Stefano Sensi, actuellement en sélection avec son coéquipier Nicolo Barella, revient pour la Gazzetta sur ses premiers mois à Milan, mais aussi sur son principal concurrent en club et à la Squadra Azzurra, Nicolo Barella.
Est-ce plus facile de gagner le scudetto avec l'Inter ou l'Euro avec l'Italie ?
"Disons-le comme ceci : dans les deux cas nous travaillons pour tenter de remporter le titre correspondant."
Vous avez plutôt bien commencé non ?
"Je suis heureux et je dois remercier l'équipe et l’entraîneur car ils m'ont immédiatement intégré. A Milan il y a plus de pression mais aussi plus d'effervescence, d'une bonne manière. J'attends beaucoup de moi-même, je suis toujours focus et j'ai toujours envie de jouer."
Premières impressions sur Antonio Conte :
"C'est l'un des meilleurs entraîneurs actuels. Le simple fait de l'avoir sur le banc fait progresser. J'estime m'être déjà amélioré, surtout mentalement, alors que c'est tout récent. Les points communs avec Mancini ? Le jeu est différent. Conte se concentre davantage sur la verticalisation mais les deux ont la même soif de victoire."
Votre grande flexibilité au milieu est très souvent loué, de la part de Conte ou de Mancini.
"Avoir des milieux techniques et jouer aux côtés de Jorginho et Verratti, cela aide bien. A Sassuolo j'étais regista, ici à l'Inter c'est plus mezzala. J'ai toujours dit que là où je préférais être, c'est là où se passe le jeu. Avec Conte je me sens bien et dans ce foot moderne, si vous jouez à l'intérieur vous pouvez passer de regista à tout autre. Et j'aime aussi le rôle de milieu offensif. Pendant le match tout le monde est libre d'occuper l'espace, en suivant le mouvement. En tant que milieu de formation c'est plus simple d'aller vers l'attaque, d'aller jouer entre les lignes offensives."
Certains disent que vous et Barella formez un milieu trop fragile :
"Si Nicolo et moi ne jouons pas ensemble ce n'est pas une question de prouesse physique. Le jeu de l'équipe nationale est constitué de dribbles, de possession et la confrontation physique est moindre. Donc difficile d'exclure des joueurs comme Verratti et Jorginho. Nicolo et moi nous ne mesurons pas deux mètres c'est certain, je suis ce que je suis mais nous essayons de faire de notre mieux. Aujourd'hui ce n'est pas seulement le physique brut qui compte, c'est un football tellement rapide que la présence physique ne compte plus autant."
Ça fait quoi d'être en concurrence avec Barella aussi bien en club qu'en sélection ?
"Nicolo et moi sommes de bons amis. Nous jouons le même rôle mais dans une équipe, une saine rivalité est toujours bonne à prendre. Il n'y en aura jamais de mauvaise entre lui et moi. Que ça soit en Nazionale ou à l'Inter."
Quels sont les pièges de ce double déplacement en Arménie et en Finlande ?
"Deux rencontres compliquées chez eux où le plus important est de ne pas les sous estimer, tout en gardant la concentration et le sérieux démontrés dans les autres matchs."
Pour finir un petit mot sur Icardi et son prêt à Paris. Une libération pour lui et l'Inter ?
"L'équipe a toujours pensé à bien travailler et à rester concentré sur ses objectifs. Ce n'est pas une libération, simplement un problème que la société avait à traiter."
®gladis32 - internazionale.fr
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