En effet, depuis la fête de l’Olimpico, Luciano et le Suning sont prêt à travailler ensemble : A la fin du match, Luciano Spalletti semblait être monté au septième ciel, c’est d’ailleurs le tout premier à être allé voir les tifosi interistes: "E’ per voi, è vostra!" : "Elle est pour vous ! a-t’ il crié à plusieurs reprises, en évitant bien sûr d’adopter ce genre de comportement devant les tifosi biancoceleste qui étaient fantomatiques.
Pour Luciano, le principal était d’aller fêter cette qualification avec son public, et il s’agira pour lui d’une nuit rempli d’émotions fortes. C’était le premier à rejoindre le bus des joueurs avec fierté et en criant de joie ceux qui brandissait nos couleurs.
Dans un tel contexte, difficile de croire à un adieu, l’objectif a été atteint et Luciano est passé d’un chantier, à la création d’un groupe solidaire qui s’est forgé dans la souffrance et qui en est ressortit vainqueur.
Le Duel tactique remporté sur Inzaghi
Dans un match, d’une telle ampleur, l’entraîneur a son rôle à jouer et Spalletti a pris ses responsabilités :
- Spalletti a modifié l'équipe pour la première fois en plaçant Candreva, totalement perdu à droite pour le replacer sur la gauche, afin d'agrandir le champs d'action de Vecino, tout en maintenant Rafinha.
- L'Inter est revenue, une première fois, au score grâce à Brozovic, et après une demi-incertitude de De Vrij et un tir en "retourné" de Danilo d'Ambrosio, qui était déjà au sol.
- Spalletti a changé à nouveau son équipe en seconde période en jouant l'attaque totale, avec Eder, puis Karamoh, au moment même où la Lazio n'avait pas plus d'énergie et était incapable de redémarrer. L'Inter avait l'emprise psychologique, surtout avec le remplacement d'Immobile pour Lukaku, un signe qui témoigne de la peur de Simone Inzaghi.
- Rocchi s'est également montré à son avantage, octroyant en tout premier lieu un pénalty sur une faute du bras de Milinkovic, avant de consulter la Var et de le refuser, il n'y avait pas d'intention de faute... Quelques minutes plus tard, cette fois, pas besoin du Var avec la faute de De Vrij sur Icardi dans la surface de réparation.
La Lazio perdra totalement les pédales lorsque Lulic sera expulsé à la suite d’un double avertissement, après une faute stupide sur Brozovic.
Brozovic, toujours dans les bons coups ce soir, et ressuscité par Spalletti, est également à la base du troisième but, c'est lui qui botte le corner qui atterrit sur la tête de Vecino. L'image marquante de la Lazio, sera celle de son colosse, Milinkovic, qui s'écroulera, sur le troisième but interiste."
L'Inter a lavé l'affront du 5 mai 2002 et elle le doit, avant tout, au travail psychologique et physique réalisé par le Staff de Spalletti et par Spalletti lui-même, qui a su remettre, en une seule saison, l'Inter sur le droit chemin....
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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