Cible du Corriere Dello Sport ce vendredi, Antonio Conte a sorti -à juste titre- la sulfateuse lors de la conférence d’après match.
Antonio Conte sur Inter TV
"Au niveau de la prestation, nous nous sommes créés des occasions pour inscrire des buts. Cependant nous ne les avons pas concrétisé et nous avons encaissé un but qui fait mal. C'est cela depuis nos trois dernières sorties, face à la Roma, Barcelone et ici Florence. C’est dommage car aujourd’hui, nous avons proposé une belle partition en défense. C’est décevant de prendre un but à la 90’ sur un contre. Tout en étant déçu, cela veut dire que nous devons travailler encore plus, évaluer les situations et nous améliorer. Cela fait partie de la progression. Il faut se montrer patient, en cherchant à travailler et à nous améliorer. Il faut vouloir faire mieux."
Êtes-vous encore vif, incisif ?
"Certainement. Il ne faut pas oublier que nous avons évolué sur un terrain difficile, comme peut l’être celui de Florence. Nous méritions la victoire. Nous avons fait preuve de maturité, en concédant peu."
"Nous avons engrangé peu de points comparé à d’autres fois. Nous devons faire preuve de patience, d'envie et de travail. C’est un peu tout ce qui tourne autour qui me laisse amer. Je préfère ne pas penser aux suspensions de Lautaro et Brozovic, cela va me provoquer de l’anxiété. J’étais déjà inquiet avant cela et vu les situations où j’ai déjà dû espérer et prier en espérant que plus rien n'arrive à personne... Pourtant ce sont des situations déjà connues, qui se répètent. Nous avons du mal aujourd’hui à trouver quelque chose, mais je vais y songer durant la semaine."
C'est sur Sky Sport qu'il a vu rouge
Premier à annoncer la maladie de Mihajlovic avant même sa conférence de presse. Puis il y a eu le cas du Black Friday avec Lukaku et Smalling en couverture et à présent Conte… Le quotidien a un passif, mais là le coach a explosé avec en ligne de mire Ivan Zazzaroni, le directeur du Corriere Dello Sport :
Mais d'abord retour sur la prestation : "Nous avons engrangé moins de points lors de ces deux derniers matchs. Face à Barcelone, nous avons payé le fait de ne pas avoir marqué et d’avoir concédé deux occasions où nous aurions pu faire mieux. Aujourd’hui c’était une belle réponse de l’équipe. Je suis déçu car nous méritions plus lors de ces dernières parties. Nous devons chercher à nous améliorer dans toutes les situations."
Trois matchs sans victoire, est-ce la fatigue ou autre chose ?
"Aussi bien face à la Roma, que face à Barcelone, ou aujourd’hui, nous aurions pu parler de trois potentielles victoires. Je ne pense pas que j’’ai quelque chose à incriminer aux garçons sur leur engagement et leur détermination. C’est un processus de croissance, nous devons chercher tous à avoir la volonté d’être patient. Si nous ne le sommes pas et si nous pensons pouvoir remporter chaque rencontre car nous nous appelons l’Inter, cela ne va pas le faire, ce n’est pas encore le cas."
Êtes-vous déçu de ne pas avoir tuer le match ?
"Nous avons eu des occasions, même en seconde mi-temps. Nous parlons de joueurs qui jouent toujours, qui par la force des choses sont toujours les mêmes. La fatigue nous le fait un peu payer. C’était un terrain difficile et je suis amer d’en être ressorti qu’avec un point."
Un apport mineur des attaquants aujourd’hui…
"Ils sont en bonne condition physique, mais lorsque tu joues 7 matchs en 21 jours, cela te coute forcément quelque chose. Il y a des situations particulières à annexer comme la blessure de Sanchez qui aurait pu les appuyer. Je peux juste les remercier, ils ont besoin de se reposer, mais je ne peux pas me le permettre."
Aujourd’hui, nous vous avons vu reculer. Quel est l’impact d’avoir pris un but comme celui-là lors d’un match aussi tactique ?
"Ce sont des situations que je vais analyser et travailler. Je suis déçu d’avoir pris un tel but en contre. Nous devons évaluer le tout avec calme et travailler en étant plus précis."
Un feu minier s'est déclaré depuis l’annulation de la conférence de presse :
"Tout est entre les mains de l’avocat, nous allons en justice. C’est un choix de l’Inter, pas de mon fait. Nous parlons ici de respect et cela a pris une tournure personnelle. C'est fait par des gens qui n'ont pas l'habitude de manager, qui ne pensent qu'à leur propre personne. Si tu voulais faire un exemple, tu devais le faire avec toute la catégorie afin de ne pas manquer de respect. Ici c'en est un, clairement. Je suis surpris, personnellement que l’USSI (Union des médias sportif italiens) a fait cette déclaration, c’est absolument honteux."
"On me manque de respect et ce serait à moi à m’excuser ? Un jour, ils font un titre sur le racisme alors que le monde entier rigole d'eux. Un autre ils anticipent la conférence de Mihajlovic. Et il y a encore autre chose cette fois. Tous doivent s’imposer une limite, il faut y mettre un frein. Celui qui possède le stylo ne peut avoir autant de puissance et d'irrespect. Nous avons demander à voir qui est à l’origine de cet émail, il pourrait aussi s’agir d’un mail fantôme. Nous verrons..."
®Antony Gilles - internazionale.fr
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