Une interview spéciale, unique, jamais vue et exclusive. Elle a eu lieu en février 2018, alors que Gigi Simoni dévoilait à Inter TV ses souvenirs nerazzurri. Une plongée dans le passé de l'Inter avec une multitude d'émotions authentiques et émouvantes à propos de chacune des personnalités clés avec lesquelles le coach, décédé le 22 mai, a partagé son parcours au club. L'interview a été réalisée dans le cadre des célébrations de l'Inter Hall Of Fame 2018. Il a commencé par sa relation extraordinaire avec Ronaldo :
"Il était le meilleur, le joueur le plus fort de tous : terriblement rapide et avec une technique exceptionnelle. Il arrivait souvent qu'à la fin du match nous revenions dans les vestiaires avec toute l'équipe qui chantait : « Oh, El Fenomeno, nous avons El Fenomeno ». Il était toujours détendu et joyeux, même avant la finale de la Coupe UEFA. J'étais tendu et il m'a dit : « Ne t'inquiète pas, on va gagner. Et si nous gagnons, je vais pouvoir raser tous tes cheveux ». Il s'est effectivement présenté avec les tondeuses lors de la première séance d'entraînement après le match à Paris."
Lors de l'interview, Simoni a dévoilé le célèbre maillot que portait Ronaldo en marquant deux buts dans la boue gelée de Moscou. Un maillot historique, montrant encore des signes de ce terrain où le jeu était impossible et où El Fenomeno a enchanté tout le monde :
"Je ne l'ai jamais lavé."
Mais ce n'était pas tout à propos de Ronnie. Simoni a également eu des mots doux à partager avec les autres joueurs :
"Avec Zanetti, on a toujours eu l'impression que nous avions un joueur supplémentaire sur le terrain, il était incomparable. Bergomi m'a toujours donné un gros coup de main, Berti était le plus chaleureux, même lorsque nous avons visité les Inter Clubs."
Et puis un mot sur Facchetti :
"Nous sommes devenus amis dans l'équipe nationale, c'était un gars extraordinaire. Je jouais pour le Torino sur l'aile droite, mais je ne voulais pas me heurter à lui sur le terrain car il était trop bon et nous étions trop proches comme amis. Donc avant les matchs contre l'Inter, j'avais l'habitude de demander à Meroni de changer d'aile : je me déplaçais vers la gauche pour ne pas avoir à affronter Giacinto sur le terrain."
Coacher l'Inter ?
"Les gens m'ont toujours dit que coacher l'Inter serait compliqué. Mais pour moi, c'était la chose la plus simple et la plus naturelle. Je suis fan de l'Inter et c'est l'équipe qui m'a apporté le plus de satisfaction."
®alex_j - internazionale.fr
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