Icardi: "Je joue au Football, mais je ne le regarde pas!"

Victor "Antony" Newman · 7 février 2015

Milan - Mauro Icardi, dans une interview à Sportweek, se raconte en dehors du rectangle vert:

Le football vous plait ?

"C’est un sport qui me divertit. Mais j’y joue et c’est tout, je ne regarde jamais les matchs et je ne sais pas ce qu’il se passe dans ce monde"

Qu’est-ce qu’a fait le Milan ce week-end ?

"Je ne regarde pas la Serie A"

Les équipes en demi-finales de Coppa Italia ?

"Encore moins"

Le gardien de Chelsea ?

" Bon, ça je le sais, je ne suis pas stupide"

Le football vous a déplu quand c’est devenu votre métier ?

"Non, ça l’a toujours été, depuis tout petit. Chez les jeunes du Barça je vivais dans le Camp Nou, presque derrière le but, et les jours des matchs je restais dans ma chambre et je regardais des films. Et je ne pense pas être le seul : il y a beaucoup de jeunes, qui comme moi, s’en foutaient du football"

Votre femme, Wanda Nara, dit que vous êtes un type de quarante ans dans un corps d’un de vingt ans.

"Elle a raison, ça a toujours été ainsi. Depuis que j’ai dix ans, j’ai conscience d’être plus mature par rapport à ceux de mon âge, et même les mères de mes amis me le disait toujours. C’est grâce à ma mère, qui m’a laissé prendre des responsabilités en me faisant comprendre que la vie n’est pas Disneyland"

Votre mère a quel âge ?

"Elle est très jeune : 41. Et elle est vraiment belle"

Elle a à peine donné naissance à deux jumeaux, fruit d’une relation avec un homme espagnol.

"Ils ne sont pas jumeaux mais hétérozygotes, en Espagne on dit mellizos"

Quelle impression vous a-t-elle fait ?

"Je me suis comporté comme elle le faisait quand j’étais petit. Je lui ai dit que c’était normal, qu’elle devait faire sa vie. A Noël ils sont tous venus à Milan et nous avons passé un peu de temps ensemble"

Quand vos parents ont divorcé avez-vous souffert ?

"Je m’en fous. J’étais déjà grand et je jouais à la Sampdoria. Je l’appelais lui, je l’appelais elle et c’était tout"

Sur YouTube, il y a un documentaire sur vous quand vous viviez avec votre famille, pour fuir la crise économique de l’Argentine. Il y avait un professeur qui disait : ‘Mauro est un garçon très studieux, sérieux et travailleur’.

"C’est vrai. J’avais neuf ou dix dans toutes les matières. Ma mère m’obligeait à étudier et moi, me taisant, le faisait"

Fabio Ferraro