Un match nul pour les Nerazzurri dans un match compliqué : ouverture du score pour Monza à la 82e minute, égalisation de Denzel Dumfries à la 88e minute...
Entre regrets et soulagement. Le match nul 1-1 à Monza, le deuxième de la saison, est un mélange de sensations, au terme d'un match qui n'a rien de facile, comme tous les défis qui viennent après la trêve internationale, surtout ceux joués à l'extérieur, contre des équipes préparées à tout, comme Monza.
1-1, donc, au U-Power Stadium. Et, comme on l'a dit, il y a un mélange d'agacement pour un match qui n'a pas pris la bonne tournure avec un soupçon de libération pour cette égalisation survenue à deux minutes de la 90e minute. Le match n'a pas été spectaculaire : le but de Mota en fin de match allait condamner une équipe de l'Inter pas brillante mais qui maîtrisait le match. Le coup de pied de Dumfries, déclenché par Carlos Augusto, remettait le match sur les rails, mais ne donnait pas l'impulsion pour un forcing final.
C'était un match sans grand rythme. L'Inter se présentait à Monza avec Frattesi et Asllani au milieu de terrain, Carlos en défense et Lautaro-Thuram en attaque. Monza, avec son 3-4-2-1 éprouvé, est très astucieux, ferme les lignes et les espaces, et ne concède que très peu d'occasions. La tête de Lautaro, après 8 minutes, envoie un bon ballon : une des rares occasions réelles d'une première mi-temps sans éclat pour l'Inter. Cela manœuvre, joue, domine le terrain mais ne trouve pas d'ouvertures. Quand Frattesi trouve des insertions, l'Inter est proche de marquer. Mais ce n'est pas suffisant : Turati n'a jamais eu à intervenir, pendant toute la première mi-temps.
Quand Monza avance, il le fait avec des trajectoires verticales sur les flancs et avec des centres qui arrivent dans la zone de vérité. La recherche se fait toujours vers Djuric, un avant-centre qui a une grande présence physique. L'Inter travaille, mais ne trouve pas de repères brillants. Inzaghi procède alors à un changement : Zielinski fait ses débuts avec les Nerazzurri, accompagné de Dumfries et Taremi. Asllani tente de gérer le rythme du match, l'Inter ne concède rien et tente de mettre en place des actions de balle au sol près de la surface de Monza.
A un quart d'heure de la fin, Correa et Arnautovic entraient en jeu : Inzaghi tentait de remodeler l'attaque en déployant trois attaquants. Zielinski était au cœur de l'action, le ballon circulait bien, mais Monza prenait soudainement l'avantage. Une sortie offensive d'Izzo, un centre de la droite et une tête victorieuse de la nouvelle recrue Dany Mota Carvalho. Un choc ? Non, car l'Inter avait de la force et du caractère. A la 88e minute, Carlos Augusto, lancé par Correa, jouait un magnifique ballon dans la surface : Dumfries - comme en équipe nationale avec les Pays-Bas - se retrouvait au second poteau pour le 1-1.
Cependant, le siège final ne démarre pas. Malgré la volonté folle de prendre les trois points, l'Inter ne se procurait qu'une seule occasion, par l'intermédiaire de Frattesi. Ce n'était pas suffisant pour la victoire, ils revenaient de Monza avec un match nul.
MONZA-INTER 1-1
Buteurs : 82' Mota Carvalho (M), 88' Dumfries (I)
MONZA (3-4-2-1) : 30 Turati ; 4 Izzo, 22 Marì, 44 A. Carboni ; 13 Pereira, 32 Pessina, 38 Bondo, 77 Kyriakopoulos ; 14 Maldini (42 Bianco 72'), 10 Caprari (47 Mota Carvalho 62') ; 11 Djuric.
Remplaçants : 21 Pizzignacco, 69 Mazza, 5 Caldirola, 12 Sensi, 20 Forson, 24 Maric, 27 Valoti, 33 D'Ambrosio, 37 Petagna.
Entraîneur : Alessandro Nesta.
INTER (3-5-2) : 1 Sommer ; 28 Pavard, 6 De Vrij, 30 Carlos Augusto ; 36 Darmian (2 Dumfries 56'), 16 Frattesi, 21 Asllani (11 Correa 74'), 22 Mkhitaryan (7 Zielinski 56'), 32 Dimarco ; 9 Thuram (8 Arnautovic 74'), 10 Lautaro (99 Taremi 56').
Remplaçants : 12 Di Gennaro, 13 J. Martinez, 15 Acerbi, 20 Calhanoglu, 23 Barella, 31 Bisseck, 42 Palacios, 95 Bastoni.
Entraîneur : Simone Inzaghi.
Avertis : Dumfries (I), Mota Carvalho (M), Pavard (I).
Temps additionnel : 0' - 5'.
Arbitre : Pairetto.
Assistants : Palermo, Yoshikawa.
Quatrième arbitre : Marcenaro.
VAR : Aureliano.
Assistant VAR : Fabbri.
®Zanetti63 - Internazionale.fr
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