Écrivant dans sa chronique pour SportItalia, Alfredo Pedulla critique Steven Zhang pour la blague des 5€ et lui rappelle deux ou trois choses. Extraits.
L'inter c'est l'inter: expliquons bien pour ceux qui n'ont pas compris. Hé oui, parmi ces messieurs il y a sans doute Steven Zhang qui aurait pu s'épargner de la fameuse la blague des 5€ pour Piero Ausilio concernant le mercato d'hiver. La définir comme étant de mauvais goût est bien trop peu, tout simplement parce que cela n'aurait pas dû être fait. Mais c'était un autre climat goliardique, et ne soyons pas les professeurs ou d'autres moralistes droits dans nos bottes. Oh non, c'est bien le problème! Personne ne veut se déguiser en moraliste, mais plutôt rappeler au jeune Zhang que l'Inter est l'Inter.
Personne n'imagine qu'il a oublié l'histoire des Nerazzurri. En effet, il la connaît probablement par cœur et pourrait la réciter comme le poème de bonnes intentions pour le dernier jour de l'année ou le premier jour de la nouvelle, c'est la même chose. Et pour cette raison même, il aurait dû éviter cette blague car on ne plaisante pas avec des choses sérieuses. Si le jeune Zhang était d'humeur à plaisanter, on pourrait organiser un "cabaret vintage" à condition de préciser d'abord que ce serait de la pure connerie. A la place de Zhang, il n'y aurait eu qu'une chose à faire, à part 5€...
Depuis l'été dernier, il avait dit, sans mot dire, que Skriniar ne partirait pas et que 50 M€ auraient été peu pour un transfert au Paris Saint-Germain. Qu'attendaient justement les fans de lui qui doivent vivre chaque mercato en se mangeant les ongles ? Une belle offre en Septembre, quelques jours après la fermeture du mercato d'été. Une offre "illimitée", sortant du plafond des 6 M€ et atteignant celui des 10 M€ par saison. Quelle auraient été l'objection que les différents Brozovic et associés se seraient rebellés ? Dans ce cas c'était une situation particulière, personne n'aurait pu se plaindre!
Maintenant, nous souhaitons que Zhang ait la fumée blanche dans quelques semaines, sinon il serait indéfendable. Et personne ne pouvait blâmer Marotta ou Ausilio, pour une raison qui est claire même pour les enfants de deux ans. La voici, les hommes du mercato, peut-être déguisés en directeurs généraux, n'ont pas à leur donner l'argent et à équilibrer le budget quand ce n'est pas assez car c'est la propriété qui doit porter la charge sur ses épaules, sans rechigner.
Donc même 10 M€ par saison, s'ils étaient nécessaires pour Skriniar après le non au PSG cet été, c'est une somme que la propriété aurait dû allouer. Devant composer avec le serviteur, mille problèmes à chaque séance, l'Inter a perdu Bremer et dit au revoir à Dybala, des erreurs impardonnables déjà.
Maintenant il faut éviter de faire un brelan ou un carré, surtout assez avec cette histoire que chaque mercato soit la ritournelle d'un gros bonnet à sacrifier. C'est assez clair quand il faut le faire pendant quatre ou cinq mercato, mais pas toujours. L'inter c'est l'inter : comment trouver la continuité si le jouet doit toujours être démonté et remonté ? Zhang évite de demander des miracles aux ventes et acquisitions, à Marotta plus Ausilio, tout le temps! Et donne les 5€ en pourboire au bar, en supposant que ça suffise!
Moralité: comme le chantait Nolwenn Leroy, cassé...
Traduction alex_j via Sempreinter et sportitalia.com.
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.