En effet, la Gazzetta Dello Sport a analysé le début de saison des Champions d’Italie, en s’attardant sur les points à travailler et le constat est clair : "Si l’Inter est pleine de bonne volonté, elle ne parvient pas (plus) à gérer ses matchs."
“Aucun alibi, aucune excuse: Simone Inzaghi et l’Inter n’ont pas ressassé durant des heures la défaite concédée à l’Olimpico suite au 2-1 romain, alors que Federico Dimarco était à terre. Aujourd’hui, à une entrevue est prévue entre l’entraîneur et l’équipe, il répètera les concepts déjà exprimés lors de l’après-match: En rappelant aux joueurs qu’il faut faire preuve d’un maximum attention sur les détails, car cela fait déjà plusieurs matchs que des rencontres ne sont pas remportées suites à des erreurs individuelles, d’inattention ou d’une perte de concentration."
Une semaine sous très haute tension
"Alors que débute déjà une semaine-clé dans la saison des Nerazzurri, il est temps pour eux d’immédiatement tourner la page romaine: Ce mardi aura lieu la première confrontation avec le Sheriff véritable surprise du Groupe D avec six points en jeu. Dimanche, l’Inter accueillera la Juventus et l’Inter ne parvient pas à maintenir un niveau de rendement élevé sur 90 minutes, la faute à la condition physique, aux phases défensives et à la concentration."
"C'est un fait: L’Inter ne sait pas gérer ses forces et en conséquence se retrouve privée d’énergie pour les fins de match.'
Le Temps
“Le temps, la durée est le problème : Combien de temps cette Inter est encore en construction ? Combien de temps l’Inter est présente mentalement et nerveusement lors des matchs ? Mis à part les rencontres face aux plus faibles, Genoa et Bologne, les Nerazzurri n’ont jamais été capable de rester à flot sur l’ensemble des 90 minutes de jeu. Parfois l’équipe a su immerger après un début de match poussif, comme lors des remontées face à l’Hellas Verona, la Fiorentina et Sassuolo."
“A d’autres reprises, elle s’est fait avoir alors qu’elle semblait avoir le match sous contrôle: 7 points ont déjà été perdu alors qu’elle était dans une situation avantageuse, cela était déjà visible, en partie, lors de la rencontre face au Real, et l’écroulement de ce dernier samedi appartient à cette catégorie."
"L’art antique consistant à savoir maîtriser ses rencontres est ce qu’il y a de plus important pour remporter le Scudetto, la saison écoulée en est la confirmation: L’équipe Contienne était solide comme un roc et savait comment quand faire mal à l’adversaire, elle savait quand il fallait reculer en ne risquant rien ou presque, et il est inutile de vivre dans la nostalgie de ces lieux où ne vivent plus Romelu Lukaku et Achraf Hakimi."
"L’Inter est à présent plus offensive, plus belle, mais elle est condamnée à toujours y aller à du 1000 à l’heure et cela reste complexe d’y parvenir jusqu’au terme des 90 minutes de jeu."
La défense
"11 buts encaissés, soit une moyenne de 1,4 but par match, cette statistique est alarmante : La défense est source d’inquiétude car toutes les 13,3 tentatives adverses, l’Inter concède un but et si l’Inter ne sait pas tuer les matchs pour citer Inzaghi, ses adversaires ont, eux, toujours la capacité de revenir dans la rencontre. La Sampdoria l’a remonté à deux reprises, l’Atalanta également et la Lazio a fini par l’emporter.”
"D’une façon générale, les Nerazzurri concèdent énormément et il serait trop simpliste de lier ces performances avec le trio défensif : En réalité, l’Inter a changé sa façon d’aborder ses matchs avec un centre de gravité bien plus haut car il lui manque des joueurs capable relancer les actions rapidement comme c’était le cas avec Hakimi et Lukaku, tous sont contraints à présent à suivre l’action, à appeler le ballon et cela va même bien plus loin que des phases de jeu classiques : Les défenseurs sont souvent amenés à quitter leur poste pour s’avancer de quelques mètres, un choix qui comporte des risques et auquel il faut trouver un remède : Le Sheriff et la Juventus évoluent à des niveaux complètement différents, mais ils peuvent exceller dans leurs relances."
Erreurs individuelles
"Parmi les lacunes de ce début de saison, un trop grand nombre d’erreurs sont commises, tout secteur confondu: Au Stadio Olimpico, c’était le tour de Bastoni, un des joueurs parmi les plus fiables du groupe, qui avait sauté maladroitement avec le bras trop éloigné du corps, sur l’action menant au pénalty. Pour tout vous dire, ses équipiers avaient fait pire à Reggio: Skriniar étant traumatisé par le dribbles de Boga et De Vrij étant imprécis dans ses appuis les plus banals et cette tendance va bien au-delà des problèmes défensifs."
"Cela passe aussi par les faits de jeu les plus délicats: Rater un penalty peut arriver à tous, mais l’erreur de Dimarco face à l’Atalanta a coûté deux points sur un concurrent direct. Sur le front offensif, on se dévore aussi des buts: Dzeko, à Kiev a raté plusieurs occasions qui aurait permis de se replacer en Ligue des Champions."
Pour résumer, durant toute cette saison, l’Inter a semée une quantité exagérée de légèreté gratuite ce qui a impact retentissant au classement, ce qui pourrait être le signe d’une équipe moins concentrée que par le passé, ou il pourrait simplement s’agir d’une phase intermédiaire nécessaire avant de synchroniser le tout : Quoiqu’il en soit, l’hémorragie doit s’arrêter au plus vite, pour être exact : Immédiatement."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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