Ces dernières années, l’Inter était devenu dépendante de l’état de forme de Mauro Icardi. Fort de son importance, le joueur avait connu la folie des grandeurs, avant de tomber sur plus fort que lui : Giuseppe Marotta.
En conséquence et en accord avec Antonio Conte, l’Inter a pris des décisions fortes et importantes en décidant de se séparer de son secteur offensif, comprenez Icardi, Perisic et Nainggolan. Le tout en décidant de miser sur le duo Lautaro-Lukaku. Si l’argentin n’était que le "remplaçant d’Icardi" il y a un an, cette année est placée sous le signe de la révélation, au même titre que Romelu Lukaku qui débute à peine en Serie A.
Voici l’analyse de la Gazzetta Dello Sport
L’Inter a récupéré 8 points à la Juventus comparé à l’année dernière, en passant de -9 à -1. Il s’agit d’ores et déjà là d’une victoire attendue. Il fallait, en effet, reformer une ligne offensive orpheline d’Icardi et Perisic, qui était depuis des années les références de ce secteur.
Révolution totale et satisfaisante
A présent, l’Inter est devenue une machine à buts. Il n’y a pas un seul match cette saison où l’Inter n’a pas pas fait trembler les filets. Le concept adopté est donc satisfaisant et déjà remboursé à 100% de satisfaction. L’Inter marque et marque beaucoup.
En inscrivant des beaux buts et des buts utiles, personne dans le Top 5 européen ne peut revendiquer une telle constance. En effet, jouer face à l’Inter est actuellement considéré à évoluer avec le score de 1-0 en sa défaveur. A titre de comparaison, Liverpool et Manchester City ont inscrit 95% de buts lors de l’ensemble de leurs matchs.
Conte peut revendiquer 32 buts inscrits par son Inter, dont nombreux proviennent de phases de jeu étudiées et mémorisées à l’entrainement. S’il fallait en choisir, l’entraîneur pourrait citer le but de Sensi face à l’Udinese sur une assist de Godin, en tête de son classement. Une phase de jeu qui résume à la perfection le travail réalisé et répété à Appiano.
Dans l’absolu, l’Inter cette saison a déjà inscrit 4 buts de plus comparé à l’année dernière, 5 buts si l’on prend en considération la Ligue des Champions. La répartition est également équilibrée : sur les 26 buts inscrit en Serie A, 13 l’ont été en première période, les 13 autres l’étant forcément dans la seconde.
A eux seuls, Lukaku et Lautaro représentent 50% des buts inscrits. Un duo attendu au tournant par Conte qui ne peut qu’être satisfait. L’Inter compte cette année 10 buteurs différents sur l’ensemble de son noyau. A titre de comparaison, la Juve qui dispose d’un noyau plus important est derrière avec 9 buteurs différents.
Si l’on rentre dans le détail, l’Inter est capable de marquer de n’importe où
Toutes compétitions confondues, l'Inter peut marquer du droit, du gauche, de la tête, à l’intérieur de la surface (26 buts) mais également à l’extérieur (6 buts). L’apport des milieux de terrain où personne n’est exclus est également important.
S’il fallait proposer une galerie d’art des plus beaux buts, il y a lieu de mettre en avant les réalisations de Barella face à Vérone, de Lukaku face à Brescia, de Brozovic et de Candreva face à Lecce, de Lautaro à Dortmund sans oublier le but de Sensi à l’Udinse et le but inscrit par Vecino au Borussia.
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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