Interviewé par le Corriere dello Sport, Radja Nainggolan a parlé de sa décision de revenir dans "son" Cagliari lorsque l'Inter a elle-même décidé de ne plus compter sur lui avec le nouvel entraîneur.
Ton retour à Cagliari a fait du bruit...
"Montella et Di Francesco m'avaient aussi contacté, mais Giulini a été le premier à vouloir me recruter. Il y a plus d'un an, il m'avait déjà dit: "il faut que tu revienne, tu dois finir ta carrière à Cagliari"".
Un retour qui est donc anticipé
"C'est mon choix. Cela a aussi été facilité par les problèmes de ma femme. Elle a sa famille à ses côtés, ses parents, ses meilleures amies et ça lui fait du bien. C'est une situation difficile mais elle lutte comme une lionne. C'est une femme de caractère. Il y a des jours où elle accuse un peu le coup mais elle finit toujours par se reprendre".
Cette maladie, couplée au fait que l'Inter ne veut plus de toi
"Ils ont été clairs avec moi. J'apprécie les gens qui disent les choses en face. Ils m'ont convoqué au début: " Radja, tu ne fais pas partie de nos plans" ".
C'est Marotta qui t'a parlé ?
"Marotta ne m'a pas parlé. En premier j'ai discuté avec Oriali, puis avec Conte. Il m'a dit qu'il m'a toujours estimé mais que c'était un choix pour des motifs extra-sportifs".
Dimanche il y a Cagliari-Inter. Qu'en penses-tu ? Tu as apprécié la sincérité des dirigeants mais tu dois avoir envie de te montrer ?
"C'est sûr, je voudrais leur montrer qu'ils se sont trompés, mais pas seulement sur ce match. Sur toute la saison. J'ai essayé de faire changer d'avis Conte, je suis allé en tournée, je me suis donné à 100% mais ça n'a pas suffi".
Aurais-tu aimé être entraîné par lui ?
"Durant les courts mois où j'ai travaillé avec lui, j'ai compris que c'est un très bon entraîneur. Il sait motiver ses troupes, emmener son équipe sur le terrain, il parle avec tout le monde et considère tous ses joueurs importants. J'aurais aimé, c'est une expérience qui me manquera mais j'accepte son choix".
Et jouer avec Barella alors ? Ça t'aurait plus aussi ? Vous vous suivez un peu, vous vous effleurez de peu chaque fois. Il a été ton successeur à Cagliari, presque à la Roma et maintenant il prend ta succession à l'Inter.
"Lui aussi aurait voulu que ça se fasse.Lorsqu'il est arrivé il m'a dit: "Radja, il faut qu'on joue ensemble, toi et moi on va tout casser". J'aurai aimé lui donner un coup de main, l'aider à évoluer mais il a déjà les qualités pour devenir un très grand joueur".
Tu ne retrouvera pas Mauro Icardi sur le terrain, cela dit. Il a fait un choix très différent.
"Ce que je peux dire c'est qu'Icardi n'est pas une mauvaise personne. L'année passée cependant, il s'est passé ce qui s'est passé et sa femme a fait ces déclarations, tout le monde ne pardonne pas ce genre de choses".
Et toi ? As-tu pardonné ?
"Je ne les ai même pas écouté. Je ne regarde pas les émissions de football".
As-tu regardé Inter-Lecce ?
"Oui je l'ai vu, mais c'est surtout parce qu'il n'y avait rien d'autre à regarder".
Avec qui as-tu le plus d'affinités à l'Inter ?
"Je me suis lié d'amitié avec Politano. Mais aussi Brozovic, Perisic, Handanovic, Ranocchia".
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