Présent aux Italian Sport Awards, Luciano Spalletti est revenu sur son passage à l’Inter et la révolution entamée par le Suning, avec en tête, l’arrivée d’Antonio Conte au poste d’entraîneur.
Dernière saison en Nerazzurro
"C’était une année particulièrement intense, une saison qui pour certaines raisons était compliquée. C’est aussi pour cela que le classement finale est plus savoureux avec la qualification en Ligue des Champions."
Êtes-vous prêt à débuter une nouvelle expérience ?
"Si cela n'aurait tenu qu'à moi, je n’aurai pas arrêté. C’est facile de parler de mon futur : J’ai besoin d’un autre défi comme ceux de ces dernières années. Je suis allé au Zenit, à la Roma et à l’Inter, partout où il fallait relever ses manches afin de parvenir à sortir de situations compliquées."
Avez-vous été contacté par le Napoli ?
"Je pense que le Napoli a fait un bon choix : Gattuso est un entraîneur jeune, émergeant et qui remet les choses à leurs place. Je n’ai pas été contacté par le Napoli."
"J’ai, par contre, été contacté par le Milan, comme vous le savez, peu après mon remerciement. L’Inter a décidé de me payer pour rester à la maison et je suis resté à la maison. Il y a eu des réflexions qui font qu’au final, cela s’est terminé de la sorte. J’ai pris acte des conclusions, voilà ce qu’il s’est produit."
En est-ce terminé avec le Milan ?
"Oui, car il a choisi un autre entraîneur expérimenté et aussi assez jeune comparé à moi : Pioli."
Le Scudetto
"En tant que spectateur, je vis un beau championnat. La Juventus est certainement avantagée, mais l’Inter est très forte et réalise des résultats très importants. Cela me fait plaisir car il s’agit de la continuité du travail qui a été réalisé les années précédentes."
"Je constate aussi que l’on va toujours chercher les confrontations, mais dans ce cas-ci, il faut parler en terme de résultat et d’objectif. J’avais des objectifs et je les ai atteints. L’Inter d’aujourd’hui a ses propres objectifs et elle est toujours en course pour les atteindre."
Êtes-vous déçu d’être parti de l’Inter ?
"Me voyez-vous mal en point ? Mais regardez mieux, je me sens très bien comme ça : L’Inter a fait son propre choix et je pense avoir exprimé le mien. Il ne faut pas chercher de confrontations en ce moment, il faut voir qui a proposé de bonnes choses et qui en a proposé des mauvaises."
"C’est un travail de continuité et il me semble que l’Inter cherche à aller de l’avant de la façon la plus correcte possible. Cela reste en adéquation avec les résultats découlant de sa croissance."
Est-ce que Nainggolan pouvait être utile à l’Inter ?
"Je ne sais pas, c’est un joueur très fort, je fais toujours certains choix lorsque j’entraîne une équipe, mais je n’ai pas à m’exprimer lorsque je n’en suis plus l’entraîneur."
Est-ce toujours à l’entraineur de trinquer ?
"Je ne sais pas. On donne toujours des responsabilités importantes à l’entraîneur. Son rôle est fondamental pour une équipe. C’est donc tout naturel qu’il vient à en payer les conséquences. Tout le monde peut faire ses propres évaluations, qu’elles soient justes ou non. Chacun a la possibilité de juger ce qu’il s’est passé."
Conte dispose-t-il d’une meilleure marge de manœuvre ?
"Non, à ce moment-là, il ne nous était pas possible de faire les choses différemment. Nous avions le Fair-Play-Financier à respecter et le Président Zhang a agi au maximum de ses possibilités. A présent, il y a d’autres possibilités et il travaille autrement. Ce qui reste fondamental, c’est de donner satisfaction au peuple interiste."
Eriksen à l’Inter, c’est comme CR7 à la Juve ?
"Je ne sais pas, il a surement des qualités importantes, bien définies. Et Conte a surement dit qu’il pourrait être utile s’il sont allés le chercher. L’Inter sait qui peut lui-être utile pour parvenir à atteindre ses objectifs."
Le Derby ?
"Non, je n’irai pas le voir. J’ai des choses à faire à la campagne."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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