Milan - Luciano Spalletti s’est transformé en psychologue. En effet, depuis le premier jour de notre stage estival, le natif de Certaldo travail constamment sur l’aspect psychologique de nos Nerazzurri. En les protégeant en premier (Ndr. Ranocchia à Riscone), mais aussi en les secouant avec virulence, à chaque fois qu’il voit l’un de ses éléments s’éloigner du navire.
Parmi nos joueurs, il y a Marcelo Brozovic, un joueur talentueux, mais avec une humeur qui lui est bien propre. Le Croate, à travers ses caractéristiques, a une façon scénographique bien a lui de s’exprimer : Quand il rate un tir ou un contrôle, il secoue sa tête de façon répétée vers le sol, en laissant aller ses bras pour manifester ouvertement sa désillusion.
Cette démonstration, un tant soit peu théâtrale, a comme effet, de le démoraliser dans les minutes qui suivent. Cela s’est encore manifesté face au Genoa à deux reprises : Son tir qui finit sur le poteau et une parade de Perin. Et vas-y que je secoue ma tête et que je râle…Cette façon de faire n’est pas passé inaperçue sur le banc Nerazzurro. Notre Lulu a en effet hurlé au croate un message impossible à ne pas comprendre : "Arrête de te secouer la tête !"
Qui plus est, Spalletti ne se fatigue pas de le lui répéter : Notre entraineur est, tel un prédateur, à l’affut de notre croate lorsque cela se produit à l’entrainement. Il n’a de cesse de le lui répéter à chaque fois que cela s’avère nécessaire. Il s’agit en fait d’un entrainement constant qui vise l’aspect psychologique de nos joueurs, et ce qui vaut pour Brozovic vaut pour chaque joueur.
Cet aspect psychologique est une clé importante, primordiale pour une équipe telle que l’Inter, qui s’est trop de fois écroulée psychologiquement au cours de ces dernières saison. Et cette situation, Spalletti ne veut en aucun cas y faire face, pour lui il n’y a qu’une façon de faire : Arrêter de secouer la tête et se battre contre la malchance, l’Inter est, elle-même, l’artificier de son propre destin. Et les résultats semblent petit à petit porter leurs fruits et donner raison à notre sergent d’entraineur.
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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