Nulla E Impossibile Per Questa Inter ! Le dicton est donc vrai, l’Inter a réussi à s’imposer en cadenassant, comme des Hommes, le Borussia Dortmund. Antonio Conte, et plusieurs joueurs, se sont livrés à la presse suite à cette excellente performance au Giuseppe Meazza.
Interview à Sky Sport
"Ce sont trois points très importants, je pense qu’il était important d’instaurer un certain type de rapport avec les joueurs, comme le font tous les entraîneurs. Quand je dis les choses en face, elles peuvent te faire mal, mais je continue à t’apprécier, même s’il est vrai que je préfère une belle prestation à une laide performance."
L’équipe a fait preuve de maturité, qu’en pensez-vous ?
"Au début du match, j’ai commencé à prévenir que Dortmund avait changé son système de jeu, ils s’étaient mis à cinq en défense, car ils avaient peur de nos phases offensives. C’était un match tactique. Ils ont voulu jouer en proposant un autre système. Nous nous étions préparé à un tout autre match, mais nous sommes restés bons à nous adapter, nous sommes passés en 4-2-3-1 et nous avons fait une belle prestation."
"Ce n’était pas une situation facile, les garçons ont été bons, mais avec les blessures, on avait le risque de le payer, nous avons réalisé un très grand match et je suis heureux pour eux. Ce sont des nuits de sacrifices qui payent. Ils se sont bien battu avec Spalletti pour se qualifier en Ligue des Champions, et il est juste de chercher à vouloir continuer à maintenir ce rêve. L’unique façon de survivre était de l’emporter et nous l’avons fait d’une manière belle et décisive."
"A présent, nous affronterons Parme dans trois jours, ils sont en forme et le match le plus difficile à venir est celui de samedi, plus celui de ce soir. Il n’y a pas de temps pour profiter du moment actuel, nous affronterons Parme samedi à 18h. Nous n’avons que trois jours pour récupérer et préparer un tout autre match, face à une autre équipe qui propose un autre schéma tactique."
Face à Milan et la Juve, vous pressiez haut, vous avez agi différemment face au Borussia. Pourriez-vous nous l’expliquer ?
"Si tu offres le terrain à Dortmund, ils sont dévastateurs. J’ai finalement choisi de leur laisser une moitié de terrain pour ensuite les presser, nous montions plus haut lorsque c’était uniquement possible. Sur des phases arrêtées. J’ai recommandé à mes joueurs de ne pas perdre de ballons dans l’axe."
"Nous avons été bon à construire de l’arrière et à gérer les phases de jeu. J’ai aimé la maturité proposée lors de plusieurs phases de jeu. Des phases qui n’étaient pas présentes lors du final de la rencontre face à Sassuolo."
Les trois milieux de terrains se sont entraidés et sont restés proche, le passage entre les lignes était fluide…
"Nous avons beaucoup travaillé sur la construction, les garçons ont donc réalisé une rencontre importante en phase de construction et de possession. Je tire souvent les oreilles de Brozovic, mais il a lui aussi fait une belle rencontre dans l’ensemble des deux phases. Ils sont venus en aide aussi aux ailiers."
"Ce n’était pas facile d’affronter le Borussia qui est une excellente équipe. Le prochain match se disputera chez eux, mais nous pourrons jouer notre match, nous sommes vivants, nous ne végétons pas, à présent, nous nous projetons sur le match de samedi."
Esposito est très intéressant...
"Absolument, je l’ai dit à plusieurs reprises en conférence de presse et dans le vestiaire. Cela aurait été une folie de ne pas l’aligner en Ligue des Champions. Il sait qu’il doit y aller tête basse, qu’il doit maintenir ses pieds sur terres, mais il est important pour nous."
"Cela m’attriste pour l’U-17, mais certains se feront une raison vu que j’ai déclaré que c’est un titulaire à tous les effets."
Un avis sur le jaune de Barella ?
"Il est généreux et travaille aussi sur cet aspect, mais je m’inquiète lorsqu’il en prend un après 10 minutes, je commence à être anxieux car c’est un joueur qui met le pied, qui est physique, il est toujours un peu borderline, mais j’aime avoir des joueurs de cette trempe."
Conférence de presse
Est-ce la victoire la plus importante de la saison ?
"Elle peut changer les projections, elle allonge notre vie et l’espérance d’aller de l’avant en Ligue des Champions dans un groupe très difficile. Je suis par-dessus tout content pour mes joueurs car depuis l’année passée, ils ont tout donné pour vivre ce type de soirée, avec un stade comble. La victoire était la seule façon d’honorer le tout et d’envoyer un message de continuité à nous-même. La voie est bonne est nous avons aussi notre mot à dire dans un tel groupe."
Est-ce la victoire des détails ?
"Pour être sincère, nous travaillons sur tous les détails, c’est aussi pour cela que nous sommes épuisés en fin de match. Nous ne laissons aucune place à l'improvisation, dans le sens où mon staff travaille énormément afin de préparer les joueurs à tout points de vue. Nous avions préparé ce match en faisant face à un adversaire proposant un 4-2-3-1."
"En lieu et place, je pense par respect, qu’ils ont aligné trois centraux et deux latéraux. Nous avons dû nous adapter en très peu de temps à cette situation de jeu, ma satisfaction de travailler avec ce groupe est si importante. Mes joueurs ont apporté d’importantes réponses dans des situations difficiles."
"Vecino s’est blessé, De Vrij durant le match a serré les dents, ce sont des signaux que le groupe est prêt à surmonter toute les difficultés. Nous sommes parti avec 8 joueurs sur onze présents l’année dernière et ensuite j’ai aligné Esposito et Borja. Je suis heureux pour nos tifosi qui ont soutenu l’équipe, c’est bien comme ça."
"A présent nous allons récupérer rapidement, car nous allons affronter Parme dans un match qui sera bien plus difficile comparé à celui de ce soir. Nous verrons si nous parviendrons à récupérer quelques blessés."
Pensiez-vous à ce type de match, lorsque vous aviez parlé d’une Inter qui ne serait plus Pazza ?
"De notre côté, il y a l’envie d’envoyer un signal d’équipe à tout moment, aujourd’hui, nous avons fait preuve d’une maturité qui était absente à Sassuolo. Si tu veux te battre pour quelque chose d’important, tu dois avoir ce sentiment de compacité, d’équipe qui dans les deux phases travaille bien. Les 20 dernières minutes à Sassuolo ne m’ont apporté aucune fierté, ni même aux garçons qui ont dû réagir."
Vous l’aviez défini comme un match comme un autre, quelle est la valeur de la rencontre de ce soir ?
"J’ai parlé d’un match important, on m’a demandé s’il s’agissait d’une finale. L’Inter n’est pas partie avec l’ambition du Scudetto ou de la Ligue des Champions, elle est partie pour construire quelque chose dans le temps."
"Ces dernières années, pour beaucoup de raisons, elle s’est construite et détruite. Cette année, nous sommes reparti de zéro en cédant Icardi, Perisic et Nainggolan et j’espère que c’est la bonne. Nous avons l’envie de réaliser quelque chose d’important, nous savons que ce ne sera pas facile, mais nous ne devons pas être affecté par l’aspect émotif des choses."
"Nous travaillons pour le présent et le futur, nous travaillons tellement."
Vous avez proposé un plan B, vous n’avez pas pressé haut Dortmund. A présent, la problématique n’est-elle pas la gestion des forces ?
"Nous avons choisi de définir une zone du terrain pour les presser, j’ai étudié la défense à quatre de Dortmund. Il était inévitable de nous voir les presser haut sur les phases arrêtées. Eux aussi avaient peur de nos phases de construction. Si nous laissions de l’espace à Brandt, Sancho et Hazard, ils auraient été dévastateurs. Nous avons été bon dans la lecture du jeu. Mes garçons ont été très bon dans l’interprétation de la rencontre."
Nicolo Barella
"Nous nous sommes montrés compacts et nous n’avons rien concédé au Borussia. Nous avons fait ce que nous demandait l’entraîneur. Ce sont des parties qui te font grandir."
Vous ne vous êtes pas laissé absorber par la frénésie...
"J’ai déjà joué de grands matchs, mais sans rien récolter. A Barcelone, nous ne l’avions pas tué et nous avions perdu. Aujourd’hui, nous avons concrétisé nos occasions, je crois que le mérite nous en revient, c’est tout. Nous avons aussi raté un penalty."
Étiez-vous déstabilisé après le jaune ?
"Après celui récolté contre l’Udinese, Conte m’avait remplacé dès la 45’, je suis donc resté attentif, il m’aide aussi sous cet aspect, dans la façon dont gérer les choses."
Donneriez-vous une amende à Candreva qui a retiré son maillot ?
"J’ai cru qu’il allait lui aussi rater ce but, il sourit. Mais nous avons été attentif et bon, nous méritions d’inscrire ce but."
Quelle est l’étape la phase la plus importante de cette rencontre ? Qu’est-ce qui la différencie comparé au match face à Barcelone ?
"Je pense que nous réalisons notre parcours, nous avons loupé certaines choses, mas nous cherchons à grandir. San Samir peut toujours aussi mettre ses gants. C’est une grande victoire, nous la savourons tous, mais il faut immédiatement penser au prochain match."
Antonio Candreva
"Il y avait le bon enthousiasme, l’envie de s’améliorer et de souffrir. Je veux continuer de la sorte, nous n’avions pas su nous montrer concret lors des deux autres matchs. C’était une superbe rencontre, nous allons à présent penser au championnat."
"L’enthousiasme et l’envie te font surmonter la fatigue, nous avons tous souffert, nous avons réalisé une grande démonstration aujourd’hui. Lorsque nous nous nous relâchons, nous réalisons de très mauvaises choses. Nous devons reprendre d’ici, le match retour sera difficile, mais la qualification reste ouverte à tous."
Le saviez-vous ?
Cette soirée est à marquer d’une pierre blanche pour Sebastiano Esposito. Conte, en l’alignant à la 62’ à la place de Romelu Lukaku a fait débuter Sebastiano pour la première fois en Ligue des Champions, lui qui n’a toujours pas connu la Serie A. Sous Spalletti, Esposito avait déjà connu la joie de disputer un match en Europa League, face à Eintracht Francfort.
Lautaro Martinez inscrit son nom dans l’Histoire de la Ligue des Champions Nerazzurra. Comme le met en évidence Opta, Lautaro, âgé de 22 ans et 66 jours est le second plus jeune joueur de l’Inter à avoir inscrit deux buts en deux matchs de suite en Ligue des Champions derrière Obafemi Martins, âgé de 20 ans et 118 jours, buteur contre le Fc Porto lors de la en février 2005. Tout simplement un exploit
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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