Milan – A l’ occasion d’une œuvre de bienfaisance, Luciano Spalletti s’est livré à la Gazzetta Dello Sport :
"Nous avons engrangé trente points durant cette première phase du championnat, c’est énorme et ce n’était pas facile. Au début, j’ai dû secouer un peu tout le monde. Je ne pouvais pas faire de choix. Il y avait le poids de l’équipe, de la société, et des tifosi. Maintenant mon travail est fait et je peux choisir qui je veux conserver, et qui je veux voir partir. Nous avons posé des bases importantes et revenir en arrière serait très difficile."
Comment vous sentez-vous avec tout ce qu’il s’est déjà passé ?
"Je regarde mes joueurs dans les yeux. Ils ont tous l’envie de construire quelque chose d’important, nous sommes différents. C’est une Inter différente en respect à ce qu’elle a déjà connu dans le passé, nous avons rencontré des difficultés, mais nous sommes dans une période positive."
Que peut viser l’Inter ?
"A présent nous sommes à cinq. La Roma est revenue dans la course, après un début de saison négatif, et la Lazio est très très proche."
Et le Milan?
"Il à un retard très important, c’est inattendu. Dans ma carrière, je n’ai jamais vu d’aussi grande remontée. Quand je suis arrivé à la Roma, j’avais 5 à 6 points de retards sur plusieurs équipes, et à la fin de la phase aller, nous avions nous 7-8 points d’avance. (Ndr, il s’agit de la saison 2015-2016. La Roma avait d’ailleurs pris 18 points comparé à l’Inter)."
Votre Inter est-elle avantagée par l’absence de Coupe d’Europe ?
"C’est vrai, mais nous aurons aussi rapidement des matchs de championnat en milieu de semaine. Je devrai donc titulariser des joueurs qui ont joué que très peu actuellement, et je ne les oublies pas. Je remplace ce qui ne fonctionne pas et, actuellement, l’Inter tourne bien... Si j’ai prêté attention à la réaction des joueurs après le match face au Torino ? Ici, nous avons que des valeurs importantes, certains se rebellent après une défaite, comme mes joueurs se sont rebellés après ce match."
Un jugement sur les nouveaux joueurs ?
"Vecino et Borja Valero sont deux joueurs du pays, je savais immédiatement que l’on taperait dans le mille, même si je ne m’attendais pas à voir Borja à un tel niveau. Ce n’est pas facile, pour lui, de courir et de donner de l’intensité. Skriniar est un champion, il est incroyable : Il a de la personnalité, respire la sérénité, il fait toujours les bons choix, même dans les moments les plus délicats."
Comment va Icardi ?
"Il a une inflammation au genou, mais il va mieux. Il n'a recommencé à courir qu’hier, son genou n’a pas regonflé, c’est un bon signe."
Joao Mario veut plus d’espace...
"Je le connais bien, je ne suis pas surpris par ses paroles. C’est normal qu’il tienne à être le plus souvent possible titulaire et je le considère comme un titulaire. Mais ses équipiers, qui évoluent aussi à son poste, ne font pas de mauvaises choses."
L’arrivée, en janvier, de Ramires ?
"Vous venez de me parler de la volonté de jouer de Joao Mario, et maintenant vous me parlez d’un autre joueur qui pourrait occuper sa place...Est-ce que vous souhaitez me mettre dans la merde avec mon joueur ?"
Quel Mercato nous allons faire en janvier ?
"Si on peut améliorer quelque chose, nous serons présents, mais ce n’est pas facile de trouver des joueurs plus performants que ceux que j’ai dans mon équipe. Ce qui me déçoit le plus, c’est qu’actuellement on parle d’une Inter chanceuse, alors que l’on a déjà touché à dix reprises les montants."
Mon avis sur Chiesa ?
"Il est très fort. C’est l’un des plus jeunes joueurs actuellement en circulation. Le mérite en revient à son père qui lui a transmis son caractère et tant de bonnes notions. Ce que j’aime chez lui c’est le fait qu’il a toujours à l’esprit, l’équipe. Il ne monte pas sur le terrain en pensant à sa propre prestation."
Pourquoi avoir ouvert le hashtag #senza tregua (sans relâche) ?
"Parce que tu dois être en phase avec ton temps et gardez le contact avec le monde qui utilise les réseaux sociaux."
Ventura se prépare à vivre une rencontre terrible…
"Et il va la va gagner tout en restant lui-même. Il fera face aux critiques qui lui ont été formulées. Je pourrais voir Italie-Suède au menu du « Restaurant de Ventura" certains ne le connaisse pas. Il est capable de renverser la situation, il faut faire confiance à Ventura. Son Italie peut gérer les tensions."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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