Milan Skriniar, le défenseur de l’Inter s’est livré au cours d’une longue interview à TuttoSport
Dites-nous la vérité : Pour un défenseur, il y a plus de satisfaction après avoir inscrit un but ou pour l’avoir sauvé ?
"Normalement, c’est pour le sauver, car c’est mon métier. Toutefois, avant de marquer à Vérone, cela faisait vraiment longtemps que je n’avais plus inscrit de but (ndr le 24 février 2018 face à Benevento (2-0). Ensuite j’ai su inscrire deux autres buts. Et je dois admettre que c’est une belle satisfactions lorsque l’on arrive à concrétiser tous ces buts.
Comment gérez-vous la pression qui vous force à réaliser des matchs mentalement ?
"C’est un point sur lequel nous échangeons énormément à l’entrainement. Je crois que nous avons été bons pour cerner, durant cette phase du championnat, quels sont les détails qui nous permettent de maintenir les équilibres."
Est-ce que l’élimination en Ligue des Champions vous reste douloureuse ?
"Elle l’a énormément été, mais à présent, c’est du passé. Il nous reste à présent qu’un seul objectif, mais un grand objectif."
Cette Juve vexée peut-elle être un problème supplémentaire ?
"Je ne le pense pas, car je crois que même jusqu’à ce jour, ils ont tout fait pour remporter leurs matchs. Cela ne change pas grand chose. Nous devons nous concentrer sur nos propres objectifs et penser à toujours surélever le niveau."
Après le ko face au Real, vous avez discuté, vous avez changé votre façon de jouer en n’encaissant seulement que 12 buts en 18 rencontres, que s’était-il passé ?
"Ce n’est plus la Pazza Inter mais l’Inter de Conte : C’est lui qui a changé la donne, qui nous a permis d’avoir plus d’équilibre sur le terrain, qui fait que nous pensons tous à défendre et à être très appliqué en phase de construction basse. Nous faisons usage de chaque parties pour apprendre afin de faire face à la suivante."
Cela semble être une sensation : Vous parlez-vous plus sur le terrain ?
"Oui, c’est vrai, Conte a énormément insisté sur cela : "Vous êtes sur le terrain et vous devez échanger" et je crois que nous nous sommes amélioré aussi sur ce point."
Après votre victoire sur l’Atalanta, vous avez été critiqué pour avoir laissé le jeu aux mains de l’adversaire : qu’avez-vous à y répondre ?
"En championnat, c’est important de rentrer à la maison avec des points, si possible les trois et des parties se jouent mentalement. C’est aussi évident que notre jeu ne plaira pas à tout le monde, mais en ce moment, ce qui compte c’est de gagner : Nous avons engrangé des points aussi en jouant moins bien."
Comment parvenez-vous à vous écarter, hors du terrain, de toutes les inquiétudes liés à ce qu’il se passe au sein du club ?
"Ce sont des choses qui se déroulent au-dessus de nos têtes et nous n’avons pas à les gérer : Nous devons uniquement penser à faire bien sur le terrain, à l’entrainement, en match et à rentrer à la maison avec des résultats."
Avec Conte, l’horizon a un peu changé….
"Je n’avais jamais joué dans une ligne de trois et au début j’ai fait face à quelques difficultés. Il est très bon pour bien faire comprendre ce qu’il souhaite des joueurs et ce, au quotidien, ce qui te permet de t'améliorer : Aujourd’hui, si je suis un défenseur complet, la grande partie du mérite lui revient."
Comment marquer Lukaku à l’entrainement ?
"C’est difficile…comme pour nos adversaire en match : Lorsque tu te trouves devant lui, tu es confronté à des problèmes car il est costaud, puissant et très rapide. Il est difficile de trouver dans le milieu, quelqu’un qui a ses caractéristiques."
L’adversaire qui vous a posé le plus de problème ?
"Lors de ma première année à la Samp, j’ai éprouvé énormément de difficulté face à Dzeko et aussi Mauro (Icardi, ndr) car dans la surface, ils t’inscrivaient toujours des buts."
L'été dernier, vous n’aviez disputé que six minutes en finale de l’Europa League…Comment aviez-vous vécu l’idée d’avoir perdu votre place ?
"C’est évident que si quelque ne joue pas, il n’est pas content. Me concernant, lorsque j’étais écarté, je savais que c’était pour une bonne raison car j’avais tant de défauts dans la défense à trois."
Cette semaine-là, on parlait d’un intérêt de Tottenham...
"Je n’étais pas très heureux car je ne jouais pas, mais je voulais rester à l’Inter : Et grâce à mon travail, j’ai regagné mon poste."
Lukaku avait dit que le problème lié au manque d’adaptation d’Eriksen était lié à un problème linguistique. Vu que vous êtes également passé par là, à quel point est-il important de communiquer immédiatement sur le terrain en italien ?
"C’est important pour une question de respect vis-à-vis du pays où tu te trouves. Ma première interview, je l’avais réalisé après six mois et elle ne s’était pas très bien passée : L’italien n’est pas une langue facile à apprendre, mais c’est juste de l’apprendre et d’y parvenir le plus tôt possible."
"En ce qui concerne Christian, tout le monde savait que c’était un très bon joueur et qu’il a probablement, comme cela s’est passé avec moi, dû avoir un certain temps d’adaptation pour comprendre le rôle qu’il devait revêtir et comprendre la nature du championnat dans lequel il se trouvait. A présent, il a énormément grandi et il peut nous donner un grand coup de main."
Skriniar, si l’Inter remporte le Scudetto, que faites-vous ?
"Je me le tatoue sur la peau."
Sur le torse ?
"Non, j’en ai déjà un là. Mais si cela vient à se concrétiser, ce sera un beau souvenir pour toujours : En Slovaquie, j’ai remporté un championnat au Zilina, mais à ce niveau-ci, ce serait la première fois. A présent, nous sommes nous devant tout le monde, et nous devons uniquement penser à nous planter le moins possible."
The Beast “Iceman” Is Back
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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