Luciano Spalletti est à présent dans la ligne de mire, dans l’œil du cyclone, le natif de Certaldo ayant commis la faute de se faire éliminer de façon cuisante de la Ligue des Champions.
Sortir de cette façon de la Ligue des Champions fait extrêmement mal, c’est comme se faire poignarder en plein cœur. Face au Psv, l’Inter avait à sa disposition qu’un seul résultat valide : la victoire. Mais comme ce fut le cas lors des saisons précédentes, l’équipe s’est liquéfiée comme neige au soleil et la désillusion importante, tout comme la rage dont font part les tifosi est normale, eux qui ont attendus 7 longues années pour goûter à nouveau à cette ambiance européenne.
Les résultats de l’équipe lors des deux premiers matchs, deux victoires de suite face à Tottenham et au Psv, avaient fait rêver un peu tout le monde. Mais cette équipe n’est pas encore assez mure pour faire face à certaines situations, preuve en est la démonstration réalisée mardi soir, même s’il est vrai que l’erreur d’Asamoah peut vous couper les jambes, il ne faut pas oublier qu’il restait encore 80 minutes à jouer.
L'incidence d'un remplacement
Il s’agit-là du problème principal de Luciano Spalletti. Tout cela a été mis en évidence sur l’action qui a amené le but de Lozano, toutes les limites de l’Inter actuelle ont été mises en lumière : Trop de frénésie, un pressing mal réalisé, des joueurs hors de leurs positions. L’Inter aurait dû jouer avec calme, mais avec de la détermination, avec la tête froide et un cœur chaud, mais il n’y a rien eu de tout cela.
La goutte d’eau…
Lorsque l’arbitre a sifflé la fin du match, une bonne partie des tifosi est montée au créneaux en visant directement Luciano Spalletti. L’entraîneur Nerazzurro n’a commit qu’une seule faute actuellement, à savoir ne pas être parvenu à rendre confiance à ses joueurs.
Cela passe aussi par ses remplacements, comme aligner Borja Valero à la place de Politano par exemple. Il s’agit-là d’un signal précis envoyé à l’équipe : On s’en contentera… Ce mardi soir, l’entrée de Sime Vrsaljko a pu être perçue de façon similaire, mais jouer au plus malin en se basant sur le résultat de Barcelone-Tottenham a été une grave erreur.
Le talon d’Achille
Le point crucial de ce match a eu lieu au milieu du terrain. En effet, lors de la préparation d’avant-match, Marcelo Brozovic a commencé à se toucher la cuisse et s’en est suivi une longue période d’incertitude, un frisson qui a également été perçu par les tifosi.
La situation est simple : Marcelo est le seul joueur capable d’apporter de la géométrie dans le jeu, l’unique à pouvoir mener son équipe vers la lumière. Mais sa présence, même en étant touché sur le terrain, n’a pas suffi.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Inter avait misé durant l’été sur Radja Nainggolan, un grand joueur, un vrai guerrier, mais qui âgé de 30 ans doit à présent relativiser et soigner ses blessures, lui qui est un joueur qui durant toute sa carrière, n’a jamais hésité un seul instant à mettre les mains dans la boue.
Le Fair-Play-Financier et l’absence d’un plan B, Luka Modric plus précisément, ont eu un effet boomerang. L’espérance pour les tifosi est que l’Inter soit capable de réagir malgré cette dévastatrice désillusion. Là, le travail psychologique de Luciano Spalletti sera déterminant.
Et lorsqu’on sait que ce dernier débute le mois le plus redouté de l’Inter, le mois de décembre, il est temps pour le natif de Certaldo de prouver ce qu’il vaut, de replacer l’église au milieu du village et de sonner l’heure de la révolte.
Un avenir incertain
En effet, et même s’il ne s’agit que de Tuttosport, Spalletti est dans une position des plus délicates. Le quotidien turinois avait annoncé à juste titre, l’arrivée de Marotta à l’Inter, ce qui sera acté ce jeudi 13 décembre 2018. Célèbre pour annoncer des recrues phares pour le club de sa ville, la Juventus, il semble être plus sérieux et précis lorsqu’il s’agit des autres clubs.
Et actuellement, il se dit que Spalletti joue sa tête à l’Inter. Derrière lui plane en effet les ombres d’Antonio Conte, d’un certain Josè Mourinho consacré en 2010, et de Diego Simeone.
De plus, avec l’officialisation de Giuseppe Marotta dans l’organigramme de l’Inter, nul doute que Beppe ne tardera pas à prendre des mesures sérieuses en vue de bâtir son équipe de champion. La Repubblica allant même plus loin que Tuttosport en annonçant déjà que Marotta a pris contact avec Conte : "…. i nomi sul futuro della panchina dell’Inter, perché adesso si insedia Beppe Marotta e si comincerà senz’altro a parlare di futuro, e il futuro secondo alcuni sarebbe Antonio Conte"...comprenez "Les noms sur le futur entraîneur de l’Inter circulent, car Beppe Marotta va s’insérer dans l’équation et va commencer sans aucun doute à parler du futur, et le futur selon certains se nommerait déjà Antonio Conte"
Un retour du Duo à l’origine de la Juve actuelle, vous signez ?
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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