Luciano Spalletti s’est livré à cœur ouvert dans une interview octroyée au Corriere Della Sera :
20 mai 2018
"Le Lazio-Inter de l’année dernière, vu son déroulement, avait des connotations particulière qui me font penser à notre typique Black-Out. Nous avons su transformer une étincelle en un faisceau lumineux nous menant vers la Ligue des Champions."
"Les avantages que nous concédons à nos adversaires proviennent de nos propres renonciations, et dans un tel cas de figure, nous n’avons pas à les nourrir. Il peut toutefois arriver que l’on ne soit pas assez bien préparé, mais cela veut dire que j’ai fait de mauvais choix."
"Nous travaillons sur un projet ambitieux qui sera composé de bases solides, ce ne sera pas un château de cartes."
L’objectif
"A l’Inter, il m’a été concédé d’y aller étape par étape, mais je veux éviter de me baser sur la position à avoir vis-à-vis de notre objectif final : Je veux qu’on aille le plus loin possible. Je veux que l’Inter retrouve sa grandeur dans l’un de ses plus beaux royaume. L’Inter doit être reconnue pour ce qu’elle a réalisé dans son histoire personnelle."
Giuseppe Marotta
"C’était mon ami, une personne qui forme la cohésion, le groupe, l’équipe, c’était un meneur, il était avec moi. En ce qui concerne mes licenciements, il y a eu le professionnalisme de Zampirini."
La Champions League
"Notre meilleur ennemi était le manque de confiance. J’ai cherché à faire comprendre aux joueurs que nous étions tous ensemble uni face au même obstacle et que nous pourrions le surmonter en tant qu’Inter et non en tant que Perisic, Icardi ou Miranda. Nous sommes parvenu à nous qualifier et cette qualification s’est converti en enthousiasme."
"L’équipe est en évolution, mais je sais aussi qu’elle n’arrivera jamais à être celle que j’ai en tête : En effet, si elle se rapproche de ma pensée, je vais naturellement vouloir lui faire passer un cap supérieur pour qu’elle soit encore plus forte. Peut-être qu’avec quelques investissements dans le futur, nous pourrions rattraper la Juve via des joueurs de haut niveaux, comme Modric dont on a parlé cette été."
Ce qu’il nous manque pour rivaliser avec la Juve ?
"Je parle d’un niveau de joueur, un joueur qui soit capable d’enseigner aux autres comment il joue. L’insertion d’un top Player serait la cerise sur le gâteau pour nous faire devenir extrêmement fort."
Le travail quotidien
"Depuis que je suis ici, j’ai toujours rappelé à mes footballeurs ce qu’est l’importance de porter ce maillot. Notre travail journalier se résume par de la technique, de la tactique, l’aspect humain doit être différencier comme l’est la qualité des joueurs."
L'après Inter
"N’importe où, mais pas en exil, peut-être que je devrai faire face à une situation déjà réhabilitée, restaurée. Il n’y a que dans le dictionnaire que l’on retrouve la définition de succès avant celle de la sueur. Le succès est ce qui inspire les autres, alors je le dis: Après avoir réussi à devenir le coach de l’Inter, je veux devenir l’un des plus grands entraîneur de l’Histoire…de l’Inter"
Francesco Totti
"Je ne pense pas que l’attitude que j’avais à la Roma soit nécessaire pour l’Inter. J’avais dit à la Roma que je ne démissionnerai pas de mon contrat établi en début de saison. J’ai été attaqué, j’y ai donc répondu. Cela me fait sourire d’entendre dire que j’ai fait arrêter Totti. Je n’ai pas signé pour cela, seul lui pouvait prendre cette décision."
Le Saviez-vous ?
"Giuseppe Marotta et Luciano Spalletti ont travaillé ensemble à Venise lors de la saison 1999-2000. Mais l’entraîneur de Certaldo fut remercié à deux reprises, la même année par Zamparini."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.