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BALOTELLI: "VOICI MON HISTOIRE"


Damien

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INTERNAZIONALE.FR - Voici une excellente interview réalisée par Fabrizio Salvio de l'hebdomadaire de la Gazzetta dello Sport, Sport Week du 4 octobre 2008, sur la vie de Mario Balotelli: le jeune prodige se dévoile entièrement pour la première fois et nous parle de sa jeunesse mais surtout des problèmes dûs à son adoption par ceux qu'il considère comme ses vrais parents. Vous allez tout savoir sur Supermario, une interview touchante et sincère, une interview comme on en voit pas souvent...

 

Internazionale.fr a le plaisir de vous proposé la traduction de l'intégralité de ce bel article

 

Il a été refusé: ils l'ont accueilli. Il a été maltraité: ils l'ont élevé. C'est le fils de Franco et Silvia Balotelli, son père et sa mère. C'est comme ça pour tout le monde, sauf pour l'état.

 

Mario est footballeur. Mario est célèbre. Mario a une blessure en lui. Il en parle pour la première fois alors que beaucoup (trop) d'autres l'ont fait avant lui: des personnes qui n'étaient pas là, des personnes qui ne savaient pas. Jusqu'à maintenant, il s'était tût, mais il pensait continuellement à cette blessure. C'est maintenant le moment de la regarder dans les yeux: peut-être parce que c'est le moment de tourner la page.

 

"Mon père est Franco, ma mère est Silvia: je le sais, ils le savent, tout le monde le sait. Mais pour l'Italie, pays dans lequel je suis né et dans lequel je vis, ce n'est pas ainsi. Je m'appelle Balotelli comme mes parents, mais sur ma carte d'identité, ce n'est pas ce nom qui est écrit".

 

C'est le nom de sa famille d'origine qui y figure: Barwuah, ghanéen. Ce nom vient de l'homme et de la femme qui l'ont mis au monde et qui après ne l'ont pas gardé: les parents biologiques, pas les vrais comme pourraient le croire, en se trompant, tous ceux qui oublient que le lien du sang ne suffît pas à faire le père et la mère d'un individu. On le devient quand un enfant te voit comme celui qui, à part l'avoir élevé, nourrit et aimé, est en train de lui ouvrir les portes de monde: un miracle qui survient aussi à travers l'adoption.

 

Mario attend d'être adopté par les Balotelli. Il le veut et eux aussi, mais pas ceux qui l'ont créé. Ca fait quinze ans qu'ils attendent, et ils ne savent toujours pas combien de temps ils devront encore attendre. Aujourd'hui, à dix-huit ans, le "Balotelli" qui figure derrière le maillot de l'Inter n'a pas de valeur légale: pour l'état italien, Mario est seulement en pension dans la famille qui l'a accueilli quand il avait deux ans. Dans le langage bureaucratique, cela signifie que Franco et Silvia ont pris soin de lui, moralement et matériellement, mais ne peuvent pas être considérés comme le père et la mère, que sont ses parents biologiques.

 

"La loi prévoit que, en étant encore mineur, un jeune homme puisse encore choisir avec qui il veut vivre: je l'ai fait, mais jusqu'à maintenant, ça n'a encore servi à rien".

 

Un "prêt" si long est un cas pour le moins anormal. Avec sa majorité, Mario a déposé sa demande d'adoption dans les bureaux judiciaires. Cette fois-ci aussi, ce ne sera pas quelque chose de rapide.

 

"Le jour où cette histoire finira, plus qu'une fête, ce sera la fin d'une bataille à laquelle mes parents ont pris part depuis des années".

 

LES ORIGINES

 

"Je n'ai jamais eu de bons rapports avec mes parents biologiques. Elle, Rose, ne voulait pas me garder. Je suis né avec une malformation intestinale, le mégacolon. De plus, j'étais très actif, peut-être trop: mais qui ne l'est pas à deux ans? Il ne m'ont pas gardé..."

 

"Maintenant, je les vois deux ou trois fois par an, mais c'est seulement parce que je veux revoir mes frères et soeurs: deux soeurs et un frère. Pour eux, oui, j'ai de l'affection. Je dis toujours que j'avais six frères et soeurs: ceux-là et Corrado, Giovanni et Cristina, les enfants de Franco et Silvia".

 

"Quand je rencontre mes parents biologiques, c'est comme quand je rencontre des étrangers: je me comporte de manière éduquée - Comment allez-vous? Comment ça va? - même si ils n'en ont pas fait tant lorsque j'étais petit. Ensuite, je sors avec mes frères et soeurs. Quand je rentre dans leur maison, je dis Ciao Thomas, Ciao Rose. Ensuite, quand je retourne à la maison des Balotelli, je dis: Ciao Papa, Ciao Mamma".

 

"Leur pardonner? Non. Si j'étais encore chez eux, je serais peut-être dans un village en Afrique, ou peut-être que je serais mort..."

 

"Lorsque j'étais encore chez mes parents biologiques, j'ai passé plus de temps à l'hôpital qu'à la maison et j'ai presque guéri tout de suite, juste avec une opération. On dit que l'abandon est une blessure qui ne se referme jamais: je dis simplement qu'en enfant abandonné n'oublie jamais".

 

"Oui, ils m'ont demandé de revenir chez eux. Mais je n'y pense vraiment pas. L'ont-ils fait car je suis maintenant célèbre? Bonne question. Oui, je pense que oui. Je pense que si je n'étais pas devenu Mario Balotelli, ils s'en ficheraient".

 

CASA BALOTELLI

 

"Le premier souvenir que j'ai de ma nouvelle maison, c'est le couloir: beau et long. J'allais à une de ses extrémités et, avec un ballon de toile, je tirais fort vers l'autre bout. Le problème, c'était les vases que maman mettait sur les meubles: j'en ai tellement cassé! Ensuite les meubles: je les ai pratiquement tous escaladés".

 

"Nous avons une grande maison, avec un jardin. Depuis tout petit, quand mes parents me faisaient un cadeau, ils le cachaient et me mettaient à l'épreuve: je devais le trouver. J'ai cherché partout mon premier vélo: il était derrière les rideaux de ma chambre".

 

MAMAN

 

"La première chose qui me vient à l'esprit à son sujet, ce sont ses engueulades! Mais elle avait raison, parce j'en sortait une par jour! Chaque fois, je lui disais: maman, excuse, je te promets que c'est la dernière. La plus grosse? Une fois, à l'école primaire, nous jouions à se faire trébucher. Les autres se faisaient tomber pendant qu'ils marchaient, seulement moi, je l'ai fais à quelqu'un qui courrait: il s'est cassé deux dents".

 

"Mais qu'est-ce qu'elle m'en a donné des punitions. Une fois, elle m'avait privé de foot. Par chance, mon sac était déjà fait: je l'ai pris, je suis sorti discrètement et je suis allé à pied à l'entraînement depuis Concesia jusqu'à Mompiano près de Brescia: 50 minutes de route à pied. Maman a appelé mon entraîneur afin qu'il la tranquillise lorsque je serais arrivé. Il m'a engueulé: je lui ai tout raconté. Ensuite, je suis rentré à la maison tête baissée".

 

PAPA

 

"Papa est beaucoup plus patient. Maman est celle qui élevait la voix et qui punissait. Papa, lui, parle avec maman et c'est tout. Voilà comment c'était à la maison. Il allait la voir et lui disait: comment est-ce possible qu'il continue à en faire autant? Elle venait vers moi et me grondait".

 

"Je sais que la première image qu'a papa de moi est liée à notre première rencontre: je lui ai tendu la main et j'ai dis "Amigo".

 

"Je me souviens bien de nos interminables matchs de foot au parc. A la maison, il disait à maman: tu sais qu'il n'est vraiment pas mauvais? et elle disait: laisse tomber, faisons lui faire d'autres sports. J'ai donc fait du karaté, du judo, du basket, de l'athlétisme et de la natation. Si je n'étais pas devenu joueur de foot, j'aurais bien aimé tenter ma chance dans l'athlétisme ou les arts martiaux".

 

"Papa m'a accompagné en voiture partout où je suis allé: à l'école, au foot, aux scouts, j'en ai fait parti de mes 8 ans à mes 12 ans. Le samedi, j'avais deux choses à faire: le match et la "tana del lupetto", la rencontre des scouts. Papa venait me chercher, il me changeait dans la voiture et m'amenait ensuite aux scouts, qui pendant ce temps s'étaient retrouvés dans des petites régions perdues dans les montagnes. Je restais dormir là-bas et ils me ramenaient à la maison le dimanche. C'est une expérience qui m'a beaucoup appris".

 

"Mes premières vacances? A Chiavari, chez les grands-parents. Nous y sommes ensuite retourné chaque été. J'aimais beaucoup".

 

AU LIT!

 

"Jusqu'à mes six ans, maman s'allongeait avec moi pour m'endormir. Elle me prenait la main et, dans le noir, elle me racontait de très belles histoires. Des fois, c'était moi qui racontait mes secrets et mes peurs. Elle se levait lorsque je m'endormais et si je me réveillais, elle revenait".

 

LA RELIGION

 

"Maman dit qu'à chaque chose que je fais, il y a quelqu'un là haut qui me regarde et qui me tient la main. Je ne sais pas si c'est vrai. Je n'arrive pas à croire que tout se finisse avec la mort, mais ça fait cinq mois que je ne vais pas à la messe. Par contre le soir, dans mon lit, je pense: aujourd'hui c'est bien allé, je suis content. Et je murmure un merci. Selon toi, est-ce que ça signifie prier?"

 

SANTA LUCIA

 

"A Brescia la tradition est de fêter Santa Lucia. Pour les enfants c'est comme le Père Noël, mais elle donne beaucoup plus de cadeaux. Les responsables religieux de la région mettent une dame sur un petit char tiré par des ânes, mais tu ne peux pas la regarder: selon la légende, si tu le fais Lucia te brûle les yeux. Chaque fois, Maman s'amusait à me dire: Santa Lucia arrive! Santa Lucia arrive! et moi je pleurais car je ne voulais pas devenir aveugle. Elle souriait, elle me prenait dans ses bras et là je pensais: ça c'est une Maman".

 

LA COULEUR DE LA PEAU

 

"Au départ, c'était un problème. Enfant, deux choses me tenaient à coeur comme à tous ceux de mon âge: être au centre de l'attention et les filles. Mais pour elles, c'était comme si j'étais transparent. Je ne suis pas Clooney, mais je suis mieux que beaucoup d'autres, c'est pour cela que je ne comprenais pas. Mes amis me disaient: Regardes, elles n'aiment pas les noirs. C'était une des fois où j'étais le plus triste. Une autre fois, c'était aux cours de religion. Deux jeunes se foutaient de moi en disant que les noirs ne pouvaient pas fréquenter les cours de religion. Je pensais que c'était pour rire, mais maman leur a parlé, ils arrêtèrent."

 

"Je ne me suis jamais battu pour ma couleur de peau. Maintenant l'attitude que les gens ont envers moi a changée, mais pas pour tout le monde. Si je fais une connerie, mes vrais amis me disent: Mario, tu t'es trompé. Si je marque mais que je joue mal, ils me disent: "Mario, tu as marqué mais tu étais dégueulasse à regarder. Je m'en fous de ceux qui m'applaudissent dans la rue même quand je fais de mauvaises choses".

 

LE RACISME ET ABBA

 

"Il y en a en Italie et il y en a dans le foot. Moi par contre je n'ai été insulté que par les tifosi de la Fiorentina (ce qui a bien changé depuis...). De la part d'un collègue, jamais. J'ai vu ce qui est arrivé à Abba, le jeune qu'ils ont tué à coups de pieds à la gare Centrale de Milan. Oui, il a été stupide en volant le kiosque, mais les propriétaires ont eu une réaction exagérée. Si ça avait été un blanc, ils ne l'auraient pas tué. Je me définis comme un Noir-Italien, fier de ma peau. Si je croise un noir que je ne connais pas, je le salue instinctivement, si c'est un blanc je ne le fais pas".

 

LE CARACTERE

 

"Je suis très possessif et je réagis aux provocations. Si quelqu'un me pousse sur le terrain, je lui marche sur le pied. Mais je suis aussi capable de m'excuser. Je sais pas si, ni combien ça a à voir avec mon abandon. Ca dépend aussi de mon caractère qui est stupide (il rit): la vérité est que je passe pour un guignol seulement parce que je suis instinctif".

 

L'ECOLE

 

"J'aimais bien les maths, mais j'étais pas mauvais dans les autres matières. Maman tient beaucoup à ce que je me diplôme, même si je suis maintenant dans un lycée technique privé. ça a souvent été difficile avec les profs, ils avaient quelquechose contre moi. Si c'était le bordel, c'était Mario, si quelqu'un pleure, Mario".

 

L'AMOUR

 

"Si je suis amoureux, à qui je le dis en premier? A Corrado et Giovanni: il y a plus de complicité d'homme à homme sur certains sujets. Ils me recommandent mais savent aussi déconner. Je le dirais aussi à Papa, si je n'étais pas sûr qu'il le dirait à Maman, donc ce sont les derniers avec Cristina, parce qu'elle aussi, comme Maman, elle parle beaucoup et est toujours là à m'expliquer les choses (il rit). Par contre si je suis énervé, triste ou déçu, Maman est la première avec qui je parle. Contre le Torino, j'avais mal joué: je l'ai appelé à peine entré dans le car".

 

LE BRESIL ET LE WWF

 

"J'ai été au Brésil à Noël. J'y suis allé avec Giovanni et une organisation à but non lucratif pour l'utilité sociale, "Meu Brasil", qui soutient les enfants des favelas (bidons-ville brésiliens) et que je soutiens aussi aujourd'hui, avec ma ligne de vêtement. Je les ai rencontré: ils sont très pauvres mais ils sourient toujours. Ici il y a des gens qui ont des milliards et qui ne sourient jamais. Par contre, même celui qui n'a pas à manger a la TV et le téléphone portable".

 

"L'année prochaine je passerai aussi mes vacances avec le WWF: je vois des endroits fantastiques et j'aime aussi changer de lieu de vacances. Peut-être que j'irai aussi à Milano Marittima, mais juste pour deux jours".

 

MOI ET L'INTER

 

"Tout le monde me dit de garder les pieds sur terre, autant à la maison que dans l'équipe. Je les garde sur terre, mais j'ai de grands objectifs: le Mondial, le Ballon d'Or... Peut-être que je n'y arriverai pas, mais me donner de tels objectifs m'aide à ne pas prendre le melon et à ne jamais me reposer sur mes lauriers. Mon rôle? Afin de jouer je joue sur les côtés, comme aujourd'hui. Mais je reste un attaquant. Je ne me plains pas: je le ferais si la situation est toujours la même dans dix ans".

 

MOI ET LE FUTUR

 

"Mes parents m'ont racconté mon histoire quand j'avais 12-13 ans. Avant je savais comment et pourquoi j'étais arrivé chez eux, mais pas encore aussi bien. J'ai posé mille questions, chaque jour. Je voulais être rassuré sur le fait que Maman et Papa m'avaient vraiment voulu et qu'il me garderaient pour toujours. Non, pas par peur qu'il m'abandonnent eux aussi, seulement parce que ça me plaisait lorsqu'on me le disait. Aujourd'hui j'ai arrêté. Les seules questions que je pose concernent l'adoption: je veux savoir quand l'état reconnaitra enfin le lien que nous unit, je suis leur fils".

 

"J'espère que mon vécu servira à tous les enfants qui sont dans la même situation que moi il y a quelques années: un refusé et ensuite un accueilli, une personne qui devient quelqu'un grâce à une famille. Pas "quelqu'un" dans le sens de "quelqu'un de connu", mais un individu avec son identité sociale et affective".

 

Voilà l'histoire de Mario Balotelli, joueur de l'Inter, mais surtout un "Fils adoptif", ou plutôt un "Fils"...

 

Rédigé par Didju222 (Sportweek, 4 octobre 2008)

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Merci Did' pour ton travail !

 

Incroyablement surpris par ses déclarations. Je ne connaissais pas la vie de Mario mais maintenant je peux comprendre son caractère quelque fois si impulsif. Ses parents biologiques sont des monstres. Oser abandonner un enfant c'est impardonnable. Pire: revenir vers lui car ce dernier devient célèbre. Je félicite ses parents adoptifs qui ont fait preuve de courage et de patiente !

 

Seule paragraphe que j'ai eu du mal à cerner:

 

"Tout le monde me dit de garder les pieds sur terre, autant à la maison que dans l'équipe. Je les garde sur terre, mais j'ai de grands objectifs: le Mondial, le Ballon d'Or... Peut-être que je n'y arriverai pas, mais me donner de tels objectifs m'aide à ne pas prendre le melon et à ne jamais me reposer sur mes lauriers."

 

 

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Il pense qu'en se donnant de tels objectifs il ne se croira jamais arrivé et ça l'aidera à garder la tête froide...

 

Moi aussi j'avais été très surpris par cet interview, ça a aussi un peu changé mon opinion sur le joueur. Un très bel interview et j'ai souhaité vous le faire partager, ça change un peu des autres, c'est rare d'en voir des comme ça qui ne parlent pas forcement du foot mais plutôt de la vie du joueur ^_^

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Tres belle interview qui modifie mon regard sur le joueur. J'ai bien aimé le passage sur la religion.

 

En fait Balotelli est qulqu'un de sensible, qui dégage une assurance prise parfois comme de l'orgueil mais c'est une sorte de carapace par rapport a ce qu'il a vécu.

 

On devrait avoir plus souvent ce type d'interview ça nous permettrait de mieux connaitre les joueurs mais en meme temps, je comprends que certain n'aient pas envie de raconter leur vie.

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Un grand merci pour l'article Did' :nikel:

 

Il est vrai que sur le passage du melon, j'ai eu un petit sourire sur le coin de ma bouche :bigrin:

 

Personnellement, ce n'est pas cet article qui change mon opinion sur le personnage.

 

Comme beaucoup de personnes, il a eu à vivre des choses difficiles... une personne adoptée sait mieux que quiconque ce que cela représente. J'ai vraiment bien aimé le passage sur son adoption : sa réaction par rapport à tout cela, son regard par rapport à ses parents biologiques, etc. Je suis assez outré au début de l'article sur ce que j'ai pu lire : par rapport à l'attitude de l'état vis-à-vis d'un enfant adopté (le passage sur la carte d'identité).

 

Concernant le joueur, il doit apprendre à redescendre sur terre. C'est bien beau ce qu'il dit, néanmoins, ses propos sonnent faux lorsqu'on regarde son attitude sur le terrain... il a encore beaucoup de choses à régler avant de pouvoir être en accord avec ses dires. Maintenant, il est entouré de joueurs talentueux (Zanetti, Cambiasso, Cruz,...) sur lesquels il doit prendre exemple.

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Wouhaou la baffe!

Merci beaucoup pour l'itw. Comme les autres agréablement surpris!

 

Comme il le dit lui-même il est très instinctif et ne sait pas encore se maitriser (cela explique en partie son côté melon^^mais l'excuse pas :P ) mais le reconnaitre c'est une bonne base pour s'améliorer. Il peut devenir un grand s'il apprend à canaliser son énergie et utilise son histoire.

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A l'instar de Dje, cette interview ne me fait aucunement changer d'opinion sur le personnage de Balotelli. Je suis surpris par vos réactions dans l'ensemble, je ne vois pas ce qu'on apprend de spécial, c'est simplement l'histoire d'un enfant adopté avec tout ce que cela comporte, comme il y en a des millions sur la planète.

 

Balotelli est tout sauf un être à plaindre, il a été chéri et gâté depuis l'âge de ses 2 ans, il n'a pas de réels souvenirs de ses 24 premiers mois et c'est plutôt une bonne chose d'après ce qu'il dit. Son adoption est de loin la plus belle chose qui lui soit arrivée, il a eu une enfance dorée et malheureusement tout ceci saute aux yeux dans son attitude sur un terrain de football.

 

Finalement, l'atypie de son histoire réside dans le fait qu'il ait été adopté par une famille italienne, car c'est un pays où l'on voit très peu de petits enfants africains avoir la chance d'être élevé par une famille transalpine.

 

Malgré ce manque d'affinité que j'ai avec ce joueur, c'est un réel scandale qu'il rame pour obtenir la reconnaissance de son adoption. J'ai un ami français d'origine ivoirienne à qui il est arrivé exactement la même histoire, il a dû attendre ses 21 ans pour devenir légalement un membre de sa famille adoptive française. :rolleyes:

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Je suis d'accord avec toi Jipé, ils lui ont tout offert, mais je t'assure que le nécessaire ce n'est pas ce qui est matériel pour un gosse, et le fait que ses vrais parents biologiques lui aient fait ça, ça lui laisse un gros gros vide. Après c'est clair qu'il n'est vraiment mais vraiment pas à plaindre!

 

Enfin personellement ça m'aide à comprendre (ne veut pas dire tolérer, loin de là) le pourquoi de son comportement, chose que je ne pouvais pas vraiment avant de lire cet interview. :smile:

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C'est sur que c'est pas cette histoire qui doit faire radicalement changer notre opinion sur Balotelli, mais ça aide a comprendre le personnage et son vécu.

J'ai été tres surpris par la maturité de ses réponses, il a un regard assez posé sur son passé et il sait a qui il doit ce qu'il est devenu. Je sais meme pas comment font ses parents biologiques pour le regarder dans les yeux apres ce qu'ils ont fait, abandonner un enfant dans ces conditions c'est atroce.. Heureusement pour lui qu'il est tombé dans une famille qui l'a aimé et elevé pour qu'il ait une vie heureuse.

Donc non il n'est pas a plaindre par rapport a beaucoup de gens c'est sur, mais cette histoire aide a comprendre l'attitude du personnage et sa force de caractere.

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"Si quelqu'un me pousse sur le terrain, je lui marche sur le pied."

 

Ça on l'a remarqué.

 

Pourquoi à l'Inter on "attire" (ou on a) toujours des joueurs problématiques.

On n'a que ça on dirait.

 

Un joueur qui réfléchit et qui ressent des trucs comme ça ne devrait pas jouer car il n'est pas prêt.

Et le Balotelli, depuis quelques matchs, il est comment dire...NUL à chier.

 

Mais conaissant tonton Moratti, il va être pris pour les sentiments et on est coincé avec lui jusqu'à ses 30 ans. À moins que, biensûr, Balotelli ne se casse puisqu'après tout, il ne se sent pas nerazzurro..

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Je suis d'accord avec toi Jipé, ils lui ont tout offert, mais je t'assure que le nécessaire ce n'est pas ce qui est matériel pour un gosse, et le fait que ses vrais parents biologiques lui aient fait ça, ça lui laisse un gros gros vide. Après c'est clair qu'il n'est vraiment mais vraiment pas à plaindre!

 

Enfin personellement ça m'aide à comprendre (ne veut pas dire tolérer, loin de là) le pourquoi de son comportement, chose que je ne pouvais pas vraiment avant de lire cet interview. :smile:

 

 

Tu sais Didju je crois surtout que ce comportement il est ancré en lui, il l'a toujours eu. Il le dit lui même, "j'étais très actif" lol. Je ne vois pas de lien réellement entre son abandon et le fait qu'il soit turbulent sur un terrain de foot, puisque c'était le cas dès son plus jeune âge. En général on ne se refait pas, qui que l'on soit, même si le temps permet de mûrir bien sûr.

 

Enfin pour l'anecdote j'ai quand même une pensée pour ce pauvre ptit gars à qui il a pété 2 dents. xD

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Ca je peux pas te le dire, je sais vraiment pas combien ni comment notre enfance influence notre vie, mais je connais nottament un pote qui a été adopté et qui a vraiment eu beaucoup de problèmes psychologiques, il a mal tourné etc... Bref on en est pas là mais je pense que ça pourrait peut être avoir une incidence sur le caractère. Après on saura jamais qui aura raison ^_^

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Il est talentueux et je suis certain qu'il confirmera chez nous, il a eu des problemes, mais de la a dire qu'il nous fera un Adriano bis, je pense pas. J'ai confiance en lui pour son futur dans notre merveilleux club.

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Ca je peux pas te le dire, je sais vraiment pas combien ni comment notre enfance influence notre vie, mais je connais nottament un pote qui a été adopté et qui a vraiment eu beaucoup de problèmes psychologiques, il a mal tourné etc... Bref on en est pas là mais je pense que ça pourrait peut être avoir une incidence sur le caractère. Après on saura jamais qui aura raison ^_^

 

les 4 premières années de ta vie sont fondamentales pour la suite ... c'est le socle de ce que tu seras plus tard !

 

Après c'est des couches qui se rajoutent tout au long de ta vie mais la base est installée à jamais !

 

C'est un principe connu en psycho ... d'ailleurs toute analyse revient sur sa vie, les toutes premières années et le contexte social avec ses parents ! c'est fondamental !

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Mdr arrête tu as fait bien mais alors bien pire xD

 

les 4 premières années de ta vie sont fondamentales pour la suite ... c'est le socle de ce que tu seras plus tard !

 

Après c'est des couches qui se rajoutent tout au long de ta vie mais la base est installée à jamais !

 

C'est un principe connu en psycho ... d'ailleurs toute analyse revient sur sa vie les toutes premières années et le contexte social avec ses parents ! c'est fondamental !

Voilà, merci de me rappeler mes cours sur la psychanalyse :P (qui ne datent pourtant pas beaucoup :ermm: )

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Oui Dragao a raison, tes premiers pas sont très importants pour ton avenir, je ne sais pas ce que sa fais réellement d'être un gosse abandonne, mais on dois ce poser un tas de questions.

 

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