Si la saison de l’Inter sera longue et qu’Inzaghi devra utiliser tous les joueurs à sa disposition, il reste un joueur pour lequel il aura les plus grandes difficultés du monde pour lui trouver un remplaçant naturel: Hakan Çalhanoğlu. Le meneur de jeu Nerazzurro est l’un des joueurs irremplaçables de l’équipe de l’Inter.
"L’Inter parle turc, c’est la vérité" - La Gazzetta Dello Sport
Et elle continuera de le faire, car le meneur de jeu est le joueur le plus irremplaçable de l’équipe d’Inzaghi. Cela ne veut pas dire que l’entraîneur ne se passera jamais de lui car cela s’est déjà produit à Monza et cela se reproduira, mais il ne dispose pas d’un remplaçant digne de ce nom ! Mais ne blâmez pas Asllani car avec le meneur de jeu turc sur le terrain, l’Inter est beaucoup plus reconnaissable, équilibrée, brillante, dangereuse, fonctionnelle
Les Stats parlent d’elles-mêmes
Le La partie analysée a été celle de dimanche et cela va certainement pousser à la réflexion Simone Inzaghi, ce qui lui servira de stimulant pour se relever de la défaite: Car dès le changement entre Çalhanoğlu et Asllani, l’Inter a perdu en performance. Que la défaite n’ait dépendu que de cela, c’est très réducteur à dire. Qu’il s’agisse de l’une des raisons, il serait erroné de le nier.
Les Nerazzurri ont moins frappé vers le but de Maignan, mais il faut surtout souligner le nombre d’actions et de tirs aux buts concédés aux adversaires : Avec Calha sur le terrain, il n’y avait eu seulement que trois tirs vers Sommer, à partir de la 64e minutes, nous sommes passé à 13. Et l’Inter a bien évidemment perdu la distance et le match dans cette dernière demi-heure : Elle ne parvenait plus à lire le jeu.
Sans Çalhanoğlu, l’Inter est devenu vulnérable, perforable en son centre. Les compétences de réalisation, de construction et même de finition du Turc sont à souligner à juste titre. En revanche ses lectures défensives, sa capacité à deviner les lignes de passe des autres, sont trop peu mises en lumière et Asllani ne peut pas les garantir. Et l’Inter souffre de cette distance entre les deux partenaires, plus ici que dans d’autres rôles lorsqu’il s’agit de procéder à un Turn-Over!
En analysant les données des deux derniers championnats, c’est-à-dire depuis que le Turc est un meneur de jeu, l’Inter marque plus de points, produit plus, marque plus de buts et concède moins de tirs à l’adversaire. En repensant à l’été qui vient de s’achever, lorsque le Bayern avait tenté de déstabiliser le milieu de terrain en sondant sa disponibilité en plein Championnat d’Europe, l’Inter avait très bien fait de ne pas succomber à la tentation en procédant à une vente dont les revenus auraient été de premier ordre.
Çalha se donne sans compter, c’est la vérité: Et Inzaghi devra être bon dans la gestion de son énergie et de ses minutes de jeu. Ou pour trouver des moyens alternatifs lorsque le Turc aura un besoin évident de souffler: Avec le recul, il est même regrettable de ne pas l’avoir vu faire son entrée à Monza, ne serait-ce qu’une minute.
Il vaut mieux vaut regarder vers l’avenir: Mieux vaut espérer en une croissance remarquable d’Asllani: L’Albanais dispose d’autres caractéristiques et, comme il se dit à Appiano, son désir d’apprendre est incommensurable : Il devra très certainement travailler sur les phases défensives voire dans l’accélération de la distribution du ballon, deux secteurs où Çalha excelle : le Turc est un maître du jeu à deux touches.
Inzaghi a pour mission de trouver une solution : C’est d’ailleurs lui qui avait en tout premier lieu voulu le recrutement du joueur turc à l’Inter, et c’est aussi lui qui lui a aussi redéfini au rang de chef d’orchestre
®Antony Gilles – Internazionale.fr
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.