Milan – Et si au final, c’est ce qu’il manquait à l’Inter ? Un, voire des joueurs qui veulent mouiller notre maillot ? Dans son entretien paru ce jour, dans la Gazzetta Dello Sport, Freddy Guarin nous parle de son amour pour les Nerazzurri...
"L’Inter est ma famille, je veux rentrer à la maison" – Freddy Guarin
Le destinataire de ce message se nomme Piero Ausilo. Notre ancien milieu de terrain s’est livré avec sincérité et avec le sourire. Cette situation est assez inhabituelle dans le football d’aujourd’hui, surtout que le joueur dispose d’un "contrat en or" en Chine, avec un salaire qu’il est impossible pour lui de toucher à Milan.
Toutefois, Freddy à refusé de prolonger son contrat avec le Shenhua où il a inscrit 17 buts et 53 match, avec en point d’orgue la victoire de la Coupe de Chine en battant en Finale le Shanghai Sipg: "C’était une expérience qui m’a rendu très fier, le club mise encore sur moi et les projets reste important."
Pour Guarin, peu importe si Shangaï se trouve à 9.112km de Milan, ce dernier reste motivé par l’Inter, même s’il a repris les entraînements : "Les souvenirs sont nombreux, cela restera toujours ma deuxième maison, j’y ai vécu 4 années qui serait difficile à oublier."
D’après plusieurs autres joueurs, la Chine n’est pas un lieu très apprécié....
"Mais non, c’est de l’exagération. Personnellement, je m’y suis toujours très bien senti. J’ai encore deux ans de contrat et la ville est belle et je m’y sens important. Nous sommes qualifiés pour la Champions League asiatique et nous avons gagné la Coupe de Chine. Mais l’Italie me manque et j’en suis nostalgique, mais ça peut aller, je me convaincs."
Aucun remord ?
"Je n’ai aucun remord, j’ai pris en considération cette aventure pour mon futur. L’Inter est toujours dans mon cœur, c’est une famille à laquelle je veux rester lier."
Une Inter qui a du mal actuellement...
"Je suis déçu de leurs derniers résultats, comme tous les tifosi. Mais je reste confiant pour la Champion’s ; Je pense que cette année, ce sera une saison différente, par rapports à celles déjà écoulées."
Il manque quelqu’un de qualité au milieu, ce n’est pas pour rien que l’on parlait de Pastore....
"L’équipe est forte. Mauro et tous les autres mériteraient de terminer dans le top 4."
Qu’est-ce qui ne fonctionnait pas dans votre Inter ?
"Il y avait tellement de changements. Le rendement s’en ressentait et les résultats négatifs n’en sont qu’une logique conséquence. La solidité du club est fondamentale, elle en manquait auparavant. A présent, il faudra voir comment le nouveau groupe va la diriger. Je me demande ce qu’il se serait produit, s’ils étaient arrivés avant."
Il faut rester serein avec le Suning ?
"Absolument, en Chine, c’est une certitude."
Quel est l’unique mérite de Thohir ?
"Le Président a toujours eu beaucoup d’implications extra-sportives, mais je le remercie, il m’a fait ressentir que j’étais quelqu’un d’important, il me traitait comme si j’étais une star de l’équipe. C’est lui qui m’avait d’ailleurs proposé immédiatement une prolongation de contrat après le transfert avorté à la Juve."
Et quel transfert !
"Oh que oui! (il sourit), mais je voulais rester. C’est Mazzarri qui voulait m’écarter, il misait sur Vucinic et il était prêt à me sacrifier. La Juve me voulait déjà lors de mon arrivée en Italie, en janvier 2012, mais j’avais déjà fait mon choix. Quand tu as ton entraîneur qui te dit clairement de te barrer, une remise en question avec de nouvelles évaluations à faire est inévitable."
Moratti en a eu gros sur le cœur…
"C’est comme un père pour moi. Il fut décisif pour ma permanence à l’Inter avec Zanetti et Cordoba. Je ne peux pas non plus oublier les gars de la Curva Nord et leur manifestation d’amour pour que je reste, cela reste pour moi l’épisode le plus beau de mes années interiste, avec le but inscrit contre le Vaslui (play-off Europa League 2012)”.
Il y a aussi le but du Derby....
"“Wow! Et il ne faut pas sous-évaluer celui-là, il est au-dessus du lot."
D’accord, nous connaissons vos sentiments, mais vous avez refusé la meilleure équipe d’Italie de l’époque ? Etes-vous sincère en disant que vous avez n’en avez jamais conservé un gout amer en bouche ?
"C’est la vérité, en plus c’était l’année de la finale de la Champion’ à Berlin. Mais je n’ai aucun regret : je suis content d’être resté à l’Inter et je suis content d’apporter des précisions à ce sujet, via cet interview."
Que voulez-vous dire ?
"Dans les jours qui ont suivi, on m’a considéré comme un traître, ce n’était facile pour personne : ma famille en souffrait, mes amis aussi et moi plus que tout. Il y avait tellement de confusion…par chance tout est rentré dans l’ordre."
Mais vous êtes parti deux ans après…
"A cause du Fair-Play-Financier. La direction s’est montrée claire : Il n’y a que toi et Icardi qui disposaient d’une valeur économique importante, nous avons besoin d’argent. Je n’étais pas obligé de partir, mais ma vente allait être importante pour les caisses du club, c’est l’unique point positif."
Mancini n’avait-il pas cherché à vous garder ?
"C’est un gagneur, un grand entraîneur et un bon ami."
Seriez-vous prêt à signer à l’Inter ?
"Immédiatement. Mon salaire serait pour moi, le cadets de mes soucis, je suis prêt à accepter juste 1/5ème de mon salaire actuel. J’avais contacté Ausilio l’été dernier après le renvoi de Mancini, mais avec la confusion qui a découlée de l’arrivé de De Boer, cela ne s’est pas produit, car les conditions économiques ont empêché mon retour, mais je voulais réellement revenir."
Votre futur restera-t ‘il chinois ?
"Difficile de le dire, pour l’instant j’ai signé et je suis à Shanghai. Nous verrons bien."
Dernièrement Tevez et Bojinov n’ont eu des regards très critiques sur le niveau du championnat....
"Ce sont des opinions personnelles. Je dirais qu’il continue à accroître et que le championnat est compétitif, tout le monde est proche et tout le monde donne son maximum."
Vous avez fait une croix sur le Mondial ?
"C’est très difficile, je n’ai plus parlé depuis tellement de temps avec Pekerman, mais je garderais toujours espoir, je n’abonnerai jamais."
Qui pour remporter le Scudetto ?
"La Juve reste la favorite, elle a la meilleure équipe, mais j’aime la Grinta de ce Napoli."
Aviez-vous été approché par les Azzurri ?
"J’ai été contacté durant l’été 2014, mais cela fait partie du passé."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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