En effet, à travers deux articles, la Gazzetta Dello Sport s’est penchée sur la situation entourant Romelu Lukaku et son avenir à l’Inter, un avenir qui est loin, très loin d’être déjà tout tracé: "C'est maintenant officiel, l'inflammation du tendon de sa cuisse gauche empêchera Romelu Lukaku d'être disponible pour le match de la Coppa Italia qui se disputera ce soir. Mais en y réfléchissant, ce n'est pas ce qui est le plus inquiétant: Ce n'est pas ce match en lui-même qui est problématique."
"Un programme de Romelu : physiothérapie, piscine et vélo d'appartement, au moins jusqu'à demain, le tout sans voir le terrain. Ensuite, entre jeudi et vendredi, Simone Inzaghi et le staff médical comptent le remettre sur le terrain, au moins pour un travail dit athlétique, afin d'éviter que l'attaquant ne soit absent trop longtemps et que son reconditionnement devienne donc également un problème. Le match contre Vérone, de ce samedi doit être considéré comme un risque : au mieux, le Belge ira sur le banc."
"Mais personne à Appiano ne peut actuellement le garantir, tout dépendra de l'évolution de la situation dans les prochaines heures. Pour être clair : Ce n'est pas une blessure des plus importantes, l'inflammation est légère, elle n'est pas liée à ses deux coups d'arrêts d'août et d'octobre, elle est liée à l'intérieur de la jambe. Mais nous sommes dans une histoire clinique, relative à cette saison, qui est déjà très compliquée. Et cela oblige tout le monde à agir avec une extrême prudence."
La Super Coupe en prio
"Tous d'Inzaghi aux joueurs ont les idées tournées vers la Supercoupe. Tout le monde compte sur la présence du Belge à Riyad. Pour faire face au Milan, au net du travail athlétique qu'il effectuera ces jours-ci, il sera en fait de nouveau disponible après un autre coup d'arrêt, deux semaines après sa dernière apparition comme titulaire contre Naples. Reste donc à savoir si Inzaghi pourra et misera sur lui dès la première minute. D'autant plus si Dzeko et Lautaro, dans une semaine, doivent continuer à donner des garanties physiques, ainsi que des garanties de performance."
En fait, la saison de Lukaku a maintenant tourné au "calvaire"
"Quelque chose ne fonctionne pas. Et cela ne peut qu'affecter le futur raisonnement que le club sera amené à prendre: Soit une décision ferme sur la possibilité de renouveler le prêt de Romelu avec Chelsea pour une saison supplémentaire. L'Inter ne peut pas faire de faux pas, ni d'un point de vue technique, ni d'un point de vue économique. Tout dépendra de la capacité de Lukaku à redresser la barre à partir de maintenant. Et ce nouveau stop, même s'il est limité dans le temps, n'aide certainement pas à penser positivement"
Sauvé par le Décret Croissance ?
"Les arrêts continus de Lukaku inquiètent l'Inter, qui pense aussi à l'avenir. Le prêt du Belge à Chelsea expire à la fin de la saison et le club Nerazzurri va devoir s'asseoir et négocier via également le "Décret Croissance " et pour Romelu Lukaku, c'est mieux qu'un centre Dimarco. En ne payant que 25 % (et non 45 % de taxe sur les salaires), les 8,5 millions de salaire net de Romelu pèsent un peu plus de 12 millions d'euros brut, soit en adéquation avec ce que perçoivent les autres gros bras de l'effectif, de Lautaro à Brozovic. Pour l'instant, le contrat de prêt est de 8 millions d'euros, plus 4 millions de bonus, et celui-ci expire le 30 juin 2023 : Après cette date, en l'absence de nouveaux accords, le Belge serait contraint de retourner tristement à Londres: L'idée de vivre là-bas, de porter le maillot des Blues et de finir dans le hachoir de la Premier League n'est certainement pas son souhait"
"Comme Romelu a signé son premier contrat en Italie à l'été 2019 et les avantages du Decreto Crescita pour lui dureront cinq ans, jusqu'en 2024. Il lui suffit de résider ici chaque année pendant au moins 183 jours (plus de la moitié de la période fiscale de 365 jours) pour en profiter : ce n'est pas un hasard si l'été dernier, tout a été mis en œuvre pour le faire signer avant le 30 juin. Dans le meilleur des cas, au terme d'un éventuel prêt-bis en 2024, le contrat de Big Rom sera "allégé" de trois années d'amortissement et pèsera donc sur les caisses de Chelsea autour de 45 millions. Ce n'est pas un chiffre insignifiant, mais indicatif sur l'idée de la somme qui serait nécessaire pour le faire revenir, à titre permanent, à Milan"
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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