Dans une interview avec La Repubblica, notre légendaire milieu de terrain, Nicola Berti, a parlé de différents sujets liés à l'Inter et a commencé par parler des joueurs actuels parmi lesquels il se reconnaissait le plus.
"Je me reconnait en Nicolo Barella. Par rapport à moi, il est plus court et plus technique. J'étais physiquement disruptif, mais nous avons le même esprit. Il est mon joueur actuel préféré dans cette équipe. Nous avons également les mêmes numéros et les même initiales."
Berti a ensuite révélé qu'il avait tenté de convaincre l'ancien coéquipier de l'équipe nationale Antonio Conte de prendre le poste d'entraîneur de l'Inter plus tôt.
"Il y a un an et demi, alors que Spalletti vacillait déjà sur le banc de l'Inter, Conte et moi nous sommes rencontrés et je lui ai dit : allez, je t'emmène à la Pinetina ! Il a rit. Même s'il ne ressemble pas à un papillon, Antonio sait profiter de la vie. Antonio construit une équipe solide et gagnante. En tant que fan, j'en suis vraiment content."
Berti a ensuite rappelé le temps passé par Giovanni Trapattoni et a expliqué comment les choses avaient changé depuis ce temps.
"Comparer les équipes d'aujourd'hui à celles d'il y a vingt ans n'a aucun sens. Tout a changé, sauf l'esprit. Le mérite appartient aux deux entraîneurs. Trap avait également un passé milanais. Pour lui, gagner le soutien des Nerazzurri a dû être plus compliqué. Dans les années 80, le football était suivi de manière plus viscérale. Aujourd'hui, l'idée que l'entraîneur et le joueur sont des professionnels est plus répandue."
Il a ensuite révélé que l'Inter employait quelqu'un pour garder un œil sur lui en raison de sa personnalité !
"J'avais la réputation d'être bizarre et vivant, et c'est pourquoi Inter m'a traqué ! Ils ont payé quelqu'un pour toujours rester derrière moi. Puis pendant l'entraînement, ils me demandaient ce que je faisais à cet endroit l'autre soir. Ma réponse était toujours la même : si je cours sur le terrain, ce que je fais le soir est mon affaire!"
Son plus beau but pour l'Inter.
"Celui du derby en 1993. Ruben Sosa se préparait à tirer son coup franc. J'étais marqué par deux joueurs et j'ai dit à haute voix : "Maintenant, je vais marquer." Le ballon était haut et je l'ai catapulté de la tête ! C'était fou et je l'apprécie encore aujourd'hui."
La saison 2019-2020, stop ou encore ?
"La santé est une affaire sérieuse, et je pense qu'il serait plus sage d'attendre septembre. En tout cas, je pense qu'ils vont essayer de jouer de nombreux matchs en un rien de temps, à huis clos, limitant ainsi les contacts des équipes et du personnel avec le monde extérieur. D'un certain point de vue, je le comprends. Le football manque à tout le monde."
Rédigé par Alex_j - Internazionale.fr
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