L'ancien gardien de l'Inter, Walter Zenga, a discuté de sa carrière et de son temps avec l'Inter dans une interview parue dans Sportweek et publiée par le journal italien Gazzetta dello Sport.
"Je ne me lasse pas de parler de l'Inter, j'étais déjà fan des nerazzurri dès l'âge de trois ans. Bien que mon père soit fan de la Juventus, il m'a emmené au Meazza pour voir l'Inter étriller Brescia 7-0 (saison 1965-1966, 25e journée, ndlr). Malgré tous ces buts, j'ai été impressionné par Brotto le gardien adverse, vêtu d'un maillot noir avec un énorme V blanc. J'étais d'abord un supporter, puis un enfant, puis un ramasseur de balles où j'obtenais 1000 lires par match et je choisissais le but opposé pour voir tout le terrain. Et après cela, je devais encore cultiver ma passion."
Sa passion pour l'Inter et sa parade favorite.
"La clause Inter ? Une légende qui n'est pas vraie, je ne l'ai dit que par amour pour l'équipe qui fut ma vie pendant 23 ans. Ma parade préférée ? La finale de la Coupe UEFA contre Salzbourg, la dernière avec l'Inter. Je savais que c'était la dernière, ça devait être la finale parfaite de mon temps avec l'Inter, je n'ai fait aucune erreurs et j'en suis fier."
Sur le point de quitter les Nerazzurri en 1987... avant que tout ne finisse par s'écrouler.
"En juin 1987, tout était bouclé avec le Napoli. Les journaux ne cessaient de dire « Zenga au Napoli, Giuliani à l'Inter ». Malgré le fait que les négociations étaient terminées, c'était l'enfer pour moi. La critique de la Curva Nord était dure, chaque tir pendant 3-4 mois était un but. Malgré la pression de décembre, j'ai signé un renouvellement de contrat avec Cesare Viganò et Franco Maggiorelli la veille du derby, que nous avons perdu à cause d'un but contre son camp de Ferri" (le 20 décembre 1987, ndlr).
Zenga a évoqué les dernières années de sa carrière et son retour décevant à l'Inter.
"Personne n'a jamais dit que j'aurais pu revenir. Après avoir été bon à la Samp, j'aurais pu être le remplaçant de Pagliuca pendant un an avant de rejoindre la direction du club. J'ai parlé à Moratti et Mazzola, je suis d'abord allé à Padoue puis aux États-Unis, donc je suis vraiment revenu à l'Inter en tant qu'homme d'image pour la télévision et le marketing, mais seulement pendant quelques mois. C’était un rôle que je ne pensais pas être le mien."
Il a évoqué la décision d'Arrigo Sacchi de ne pas le mettre dans la composition de l'équipe nationale.
"Arrigo a fait le choix et aujourd’hui, en tant qu'entraîneur, je comprends et partage ce choix. C'est grâce à lui que je suis toujours connu sous le nom de Spider-Man... même si pour moi le surnom de Gianni Brera, 'Deltaplano' est meilleur."
Enfin, il a évoqué sa brève période à Cagliari cette saison, avant que la pandémie Covid-19 n'oblige le football italien à s'arrêter totalement.
"À mon avis, il est inadéquat d'avoir des préjugés et des positions avant de savoir quelque chose. Ces jours-ci, j'entends des gens dire des choses comme « Vous ne pouvez pas et ne devriez pas jouer » à cause de Covid-19, ne vaudrait-il pas mieux dire « Voyons ce qui se passe, mais en sommes-nous là ? », cela enverrait certainement un meilleur message. Je suis de retour en Italie et je serai l'entraîneur de Cagliari, je n'ai rien perdu cette saison malgré la suspension. J'ai déjà tout préparé, de l'entraînement à distance à la gestion des matchs en juillet et août."
®alex_j - internazionale.fr
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