Une fumée s'évapore à Londres : Une fumée de cigarette, qui d'autre que Radja Nainggolan pour l'assumer ? "Si vous saviez combien de joueurs professionnels fument ! Pourquoi devrais-je le cacher ? Je ne suis pas comme ça moi... Et puis, pourquoi un joueur ne devrait pas fumer ? Si tu te mets à cacher ça, c'est que tu caches peut être d'autres choses. Ce n'est pas mon mode de vie".
C'est pourtant ce même Radja qui cachait ses émotions il y a deux ans, quand la fumée venait de Londres.
Quand Chelsea et Tottenham composèrent ce numéro italien pour l'éloigner de Rome. Sa réponse : "Vous avez vu comme il pleut ici ?". Et pourtant la Premier League est comme une deuxième maison pour lui, sans l'être vraiment. Il disait il y a quelques temps "Dès que je peux suivre le championnat anglais je le fais, surtout les matchs de Chelsea et Tottenham".
Contre-courant - Disait Nainggolan ces derniers jours : "Mon cœur est consacré à l'Inter". Il faut le croire : c'est l"équipe qui lui a donné son estime quand l'autre l'a vendu. Le Ninja est sans filtre, comme quand France Football enregistre de sa part : "A Piacenza je gagnais mille euros par mois, le minimum auquel je pouvais prétendre. Mais je l'ai fait pour aider ma famille et c'était déjà beaucoup pour nous".
Origines
Cette famille, représentée par la mère Lizi : "Je lui dois tout, c'est la personne la plus importante de ma vie. Je cherche à garantir un bon niveau de vie à toute ma famille. C'est une grande responsabilité et je m'inspire de ma mère qui nous a quitté il y a quelques années. Elle n'avait rien mais elle donnait tout, en se sacrifiant."
Cette famille est aussi représenté par le père : "J'ai des origines indonésiennes, j'en suis fier même si ça n'a pas été facile, j'y suis allé un jour car je voulais lui offrir une deuxième chance, mais ça ne s'est pas bien passé. Je n'ai pas retenu grand chose de mes origines indonésiennes, mais mais je ne les renie pas. Je me sens plus originaire d'Anvers et d’Italie comme joueur d'un point de vue technique et tactique".
Sa famille, c'est aussi sa sœur jumelle Riana, aujourd'hui joueuse de foot à 5 : "A présent, j’ai un lien très important avec ma sœur jumelle. Elle est Lesbienne et est heureuse, cela me suffit. Je suis ouvert à tout, c’est ma vision des choses. Je pense de la façon suivante : pourquoi ne pas être heureux pour un choix différent des siens ? Le futur et le bonheur d'une personne ne peuvent être décrétés par une personne tierce. J'accepte tout le monde, c'est ma vision des choses".
La vision des autres par contre est celle d'un bad-boy : "C'est une étiquette qui me colle à la peau, en réalité j'ai une vie normale. Je ne raisonne pas comme un joueur ou un personnage publique. Je peux vivre dans les pires quartiers et y vivre normalement. Je peux accepter les faveurs que l'on fait aux joueurs, mais ce n'est pas ce que je cherche. Je fais mes courses au super marché, je peux boire une bière et fumer une cigarette sans me cacher. De mon passé je conserve la volonté de m'améliorer année après année, match après match, sans me fixer de limite."
®Antony Gilles & Karon - Internazionale.fr
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