Invité par Casa Sky Sport, Julio Cesar n'a pu retenir ses émotions à la vue d'une vidéo d'une personne qu'il n'a pas côtoyé depuis de nombreuses années, Giulio Nuciari. Qui est-ce ? Il était l'entraineur des gardiens sous Roberto Mancini à l'arrivée de Julio, c'est devenu un personnage fondamental pour le brésilien :
"Il a cru en moi dès mon arrivée à l'Inter. Je l'ai toujours fortement écouté et au cours des années où nous avons travaillé ensemble, il m'a fait comprendre ce que cela signifiait d'être gardien en Italie. Je suis dois beaucoup de ce que j'ai accompli."
Sept saisons à défendre les cages du club, au cours desquelles Julio Cesar s'est imposé comme l'un des meilleurs gardiens de sa génération. Des arrêts décisifs au fil des ans, mais pour lui, il y en a qui surpasse tout :
"Le plus important c'est définitivement celui contre Messi en demi-finale de Champions League. A chaque fois que je reviens, les tifosi me le rappellent toujours. Cette parade prend encore plus de valeur car c'est contre le meilleur joueur, le plus fort de tous. Est-ce que j'étais le meilleur à l'époque ? C'est difficile à établir, chacun à ses propres caractéristiques. Ce que je peux dire c'est que parfois je suis arrivé sur le terrain tellement déterminé que j'étais convaincu qu'en face ils n'allaient pas marquer contre moi."
Une carrière extraordinaire, qui a commencé dans les premiers mois par ce lob plein de maitrise de la part de Totti :
"Le plus beau but que j'ai pris, assurément. Je ne m'y attendais pas du tout. Et depuis ce jour, contre la Roma je suis toujours resté sur ma ligne."
Mourinho & Mancini :
"La spécialité du coach portugais était de faire croire à chacun que nous étions les meilleurs du monde. Nous avions l'impression que personne ne pouvait nous battre et à la fin de chaque réunion technique, nous avions une incroyable envie de rentrer sur le terrain. C'était un leader envers qui nous avions confiance. Je me souviens très bien du travail tactique de Mancini, en particulier en phase défensive. Pour moi c'était tout nouveau et avec lui j'ai compris à quel point ça pouvait être important. A l'époque à la fin de l'entrainement je restais et je demandais à Mihajlovic de tirer des pénaltys et des coups francs."
L'adieu en 2012, pas de son ressort
"Je serais resté à l'Inter jusqu'à la fin de ma carrière. Il s'est passé des choses que je n'ai pas comprises, mais j'ai toujours eu un grand respect pour le club et j'ai accepté la décision. Aujourd'hui j'ai d'excellentes relations avec les dirigeants actuels, que ça soit le président Zhang ou le vice-président Zanetti."
Son top 5 des gardiens actuels
"J'aime vraiment mes compatriotes Allison et Ederson, mais il y a aussi Oblak et Navas. Ce dernier est souvent sous-évalué mais c'est un grand gardien. Buffon joue maintenant peu mais pour nous qui avons commencé dans les cages, il reste une référence. Je ne peux oublier Handanovic même s'il n'a pas souvent joué en Ligue des Champions, je le considère comme l'un des cinq meilleurs gardiens au monde."
®gladis32 - internazionale.fr
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