Lors du premier match de championnat, un match tendu à Gênes pour l'Inter. Les hôtes ont pris l'avantage, puis Thuram a marqué deux fois. Messias égalise dans les dernières minutes : Sommer repousse son penalty mais l'attaquant marque sur le rebond
L'Inter nous a manqué. Près de trois mois d'attente, près de trois mois pour applaudir à nouveau les champions d'Italie. En attendant l'accolade à San Siro, le peuple Nerazzurro s'est déplacé, comme toujours, pour ce qui fut un premier match de championnat épuisant, fatigant, voire un peu vénéneux. Le 2-2 qui est arrivé en seconde période, sur un penalty détourné puis repris, a étouffé les cris des supporters. La VAR a été le grand protagoniste du match : un penalty annulé pour les Nerazzurri, un but rendu aux Nerazzurri et le penalty accordé dans le final au Genoa.
Un match nul, c'est comme ça que ça commence. D'abord menés, puis devant grâce à un Marcus Thuram incroyable et inarrêtable. Et enfin, ce but qui a gâché l'entame des Nerazzurri. Et pourtant, il y a eu beaucoup d'Inter, en ce samedi d'août qui a vu Mehdi Taremi faire ses débuts sous le maillot des Nerazzurri, qui a offert deux beaux buts, un but annulé, de nombreuses occasions de but, et même une touche d'électricité dans la finale. Après tout, le championnat est de retour, avec ses bons et ses mauvais côtés.
La chaleur du mois d'août, le ciel bleu, le "Sapore di mare" qui résonne dans les murs du Ferraris. Le maillot blanc de l'Inter, le Scudetto au milieu, le sifflet de l'arbitre. Lorsque le premier ballon de la saison roule, les Nerazzurri chantent fièrement "Nous sommes les champions d'Italie". Il n'y a pas de temps mort qui ne soit rempli de bons sentiments, les plus vrais et les plus profonds. Nous voici donc, l'Inter et son peuple, à Gênes, pour le début de la nouvelle saison.
Le capitaine Lautaro Martinez, brassard au bras, sur le terrain dès la première minute, avec ses premiers moments sur le terrain cet été, après ses efforts avec l'équipe nationale argentine. A ses côtés, une formation classique, avec les joueurs les plus utilisés de ce début de saison. Le Genoa, poussé par un public très chaud et bruyant, a pris l'avantage presque soudainement, après un début de match tout Nerazzurro, l'Inter pratiquant son jeu habituel, son football habituel.
Le but de Vogliacco, dû à une erreur d'appréciation et même à un peu de malchance, n'a pas changé le jeu de l'équipe d'Inzaghi. La recherche de Thuram en profondeur, la manœuvre d'enveloppement : tout est rentré dans l'ordre après la pause fraîcheur, que l'entraîneur a utilisée comme temps mort. Et c'est d'une belle action qu'est né le 1-1 : le centre parfait de Barella et la percée impériale de Thuram.
L'Inter se déchaîne : Thuram tente à nouveau sa chance, puis se fait renverser dans la surface et la VAR annule le penalty initialement accordé. Enfin, une triple occasion sensationnelle dans les dernières minutes, avec des arrêts désespérés sur la ligne.
La charge des Nerazzurri en seconde période n'a pas donné lieu à un jeu très fluide, mais à certains moments, l'Inter a fait des merveilles dans le jeu au sol. Dimarco marque, mais hors-jeu. Thuram tire, il termine, il est l'âme de l'Inter. Le jeu devient sale, il devient nerveux, les erreurs apparaissent et la fatigue se fait sentir. Ce n'est pas facile, ce terrain, cet adversaire.
Inzaghi joue la carte des trois attaquants : Lautaro et Thuram sont rejoints par Taremi, qui fait ses débuts. A la 82e minute, une incursion extraordinaire de Frattesi donnait le ballon à Thuram pour le 2-1 : la touche de Marcus était fantastique, et ce n'est qu'après un long contrôle de la VAR que le but, d'abord annulé, était accordé.
Asllani remplace Lautaro, le Genoa se rue à l'attaque. Ce n'est pas fini, car la charge des Ferraris est grande. Et dans les derniers instants, une tête ratée de Bisseck se transforme en penalty pour une faute de main : Messias frappe, Sommer parade, et sur le rebond, c'est encore le Brésilien qui marque.
Le 2-2 ouvre donc le championnat des Nerazzurri, l'Inter étant désormais prêt à aller chercher les trois points samedi prochain, à San Siro, contre Lecce.
GENOA-INTER 2-2
Buteurs : 20' Vogliacco (G), 30' et 82' Thuram (I), 95' Messias (G)
GENOA (3-5-2) : 95 Gollini ; 14 Vogliacco (22 Vasquez 60'), 13 Bani, 4 De Winter ; 59 Zanoli (20 Sabelli 71'), 17 Malinovskyi (2 Thorsby 71'), 47 Badelj (21 Ekhator 86'), 32 Frendrup, 3 Martin ; 9 Vitinha, 10 Messias.
Remplaçants : 1 Leali, 39 Sommariva, 8 Bohinen, 40 Fini, 53 Pittino, 55 Accornero, 69 Ahanor, 73 Masini, 74 Papadopoulos.
Entraîneur : Alberto Gilardino.
INTER (3-5-2) : 1 Sommer ; 31 Bisseck, 15 Acerbi, 95 Bastoni ; 36 Darmian (2 Dumfries 66'), 23 Barella, 20 Calhanoglu (99 Taremi 75'), 22 Mkhitaryan (16 Frattesi 66'), 32 Dimarco (30 Carlos Augusto 75') ; 9 Thuram, 10 Lautaro (21 Asllani 86').
Remplaçants : 12 Di Gennaro, 13 Martinez, 8 Arnautovic, 11 Correa, 28 Pavard, 47 Fontanarosa.
Entraîneur : Simone Inzaghi.
Avertis : Mkhitaryan (I), Gollini (G), Asllani (I).
Notes : Simone Inzaghi (I) a reçu un carton jaune, Alberto Gilardino (G) a été averti.
Temps additionnel : 4' - 9'.
Arbitre : Feliciani.
Assistants : Costanzo, Passeri.
Quatrième arbitre : Rapuano.
VAR : Di Paolo.
Assistant VAR : Guida.
®Zanetti63 - Internazionale.fr
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