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🚴🏻‍♂️ Cyclisme


Nathy

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Dessel, le rayon de soleil

 

La montagne a accouché d'un sourire mercredi à Pau. Celui du Français Cyril Dessel (AG2R), qui a endossé le maillot jaune à l'issue de la 10e étape, remportée par Mercado (Agritubel). Les favoris se sont neutralisés lors de ce premier flirt avec la montagne, mais Mayo et Casar ont déjà craqué.

 

 

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La montagne fait déjà mal demain c'est reparti et ca va être 2x plus dur que l'étape du jour. Mais bon je trouve ce tour moins spectaculaire à cause des exclusions de Basso et Ullirch qui était le duel à suivre durant ce tour

 

 

ouai c'est cler les deux grand favoris manquent beaucoup a ce tour . Mais attendons demain c'est une trés belle étape de montagne avec une arrivée en altitude ce qui est toujours mieux vous verrez demain du grand spectacle en perspective.

 

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La seule différence, c'est qu'il n'y'a aucun leader réel. Si l'on regarde bien, la moyenne du Tour est dans la lignée des années précédentes.

L'étape d'aujourd'hui a démontré l'absence flagrante d'un leader et d'une EQUIPE patronne sur le tour. Bien sûr, la T-Mobile a roulé devant tout au long de l'étape mais l'écart qu'elle a laissé aux échappés est incroyable. Certains disent qu'ils l'ont fait pour ne pas conserver le poids du maillot jaune, cela montre toute la faiblesse de cette équipe (pas au niveau qualitatif du terme), qui refuse d'assumer le maillot jaune, sûrement dû à un manque de confiance en soi d'une équipe assez jeune et qui ne cohabitent que depuis peu de temps (Rogers, Sinkewitz et Mazzoleni sont arrivés l'année dernière).

L'équipe paraît donc perdu en l'absence d'Ulrich.

 

Beau coup de Dessel et victoire mérité de Mercado, un coureur que j'apprécie tout particulièrement (fan de Quick Step oblige) et qui me fait tellement regretter le laxisme des dirigeants de QSI.

Quand on pense qu'il y'a quelques mois, Mercado (2ème du général), Rogers (6ème du général) et Sinkewitz (8ème du général) couraient pour la formation belge...

Et dire que Boonen qui a une équipe construite totalement pour lui (hormis Rujano) n'a pas encore gagné d'étapes...

Les Quick Step vont finir bien loin dans ce TDF, j'éspère que le vénézuélien me redonnera le sourire, lui qui a annoncé qu'il gagnerait à l'Alpe d'Huez :D

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« Une revanche »

 

En jaune après sa deuxième place dans la 10eme étape du Tour, Cyril Dessel se félicite d’avoir pris une revanche sur le sort. Il compte défendre ce maillot avant de revenir au service de Moreau.

 

Cyril Dessel, racontez-nous votre final et la victoire de Juan Miguel Mercado…

Dès l’échappée, je sentais qu’il y avait une victoire d’étape à jouer. Vincent Lavenu me demandait de rester concentré et de continuer à bien marcher. Mais Mercado se sentait bien également. De mon côté, j’ai fait les cols en tête et pris des points pour le maillot à pois. Etant en tête au général par rapport à lui, il savait également que je prendrais le maillot jaune. Du coup, il est venu me voir pour lui laisser l’étape. Mais une étape sur le Tour c’est une trop grosse opportunité. Je lui ai dit non, j’ai fait le maximum mais je n’ai pas gagné. En tout cas, je le félicite.

 

Est-ce que cela faisait partie d’une stratégie que de partir devant pour protéger Christophe Moreau ?

C’est tout à fait cela. Ce matin, la stratégie était simple. Au delà de cinq ou six coureurs, il fallait mettre un AG2R devant. Mikel Astarloza et moi avions comme consignes de bouger chacun notre tour pour ne pas griller les cartouches.

 

Comment êtes vous sorti ?

Le départ était assez nerveux avec beaucoup de coureurs qui voulaient aller devant. L’échappée a mis plus de temps à se mettre en place. Je me suis contenté d’appliquer les consignes. Quand j’ai vu l’échappée j’ai su réagir en revenant dans ce groupe. Je suis le dernier à y être rentré.

 

Il ne s’agit que de votre deuxième Tour. Comment l’appréhendez vous ?

J’ai eu des soucis au Tour. C’est ma septième saison en professionnelle et seulement ma deuxième année sur le Tour. J’ai de gros problème de santé et ça toujours été une déception. Cette année au départ, je me suis dit que la condition était bonne et que j’avais de bonnes jambes. Vincent Lavenu m’a permis de bien préparer la deuxième partie de la saison. J’avais une idée derrière la tête. Peut-être pas pour gagner le général, mais pour faire un truc sur une étape. Aujourd’hui on peut dire que ce maillot jaune est une récompense ou revanche.

 

« Je n’oublie pas ma mission »

 

Est-ce que ce maillot va changer la donne au sein de l’équipe AG2R ?

Mes ambitions ne changeront pas avec ce maillot. Je vais me battre pour essayer de le garder mais demain, c’est la grosse journée des Pyrénées. On verra comment j’ai récupéré.

 

Cela veut donc dire que Moreau reste le patron de l’équipe…

L’objectif est toujours le même : amener Christophe Moreau le plus haut possible. Je suis un équipier. Je savais que j’aurais un rôle à jouer dans la montagne et que j’aurais des coups à tenter. Mais je n’oublie pas ma mission. Quand je n’aurai plus le maillot je reviendrai un équipier.

 

AG2R a annoncé mardi votre prolongation de contrat. N’avez-vous pas signé trop tôt ?

(Rires) J’aurais peut-être du attendre un jour en effet.

 

Comprenez-vous que la suspension de Mancebo amène des questions quant aux performances de l’équipe ?

Ce qu'il s’est passé avec Mancebo est un très gros coup dur. Nous avons tous été déçu et l’image de l’équipe en pâtit. Maintenant, toute l’équipe reste concentrée sur la course. On a changé de leader, nous nous sommes remobilisés. Surtout, nous sommes dans une bonne spirale depuis quelques courses. On avait a cœur de briller sur le Tour. Nous n’avons pas oublié car cela laisse des traces mais nous montrons que même sans Mancebo, AG2R reste encore sur la course.

 

 

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Première surprise c'est la difficulté qu'a eu Leipheimer dans le dernier col pourtant le peloton était encore à 30-40 coureurs c'est assez étonnant et c'est très rare qu'un grimpeur se regagne en forme durant le tour à l'image des Mayo et autres qui ont raté leur premiers coups de pédales en montagne ils ne réussissent pas à suivre ensuite... Sinon Moreau comme chaque année solide quand personne n'attaque mais le peloton est aller à un rythme raisonnable les sprinteurs ont même rejoint le groupe pour disputer le sprint à la fin... Demain on pourra cerner une dizaine de coureurs et peut être des surprises

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On y voit plus clair

 

Le Tour de France 2006 s'est enfin décanté jeudi, au Pla de Beret, terme de la grande étape pyrénéenne. Le Russe Denis Menchov s'est imposé devant Levi Leipheimer et Floyd Landis. Ce dernier, impressionnant de facilité, s'empare du maillot jaune au détriment de Cyril Dessel... pour huit secondes.

 

Il aura fallu dix jours de course et pas moins de sept cols pour y arriver. Mais cette fois, ce Tour de France de toutes les incertitudes commence à prendre forme. La grande journée pyrénéenne, avec ses cinq cols à la une, a permis d'éclaircir considérablement la situation. Elle nous a offert un nouveau maillot jaune, Floyd Landis. Pour huit petites secondes, correspondant à la bonification engrangée à l'arrivée, l'Américain a dépossédé Cyril Dessel de son bien. Bien entouré par une équipe AG2R qui a assumé son statut, le Français a tout donné, mais il a logiquement payé les efforts consentis la veille.

 

Même s'il n'avait pas endossé la précieuse tunique, Landis serait de toute façon le nouveau patron du Tour. Sa puissance, sa sérénité et la facilité avec laquelle il a répondu aux accélérations rappellent immanquablement un certain Lance Armstrong, son ancien boss chez US Postal. L'Amérique s'est peut-être déjà trouvé un successeur... S'il ne s'était focalisé sur la quête du maillot, Landis aurait sans doute pu décrocher la victoire d'étape au Val d'Aran, où seuls Levi Leipheimer et Denis Menchov ont pu l'accompagner. Il a finalement dû la laisser au dernier nommé.

 

Enorme Boogerd

 

Trois ans après son titre de meilleur jeune, Menchov confirme sa forme du Dauphiné. Vainqueur au Ventoux le mois dernier sur le Critérium, le Russe a signé sa première victoire sur le Tour, au grand dam de Leipheimer, qui espérait sauver son début de Tour calamiteux par un bouquet. Menchov s'annonce comme le principal rival de Landis, sur lequel il compte une minute de retard désormais. L'avenir le dira, mais le Tour a peut-être gagné un duel jeudi. Si Landis possède aujourd'hui l'avantage, la faiblesse de l'équipe Phonak le fragilise, alors que la force collective des Rabobank semble d'une autre envergure. Il n'y a qu'à voir le boulot accompli par Rasmussen et surtout l'énorme Boogerd, pour s'en convaincre.

 

Derrière ce duo majeur, forcément appelé à de nouvelles explications dans les Alpes la semaine prochaine, d'autres peuvent encore prétendre à la victoire finale. Si l'on excepte Cyril Dessel, encore intercalé à la deuxième place, le vainqueur du Tour 2006 se trouve probablement dans le Top 5 des favoris au général. Cadel Evans (à 1'17"), Carlos Sastre (à 1'52") et Andreas Kloeden (à 2'29") sont encore suffisamment proches de Landis pour entretenir l'espoir. Kloeden a toutefois affiché ses limites. L'Allemand s'est peut-être vu plus beau qu'il n'était.

 

Dans le Portillon, avant-dernière montée du jour, c'est lui qui a déclenché les hostilités en mettant ses équipiers à l'oeuvre. Une brutale accélération qui eut au moins le mérite de sortir sa course de la monotonie. Jusqu'à cet instant, les ténors avançaient au train sans grand entrain, filant l'échappée du jour. Celle-ci, partie avant le pied du Tourmalet, n'avait guère de chances d'aller au bout de ses idées. Mais elle permit au moins à David De la Fuente d'engranger suffisamment de points pour s'offrir le maillot à pois du meilleur grimpeur. L'Espagnol de la Saunier Duval avait déjà brièvement goûté à cet honneur en début de Tour. Son deuxième règne devrait être plus long.

 

Moreau un peu juste

 

Sans le coup de force des T-Mobile, sans doute aurait-il fallu attendre l'ultime ascension pour voir la situation se décanter. Lassés d'attendre, impatients d'en découdre, ils ont donc roulé, Kessler et Rogers en tête. Un grand ménage s'en est suivi. Mais en frottant trop fort, ils ont essoré Kloeden lui-même. Reste que la Magenta n'est pas la plus mal loti à mi-Tour. A titre de comparaison, les Discovery Channel ont littéralement explosé en plein vol. George Hincapie a pris plus de vingt minutes. Savoldelli a décroché dès le Tourmalet, Popovych dans le Portillon et Azevedo dès les premiers lacets du Pla de Beret. Un vrai fiasco. Après sept années de règne grâce à Armstrong, Johan Bruyneel se trouve fort dépourvu. Comme quoi il semble plus aisé de remplacer Ullrich que le Texan...

 

Loin de sombrer dans de tels abymes, Christophe Moreau a compris qu'il ne gagnerait vraisemblablement pas le Tour de France. Il se défendait d'entretenir un aussi fol espoir ces derniers jours. Les faits lui ont donné raison. Lorsque Menchov a haussé le rythme à dix kilomètres de l'arrivée, le Belfortain n'a pu suivre la cadence. Relégué à la neuvième place au général, à 3'44" du maillot jaune, le leader d'AG2R peut encore viser le podium. Mais c'est plus sûrement une étape qui occupera à l'avenir son esprit. Désormais, c'est chacun pour soi, et chacun ses rêves.

 

eurosport.fr

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TDF : Les réactions

 

A l'issue de son succès lors de la onzième étape du Tour de France, dont l'arrivée était jugée au sommet du Pla-de-Beret, le Russe Denis Menchov (Rabobank) loue le travail préparatoire de ses coéquipiers Rasmussen et Boogerd. Et attend désormais les Alpes, où « tout va se décider ».

 

Denis Menchov (RUS/Rabobank, vainqueur de l'étape)

On n'avait pas de stratégie strictement définie. On attendait de voir comment la course tournerait, comment les AG2R et les T-Mobile se comporteraient. Dans le final, je me suis retrouvé avec deux coéquipiers (Rasmussen, Boogerd). Rasmussen m'a demandé si je me sentais bien, je lui ai répondu par l'affirmative, ils ont travaillé pour moi et ont fait un super boulot. Landis est le favori, c'est sûr, mais Sastre aussi est très bien. Tout va se décider dans les Alpes. Aujourd'hui, ce n'est pas dans la montée finale qu'on pouvait faire de gros écarts.

 

Floyd Landis (USA/Phonak, leader du général)

La victoire d'étape n'était pas mon objectif. Je ne vais pas assez vite au sprint. J'ai surtout cherché à prendre le plus de temps possible. Je ne peux pas être plus heureux. Depuis que je sais devoir être opéré (il va se faire poser une prothèse de la hanche), je vois les choses d'une façon différente. Je ne veux plus perdre un instant, je ne veux rien laisser passer. Un jour, ma carrière s'arrêtera. La suite du Tour ? Je suis confiant. Mon équipe a été présente dans l'étape. Je n'avais pas besoin de l'avoir jusqu'au bout. Dans le final, il y avait la possibilité de compter sur les autres, ils avaient intérêt à rouler.

 

Cyril Dessel (FRA/AG2R, ancien leader)

Je n'étais pas trop informé des écarts. Je me doutais que c'était vraiment limite. Mais je ne voulais pas me décourager. J'ai vraiment tout donné ! Je ne pouvais pas en faire plus. Je suis allé au bout de moi-même, je me le devais parce que l'équipe a été extraordinaire. Je ne pouvais pas les décevoir aujourd'hui. C'était une grande étape de montagne. Il y a eu de la bagarre, beaucoup d'attaques. Avec les efforts de la veille, c'était vraiment difficile. En début d'étape, ça n'allait pas trop mal. Mais, au fur et à mesure des kilomètres, je sentais les jambes devenir de plus en plus lourdes. Je commençais à me faire du souci et, quand les T-Mobile ont attaqué dans l'avant-dernier col, j'ai été en difficulté. Mais, encore une fois, j'ai pu compter sur mes coéquipiers, Arrieta, Goubert et surtout Calzati, qui a été énorme aujourd'hui. Il m'a fait monter tous les cols, il m'a accompagné jusqu'à dix kilomètres de l'arrivée. J'aurais voulu garder le maillot pour ne pas les décevoir.

 

Levi Leipheimer (USA/Gerolsteiner, 2eme de l'étape)

Cela s'est joué à peu. Menchov était seulement un peu plus rapide. Mais, aujourd'hui, j'ai retrouvé mes jambes et le moral.

 

Cadel Evans (AUS/Davitamon, 4eme de l'étape)

Je me sentais bien. Le plan, c'était de surveiller Landis. La sélection faite par les T-Mobile, cela me convenait. Je n'avais pas de problème pour suivre le rythme. J'ai été déçu par la dernière montée. J'aurais préféré que ce soit plus raide. C'était dommage que l'arrivée soit en faux-plat.

 

Andreas Klöden (ALL/T-Mobile, 9eme de l'étape)

J'ai attaqué dans le Portillon avec Patrik (Sinkewitz) et "Matse" (Kessler) pour faire la sélection. On a réussi. Mais, dans la dernière montée, j'ai souffert de crampes. Je n'ai pas pu tenir le rythme. Je suis déçu.

 

Vladimir Karpets (RUS/Caisse d'Epargne, 24eme de l'étape)

Je n'ai pas réussi à trouver le rythme. J'avais l'impression de ne pas être à fond mais je ne parvenais pas à monter les pulsations. Comme dans le contre-la-montre l'autre jour.

 

George Hincapie (USA/Discovery Channel, 46emr de l'étape)

Je n'avais pas de bonnes jambes. Je n'ai pas pu faire grand chose. Je suis très déçu, vraiment déçu. Maintenant, je vais essayer de remporter une ou deux étapes.

 

 

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oui belle étape mais on n'a vu que le tour peut se perdre tous les jours (hincapie) ou l'abandon d'iban mayo mais il ne se gagne pas en un jour . Landis est bien parti mais attention au rabobank avec trois trés bons grimpeurs .Je trouve que cette année on cherche un vrai patron comme l'été lance armstrong auparavant. Tous les prétendants au classement général se regardent beaucoup et donc ne se découvrent moins . J'attend la confirmation de cette étape dans les alpes.

Modifié par iverson3
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Discovery, la bande décimée

 

Dominatrice sur les routes françaises depuis sept ans, Discovery Channel sombre peu à peu dans l'anonymat du peloton. L'équipe américaine a connu une véritable hécatombe sur les pentes pyrénéennes. Armstrong parti, Hincapie à la dérive, Popovych à la peine, et c'est toute l'équipe qui se cherche.

 

"Un seul être vous manque et tout est décimé" . C'était prévisible. Johan Bruyneel en a eu la triste confirmation sur les pentes pyrénéennes. "On va avoir des attaques dans la 10e étape", annonçait le manager de Discovery Channel pour la première étape de montagne mercredi. Certes, il y en a eu, mais aucun Discovery aux avant-postes. Partie remise au lendemain pour l'étape-reine des Pyrénées? Pas vraiment. Cela a même plutôt tourné à l'hécatombe...

 

Privée de son satellite Lance Armstrong, la fusée Discovery a raté son lancement 2006. "Le bilan de la journée n'est pas bon , reconnaissait le manager belge à Val d'Aran. On n'est pas à notre niveau." Le train bleu si souvent roi de la montagne ces dernières années est parti à vau-l'eau dès les premières hauteurs pyrénéennes. "Ce n'était pas un grand jour pour nous", reconnaissait Azevedo la ligne passée. Paolo Savoldelli, ancien vainqueur du Giro, fut le premier à lâcher prise avant même les faces les plus pentues du Tourmalet, imité dans le Portillon par Yaroslav Popovych. Seul Jose Azevedo a tenu jusqu'aux premiers virages du Pla de Beret, avant de craquer, lui aussi.

 

Que sont les Discovery devenus?

 

On y a longtemps vu que du bleu derrière les échappés. Mais c'était celui de l'équipe AG2R du maillot jaune Cyril Dessel. Puis le bleu et blanc vira au rose, comme bien souvent depuis le départ de Strasbourg. La T-Mobile a dynamité la course - et quelque part son leader Andreas Klöden par-là même - sans que Discovery ne soit en mesure de réagir, Azevedo rendant les armes sous les coups de boutoir des Rabobank dans la dernière montée.

 

Reste une question: Armstrong a-t-il emporté avec lui cette soif de gagner qu'il savait insuffler à ses coéquipiers? Attendu comme l'héritier naturel et un candidat potentiel au sacre estival, George Hincapie n'a pas fait longtemps illusion. Certes, le Newyorkais a raflé le maillot jaune dès la 1ere étape, mais il s'agissait davantage d'une opportunité saisie au vol (deux secondes de bonification) que d'un véritable tour de force. On l'attendait sur le contre-la-montre de Rennes, mais le meilleur ami d'Armstrong a déçu, comme Popovych et Azevedo.

 

Premier leader du classement par équipes, Discovery a rapidement cédé la place à la T-Mobile. Jamais, depuis le départ du Tour de France 2006, on n'a vu les hommes de Bruyneel aux avant-postes, imposant leur tempo à la course comme jadis. Et le Belge d'ajouter pourtant avant la montagne: "On doit adopter une attitude offensive pour récupérer le temps perdu au contre-la-montre. Le seul moyen, c'est de passer à l'attaque et tout faire pour qu'aucune équipe ne puisse contrôler la course". On les attend encore...

 

Mais les Américains, si prompts les années précédentes à cadenasser la course pour Armstrong, ont livré une partition plutôt décousue jeudi. Le septuple vainqueur à la retraite, l'équipe n'inspire visiblement plus le même respect à ses adversaires et Discovery est redevenue une formation comme les autres. "Ça ne va pas être notre Tour de France. Nous allons essayer d'aborder la fin de l'épreuve sous un autre angle et tenter d'arracher une étape ", déclare amèrement Bruyneel.

 

Armstrong en catimini

 

"Nous n'avons pas de leader. L'équipe est le leader" , martelait Bruyneel au départ du Tour, sans doute pour évacuer la pression d'une trop lourde succession. Pour preuve, l'équipe américaine est la seule à avoir distribué les dossards par ordre alphabétique sans se choisir de leader. Même Hincapie, ancien bras droit du Boss, n'a pas eu droit à cet honneur. Le ton avait cependant changé à l'arrivée à Val d'Aran: "On n'a pas de leader dans l'équipe. Quand on n'a personne dans les 10 premiers on ne peut pas choisir de leader." Il faut descendre à la 18e place pour trouver trace du premier coureur Discovery (Azevedo). Arrivé avec plus de 20 minutes de retard au Pla de Beret, Hincapie n'est que 40e à 23 minutes de Floyd Landis, juste devant Savoldelli.

 

Si l'équipe roulait vite et bien pour un seul homme charismatique, le fait de n'avoir pas distribué les cartes cette année rend flou toute tactique de course. Car ce n'est pas le manque d'expérience qui fait défaut: seul Egoi Martinez n'était pas des précédentes aventures américaines. "C'est une période de transition et chaque changement prend du temps, annonçait au départ de l'épreuve Johan Bruyneel. "J'ai la conviction qu'on va passer un tour tranquille, sans pression. On va essayer de rester le plus discret possible." Le maître texan pourra en attester par lui-même. Tel un fantôme, il est attendu en coulisses auprès de ses anciens coéquipiers, mais pas sur le devant de la scène. Il aurait pourtant pu mettre les siens un peu en lumière...

 

Eurosport.fr

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Popovych retrouve le moral

 

Popovych s'est replacé. Orpheline de Lance Armstrong, l'équipe Discovery Channel avait de la peine depuis le début du Tour de France à jouer les premiers rôles. Jeudi, dans la grande étape pyrénéenne, Popovych et Hincapie avaient ainsi failli. La formation américaine s'est vite ressaisie grâce à son jeune leader ukrainien qui a su prendre sa chance sur la route de Carcassonne, terme de la 12e étape. Popovych, échappé avec Freire, Ballan et Le Mevel, a franchi la ligne en solo et réalise un beau rapproché au général toujours dominé par Floyd Landis.

 

TDF: Voigt tient son étape

 

L'Allemand Jens Voigt (CSC) a remporté samedi sa deuxième étape sur le Tour de France entre Béziers et Montélimar. Au terme des 230 kilomètres de la plus longue étape de ce Tour de france 2006, Voigt, échappé avec trois autres fuyards dont le Français Sylvain Chavanel finalement troisième, a devancé sur la ligne l'Espagnol Oscar Pereiro (Caisse d'Epargne). Le peloton est pointé à plus de vingt minutes.

 

 

Modifié par foot
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Chute Spectaculaire de David Canada, Matthias Kessler et de Rik Verbrugghe! Seul Kessler à pu reprendre la course. Les deux autres sont blessés respectivement à la clavicule droite et à la jambe droite. Kessler et Verbrugghe sont passés au-dessus du rail de sécurité.

Modifié par Andrei
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Ouais il a pas très bien joué le coup Salvatore :( Mais bon 2ème c'est bien aussi^^ Impressionnantes les 2 chutes! Canada qui bare la route à Kessler qui passe par-dessus la ballustrade de sécurité! Par contre Verbrugghe j'ai pas capté pourquoi il a aussi passé par-dessus :ermm:

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C'est parti pour 3 étapes dans les Alpes, j'espère que les représentants italiens s'illustrent quelque peu quand même avant l'arrivée à Paris.

 

A 10 km de l'arrivée au sommet de l'alpe d'huez Cunego :nikel: et Schleck en tête. Ca casse dans tout les coins, ils vont en laisser de l'énergie sur cette étape.

 

 

Modifié par Curva_Nord
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