce vraiment si important ? La première réponse est que l’Inter n’est plus dans l’obligation de réaliser des plus-values, mais elle veut réaliser cela de son propre chef. Voici l’analyse effectuée par la revue “Ultimo Uomo“.
Le Bilan
Les deux derniers exercices du triennal interiste ont connu un déficit de 24,6 millions d’euros en 2017-2017 et 17,7 millions d’euros en 2017-2018. Si l’on considère qu’une fois retirés les coûts non pertinent pour le Fair-Play-Financier (tel que les impôts, l’investissement sur les jeunes, l’amortissement liés à tout ce qui affère aux actifs des joueurs) on atteint une somme d'environ 18 millions d’euros par ans de moyenne, l’Inter ne disposerait donc que d’un passif annuel de 6 millions d’euros pour la période 2016-2019.
Pour s’assurer raisonnablement un avenir prometteur et avoir la certitude de ne plus devoir faire face à l’Uefa, l’Inter pourra se permettre de clôturer son bilan 2018-2019 avec un passif de maximum 40 millions d’euros, ce qui équivaudrait à un passif de 22 millions d’euros traduit sur base du système du Fair-Play-Financier susmentionné.
Les Plus-Values
En analysant les comptes de cette saison, l’objectif devrait être atteint sans se retrouver dans l’obligation de réaliser des gains en capitaux d’ici le 30 juin.
Le bilan devrait être augmenté de 83,6 millions d’euros, et ce même si le club ne disposera plus des 51,2 millions de plus-values réalisées l’année dernière. La situation actuelle voit une Inter qui souhaite réaliser une plus-value de 30 à 40 millions d’euros, un objectif désiré et fixé par le Suning qui vient d’atteindre, pour la première fois, un véritable équilibre budgétaire. Il n’y a donc plus lieu de s’adapter aux paramètres de l’Uefa.
Les Cas Godin et Conte
L’ancien entraîneur de la Nazionale a signé un contrat de 11 millions d’euros net par saison. Cela équivaut à une somme de 17,2 millions d’euros brut pour l’année 2019-2020, si l’on prend en considération les bonus fiscaux consentis. Godin, de son côté, percevra 6,75 millions d’euros net, soit 10,6 millions d’euros brut.
Retard de paiement
Deux sponsors importants, Full Share et Lvmama, garantissaient aux caisses du club une rentrée de 10 millions d’euros par an. Ces derniers ont décidé d’interrompre leurs collaborations avec les Nerazzurri, à dater du 1 juillet 2019.
Qui plus est, le club est actuellement mécontent du retard de paiement de ses partenaires asiatiques pour une somme totale avoisinant les 75 millions d’euros.
En levant, 20 millions d’euros de la somme précitée et en y annexant les quelques plus-values réalisées sur la saison 2018-2019, les seuls revenus garantis proviennent de la qualification à la prochaine Ligue des Champions. La quatrième place interiste et sa position au classement de la décennie lui permettront de percevoir 35,5 millions d’euros.
Il y aura lieu également de considérer les impacts sur les comptes à venir du recrutement d’Antonio Conte et des premières opérations du mercato. Aujourd'hui, l’Inter proposerait un bilan négatif de 78 millions d’euros pour la saison 2019-2020, soit le double du maximum autorisé comme marge de sécurité pour éviter de se retrouver au-delà du seuil de rentabilité autorisé par le Break-Even de l’UEFA 2018-2020.
A quel type de mercato s’attendre
Si, encore l’année dernière les plus-values étaient vitale pour mettre les comptes à jour, cette année, les comptes peuvent enfin être utilisé pour financer des achats. Cela explique donc la politique de recrutement actuel avec des joueurs aussi important que peuvent l’être Dzeko et Barella dont une partie des finances proviendra des ventes des jeunes Emmers et Vanheusden, voire d’autres joueurs qui ne sont plus considérés comme faisant partie du cœur du projet.
La cerise sur le gâteau pourrait se nommer Romelu Lukaku ou Paolo Dybala. Pour acheter l’un de ces deux joueurs, il faudra vendre un ou deux joueurs de haut niveau. Les indications du club menant à la vente de Mauro Icardi trouve objectivement leurs sources dans le fait qu’il garantirait une plus-value importante, qu’il s’agisse d’un échange sec ou dans le cadre d’une vente pur et simple.
Conclusion
L’Inter peut respirer à nouveau et planifier une nouvelle courbe de croissance sur la base des saisons écoulées. Aucun sacrifice ne sera irrémédiable. Peu d’équipe, en Italie, peuvent se vanter de se retrouver dans une telle position.
#SuningOut qu’ils disaient ?
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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