Nicolas Burdisso pense que l'Inter est sur le point de commencer "un cycle gagnant" sous Antonio Conte. Il s'est également exprimé sur Skriniar, De Vrij et Bastoni. Voici son interview accordée à la Gazzetta dello Sport.
"J'aimerais penser qu'ils entament un cycle vertueux qui peut durer pendant un certain temps. Les supporters sont extrêmement passionnés à l'Inter, les joueurs sont forts, tout comme leur mentalité. Il en va de même pour l'entraîneur. L'Inter a tous les ingrédients pour commencer un beau cycle, et s'ils réussissaient, cela pourrait être un exemple pour d'autres équipes, ce qui profiterait à toute la Serie A."
"Je ne parle pas seulement de l'Inter, je prolongerais le débat pour d'autres clubs: ils ont besoin de gens comme Massimo Moratti. Je pense que c'est son profil qui manque. Le football change, la philosophie du travail est différente et les gens recherchent des investissements avec d'autres voies: il faut s'adapter. Dans tous les cas, et c'est certain, les changements hors du terrain ont un impact sur les performances sur le terrain."
"Gérer un groupe est une des plus grandes forces de Conte. S'il y a un problème, Conte le transforme en motivation, exactement comme Jose Mourinho le faisait: ils se ressemblent à cet égard. J'espère que Conte pourra bien réussir à l'Inter pendant de nombreuses années à venir."
"Skriniar, De Vrij et Bastoni forment un trio parfait, car ils se complètent. Alessandro s'améliore constamment et les autres sont des joueurs modernes. Je vais me concentrer sur Milan: il a vécu des moments étranges, disons des moments de confusion, mais il a toujours été un champion et il a recommencé à le démontrer récemment."
"Par rapport à mon Inter, il y avait une compétition incroyable dans mon équipe. Nous crachions du sang à l'entraînement pour gagner notre place dans l'équipe. Ivan Cordoba, Marco Materazzi, Walter Samuel, Cristian Chivu, Sinisa Mihajlovic ... contrairement mon époque, l'ordre hiérarchique à l'Inter est clair aujourd'hui."
"Je voulais vraiment jouer à l'Inter. Après Boca Juniors, j'avais plusieurs options sur la table, mais quand Massimo Moratti a appelé, je n'avais plus de doutes. Quand j'ai quitté l'Inter pour rejoindre la Roma, j'ai vécu une sorte de traumatisme:
'Comment aurais-je pu jouer contre mes amis avec qui j'avais partagé tant de choses?'
C'était la question que je me posais, qui me dérangeait. En fin de compte, notre professionnalisme doit passer avant tout."
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