La pandémie du Coronavirus frappe de plein fouet le calcio italien, ses certitudes et ses institutions, au point de risquer la banqueroute ?
Révélation du Padrino à Glocal 2020
"La situation pour le Calcio était et reste dévastatrice. Nous sommes proche du défaut de paiement. Nous avons entamé les premières réunions avec la Lega et avec des conseillers tel que Deloitte pour estimer les montants des dommages auxquels nous sommes confrontés et pour analyser le scénario à court et à moyen terme à employer, car la situation était et reste catastrophique"
"Le grand problème pour le Calcio à l’heure actuelle reste le fait que ses coûts en regard à sa charge de travail est disproportionnée comparé au chiffres d’affaire qui a été réalisé et qui se réalise. Aujourd’hui, nous sommes confronté à un chiffre d’affaire qui a sérieusement diminué vu l’absence des recettes de la billetterie, et des sponsors qui ont commencé à se défiler, en réduisant les investissements. Il y a enfin la thématique des droits télés."
"Face à cela, les actionnaires ont recapitalisés ces dernières années pour une somme avoisinant les 2,5 milliards d’euros. Auparavant, la perte normale était estimée à 700 millions d’euros: A présent, la situation est bien plus grave."
La solution ?
"L’unique coût le plus important reste celui qui est lié aux coûts du travail : Soit nous travaillons tous ensemble pour prendre une décision univoque, donc en ne faisant pas du club par club, soit nous serons confrontés à une situation dramatique du point de vue économico-financier."
Aide gouvernementale
"La solution n’est pas de faire appel à l’Etat, c’est impensable. Et ce, même si nous sommes l’un de ses plus important contributeurs en versant entre 1 à 1,2 milliards d’euros dans les recettes fiscales, et ce même si cela est mis peu en évidence."
"Ce que je souhaite, c’est d’avoir au mois un report de la taxation, nous tenons à prouver que nous sommes l’un des meilleurs contributeurs, celui que nous sommes réellement. Mais nous tenons à être davantage pris en considération par le gouvernement, pas dans le sens d’une contribution financière, mais nous souhaitons simplement pouvoir respirer."
"La réduction des coûts du travail est la seule solution : Aujourd’hui nous ne devons pas uniquement à penser à augmenter les recettes, il faut aussi limiter les dépenses. Les coûts liés au travail représentent 70% du chiffre d’affaire et aucune entreprise, de n’importe quel secteur ne peut résister face à un pourcentage aussi élevé."
"Cela signifie que l’on pourrait faire faillite sauf si l’on trouve un mécénat ou si l'on passe par un endettement. A travers une meilleur gestion des coûts liés au travail, nous solutionnerions déjà une grande partie de cette problématique."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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