Aller au contenu
  •   Bienvenue sur Internazionale.fr !

    Rejoignez dĂšs maintenant la plus grande CommunautĂ© francophone de tifosi de l'Inter !Â đŸ–€đŸ’™
     

🏈 Foot US


ambrogio

Messages recommandés

Nathy le Superbowl n'a pas d'égal quand tu aimes le foot américain. C'est l'évÚnement le plus regardé dans le monde et c'est pas pour rien. Attention, ne pas confondre un match de NFL et LE SUPERBOWL :smile:

 

Je ne dis pas le contraire mais moi, j'aime pas le Foot US donc le Superbowl ça me passe à des kilomÚtres^^ Mike dit que seul le Superbowl peut procurer des émotions intenses comme il a ressenti hier, perso, je ne suis pas d'accord, tout dépend du/des sport/s que tu aimes :smile:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je parlais d'un systÚme égalitaire en faite j'aime plusieurs sports et la mise en scÚne de l'évÚnement fait que d'un point de vue personnel il n'y a rien qui peut me posséder autant que cette évÚnements.

 

Pas mĂȘme les playoffs de Basket, un grand chelem Ă  New york, un match Dodgers vs Yankees et autres.

Bien sur cela va de soit si on aime pas le football américain on peut pas comprendre mon ressenti envers cet évÚnement.

 

Le foot US c'est indescriptible pour avoir une place c'est quasi impossible tellement les gens sont fanatiques. 85 pour cent des places se transmettent de génération en génération sous forme d'abonnement.

 

Pour transcire mes propos, Clemson Ă©quipe universitaire comptent je crois de souvenir 20000/25000 et leurs stades fait genre le double, on ne retrouve ca que dans le foot US, c'Ă©tait ca le fond de mon raisonnement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le premier quarts temps n'était pas à son avantage mais bon Thomas a raté 2 ballons en temps que receveur .. On a vu sa vrai valeur par la suite.

 

Je peux vous dire Ă©galement que j'ai vu un reportage sur son entrainement physique, bah le mec il se laisse pas aller.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 2 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

LA RENAISSANCE DE LA LOUISIANE !!

 

Nous sommes en AoĂ»t 2005, le 23 pour ĂȘtre prĂ©cis, la peur s'abat sur toute une population. Katrina vient d'entrer dans l'Ă©tat de la Lousiane. Le 28 AĂŽut 9 habitants des alentours ont Ă©tĂ© tuĂ©s chiffre peu significatif puisqu'on atteindra par la suite prĂšs de 2000 morts.Mais quel en est la raison ? Une dĂ©pression tropicale Ă  l'origine de Katrina a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© le 23 AoĂ»t dans les Bahamas.

 

Image IPB

 

Certains secteurs de la Nouvelle OrlĂ©ans sont jusqu’à 6 mĂštres sous le niveau de la mer, zones dans lesquelles les eaux de pluie sont pompĂ©es puis rejetĂ©es Ă  la mer. Des digues de 4 mĂštres de haut protĂšgent la ville, mais la hausse possible du niveau de la mer dut Ă  Katrina pourrait atteindre 6 mĂštres. Et si l’ouragan passait comme prĂ©vu Ă  l’est, les eaux du Lac Pontchartain pourraient Ă©galement envahir la ville.Devant ces risques de submersions et d’inondations graves, le maire Ray a ordonnĂ© l’évacuation de la ville et Ă©tabli des refuges de dernier ressort pour les personnes qui ne pourraient Ă©vacuer la ville, dont la salle de sport du Lousiana Superdome, dĂ©jĂ  utilisĂ©e en 1998 lors de l’ouragan Georges. Le prĂ©sident W.Bush a dĂ©clarĂ© l’état d'urgence en Lousiane, deux jours avant l’arrivĂ©e de l’ouragan sur les cĂŽtes. Le bilan affichĂ© 1 mois plus tard est tout simplement affligeant.

 

Au moins 141 500 personnes sont hébergées dans des centres et foyers d'accueil mis en place dans 18 états et à Washington. Plus d'un million de personnes résidant la Lousiane ont été déplacés, Katrina sera également la catastrophe la plus coûteuse économiquement parlant qu'est connu le pays. On parle de plus de 10 Milliards de dollars !

 

Dans un état ou la mixité ethnique est une force (53 pour cent d'afro américain, 39 pour cent de blanc, 8 pour cent d'amer-indiens et autres), la solidarité ne se fait pas attendre, l'aide étrangÚre et le déploiement rapide de la croix rouge pour aider les sinistrés ne s'est pas fait attendre. Beaucoup de stars ont contribué à la remise en état de la Lousiane. Sean Penn, Oprah Winfrey, et Julia Roberts était sur le terrain tandis que Céline Dion et Steven Spielberg ont effectué des donnations. N'oublions pas de saluer Jack Nickolson, Cameron Diaz et Bruce Willis qui répondait au téléphone pendant que le chanteur de RNB R.Kelly leur écrivait une chanson intitulée : Rise Up.

 

 

Pour la saison 2007/08 des Hornets (l'Ă©quipe local de NBA), un retour au source est donc enfin possible. AprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©localisĂ©e du cĂŽtĂ© d'Oklahoma City, les coĂ©quipiers de Chris Paul peuvent enfin revenir Ă  la maison. L'envie des joueurs est intacte et la revanche se fait sentir dans le regard du All star qui est trĂšs attachĂ© Ă  cette rĂ©gion ! Les Hornets effectueront leur meilleur saison avec un bilan de plus de 55 victoires et une solide seconde place obtenue dans la saison rĂ©guliĂšre, juste derriĂšre les Los Angeles Lakers. Un come back incroyable pour les frelons qui n'avait pas atteint les 50 pour cent de victoires en 2005/06. EmmenĂ© par un Chris Paul hĂ©roĂŻque adepte des alley oop envers Tyson Chandler et un David West trĂšs impliquĂ©, les Hornets parvienne Ă  Ă©liminer les Mavericks de Dirk Nowitzki avant de tomber face aux Spurs de San Antonio au terme de 7 matchs d'anthologie. Malheureusement, les saisons se suivent mais ne se ressemble pas puisque un an plus tard les Hornets se font violemment sortir par les Nuggets de Denver dĂšs le premier tour des playoffs. Outre cet Ă©chec vĂ©cu par toute une population rempli d'espoir malgrĂ© un bilan en saison rĂ©guliĂšre, on retiendra l'implication de toute l'Ă©quipe Ă  vouloir redonner de l'espoir Ă  toute une population meurtri et mĂȘme si tout n'avait pas Ă©tĂ© rĂ©solu, le sport avait su redonner le sourire Ă  ses habitants et ce ne fĂ»t qu'un dĂ©but !

 

Image IPB

 

Autre année, autre sport, nous sommes désormais au début de la saison NFL de 2009/2010 (Football américain pour les non initiés). Les New Orleans Saints emmenés notamment par Drew Brees, Reggie Bush ou encore Marques Colston le Wide Receiver. Juste aprÚs Katrina les Saints sont dans l'obligation de jouer leurs matchs à domicile hors du superdome. Il s'effectueront notamment dans l'entre de l'équipe NCAA des Tigers ou encore à Aladome dans le Texas. Mais Revenons un instant sur Drew Brees car l'anecdote est belle ! D'abord pensionnaire des Chargers de San Diego par qui il aura été drafté en 2001 (32Úme position), il devint free agent et décide de ne pas revenir chez les Chargers car ses derniers ont recrutés le quaterback à renom Philip Rivers. Drew Brees se retrouve alors sans club mais il ne le restera pas longtemps. En effet, L'ex Quaterback des Chargers intéresse fortement les Dolphins de Miami ainsi que bien entendu les Saints de la Nouvelle Orléans. Anecdote intéressante puisque les Dolphins ne formuleront pas d'offre pour la simple et bonne raison qu'il pense que l'épaule du quaterback n'est pas rétabli à 100 pour cent, Drew Brees signe chez les Saints le 14 Mars 2006.

 

L'anecdote Ă©tait dĂ©voilĂ© et l'appartĂ© effectuĂ©, nous pouvons nous focaliser dĂšs Ă  prĂ©sent sur cetet fameuse saison de 2009/1010. Les Saints sont tout simplement injouable en saison rĂ©guliĂšre, il affiche un bilan de 13 Victoires et 3 dĂ©faites mais les 3 dĂ©faites sont survenus dans les 3 derniers matchs sans ce diable de Drew Brees. Ils se sont par la mĂȘme occasion, offert le luxe d'atomiser des Ă©quipes comme les Giants de New York laurĂ©at en 2008 et les Eagles de Philadelphie sur le score de 48 Ă  22. Inutile de vous rappeler que Drew Brees est un grand artisan de la bonne marche de son Ă©quipe. Il finit la saison avec un pourcentage de passe rĂ©ussis Ă©quivalent Ă  70.62, ce qui constitue par ailleurs un nouveau record dans la NFL (34 Touchdowns et seulement 11 interceptions).

 

http://www.youtube.com/watch?v=Koaql1UJiDc&hl=en_US&fs=1

 

Les choses sérieuses peuvent enfin commencé et c'est tout un peuple qui est derriÚre eux mais pas seulement, beaucoup d'américains veulent voir les Saints sur le toit du monde puisque le jeu qu'il produise est de loin le plus beau. Premier match de playoff face aux Cardinals de l'un des meilleurs receveurs : Larry Flitzgerald (finaliste l'an dernier). Le résultat est sans appel, les Saints s'impose de plus de 30 points (45/14) avec un début de match pourtant en leur défaveur. La dithyrambie du peuple contraste avec la méfiance du coach Payton. Le big game approche à grands pas face aux Vikings de Brett Favre (faut-il rappeler la carriÚre de ce futur hall of famer ?) et du meilleur running back Adrian Peterson ... Un nouveau challenge attend Drew Brees et cette fois ci face à Brett Favre il va falloir se montrer à la hauteur sans commettre la moindre erreur. Le premier quarts temps est à l'avantage des Vikings puisqu'ils mÚneront de 7 points (14/7) mais Brett Favre est magnifiquement pris par la défense des Saints et commence à commettre quelques fautes qui permettra aux Saints de revenir à hauteur avant de débuter la seconde mi temps (14/14). En seconde période le show Adrian Peterson se poursuit il finira avec 3 Touchdown mais l'homme du match se trouve cÎté Saints, puisque Drew Brees distile 3 Touchdown pour permettre au sien de disputer un Overtime (fin du temps réglementaire (28/28). C'est grùce à une pénalité que les Saints accÚde en finale du superbowl, le peuple à eu raison d'y croire, le rendez vous est pris.

 

http://www.youtube.com/watch?v=cShJQZlEYJA&hl=en_US&fs=1

 

Le rendez vous est d'autant plus excitant car le prochain adversaire de Sean payton sera les Colts d'Indianapolis menĂ© par Peyton Manning et Reggie Wayne. Le pĂšre de Peyton Manning, Archie dĂ©clarera qu'il ne prendra parti pour aucune Ă©quipe. Archie Manning a jouĂ© 11 annĂ©es pour les Saints de la Nouvelle OrlĂ©ans et reste une vĂ©ritable icĂŽne mais rappelons le c'Ă©tait aussi une Ă©poque ou les Saints Ă©tait misĂ©rable. Tellement misĂ©rable, que les supporters venaient avec des sacs d'Ă©piceries sur la tĂȘte, ce qui voulait dire que l'Ă©quipe Ă©tait une honte.

 

Drew Brees est trĂšs Ă©mu par l'hymne amĂ©ricain et est Ă  deux doigt de craquer Ă©motionnellement. Le match ne dĂ©marre pas de la meilleur des maniĂšres puisque les Saints sont rapidement distancĂ©s (10/0) grĂące notamment Ă  un premier touchdown de P.Garcon, dĂ©livrĂ© par sa majestĂ© Peyton Manning. Le score n'Ă©voluera plus dans ce premier quarts temps et le moins que l'on puisse dire c'est qu'on ne voit pas comment les Saints pourraient revenir dans la partie ... le DeuxiĂšme quart temps dĂ©marre avec des doutes plein la tĂȘte pour les Fans des Saints, un doute lĂ©gitime quand on voit la facilitĂ© dĂ©fensive des hommes de Jim Caldwell. Mais le passĂ© ne s'oublie pas et l'implication des joueurs fait plaisir Ă  voir. C'est dans un Ă©lan de gĂ©nĂ©rositĂ© que les Saints parviennent Ă  glaner leur premiers points grĂące Ă  deux pĂ©nalitĂ©s rĂ©ussis par Garrett Hartley. Le score est alors de 10 Ă  6 en faveur des Colts.

 

Image IPB

 

Le troisiÚme quart temps est assurément le plus dense, un mano à mano est alors engagé entre les deux équipes mais pas seulement car le regard de Drew Brees quand Peyton Manning est sur le terrain est comparable à celui de Mike Tyson lorsque ce dernier gagnait ses combats en moins d'une minute. En ballotage défavorable la franchise de Sean Payton tente le tout pour le tout, un engagement court de la part de Garrett Hartley et un gain immédiat de la possession. La suite ? Des offrandes de Drew Brees pour permettre aux siens de gagner du terrain. Arrivée dans les 40 mÚtres adverses, Drew Brees effectue une passe courte pour Pierre Thomas qui effectue l'impossible dans la surface de vérité en slalomant et feintant pas moins de 6 joueurs adverses pour permettre aux Saints de mener 13 à 10. Mais ce regain de forme contraste avec le génie de Peyton Manning qui ne se laisse pas abattre, feinte la passe et laisse la balle à Ayai pour un touchdown en force (17/13). Le Field Goal inscrit par Garrett est presque anecdotique puisque le match va se jouer dans ce dernier quarts temps avec un handicap de -1 pour les Saints (16/17).

 

C'est le moment ou jamais doit se dire Drew Brees de devenir un monument du sport US et de justifier ses 10 millions de dollars par an. La passe de Peyton n'est pas attrapé par Austin Collie, grùce à une bonne défense de Jonathan Vilma. Le Field Goal sera par la suite loupé par Matt Stover. Une aubaine pour les Saints, alors que de l'autre cÎté on peut aperçevoir la frustration de Peyton Manning qui jette sa serviette ! Reggie Bush qui n'est pas seulement un people et accessoirement l'ex petit ami de l'actrice Kim Kardashian, déboule dans les 50 m adverses pour relancer le jeu, son run fait un bien fou. Son déboulé fait comprendre à Drew que c'est sur lui qu'il faut jouer, il lui envoie la balle pour gagner encore 6 yards, les Saints ne sont plus qu'a 15 yards du but adverse ! Le talent du Quaterback fait le reste en seulement deux passes envers Pierre Thomas et Jeremy Stockey, le touchdown est inscrit, les joueurs se libÚrent et Jeremy Stockey bombe le torse tel un gladiateur romain. Sean Payton se dit alors qu'il faut en avoir dans le caleçons à l'image de ses joueurs et décide de tenter les deux points en transformations. Drew Brees s'exécute et envoie Lance Moore sur orbite ! Seul problÚme la transformation est refusée, mais on ne l'a fait pas à Sir Payton. Ce dernier dans une colÚre immense demande la vidéo et obtient gain de cause (24/17).

 

Les 5 derniĂšres minutes vont ĂȘtre trĂšs longues pour Payton et ses hommes, Brees est sur le banc car la phase est dĂ©fensive mais ne tient pas en place ! Il reste alors 3 minutes et 20 secondes lorsque Peyton Manning lance dans les 25 yards des Saints pour Reggie Wayne lors du 3Ăšme essai mais Tracy Porter surgit pour l'interception et s'en va inscrire un touchdown plein de culot en parcourant 74 yards ! Le commentateur s'Ă©crit "THE GAME IS OVER", Ă  3 minutes de la fin Tracy a tuĂ© le match ! Plus rien ne sera marquĂ© dans cette partie, Peyton tentera bien de soliciter les receveurs mais la dĂ©fense des Saints est omniprĂ©sente. Drew Brees sera Ă©lu MVP de la finale, quoi de plus normal pour celui qui a dĂ©logĂ© le roi de son trĂŽne ? "It was like a dream come true" diront certains mais c'est un fait, les Saints de la nouvelle Orleans enlĂšve ce super bowl avec une classe naturel. De la tristesse Ă  la joie il n'y a qu'un pas mĂȘme si cette phrase peut paraĂźtre Ă©goiste envers les 1500 dĂ©funts de la nouvelle OrlĂ©ans lors de ce tragique accident, personne n'oubliera cela et leur mĂ©moire fut honorĂ© ce 7 FĂ©vrier 2010 ...

 

 

http://mikeny.centerblog.net/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme vous ĂȘtes nombreux Ă  le savoir, Kurt Warner a dĂ©cidĂ© de mettre un terme Ă  sa carriĂšre le 29 Janvier 2010. La carriĂšre de ce joueur au destin atypique n'a pas Ă©tĂ© de tout repos, mais a fait connaĂźtre aux Rams de Saint Louis une pĂ©riode d'orĂ©e.Retour sur ce quarterback qui a dĂ» s'employer pour intĂ©grer l'Ă©lite du football amĂ©ricain.

 

Image IPB

 

Kurt Warner naquit le 22 Juin 1971 Ă  Burlington dans l'Iowa. Ville d'Ă  peine 30 000 habitants, plutĂŽt reconnu pour ĂȘtre le siĂšge du comtĂ© des moines et d'avoir comptĂ© parmi eux l'inventeur du Nylon ( Wallace Hume Carrothers en 1896). Vous l'avez donc compris, rien ne prĂ©destinait le jeune Kurt Ă  une carriĂšre reconnue.

 

 

Sa carriĂšre universitaire ne fut pas un franc succĂšs, loin de lĂ  mĂȘme. Le quarterback au physique avantageux (1m88 pour 100 kg) effectue sa carriĂšre "NCAA" dans l'Ă©quipe local de Northern Iowa, non loin de sa ville natale par ailleurs. Une proximitĂ©, qui en revanche ne lui permet pas d'Ă©voluer dans l'Ă©lite de l'universitĂ©. MĂȘme si le niveau n'est pas relevĂ©, Kurt ne sera titulaire dans son collĂšge que lors de son annĂ©e senior (4Ăšme et derniĂšre annĂ©e avant la possibilitĂ© d'Ă©voluer en NFL). Lors de cette ultime expĂ©rience avec sa bourgade, n'ayons pas peur des mots, Kurt se hisse parmi les meilleurs quarterback de sa confĂ©rence mais cela ne sera pas suffisant compte tenu du faible niveau de son Ă©quipe combinĂ© Ă  son inexpĂ©rience relative.

 

 

En 1994, les Green Bay Packers décide d'engager alors l'homme ùgé de 23 ans dans leur camp d'entrainement, mais cet engagement sera anecdotique puisque le joueur n'évolura jamais dans le club qui a révélé Curly Lambeau en 1929, le club décida en effet de ne pas poursuivre l'aventure avec lui. Kurt est donc dans l'obligation de réciter ses gammes dans des ligues à la cÎte aussi large qu'une mine de crayon. Mais, le garçon ne se laisse pas abùtre pour autant et repart au combat.

 

 

Pendant 3 ans, il jouera avec Iowa Barnstormers. Décidément Warner aime son patelin, avec cette nouvelle équipe de football américaine en salle faut-il le rappeler, il figure dans l'équipe type en 2006 et 2007. Outre le fait, d'avoir accéder à une distinction personnel, Kurt emmena les siens par deux fois à l'Arenabowl !

 

 

DĂ©cidĂ© Ă  devenir un joueur de NFL mĂȘme Ă  26 ans, L'enfant prodige de Burlington dĂ©cide alors de tentĂ© sa chance dans la filiale europĂ©enne, espĂ©rant bien entendu pouvoir intĂ©grer au plus vite la NFL. Le temps lui est dĂ©sormais comptĂ© ! Il part donc s'exiler en Hollande, royaume du Maasdam et bien d'autres belles chose que nous ne citeront pas Ă©videmment. Le quarterback sous cĂŽtĂ© jouera pour les Amsterdam Admirals durant une saison, il marquera enfin les esprits, il se distingue comme meilleur passeur (2101 yards et 15 Touchdowns). Les Rams de Saint Louis repĂšre le jeune homme Ă  27 ans, sa carriĂšre dans l'Ă©lite peut enfin commencer. Rappelons avant toute chose, que l'effectif des Rams est l'un des plus pauvre parmi les 30 Ă©quipes.

 

Image IPB

 

Le chemin reste long, puisque à l'orée de cette saison 1998, Kurt n'est que le 3Úme quarterback du club et ne jouera que quelques minutes face aux 49ers de San Francisco, profitant de la blessure de Tony Banks et de la mise au repos forcée de son suppléant Steve Bono. Le club finira bon dernier de la NFC West. Quand vous disait que les Rams sont unes des plus faibles équipes de la ligue, ce n'était en aucun cas une exagération.

 

Lors de l'intersaison, un grand nettoyage a lieu. Tony Banks est transféré chez les Ravens de Baltimore, alors que Steve Bono prend sa retraite. Quoi de mieux pour l'évolution du petit prince de l'Iowa ? A vrai dire cela aurait été une aubaine, si Trent Green n'aurait pas signer ...

 

 

Mais le destin s'en charge, blessure de Trent Green pendant la pré saison, Kurt Warner peut enfin s'exprimer. Il prouve alors tout son incroyable potentiel, contribuant largement à la bonne saison des Rams de Saint Louis. Le public a trouvé sa nouvelle coqueluche. Il balance lors de sa premiÚre saison en tant que titulaire un total de 4354 yards (deuxiÚme de la NFL) pour tenez vous bien 43 touchdowns (1er de la NFL) et une évaluation de 109.5 !! Elu MVP de la saison réguliÚre à désormais 28 ans, Kurt Warner est une légende vivante, son parcours est sans équivalent. Pour ponctuer cette magnifique saison, les Rams se qualifie pour les playoffs, cela faisait 10 ans que ce n'était pas arrivé.

 

 

En final les Rams doivent faire face aux Titans de Tenessee, Kurt Warner est dĂ©ja dans son match, concentrĂ© comme Ă  son habitude. Le match se joue sur 3 pĂ©nalitĂ© en premiĂšre mi temps rĂ©ussi par Wilkins, le kicker de Saint Louis. Un match dominĂ© 9 Ă  0. Lors du troisiĂšme quarts temps, Kurt distille une passe pour Holt , Touchdown !!! Les Rams mĂšne 16 Ă  0, on se dit alors que la rencontre est pliĂ© mĂȘme si la course de George rĂ©duit l'Ă©cart (16/7). On attaque alors le quatriĂšme quarts temps, la tension est palpable dans les deux camps.

 

 

Mais l'impossible devient possible, les Titans égalise alors qu'il reste seulement deux minutes et quize secondes de jeu. Un moment de grùce touche alors le nouvel idole de tout un peuple. Warner décoche une passe de 73 yards, oui oui !! 73 yards en direction de Bruce TOUCHDOWN !! Kurt passe du rang de coupeur de citron à celui de superstar. Dans les derniÚres secondes, les Titans poussent mais ils échouent à seulement 30 secondes la ligne. Kurt Warner remporte le superbowl pour sa premiÚre saison en tant que titulaire, ça force le respect non ?

 

Image IPB

 

En 2000, il est Ă©vident que Kurt sera attendu au tournant, mais est ce vraiment un problĂšme pour lui ? Pas vraiment .. En 6 matchs il Ă©gale le record de Steve Young (ancienne star de l'Ă©quipe) en rĂ©alisant plus de 300 yards Ă  chacun de ses matchs. Durant ce laps de temps il rĂ©coltera 19 touchdowns soit plus de 3 Touchdowns par match. Qu'avez vous dit ? Ahurissant ? Oui je cherchait le mot. Durant le match face Ă  San Diego il fut le mĂȘme le second joueur de l'histoire Ă  recevoir la note parfaite de 158.3. Malheureusement, le 22 Octobre face Ă  Kansas City, une blessure vient mettre un terme Ă  un dĂ©but de saison qui fut d'un point de vue objectif, la meilleur saison d'un quarterback (Oui, all time, j'assume !).

 

 

Son retour s'effectue dĂ©but DĂ©cembre, il a ratĂ© entre temps 5 matchs. MalgrĂ© de trĂšs bonnes prestations, Kurt peine Ă  retrouver son niveau de jeu du dĂ©but de saison qui le rendait surhumain. Il qualifie son Ă©quipe pour les playoffs avec le record de 10/6, mais les Rams s'inclineront d'entrĂ©e face aux Saints de la Nouvelle Orleans 31 Ă  28, une dĂ©fense extrĂȘmement laxiste.

 

Saison 2001, Kurt Warner rentre encore un peu plus dans la lĂ©gende en rĂ©alisant le second meilleur total de tout les temps au niveau des yards (4830) juste derriĂšre la lĂ©gende Dan Marino qui en avait effectuĂ© 5084 en 1984. Tout comme en 2000, quelques interceptions viennent entacher quelques peu sa performances, elles sont au nombres de 22. Tout cela reste anecdote puisqu'avec 36 Touchdows, Warner choppe une Ă©valuation de 101.4, finissant par la mĂȘme occasion 1er du classement. Contre les Panthers le 11 Novembre il fut le quarterback Ă  atteindre le plus rapidement les 10000 yards (seulement 36 matchs). Les votes sont unanimes, le quarterback natif de Burlington remporte encore une fois le titre de MVP. Si prĂšs d'un second superbowl, les Patriots lui donnent tord. MalgrĂ© son touchdown sur une passe et un autre sur une course, ses deux interceptions coutent cher aux Rams qui perdent cette finale de trois malheureux petits points (20/17 !).

 

Image IPB

 

On sent alors le malaise de l'équipe, les passes de Warner sont moins précises, la défense des Rams n'y est plus, les réceptions sont bancales. DÚs le début de saison, la ligne des bloqueurs est à la peine, sa contribution est trop faible. Comme pour perpétuer cette poisse ambiante, Kurt se blesse lors du quatriÚme match de la saison réguliÚre et laisse Marc Bulger supporter seul le poids qui a pesé durant

 

 

trois ans sur ses Ă©paules.Contre toute attente, les performances de Bulger sont loins d'ĂȘtre mauvaise, puisqu'au retour du double MVP, il est encore titulaire. Une saison inqualifiable tellement Kurt nous Ă  habituer Ă  mieux.

 

Seulement 3 Touchdowns et 11 interceptions avec une évaluation d'à peine 70 points, que dire ... Si on exclut ses mauvaises perf' en 2002, le joueur aura battu encore quelques records. Il deviendra le quarterback le plus rapide de l'histoire de la NFL à réussir sa 1 000e passe en seulement 47 rencontres et 1 487 tentatives. Il sera aussi le plus rapide à atteindre les 1 500 tentatives, devançant des grands noms comme Dan Marino ou encore Joe Montana.

 

 

La rupture est proche avec les Rams, puisque Kurt ne disputera qu'un seul match en tant que titulaire, une nouvelle blessure (commotion cérébrale) subit à cause d'une ligne de bloqueurs qui semblait dubitative sur chaque action. Son suppléant Marc Bulger, ne sera pas exempt de tout reproche mais ce dernier est plus jeune.

 

Kurt Warner s'exile donc Ă  New York oĂč il retrouvera un coach de renom en la personne de Tom Coughlin. Le Quarterback ne rĂ©ussit pas Ă  convaincre son nouveau coach et cette signature sera un Ă©chec total. En concurence avec Eli Manning (Rookie en 2004), qui malgrĂ© une piĂštre performance affichĂ© : 1 victoire pour 7 dĂ©faites reprĂ©sente selon le coach, le futur de la Big Apple.

 

Image IPB

 

Nouveau challenge pour le détenteur de tout les records, il signe un contrat en la faveur du club d'Arizona Cardinals qui rappelons le est d'une des franchise les plus soporifiques de la ligue depuis 40 ans. Il annoncera au cours de la saison et poussé sur le banc par Josh Mccown qu'il mettra un terme à sa carriÚre. à la fin de la saison 2006. L'émergence de Matt Leinart au poste de quarterback crée une certaine rivalité entre les deux hommes. L'orgueil de l'ex Rams est touché, mais à l'aube de la saison 2007, l'homme ùgé de 36 ans décide de poursuivre l'aventure avec les Cardinals, déclarant que la concurrence avec Matt le stimule.

 

Les insuffisances de Matt Leinard au poste, accorde à Kurt un temps de jeu conséquent, il réalise une belle saison, sans pour autant émerveiller comme lors de l'année 2000 par exemple.

 

2008, Matt Leinard est prié d'aller s'assoir sur le banc des remplaçants pour regarder jouer Kurt Warner. A 37 ans, Kurt saisi cette opportunité, il se dit que c'est le moment ou jamais de prouver au monde du football américain qu'il n'est pas fini. Il le prouve, mais en plus il met tout le monde d'accord. Kurt Warner était le meilleur il y a déjà bientÎt 10 ans et il reste encore le maitre incontesté de la discipline. Grùce à ce second souffle et à l'émergence de Larry Fitzgerald au poste de Wide Receiver, les Cardinals parviennent à se qualifier pour les playoff. Une distinction inespéré pour les Cardinals, la saison s'achÚve sur un record de 9 victoires et 7 défaites.La légende refait surface, ca ne s'invente pas.

 

Image IPB

 

Le 3 Janvier, Kurt et tout sa clique s'impose pour le premier tour des playoff face Ă  la Wilcard : Les Falcons d'Atlanta (30 Ă  24), il accĂšde par la mĂȘme occasion en demi finale de confĂ©rence. Les fans sont Ă©bahis, ils n'imaginaient vraiment pas une saison comme celle ci. La demi aura lieu 7 jours plus tard face aux Panthers de Carolina.

 

C'est définitif, Kurt Warner retrouve une seconde jeunesse, aprÚs avoir effectué 2 touchdowns face aux Falcons, il en remet 2 face aux Panthers. Seul point négatif, la défense des Cardinals n'a pas su protéger son fer de lance, qui a encaissé 5 plaquages d'une violence inouïe. Mais le gaillard est costaud et ne veut surtout pas raté la finale de conférence, car les Cardinals ont encore gagné. Cette fois ci sur le score de 33 à 13.

 

La finale de confĂ©rence Ă  lieu face aux Eagles de Donovan Mcnabb, un quarterback au physique impressionnant et qui rĂ©side ĂȘtre l'un des meilleurs quarterback du moment. Il en faut nĂ©anmoins un peu plus pour faire peur Ă  Golden Kurt. Les commentateurs en perdent la voix mais la regagne trĂšs rapidement pour distiller un "ARE YOU KIDDING ME" tellement la performance de Kurt est invraisemblable, la foule scande son nom durant tout le match, Donovan n'existe plus pour le public, le demi dieu est en action et rien ni personne ne l'arrĂȘtera.

 

 

4 Touchdowns, aucune interception et une évaluation de 145.7, Kurt Warner prend feu. Les boys bands ne peuvent rivaliser avec cet homme. Le gendre idéal de toute l'Amérique qualifie son équipe pour le superbowl qui s'effectuera devant plus de 70 000 spectateurs et un nombre incalculable de téléspectateurs.

 

Tout le monde souhaite alors un happy ending, le rĂȘve amĂ©ricain il n'y a que ça de vrai. Pour l'anecdote ce superbowl sera surnommĂ©, Recession Bowl, compte tenue de la crise Ă©conomique qui touche les Etats Unis. Ford, Chrysler et General Motors renoncent Ă  payer des spots publicitaires pendant le match. Les billets pour le match seront vendu 2500 dollars soit une rĂ©duction de 40 pour cent vis Ă  vis de l'annĂ©e derniĂšre.

 

 

Le match en lui mĂȘme ? Un des plus superbowl si ce n'est le plus beau de la dĂ©cennie. Ben Roethlisberger quarterback des Pinguins tente de tenir la dragĂ© haute Ă  Kurt Warner mais c'est peine perdu. Malheureusement, seul deux joueurs effectueront une partie exceptionnelle cĂŽtĂ© Cardinals. Larry Fitzgerald Ă  la rĂ©ception fut immense et le second pas la peine de vous prĂ©cisez tellement la logique vous le permet. 3 Touchdowns, 1 Interceptions, ce qui lui permet d'atteindre le nombre de 11 Touchdowns sur ses playoffs.

 

 

Le chef d'oeuvre de cette finale est sans aucun doute la passe de 64 yards envoyĂ© par Kurt Warner (qui d'autre le peut ?) vers Larry pour un Touchdown. A ce moment lĂ , les Cardinals mĂšne de 4 points mais Ă  deux minutes de la fin, Santonio Holmes inscrit le Touchdown de la victoire (il sera d'ailleurs Ă©lu MVP). Ce sera par ailleurs le seul touchdown distillĂ© par Ben ! Mais c'est loin d'ĂȘtre la principale occupation, comment Kurt Warner a t-il rĂ©ussi Ă  transformer cette Ă©quipe de looser, en une Ă©quipe du superbowl ? Le gĂ©nie suffit-il ? Je n'en suis pas sĂ»r.

 

Image IPB

 

Nouvelle saison, 39 ans ça force le respect mais pas seulement. Kurt réalise 26 Touchdowns pour plus de 3700 yards, néanmoins rien ne prédestinait les Cardinals à se qualifier pour les playoffs au vue de la pré saison (4 défaites en 4 matchs). Le déclic ? Sans l'ombre d'un doute le match remporté pour le compte de la 11Úme journée face aux Vikings de Breet Favre et d'Adrian Peterson.

 

3 Touchdowns de Sir Warner au cours de ce match, une évaluation de 127.7, mais ce n'est pas le seul gros match de Kurt. Face aux Bears de Chicago Kurt avait dépassé les 130 en évaluation avec pas moins de 5 Touchdowns et seulement 260 yards de parcourus.

 

 

Les playoffs sont désormais une évidence pour le vétéran des cardinals, l'équipe n'est pas bonne défensivement mais n'ayez crainte .. Kurt est présent.

 

Premier match des playoffs face aux Packers de Green Bay, Hum les packers ça ne vous dit rien ? Comme un air de vengance pour Kurt.

 

Si le Cardinals vs Steelers était l'un des plus beau match de superbowl d'ailleurs, le Cardinals vs Packers est le plus beau match all time qui m'a été donné de voir. Il obtiendra par ailleurs la note de 97/100. Aaron Rodgers vs Kurt Warner, un duel au sommet et comme d'habitude, au poste de quarterback c'est toujours un mano à mano, mais à la fin c'est toujours Kurt Warner qui gagne.

 

 

Un mot sur Kurt ? 29/33 soit 4 passes ratés un pourcentage affolant les compteurs, bref il fait payer ce manque de confiance aux Packers lors de son début de carriÚre. 15 ans aprÚs la vengeance est terrible. La Franchise de l'Arizona se qualifie pour la demi finale aprÚs avoir gagné ce match 51 à 45 en overtime.

 

Mais la suite sera impossible. Reggie Bush, Drew Brees, Pierre Thomas, Marques Colston, Jeremy Stockey. La défense des Cardinals va passer une sale soirée. Personne ne se démarque pour recevoir les passes stratosphériques de Sir Kurt, le score est sans appel : 45 à 14.

 

Kurt Warner déclarera peu de temps aprÚs qu'il mettra fin à sa carriÚre. Une carriÚre que dis je une ode, une oeuvre, une épopée. Nul doute que ce dernier sera introduit au Hall of Fame, puisque lors de ses 24 derniÚres années, 15 quarterback ont été introduits au Hall of fame et tous ont été moins impressionnants que Sir Kurt.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Damien a changĂ© le titre pour 🏈 Foot US

Rejoindre la conversation

Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.

Invité
Unfortunately, your content contains terms that we do not allow. Please edit your content to remove the highlighted words below.
RĂ©pondre Ă  ce sujet


×   Vous avez collĂ© du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 Ă©moticĂŽnes maximum sont autorisĂ©es.

×   Votre lien a Ă©tĂ© automatiquement intĂ©grĂ©.   Afficher plutĂŽt comme un lien

×   Votre contenu prĂ©cĂ©dent a Ă©tĂ© rĂ©tabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insĂ©rez-les depuis une URL.

×
×
  • CrĂ©er...

Information importante

En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies. Nous ajoutons des cookies sur votre appareil pour aider Ă  amĂ©liorer votre expĂ©rience sur notre site. Consultez notre Politique de confidentialitĂ©. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramĂštres de cookie, sinon nous supposerons que vous ĂȘtes d’accord pour continuer...