Aller au contenu
  •   Bienvenue sur Internazionale.fr !

    Rejoignez dès maintenant la plus grande Communauté francophone de tifosi de l'Inter ! 🖤💙
     

GIUSEPPE MEAZZA : "HOMMAGE A UNE LEGENDE...."


Messages recommandés

Image IPB

 

Image IPB

 

 

SPORTVOX - Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer une biographie de celui qui restera à jamais l'une des plus grandes légendes du Monde Nerazzurro

 

Nous sommes le 21 août 1979. En cette fin de période estivale, l’Italie apprend que l’une de ses plus grandes vedettes footballistiques d’antan, Giuseppe MEAZZA, "Peppino" pour les intimes, s’est éteinte à l’âge de 68 ans à Rapallo, station balnéaire de 30 000 âmes, située à une trentaine de kilomètre du chef-lieu de la province: Gênes....

 

A l’annonce de sa mort, le quotidien des italiens voit ressurgir une période trouble de leur passé, celle du fascisme, sous laquelle se sont illustrés Giuseppe MEAZZA et la "Nazionale" en conquérant les deux seules couronnes mondiales, celle de 1934 en Italie et celle de 1938 en France.

 

Malgré ces deux titres successifs, cette période n’est jamais mise en relief et nombreux italiens préfèrent chanter les louanges de la génération des Gianni RIVERA et Alessandro MAZZOLA, championne d’Europe à domicile en 1968 et finaliste du mondial mexicain en 1970.

 

Bien qu’oublié de tous, l’histoire de Giuseppe MEAZZA ne peut être mise entre parenthèse car se serait occulter l’immense talent de ce joueur, probablement le plus grand joueur de football qu’ait produit la péninsule italienne à ce jour.

 

UNE ENFANCE MODESTE À DES DÉBUTS REMARQUÉS

 

Giuseppe MEAZZA est né le 23 août 1910 dans le quartier populaire de "Porta Vittoria" en périphérie milanaise. Originaire d’un milieu modeste, le jeune Giuseppe est élevé seul, depuis le décès de son père en 1917 sur le front autrichien, par sa mère Ersilia, marchande de fruits et de légumes sur les marchés milanais.

 

C’est à cette époque que "Peppino" se familiarise avec le ballon rond. Il signe sa première licence de footballeur dans l’équipe de son quartier. Son talent est vite repéré et, à 14 ans, le jeune MEAZZA intègre les rangs de l’Internazionale pour y faire ses classes footballistiques.

 

Le 11 septembre 1927, le jeune MEAZZA est convoqué en équipe première à l’occasion d’un tournoi de pré saison, la coupe VOLTA, qui se déroule sur les bords du lac de Côme. L’équipe lombarde est éliminée dès le premier tour mais "Peppino" marque les esprits malgré son physique frêle.

 

Sa prestation face à l’équipe locale, la Comense Calcio, lui permet de gagner sa place dans l’effectif de l’Internazionale rebaptisé entre temps Ambrosiana-Inter, fruit de l’union entre l’Internazionale et l’US Milanese voulus par les fascistes. Les dirigeants milanais sont subjugués par le talent de Giuseppe et comprennent immédiatement qu’ils ont en leur possession un véritable joyau. L’apparition du jeune garçon ne passe pas inaperçu du côté de la presse locale qui évoque un joueur intelligent apportant fraîcheur et rapidité à la formation lombarde.

 

Giuseppe MEAZZA débute le 25 septembre 1927 en première division face à la Dominante de Gênes (société qui deviendra plus tard la Sampdoria de Gênes) au poste d’avant centre. La rencontre s’achève sur le score de 6 buts à 1 avec notamment un doublé réalisé par le jeune prodige milanais. Sa première saison parmi l’élite est prometteuse et se conclut par 12 buts en 34 rencontres.

 

La confirmation arrive dès la saison suivante. Giuseppe réalise une année tout simplement somptueuse avec des records à la clé. Il réalise deux quintuplés face aux formations de la Pistoiese (le 6 janvier 1929) et Verona (le 14 avril 1929) et un sextuplé face Venise (le 12 mai 1929). Son rendement devant les buts est exceptionnel et le jeune prodige termine la saison avec 33 buts au compteur sans pour autant décrocher le titre de "capocannoniere" qui fut remporté par Gino ROSSETTI, l’attaquant du Torino Calcio avec 36 buts.

 

1930, ANNÉE MÉMORABLE POUR GIUSEPPE MEAZZA

 

La saison 1929-1930 sera la consécration pour lui, tant sur le plan national qu’international.

 

Cette année là, il va remporter avec son club de l’Ambrosiana-Inter le titre de champion d’Italie et terminer en tête des meilleurs buteurs de la Série A (31 buts à la clé pour 33 matchs joués). Durant cette saison, "Peppino" va étaler toutes ses qualités aux yeux des italiens: buteur de race, technique ahurissante, dribbleur fou, roi de la feinte et du contre pied, tireur de coup franc, excellent timing malgré sa petite taille, intelligence dans le jeu, passeur décisif et leader naturel.

 

Giuseppe MEAZZA est considéré comme un "fuoriclasse", un joueur hors norme ou encore un crack du ballon rond. Ses statistiques exceptionnelles lui ouvrent naturellement les portes de l’équipe nationale. Giuseppe va honorer à l’âge de 19 ans sa première sélection face à la Suisse lors d’une rencontre amicale.

 

Le 9 février 1930 au stade du P.N.F (stade du Parti) à Rome et sous les yeux de 50 000 personnes (et du Duce), la "Nazionale" remporte ce match sur le score de 4 à 2 notamment grâce à un doublé de l’avant-centre lombard. La reconnaissance internationale arrive très rapidement, le 11 mai 1930 exactement.

 

Ce jour là, l’Italie se rend à Budapest pour affronter la grande Hongrie dans un match capital pour l’obtention du titre de la "Coupe Internationale" (ancêtre du championnat d’Europe des Nations).

 

La "Nazionale" remporte son premier titre international en surclassant les magyars sur un score cinglant de 5 à 0 grâce à une triplette de la vedette de l’Ambrosiana-Inter. Le héros du jour devient rapidement le héros d’une nation sur lequel le sélectionneur, Vittorio POZZO, compte bien bâtir les succès futurs de la sélection nationale.

 

Bien qu’occupant le poste d’avant-centre en club, Giuseppe est utilisé au poste d’inter (sorte de milieu ailier offensif) par le sélectionneur italien. Ce dernier a compris très rapidement les dons de ce joueur et va lui donner les clés de l’animation de la "Nazionale".

 

Seul bémol pour lui en cette riche année couronnée de succès, l’Italie refuse de se rendre en Uruguay pour participer à la première Coupe du Monde de football et c’est dans les journaux que Giuseppe MEAZZA suivra la compétition jusqu’au sacre de la Céleste face à l’Argentine.

 

CONFIRMATION D’UN GRAND BUTEUR ET JOUISSANCE DU STATUT DE STAR

 

Lors des trois années suivantes, Giuseppe MEAZZA continue à marquer avec une certaine régularité mais sa moyenne de 20 buts par saison ne permet pas à l’Ambrosiana-Inter de triompher face à la grande Juventus de Turin du richissime Edoardo AGNELLI.

 

A défaut de gagner en club, "Peppino" se console en équipe nationale où il est considéré comme un titulaire indiscutable grâce à sa faculté de marquer et de faire marquer. A la fin de l’année 1933, il totalise 18 buts pour une vingtaine de sélection. Il est considéré comme le symbole de l’athlète italien par excellence et au vu de sa réussite pour son jeune âge, il gagne le surnom "Il Balilla" en référence au nom de l’organisation fasciste qui a fait du sport un cheval de bataille pour le développement de la jeunesse italienne.

 

En réalité, en dehors des matchs, Giuseppe MEAZZA n’aime pas beaucoup s’entraîner et préfère jouir des milliers de lires qu’il gagne mensuellement. Sa réussite sportive lui permet de côtoyer la bourgeoisie milanaise avec laquelle il partage de nombreux loisirs de l’époque. Il aime à passer du bon temps que cela soit sur scène en partageant une danse de tango avec une belle italienne ou en déambulant sur les plages liguriennes avec les automobiles derniers cris. Sa coupe de cheveux parfaitement gominée et son statut de star lui facilitent les conquêtes d’une toute autre nature que des coupes de football.

 

DE 1934 À 1938, LA CONSÉCRATION D’UN IMMENSE CHAMPION

 

En 1932, l’Italie obtient l’organisation de la seconde édition de la Coupe du Monde. Mais la participation de la "Nazionale" au tournoi final passe par un match de qualification face à la Grèce.

 

Celui-ci se déroule le 25 mars 1934 et les transalpins écrasent la formation hellène sur le score de 4 à 0. Giuseppe MEAZZA marque 2 buts et permet à la "Nazionale" de jouer le 1er tour face aux Etats-Unis d’Amérique. Deux mois plus tard, l’Italie remporte la compétition en battant successivement les USA (7-1), l’Espagne du catalan Ricardo ZAMORA, meilleur gardien du monde de l’époque (1-1 puis 1-0), l’Autriche du regretté Matthias SINDELAR (1-0) et la Tchécoslovaquie (2-1). Le stratège lombard s’illustre à chaque match en apportant "buts, passes décisives et fantaisie" à un groupe très solide physiquement et très discipliné tactiquement.

 

En 1935, l’Italie remporte pour une seconde fois la "Coupe Internationale" face à la Hongrie en faisant match nul 2 à 2. Giuseppe est de la partie et inscrit un troisième titre international à son Curriculum Vitae. En championnat, son activité aux avants postes est incessante et il accroche, pour une seconde fois de sa carrière, le titre de "capocannoniere" avec 25 buts à son actif.

 

La saison 1937-1938 est à l’image de celle réalisée huit ans plus tôt dont le maître mot est succès. Succès d’abord en championnat d’Italie où enfin son club de toujours, l’Ambrosiana-Inter, a réussi à s’imposer face aux mastodontes du championnat: la Juventus de Turin et le Bologna FC. Succès ensuite sur le plan personnel grâce à l’obtention du titre des "capocannoniere" avec un total de 20 buts pour un total de 26 rencontres.

 

Succès enfin sur le plan international qui le voit soulever pour une seconde fois la Coupe du Monde dans le ciel parisien. Giuseppe MEAZZA est le capitaine de la «Nazionale» et sous son impulsion, elle va réaliser une superbe compétition. L’Italie va battre tour à tour, la Norvège (2 à 1), la France (3-1), le Brésil (2-1) et la Hongrie (4-2). Il est la rampe de lancement pour les buteurs que sont Luigi COLAUSSI (4 buts) et Silvio PIOLA (5 buts). Giuseppe est au sommet de sa gloire et ses prestations remarquées durant le tournoi lui font hériter d’un nouveau surnom: le grand peintre du football.

 

Durant la compétition, un événement curieux se produisit lors de la demi-finale face au Brésil. Alors que l’Italie mène 1 à 0, la "Nazionale" obtient un penalty à l’heure de jeu que Giuseppe se charge de tirer.

 

Durant sa course d’élan, l’élastique de son short se rompt et fait chuter ce dernier au niveau de ses chevilles. Nullement désarçonner par cette inattendue surprise, il continue sa course d’élan tout en tenant son short d’une main. Il prend le gardien "auriverde" WALTER à contre-pied et ouvre le chemin de la finale pour les italiens. Par cette anecdote, il réalise son 33ème et dernier but en sélection.

 

LES ANNÉES QUI MÈNENT AU DÉCLIN ET À LA RETRAITE SPORTIVE

 

La victoire de l’Italie sur le sol français fut saluée par toute la presse italienne et bien entendue instrumentalisée par la propagande fasciste.

 

Giuseppe MEAZZA est un héros national qui reçoit les honneurs du Duce en personne. Il est l’idole de toute l’Italie et possède un statut de privilégié voir d’intouchable dans son club de toujours. Sa popularité l’entraîne loin des terrains et ses performances en cette saison post-mondial dégringolent irrémédiablement (4 buts pour 16 matchs disputés). Il remporte malgré tout la Coupe d’Italie, la première pour l’Ambrosiana-Inter, face à la Novara Calcio. En juillet, il participe à sa dernière rencontre internationale à Helsinki face à la Finlande. Les transalpins remportent leur match amical (3-2) et le capitaine MEAZZA honore sa cinquante troisième et dernière sélection.

 

Alors qu’il a été relativement épargné par les blessures durant sa carrière, Giuseppe va subir un calvaire lors de la saison 1940.

 

Il souffre depuis quelques mois de problèmes de circulations qui bloquent son pied droit. Il subit une intervention chirurgicale pour débloquer l’occlusion sanguine qui le paralyse et qui à pour conséquence de l’éloigner des terrains de foot durant la totalité de la saison.

 

A ces ennuis physiques s’ajoute des ennuis financiers que "Peppino" a contracté à cause d’un train de vie important.

 

Entre temps l’Ambrosiana-Inter remporte le championnat sans son emblématique capitaine et Giuseppe n’apparaît plus comme une pièce indispensable au sein de l’effectif "nerazzurro". A la surprise générale, le club lombard le lâche et, à l’automne 1940, le vend au Milan AC en pensant que le joueur est fini. Giuseppe surprend son monde en acceptant l’offre des ennemis voisins.

 

Ce dernier souhaite relancer sa carrière et voit dans ce contrat l’opportunité de sortir de ces ennuis financiers à une époque où les privations commencent à se sentir du fait que l’Italie est en plein conflit mondial.

 

Giuseppe MEAZZA va disputer deux saisons sous la tunique "rossonera" sans rien gagner en totalisant 9 buts en 37 rencontres de championnat. Il a perdu de sa vivacité et de sa fraîcheur mais sa technique et son sens du but sont toujours intacts.

 

En 1942, la Juventus l’embauche à son tour pour se relancer dans ce championnat qu’elle n’arrive plus à gagner depuis sept ans. Giuseppe est un titulaire indiscutable et au côté d’un autre champion du monde 1934, Felice BOREL, la "Vecchia Signora" termine à la troisième place du championnat italien. "Peppino" se distingue en signant 10 buts pour 27 rencontres de Série A disputées. Alors que la guerre fait rage dans toute l’Europe, la saison 1943-44 est purement et simplement annulée empêchant tout retour au premier plan de la Juventus et de sa nouvelle star lombarde.

 

En 1944, il dispute le championnat "Alta Italia", compétition de guerre non-officiel et remplaçant la Série A, sous les couleurs de la Varese (20 matchs / 7 buts) puis sous celles de l’Atalanta (14 matchs / 2 buts) l’année suivante.

 

La Série A retrouve ses droits lors de la saison 1946/47. Le président de l’Internazionale, Carlo MASSERONI, contacte Giuseppe MEAZZA pour une dernière pige au sein de l’effectif milanais. Il souhaite que ce dernier apporte toute son expérience à l’effectif "nerazzurro" et encadre les 5 nouvelles recrues venues d’Amérique du Sud sur qui compte le président pour remporter le championnat. En réalité les oriundi sont des "bidoni" et l’Internazionale végète dans les profondeurs du classement. Finalement en milieu de saison, les sud-américains quittent l’Italie en catimini laissant le club lombard en position de reléguable.

 

Le président MASSERONI fait le ménage, limoge l’entraîneur Carlo CARCANO et donne la gestion de l’équipe à Nino NUTRIZIO et Giuseppe MEAZZA, ce dernier occupant un poste spécifique d’entraineur-joueur. Au bout du compte, les joueurs de l’Internazionale se sauvent grâce à l’expérience de "Peppino" (17 matchs / 2 buts) en finissant à la dizième place.

 

Pour MEAZZA cela a une saveur de "scudetto" et il peut annoncer sereinement sa retraite sportive à l’âge de 36 ans.

 

LA DURE RÉALITÉ DU COACHING

 

Dans la foulée, le président "nerazzuro" le confirme dans la fonction d’entraîneur pour la saison suivante.

 

Le métier est difficile et Giuseppe n’est pas un génie de la communication. Il connaît la majorité des joueurs et ces idées ont du mal à passer. Il est à son tour limogé par le président MASSERONI qui comprend que MEAZZA ne possède pas la fibre pour exercer cette fonction.

 

Nullement découragé, "Peppino" s’engage en 1948 avec le Besiktas, club phare de Turquie. L’expérience est de courte durée car Giuseppe MEAZZA ne s’intègre pas dans son nouvel environnement. Ses débuts dans le coaching sont catastrophiques.

 

En 1949, il est contacté par le président de la Pro Patria, club de la province de Varese qui lui propose un nouveau challenge. Il accepte et dirige l’équipe lombarde durant deux saisons. Il obtient des résultats très encourageants en terminant à chaque fois en milieu de tableau de la Série A avec un effectif très peut doté techniquement et des moyens financiers très limités.

 

A pareille époque, la "Nazionale" vit une époque difficile. Eliminée au premier tour lors de la dernière coupe du monde au Brésil (en 1950) et incapable de s’imposer face à ses adversaires dans les matchs de poule de la Coupe Internationale, l’équipe nationale italienne manque cruellement de talent depuis la tragédie de "Superga" (en 1948) qui a vue disparaître la totalité de l’équipe du Torino Calcio qui composait à plus de 90% l’ossature nationale.

 

L’Italie a besoin d’un faiseur de miracle et naturellement la fédération pense à Giuseppe MEAZZA pour préparer l’équipe nationale aux prochains Jeux Olympiques d’été d’Helsinki. Il prend les commandes de la sélection aux débuts de l’année 1952 et son baptême de feu se déroule au stade du Heysel face à la Belgique le 24 février de la même année. L’Italie cède 2 à 0 face aux diables rouges et "Peppino" est immédiatement sous le feu des critiques. La prochaine rencontre de la "Nazionale" face à l’Angleterre au mois de mai est déjà décisif pour l’avenir de Giuseppe MEAZZA en qualité de sélectionneur. Pour ce match amical, il convoque à la surprise générale Silvio PIOLA, âgé de 39 ans et ancien compère d’attaque lors de la coupe du monde 1938! Le match se solde finalement par un match nul (1 à 1) permettant à "Peppino" de préparer sereinement les prochains Jeux Olympiques.

 

Au premier tour des JO, l’Italie se voit proposer les Etats-Unis d’Amériques dont elle dispose très facilement sur le score de 8 à 0. Première victoire de l’Italie dans ce tournoi et au passage première victoire pour le "commissario tecnico" MEAZZA.

 

Le tournoi s’annonce sous de bons augures et après la ballade américaine, le peuple italien attend une confirmation face à la Hongrie. La rencontre se déroule à Helsinki le 21 juillet 1952 à 19 heures. Au bout de vingt minutes de jeu, le match est déjà plié, les Hongrois menant 2 à 0. Les italiens découvrent, médusés, le fantastique talent de cette équipe magyare dont le guide est un certain Ferenc PUSKAS. La "Nazionale" s’incline finalement 3 à 0 sur un dernier rush de Sandor KOCSIS. La défaite est lourde et humiliante pour Giuseppe MEAZZA. Malgré la victoire finale des Hongrois du tournoi olympique, la pilule est difficile à avaler pour "Peppino" qui a compris qu’il ne fera pas de miracle avec cette "Italie" là.

 

Son aventure en sélection s’achève finalement l’année suivante suite à des mauvais résultats obtenus durant les matchs de poule de la "Coupe Internationale". Giuseppe MEAZZA est démis de ses fonctions au lendemain d’une lourde défaite face à nouveau à la grande Hongrie.

 

En effet, l’équipe magyare n’en finit plus de terroriser l’Europe du football et cette dernière s’impose une seconde fois 3 à 0 grâce à un doublé de sa vedette Ferenc PUSKAS. Pour «Peppino», le résultat est catastrophique et son coaching en sélection est globalement un échec.

 

Sous sa direction, la "Nazionale" a remporté seulement deux matchs pour huit rencontres disputées. Après cette douloureuse expérience, il quitte momentanement la scène footballistique jusqu’à l’appel du nouveau président de l’Inter.

 

En 1955, Angelo MORATTI lui propose de seconder l’entraineur de l’équipe première du club milanais. Il accepte et occupe durant deux saisons la fonction d’entraîneur adjoint, secondant parfaitement tour à tour Aldo CAMPATELLI et Annibale FROSSI.

 

En 1957, il se retire complètement du football professionnel pour se consacrer aux jeunes pouces du club "nerazzurro". Il prend la responsabilité du centre de formation et l’Inter lui doit la découverte d’un certain Alessandro MAZZOLA quelques années plus tard.

 

LE STADE GIUSEPPE MEAZZA

 

A l’annonce de sa mort, l’Italie découvre alors l’histoire de Giuseppe MEAZZA. Les témoignages des anciens partenaires de "Peppino" sont nombreux et unanimes au sujet des qualités footballistiques du grand peintre du football.

 

Mais le plus bel hommage provient probablement de son ancien entraîneur, Vittorio POZZO: "L’avoir dans son équipe signifiait de commencer un match 1 à 0. Il était l’attaquant né. Il voyait le jeu, comprenait les situations, distribuait avec critère et faisait fonctionner la totalité du secteur d’attaque. Sa conception du jeu fut toujours basé sur la technique".

 

L’Italie s’engage alors dans une MEAZZA mania cherchant à honorer la mémoire de ce génie du football. En 1979, le stade San Siro est en pleine rénovation pour la réception du prochain championnat d’Europe.

 

L’inauguration de la nouvelle enceinte sportive sera l’occasion de rebaptiser ce stade: "Stadio Giuseppe Meazza" afin de rendre hommage au plus grand joueur italien de tous les temps.

 

UN PALMARÈS FANTASTIQUE

 

Le grand peintre du football laisse derrière lui un palmarès impressionnant:

 

AVEC L’ÉQUIPE NATIONALE:

 

• Champion du monde en 1934 et 1938

• Vainqueur de la Coupe Internationale en 1930 et 1935

• 53 sélections / 33 buts

• 17 fois capitaines de la "Nazionale"

• 2ème meilleur buteur de l’histoire de la "Nazionale"

 

AVEC L’AMBROSIANA-INTER:

 

• Champion d’Italie en 1930 et 1938

• Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1939

• Capocannoniere de série A en 1930, 1936 et 1938

• Meilleur buteur de l’histoire de l’Inter avec 287 buts

• 3ème meilleur buteur de l’histoire de la série A avec 216 buts / 367 matchs

 

Posté le 20 juillet 2008 à 14.10 par Randy

 

Sources associé(e)s: SportVox.fr

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il était énorme ce joueur !!!

 

Je connaissais une partie de son palmares (les 2 coupes du monde entre autre) et je savais que ça avait été un très grand joueur, mais je pensais pas qu'il l'avait été à ce point.

 

Merci pour cette bio qui m'a appris beaucoup de chose sur cette légende du football.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ce n'est pas pour rien si ont a donner son nom a notre stade alors qu'on aurait pu mettre fachetti ou bien d'autre ... ce qui prouve que c'etait vraiment un tres grand joueur :smile:

merci randy pour cette très belle biographie :nikel:

Modifié par l'empereur adriano
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...
  • 2 ans plus tard...

Aaah j'avais pas vu cet article, j'ai changé ma sign' mais je suis toujours autant fan de ce mec, en plus il avait trop la classe, c'était un vrai beau gosse à l'italienne ;)

Mais c'est cool Antony d'avoir posté ça parce que j'aime bien quand on prend un peu le temps d'honorer les anciens car un a un peu trop tendance à les prendre pour des "bidons" aujourd'hui :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Damien a libéré ce sujet

Rejoindre la conversation

Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.

Invité
Unfortunately, your content contains terms that we do not allow. Please edit your content to remove the highlighted words below.
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


×
×
  • Créer...

Information importante

En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies. Nous ajoutons des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer votre expérience sur notre site. Consultez notre Politique de confidentialité. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer...