Si dans un passé récent, l’Inter disposait d’un Vestiaire éclaté, l’arrivée de Giuseppe Marotta, associé à une série de personnalités du vestiaire ont rendu ses Lettres de Noblesses aux Nerazzurri. En effet, plusieurs joueurs se sont révélés ces dernières saisons à tel point qu’il n’y a plus à proprement parler d’un seul Capitaine, mais de Capitaines, de Leaders qui guide l’équipe de Simone Inzaghi
Révélation de la Gazzetta Dello Sport
Ivan Perisic et Marcelo Brozovic
"Le premier est le leader technique, le phare qui illumine le terrain et qui traverse une période d’omnipotence comme si rien ne semblait pouvoir l’arrêter : L’exigence de prolonger son contrat pour une paire d’année trouve justement son origine de par son statut gagné marche après marche.
Pour comprendre l’importance de l’autre croate, il suffit simplement de se replonger dans les deux mois d’enfer Nerazzurro, lorsque le Scudetto était pourtant en poche : De très nombreux point ont été perdu en l’absence de Brozo."
"Si Perisic a un caractère plus glacial, lui qui est presque un robot concentré sur l'entraînement, Brozo est l'ami préféré de tous : il ne se passe pas un voyage à l'Inter sans que Marcelo ne tourmente la vie de ses coéquipiers: Ceux qui dorment sont réveillés, ceux qui se détendent sont emmerdés."
Samir Handanovic
Au début de l'année, lorsqu’il s’agissait du repas de Noël ou lors de la période désastreuse de février à avril, il y a eu des dîners d'équipe, loin des projecteurs et sans traces sur les smartphones, une vrai constante dans la saison qui a consolidé l’esprit d'équipe:
"Et si Samir est d’ailleurs une personnalité peu bavarde, et s’il n’a pas consolé de façon théâtrale le pauvre Ionit Radu devant les caméras après "Le désastre de Bologne", il a fait usage des bons mots dans les jours qui ont suivi pour réconforter le roumain."
Milan Skriniar
Véritable point de référence pour ses équipiers sur et hors du terrain: "A Turin contre la Juve, et en plein milieu du chaos qui a précédé la "séance de tirs au but de Çalhanoğlu" , les yeux furieux de Nicolò Barella occupaient le devant de la scène, mais lui, Milan, rappelait "ses" hommes en leur imposant de s’éloigner des flammes. La cavalerie d'ailleurs formée par Danilo D'Ambrosio, Marcelo Brozovic et Alessandro Bastoni a suivi, mais la protestation la plus vive autour d'Irrati est celle du défenseur slovaque : Son carton jaune en est d’ailleurs la preuve."
"Milan aime défendre ses équipiers, mais il connait aussi bien l’art de la consolation car bien avant ses penalty au Stadium, Çalhanoğlu, en tant qu'ancien Milanais, avait du mal à trouver sa place chez les Nerazzurri, et c'était précisément Skriniar qui le rassurait à Appiano. Le Turc avait besoin de temps et de confiance, et maintenant qu’il il est là et bien là, il est devenu un joueur décisif au cœur du jeu interniste."
À trois journées de la fin de la saison, Simone Inzaghi encourage son équipe car il est convaincu que la lutte pour le Scudetto n'est pas encore terminée: "Les Nerazzurri savent que neuf points en trois matches pourraient ne pas suffire et cela n'incite pas à l'optimisme, mais les Nerazzurri ont décidé de cultiver la pensée positive : Inzaghi a convaincu tout le monde de ne penser qu'à eux-mêmes, en se concentrant sur les événements que l'équipe peut contrôler car il est, en fin de compte, inutile de gaspiller du temps et de l’énergie en pensant au Diavolo."
Et si bien plus que le Scudetto cette saison, l’Inter a su former un réel groupe solidaire, tel celui formé par l’équipe du Triplé....N’est-ce pas en fin de compte là, le Chef d'Oeuvre de la saison, même si conserver la cocarde associée à une seconde étoile n’aurait pas de prix ?
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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