Yann Aurel Bisseck : "Je veux devenir un Leader de l’Inter"

Véritable rayon de soleil et révélation défensive cette saison, Yann Aurel Bisseck aura fait bien plus qu’assurer le job de remplaçant en se montrant également décisif cette saison, sa première en Serie A, pour devenir Champion d’Italie. Joueur prometteur à en devenir, Yann s’est livré à Transfermarkt !

Ma saison Nerazzurra ?

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"Passer par la Bundesliga aurait été logique après avoir réalisé une bonne saison au Danemark, l’Allemagne est proche, il est même logique de songer à s’y retrouver si l’on parvient à être parmi les meilleurs en Superliga. J’étais convaincu de rentrer au pays, on en parlait déjà depuis pas mal de temps, même lors de l’hiver précédant aussi. Ma famille était déjà rentrée en Allemagne avec l’idée que j’allais me retrouver à l'Eintracht Francfort, là-bas, mon père avait eu de bons retours avec les responsables du club."

"Les bruits de couloirs sur l’Inter sont arrivés jusqu’à moi assez tardivement, mais les choses prenaient un meilleur tournant que prévu, j’ai ressenti de bonnes vibrations et, comparé aux autres clubs, elle était disposé à payer ce que voulait l’Aarhus sans chercher à négocier. Ce n’était pas une décision facile…j’ai simplement écouté mon cœur!"

En fait, tu n’as mis que très peu de temps pour rejoindre un Top Club

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"Je croyais que partir jouer au Danemark était mon dernier challenge et j’ai abordé cette expérience d’une façon si différente: Je ne peux que dire merci à l'Aarhus pour m’avoir donné ma chance, celle qui me manquait depuis toutes ces années et j’aimerais en particulier remercier leurs physiothérapeutes, grace à eux, j’ai pu réaliser une saison entière, sans blessure et continuer à faire de même aussi jusqu’à aujourd’hui."

"Au Portugal, après ma blessure, j’ai commencé à me questionner, à savoir si j’allais continuer comme footballeur. Avec Elias Abouchabaka, un compatriote avec qui j’étais au Vitoria, nous avions parlé de l’idée de faire autre chose comme déménager à Berlin, prendre un appartement ensemble et se mettre à étudier (il se marre)."

Et tu te retrouves au lieu de ça à l’Inter de Lautaro, Çalhanoğlu et Thuram. Ça fait quoi de jouer avec ces stars ?

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"Parfois, je dois me pincer pour savoir si tout cela est bien réel : Je connaissais la plupart des joueurs pour les avoir vu à la télé ou en jouant sur FIFA. Et là, de façon inattendu je me retrouve à partager le Vestiaire avec eux, à faire partie du groupe. Et ils sont vraiment très gentils."

"Ensuite, c’est clair que lorsque tu es dans un club aussi grand qu’est l’Inter, on ne te fait pas de cadeaux, tu te dois de gagner ton propre statut. Au tout début, j’ai remarqué que les autres voulaient savoir de quoi j’étais capable. La qualité, le rythme, tout était complètement différent comparé à ce à quoi j’étais habitué, et ce n’était déjà que durant les entrainements."

Peux-tu me dire si tu as su respecter tes propres attentes ?

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"Je m’étais dit que jouer dix matchs pour l’Inter reviendrait à faire une bonne saison. Donc je dirais oui (il a été aligné à 21 reprises pour un total de 1162 minutes) Je n’aurais même pas pu me lamenter, mais je n’aurais pas été aussi heureux si je n’avais jamais joué, c’est comme ça quoi se doit d’être un athlète. A présent, je veux passer à l’étape suivante la saison prochaine : Jouer les gros matchs, la Ligue des Champions en ayant aussi en tête l’équipe nationale."

Te prépares-tu à devenir un leader de l’Inter ?

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"Les Vétérans du Club m’ont donné la sensation que j’ai le potentiel pour y parvenir devenir, cela me plait. Ils m’ont aussi parlé bien plus que ce à quoi je m’attendais. Je ne vais pas m’en cacher, j’ai aussi un profil à part, l’entraineur sait aussi ce que je vaux."

A propos d’entraîneur, quel est ton rapport avec Simone Inzaghi ?

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"Au début, je ne savais pas m’exprimer en italien, nous ne parlions donc pas (il se marre). Il existait cette barrière de la langue, mais je n’ai jamais pensé que je n’étais pas quelqu’un qui n’était pas au niveau. J’ai aussi entendu dire qu’il se mettait en difficulté pour avoir décidé de me mettre sur le banc, il savait que je pouvais revêtir ce maillot. Maintenant que je comprends la langue, il m’explique les choses, me dit de faire preuve de patience, je suis sur la bonne voie. C’est vraiment une personne qui a bon cœur."

Dans une interview au Geissblog, tu as déclaré vouloir faire partie du Top à ton poste au cours du prochain quinquennal

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"Tout est paramétré. Mon père, par exemple, s’est penché sur le parcours d’autres grands défenseurs et il m’a indiqué qu’ils n’étaient pas nombreux ceux qui pouvaient se permettre d’avoir un maillot de titulaire dans un club comme l’Inter, à mon âge. C’est une vision que j’adore, j’ai fait ma part lors de cette première saison de découverte, je suis sur un chemin positif et il ne faut pas oublier que le rôle de défenseur est particulier, tu ne peux simplement pas te jeter sur le terrain, surtout en Italie."

"Je pense être proche du maximum qu’un joueur peut atteindre en carrière, il y a aussi d’autres clubs avec une certaine fascination, mais si je parviens à devenir un leader de l’Inter, j’aurais atteint le sommet. Après cette année, je peux aussi vous dire qu’il sera difficile de trouver quelque chose de mieux."

La Serie A est très réputée pour le soin qu’elle accorde aux tâches défensives. La trouves-tu aussi exigeante qu’il n’y parait ?

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"C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de venir ici. Je suis un défenseur et j’aime avancer. Parfois, je dois aussi me rappeler que ma première fonction considère à défendre et c’est un point sur lequel je dois continuer à travailler. En Italie, c’est exactement ce que tu apprends, la façon donc il faut se déplacer, bloquer l’adversaire, fermer et couvrir les lignes. On m’avait dit qu’il fallait neuf mois pour qu’un défenseur puisse s’habituer au championnat, c’est une exagération ! Mais il faut bien trois quatre mois, ça c’est une évidence."

A présent, tu représentes également une meilleure valeur marchande, avant la fin de la saison, tu étais côté à 15 millions d’euros...

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"Je ne sais pas sur quoi cela est établi, mais si je joue avec continuité et que je montre ce que l’on attend de moi, je peux grimper jusqu’à 30-40 millions d’euros, je dirais que c’est plutôt réaliste."

®Antony Gilles – Internazionale.fr