Bilan 2015/2016 : Les milieux de l’Inter

[Damien 10 582]

 

La saison 2016/2017 arrive à grands pas. Mais avant ça, retour sur celle qui vient de se terminer avec les notes et appréciations de nos Nerazzurri. On continue avec les milieux :

 

 

Marcelo Brozovic 6.5 : L'histoire de cette saison met en évidence un Marcelo Brozovic aux deux visages : d'un côté l'architecte "epic" doté de cette créativité peu commune et encore moins chez ses collègues du milieu de terrain et de l'autre le jeune amnésique qui peut passer à côter des ses matches sans y laisser de traces. En faisant la balance, Brozo est sûrement le joueur ayant le plus évolué dans l'effectif nerazzurro.

 

Gary Medel 6.5 : Après les agréables fatigues de la Copa America, un Trophée remporté avec le Chili sous le bras, le Pitbull de Santiago se jette de nouveau dans la bataille du championnat italien avec l'habituelle férocité qui le caractérise depuis l'aube de sa carrière. Sur le terrain, en plus de dévorer ses adversaires, il se réinvente d'abord buteur contre la Roma puis passeur contre le Napoli.

 

Ivan Perisic 6.5 : Arrivé à Corso Vittorio Emmanuele sous les ovations du public, après des mois de négociations exténuantes, le versatile ailier Croate a eu une longue liste de sceptiques lors de sa période d'adaptation au Calcio italien du fait de prestations en dessous de la moyenne.

Mais ce n'était qu'une question de temps et le revoilà après son éclosion telle une fleur au mois de mars. Un mois qui l'a vu réussir tout ce qu'il ratait auparavant. L'aura d'omnipotence footballistique qui l'entourait pendant ce mois de mars,où il marquât 4 des 7 buts des nerazzurri, est la preuve irréfutable que la qualité de ce joueur ne se discute pas.

 

Geoffrey Kondogbia 6+ : Il y a deux domaines dans lesquels le français, débarqué de la Principauté de Monaco, surnage totalement par rapport à ses coéquipiers, les duels remportés et les dribbles réussis. Deux statistiques qui, en plus du nombre de ballons récupérés, montrent mieux que tout, l'équivoque technique qui l'a amené a être considéré comme un mezz'ala technique au lieu d'un mediano moderne.

Ni flop ni top, donc, mais un 6 qui deviendra probablement un des meilleurs au monde à son poste lorsqu'il se limitera à faire son boulot.

 

Jonathan Biabiany 6 : Contre Frosinone, à ses débuts en tant que titulaire pour cette aventure nerazzurra 2.0, il sublime la fin de son histoire personnelle grâce à un très beau but symbolisant sa résurrection sportive. Pas mal pour quelqu'un qui s'était entendu dire que sa carrière était finie.

 

Anderson Hernanes 6 : Avant de s'en aller pour Torino et la Juventus, il Profeta a pensé à sonner la charge lors du premier match de la saison contre l'Atalanta, contribuant à lancer l'assaut des nerazzurri, qui débouchera sur le but au finish de Jovetic.

 

Assane Gnoukouri 5.5 : 2016 restera une saison de transition pour Gnoukouri, qui n'a grappillé que 79 minutes de jeu toute la saison dont 48 lors de l'ouverture contre l'Atalanta. 48 minutes d'une prestation entachée d'incertitudes, trop nombreuses au goût de Mancini qui l'a remplacé à la mi-temps.

 

Felipe Melo 5.5 : Le début de saison était plus que positif, surtout parce que Felipe arrive à conjuguer un esprit étrangement zen à son habituelle électricité qui fait du bien à tous ses coéquipiers. Il a ensuite le malheur de participer au premier fiasco de la saison contre la Lazio. Match pendant lequel il commet deux interventions dangereuses qui présagent dès lors une chute libre de toute l'équipe. A partir de ce moment, il perd son importance dans le jeu et son ascendant sur le groupe.

 

Adem Ljajic 5.5 : "Fantastique, mais parfois il mériterait un bon coup de pied aux fesses", la musique est de Roberto Mancini, le destiné est le joueur serbe et le contexte : la victoire 3-0 de l'Inter contre Palerme. Cette année encore, Adem Ljajic a réussi à écrire le début d'une histoire d'amour avant de l'interrompre brutalement, comme en proie à une crise d'inspiration. Ainsi, s'il n'apprend pas à écouter la muse qui lui inspire son art, le joueur Serbe, qui retournera à la Roma sans regrets, est un luxe que le football moderne ne peut se permettre.

 

Fredy Guarin 5 : Avant de faire ses valises en janvier, Guarin a réussi à entrer dans l'histoire du Derby de Milan grâce à un missile chirurgicale du pied gauche. L'unique autre contribution à cette saison fut les euros versés dans les caisses nerazzurre à sa vente au Shanghai Shenhua.

 

 

Samus - Internazionale.fr

 

Le bilan des gardiens de l'Inter

Le bilan des défenseurs de l'Inter