Luciano Spalletti a le sourire, son Inter a enfin trouvé le chemin de la victoire, obtenant la quatrième de suite après une révolte amorcée face aux Spurs de Tottenham en Ligue des Champions. Le tout en réalisant un très important Turn-Over. Un joueur a su tirer son épingle du jeu et pose à présent question, car il ne peut pas être qu’un Vice-Icardi : Lautaro Martinez...
Pour Il Giornale, Lautaro est l’auteur d’une mention très particulière, auteur du but qui a débloqué la rencontre, le Toro a joué le premier rôle, mettant sous son charme le Meazza qui apprécié chacun de ses gestes, balle au pieds. Lautaro n’a pas déçu ses nouveaux supporters en inscrivant son premier but en Serie A, sur sa première action, mieux encore, il ne lui aura fallut que douze minute et un assist du gauche de Dalbert. Ce but de personnalité rappelle étrangement le meilleur de Diego Milito, Il Principe est d’ailleurs à l’origine de l’arrivée de la nouvelle pépite argentine, eux qui ont évolué ensemble au Racing.
Il Toro a d’ailleurs marqué les esprits en étant l’auteur d’accélérations improvisées, en étant bon dans ses échanges verbaux avec ses équipiers, et surtout en se montrant concret et déterminé dans le rempart offensif de la Bande à Spalletti. De par son jeu, Lautaro montre qu’il est un joueur différent d’Icardi, en s’exprimant hors de la surface de réparation, en créant des espaces pour les milieux centraux, en permettant aux ailiers de rentrer dans la surface de réparation.
Eloges également de La Gazzetta Dello Sport: “Lautaro Martinez a fait l’Icardi et il l’a très bien fait. Outre son but, il a offert une action inventée pour Candreva qui a débuté, lui, un récital d’erreur devant le but adverse. Même si l’ancien joueur du Racing a commis quelques fautes sur ses dribbles, il a toujours marqué une volonté d’ouverture. Il est donc promu à mieux. Reste à présent à Spalletti a trouvé le mode de fonctionnement pour pouvoir le faire évoluer avec Icardi."
“Son but a été une libération pour un joueur qui a montré d’importantes capacités durant tout l’été avant d’être victime d’un pépin physique. Lautaro aura également eu le mérite de faire oublier le fantôme de Gabriel : Les tifosi les plus pessimistes craignait un nouveau fiasco. Pourtant Spalletti l’avait dit, il y a quelques jours : Lautaro est très bon, mais nous avons le besoin de le protéger pour éviter qu’il se perde. Le Meazza a pris acte de la demande de son entraîneur et a accueilli son jeune attaquant de 21ans avec une ovation à l’annonce de son nom dans le stade, avant d’exulter douze minute après l’entame du match."
Les rivaux sous le charme
Massimo Ambrosini, a analysé la prestation du Toro Nerazzurro dans les studios de Sky Sport, ce dernier semble également sous le charme :
"Lautaro a montré qu’il est un joueur sérieux, il sait joueur dans le Calcio et a des qualités physique. Il sait venir en aide à l’équipe, même mieux qu’Icardi... Spalletti devra étudier cette situation, cela ne fait aucun doute que d’un point de vue footballistique, qu’il a fait son match. J’ai également aimé Borja Valero, un géomètre simple mais auteur d’une prestation en continue durant la rencontre. Il s’est sacrifié, il a couru. Il faut mettre en valeur ce genre de joueur dans ce type de match."
Vers la fin de l’Icardi-Dépendance ?
Au cours de ces premières journées de Serie A, une statistique importante saute aux yeux de tous : Alors que le meilleur buteur du dernier exercice éprouvent les pires difficultés à exprimer son jeu, l’Inter, de son côté a déjà fait parler la poudre par le biais de neuf autre buteurs : Outre Icardi, De Vrij, Perisic, Nainggolan, Candreva, Icardi, Vecino, Brozovic, D’Ambrosio, Lautaro Martinez et enfin Politano auront fait trembler les filets.
Cet aspect, celui de ne pas dépendre que d’un buteur, était un souhait de Luciano Spalletti, qui a insisté durant le mercato estival, auprès du club, pour disposer d’alternative dans un secteur offensif trop prévisible.
Si l’on se base sur la saison précédentes, il s’agira d’un championnat différent car l’Inter dépendait trop des réalisations d’Icardi : Le jeu de l’équipe mettait en valeur les capacités de son Capitaine dans la surface de réparation, mais en même temps, les Nerazzurri perdaient en imprévisibilité et ne se montrait en aucun cas innovants à la manœuvre.
Cette saison, grâce aux demandes de Spalletti, de nouveaux joueurs sont arrivé et l’Inter montre à présent qu’elle n’est plus dépendante de son capitaine, les alternatives, enfin à la hauteur, permettent au Capitaine Nerazzurro de souffler et de se remettre en question quand cela s’avère nécessaire. Pour les Nerazzurri, le fait de laisser se reposer Maurito n’est plus aussi dévastateur que la saison dernière, alors qu’il était le seul à pouvoir apporter le danger et à mettre le feu sur le terrain.
L’Inter aurait-elle enfin trouvé son attaquant après un casting ô combien complexe à ce poste avec Eder, Rocchi, Pinamonti, Palacio, Osvaldo, Belfodil et Gabriel, qui se sont montré incapable de mettre en doute le poste de titulaire de Mauro Icardi...
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®Antony Gilles - Internazionale.fr
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