Comment faire jouer la cuvée 2018-2019 ?

Nous attendons tous, à juste raison, que la grande bataille commence. Mais comment notre Mister Spal va t-il faire jouer notre équipe ? Beaucoup de questions, d'interrogations auxquelles on va tenter de répondre.
 

Comme vous le savez, l'équipe de l'année dernière a été façonnée dans un 4-2-3-1 cher à notre coach, cependant les arrivées de deux joueurs majeurs que sont Lautaro Martinez et De Vrij posent de nombreuses questions. Rajoutez-y les arrivées judicieuses de Politano, Vrsaljko et Vidal, en attendant une ou deux autres recrues et vous avez en magasin une équipe prête à faire au moins aussi bien que l'année dernière. 
 

 

4-2-3-1

Ce module reste l'option favorite de notre cher Spalletti, pourtant le casse tête est de mise. Un défenseur central (Miranda ou De Vrij) devrait en subir les conséquences. Un crève cœur de devoir laisser le brésilien sur le banc, lui qui a réalisé une saison satisfaisante aux côtés du roc des Balkans.

Alors faudrait-il dire à notre batave de s'asseoir sur le banc lui qui a quitté la capitale romaine pour franchir un pallier ? Difficilement pensable. De plus il y a fort à parier que Lautaro serait sacrifié sur la place public soit en étant qu'un joker de luxe, ou pire en allant dénaturer ses qualités de finisseur sur un coté où nous possédons en Karamoh un espoir sur lequel le club compte beaucoup.

Icardi serait clairement isolé et on a vu le résultats sur bon nombres de matchs la saison dernière, surtout face à des équipes refusant le jeu. Cependant pas besoin de boules de cristal pour affirmer que nous démarrons la saison dans ce schéma mais pour combien de temps ?

Les retours tardifs de Miranda, Brozovic et Perisic ainsi que la méconnaissance de la Serie A de Lautaro Martinez sont des paramètres à prendre en compte avant de se lancer dans un 3-5-2 demandant automatismes, répétitions et sens tactique. Vidal et Brozovic y seraient associés juste derrière le ninja en position haute du milieu. Perisic et Politano se chargeant d'alimenter le gourmand argentin. Le Mister en est conscient et il s’appuiera pour commencer sur ce qui a fait du millésime 2017-2018 sa réussite.

 
 

3-5-2 ou 3-4-1-2

 
Force est de constater qu avec l'arrivée du batave, le 3-5-2 semble être une option plus qu'envisageable. La défense serait articulée par le triangle magique et nos latéraux offriraient un apport offensif bien plus important. Véritablement intéressant quand on connait la qualité de centre de Vrsaljko, la qualité du pied de Dalbert et bien-sûr les montées incessantes du polyvalent Asamoah. Qui a dit que le couteau était suisse ?

Nainggolan profiterait aussi d'une plus grande liberté offensive en vrai 10, là où le débat peut s'ouvrir quand à son réel positionnement sur le terrain. Finis le mal de crâne quand à l'aspect défensif et bienvenue au binôme argentin devant !

Soyons honnête, cette tactique est belle sur le papier mais demande beaucoup d'automatismes, de travail et de temps que nous n'avons pas. Il est fort possible que certains joueurs n'ait pas joué une minute ensemble au soir de la 1ère journée... On solutionnerai le problème Lautaro, on ne se priverait pas de De Vrij, suffisant ?

Malgré le rejet massif d'une grande parti des tifosi, ce schéma offre un espace de jeu favorable à Antonio Candreva lequel y a excellé avec l'Italie lors de nombreux matchs en piston droit. Les arrivées futures (Modric ? Barella ? etc...) n’influeraient en rien la mise en place d'un tel système, ce qui est plutôt positif. Il est probable que ce schéma prenne plus de poids à l'issu du tirage au sort de la Ligue des Champions.

Quoi de mieux qu un trio défensif aussi alléchant sur le papier pour contrecarrer les plans des équipes dites supérieurs sur la scène européenne ?

 
Facteur X

 
Et si le 4-4-2 n'était pas la solution lors de bons nombres de matchs ? Face à des équipes de niveau inférieur, surtout à la maison, privilégier un milieu à 2 ne serait-ce pas judicieux ?

Parfois certains matchs me hantent encore, ceux où Icardi courait tel un poulet sans tête à l'affût de la moindre miette, les mêmes où nos joueurs de couloirs devaient remonter la ligne droite de Longchamp avant même de pouvoir être en position de créer le danger.

On pourrait continuer un peu mais j'ai déjà la tête qui tourne. Nous sommes l'INTER et est-ce utopique de voir notre équipe imposer son jeu, surtout dans notre stade, là où les petits viennent tenter de braquer la banque avec des pistolets à eau ? Le risque n'est pas énorme et la question mérite d'être posée.

Dernier avantage et non des moindres, il solutionnerait le problème du 10. A l'heure d'écrire ces lignes, qui nous dit que nous aurons l'homme qui va résoudre nos problèmes ? Si nous avons autant de questions qui se mélangent dans la tête, c'est que notre club a réalisé un bel été, celui de l'intelligence, de la jeunesse, du vécu international et des mathématiques car oui, avec peu on a fait beaucoup. Assez en tout cas pour se poser toutes ces questions...

®Florian H. - Internazionale.fr