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  1. Vous l’avez très récemment découverte sur les réseaux sociaux entrain de chanter l’Hymne de l’Inter : Elle, c’est Romina Sorbelli qui est Interiste depuis la naissance. Ayant la chance de pouvoir travailler pour nos confrères d'Inter-News.it, celle-ci- s’est livrée à cœur ouvert pour Internazionale.fr A sa demande, vous retrouverez également à la fin de notre article, la version italienne intégrale de notre échange Bonjour Romina, peux-tu nous dire quelque chose à ton sujet ? Quelles sont tes passions dans la vie ? On suspecte un peu la musique... "Volontiers, j’ai 26 ans et je suis étudiante/aspirant journaliste, je suis diplômée en Communication et je termine mes études universitaires à la Faculté de l’Information, de l’Edition, et du Journalisme, j’en ai terminé avec mes examens et j’écris actuellement ma thèse." "Mes passions principales sont aux nombre de trois : Le football, la musique et la cuisine : Celle pour le football se transforme tout doucement en un travail : j’en suis à ma seconde année pour devenir journaliste indépendante, et mon rêve est de devenir une journaliste sportive. J’ai hérité de l’amour de la musique de ma famille, ils sont tous musicien (en plus d’être Interiste) : Je joue de la guitare, du ukulélé, et j’aime chanter et c’est devenu, à tous les effets, un hobby. J’aime aussi la cuisine et j’aime cuisiner, j’aime cuisiner pour tous les autres car je pense aussi qu’il s’agit d’une preuve d’affection." Pourquoi l’Inter ? Est-ce que tu fais partie d’une famille interiste ? Et pourquoi pas une autre équipe ? "Comme je vous l’ai dit auparavant, nous sommes tous interiste dans la Famille. Dans ma Commune, Sutri, il y a un Inter-Club, l’Inter-Club Peppino Prisco, auquel je suis membre depuis toute petite et je dois surement ma passion pour l’Inter à mon père qui est un grand Tifoso Interiste! Comme je l’ai toujours dit, j’ai choisi l’Inter en suivant les traces de mon père, mais j’ai ensuite décidé de moi-même de continuer sur cette voie en suivant par-dessus tout mon cœur, un cœur qui est entièrement Nerazzurro je dirais, il ne pouvait pas en être autrement." "A présent, d’une simple passion, cela se transforme en un travail et cette opportunité m’a été offerte par la Rédaction d’ Inter-News.it, rédaction que je remercierais toujours pour m’avoir fait confiance et m’avoir accueillir au sein de leur famille." Quel est le plus beau souvenir qui te lie à l’Inter ? "Sans aucun doute, la première fois que je suis allé à San Siro, j’avais seulement dix ans et je ne l’oublierai jamais, comme je n’oublierais jamais toutes les soirées passées à l’Inter-Club à voir les matchs, nos diners et nos célébrations pour les victoires. Je me rappelle en particulières d’une soirée organisée pour fêter le Centenaire de l’Inter en 2008 et à cette occasion, j’ai rencontré Recoba et Stankovic, deux de mes idoles. Mais plus que tout, je garderai toujours en moi ma rencontre avec Massimo Moratti, il y a quelques années : C’est une personne accueillante, un gentleman, c’était un honneur et un privilège pour moi de le rencontrer." Que penses-tu du Giuseppe Meazza qui pour nous est une Institution, qui fait partie de l’Histoire mondiale de notre Calcio ? Aimerais-tu qu’il reste encore notre stade ? "San Siro fait partie de nous tous, nous les Interistes, comme je l’ai dit avant, la première fois que j’y suis allé, je n’avais que dix ans et chaque fois que j’y retourne, c’est toujours comme la première fois : Je pense qu’il serait difficile qu’un autre stade parvienne à nous offrir, à nous les Tifosi, les mêmes émotions : San Siro te coupe le souffle." Quel est ton joueur préféré et pourquoi ? "Dans l’absolu, même si c’est forcément prévisible : Javier Zanetti pour ce qu’il représente et représentera toujours pour nous les Interistes : C’est une vrai Institution de l’Histoire Nerazzurra. Mon rêve est de l’interviewer et j’espère y parvenir un jour." "Dans l’actuel noyau de l’Inter, je dirai Nicolò Barella. Au-delà de son talent inégalable, il y a aussi une raison spécifique pour laquelle je me sens proche de ce joueur. Je revenais à San Siro après onze ans d’absence à l’occasion d’Inter-Verona et Barella marquait ce jour-là son premier but en Serie A sous le maillot de l’Inter, un but qui décidait de l’issue de la rencontre. A ce moment-là j’ai compris que cela allait faire la différence et la joie que cela m’a procurée était incroyable car après avoir passé 14h dans le car, j’avais peur de rentrer à la maison sans victoire." "Je pense qu’il doit encore un peu affiner son caractère sur le terrain car il est, de façon objective, très impulsif, mais je sais aussi m’identifier en partie à lui, c’est ce qui fait que je l’apprécie encore. Pour mon vingt-troisième anniversaire, mes amis m’ont offert son maillot que j’endosse à chaque fois que je vais au Stade. Lors du dernier Derby face au Milan, il a porté bonheur !" Que penses-tu de l’Inter cette saison : Vois-tu une explication suite à une telle saison ? "Je pense que l’Inter nous offre tellement de surprise aussi bien en positif qu’en négatif. Après la désillusion de la saison dernière en championnat, j’espérais que nous aurions fait mieux cette année et au contraire, il y a eu cette involution : Je crois que même l’équipe en elle-même n’est pas capable de vraiment l’expliquer, mais je suis habitué à voir le verre à moitié plein : Nous avons gagné des coupes qui nous manquaient depuis tant de temps. Nous devons prendre en considération ce qui nous fait plaisir et pas seulement ce qui nous fait souffrir." "Et ne pas se qualifier à la prochaine Ligue des Champions serait une humiliation bien plus qu’une désillusion, mais nous n’avons pas encore dit notre dernier mot et j’espère qu’en cette fin de saison, l’équipe pourra retrouver de la sécurité et de la concentration aussi en championnat." Qui est pour toi la révélation de l’année et qui, au contraire, t’as le plus déçu ? "Je débute par les désillusions et je pense principalement à deux noms, en écartant Skriniar sur qui nous parlerons ensuite : Romelu Lukaku et Marcelo Brozovic : Ils ont tous les deux été pénalisés par des blessures, mais ils ne se montrent objectivement pas sous leur meilleurs jours. Certains étaient méfiant du retour du belge et d’autres lui ont fait confiance : je fais personnellement partie de la seconde catégorie et, avec le recul, je crois que nous reverrons difficilement le Lukaku de Conte. Et si d’un côté, nous avons perdu notre référence en régie (Brozovic), mais nous faisons la connaissance d’un nouveau Çalhanoğlu qui est parmi les grandes révélations de cette année , lui qui est passé de son poste naturel de Mezz'ala à celui de pivot au milieu de terrain : C’est devenu totalement un nouveau joueur, et il est parmi les meilleurs selon moi." "L’autre grand protagoniste de cette années est Mkhitaryan qui, de réserviste est devenu un titulaire inamovible dans le onze d’Inzaghi et qui est toujours capable de faire la différence et il est surtout infatigable ! Je suis aussi très fier de la saison de Darmian et Dimarco." Comment juges-tu l’incident au Stadium de Turin avec Romelu ? "En un seul mot : Vergognoso (Honteux). Je sais qu’il y a eu une marche arrière et que la FIGC a levé la suspension infligée à l’attaquant Belge. En Italie, on dit “ci hanno messo una pezza” que l’on peut littéralement traduire par "ils ont mis Un pansement sur une jambe de bois". Et c’est ce qu’il s’est passé littéralement : On s’est rendu compte de la très mauvaise image que cela provoquait au niveau mondial et tout a été fait pour y remédier. Toutefois, la décision prise initialement reste, je dirais même mieux, c’est le mauvais message qui a été envoyé qui restera marquant. La conscience demeure qu'une fois de plus il y a ceux qui ont préféré les slogans et les paroles aux actes en eux-mêmes et cela ne peut plus être toléré." Comment te prépares-tu à une rencontre ? Es-tu calme, stressée ? En Famille, au Stade ? "Je suis toujours très tendue avant un match car j’y tiens beaucoup. Lorsque je suivais l’Inter en tant que Tifoso j’allais voir les rencontres au Club et l’ambiance y était très chaude. Aujourd’hui, je vis à Rome, et je regarde les matchs seule et lorsque nous sommes dans les dernières minutes, je suis en direct avec la rédaction d’Inter-News.it (suivez-vous !) ." "Je dois donc me montrer sereine, calme et professionnelle, même si j'ai peut-être mille émotions en moi, mais je dois avouer que très souvent ma spontanéité m'amène à montrer quasiment toutes mes émotions." Penses-tu qu’Inzaghi soit toujours l’homme juste ou devrions-nous changer d’entraineur ? "Je m’en réfère au discours précédent : Je suis habitué à voir le verre à moitié plein : Je pense qu’Inzaghi a ses propres fautes et qui lui manque un peu cette poigne dans certaines situations, mais c’est aussi le premier entraineur depuis Mourinho à avoir remis l’Inter à un certain niveau européen, et à Milan, les titres manquaient depuis très longtemps . Il faut aussi se dire qu’il est à la tête d’une équipe qui manque de tellement de certitudes (je fais référence aussi bien à la situation sociétal qu’aux joueurs en particulier) ce n’est pas facile et nous tirerons le bilan à la fin de la saison. Peu importe comment cela ira, que cela soit positif ou négatif, tout lui retombera inévitablement dessus." Que penses-tu du départ de Skriniar ? "Je pense que nous nous sommes bercés d’illusions et qu’il nous a bercé d’illusions car nous pensions trouver en lui une nouvelle référence, mais il va sans dire qu’en ce moment, c’est très difficile qu’un joueur regarde autre chose que le profit. D’autre part, il n’y a qu’un seul Javier Zanetti." Qui remportera l’Euro Derby ? "On peut passer à la prochaine question ? Blague à part, le Milan et l’Inter traversent une situation similaire : Ils sont, ensemble, momentanément hors des quatre premières équipes en Italie et ils ne réalisent pas un championnat satisfaisant. Toutefois ils sont parvenu à se retrouver parmi les quatre meilleures équipes européennes en battant des adversaires très compétitifs : Ils ont tous les deux de l’expérience et un noyau valable : Celui qui l’emportera sera celui qui aura le moins peur." Que fais-tu si tu es abordée par un Milaniste ou un Juventino ? "Se uno juventino mi stringe la mano, conto le dita (cit!). Si c’est un Juventino, je me coupe les doigts), Plus sérieusement, j’ai beaucoup d’amis dans la vie qui sont des "ennemis" en tant que supporters, mais il y a du respect et chacun se nourrit de ses propres passions. Mais pour te dire la vérité, je suis aussi très compétitrice, il vaut donc mieux ne pas regarder les matchs ensemble !" Vu ton talent pour la musique, si l’on te demandait de produire un nouvel hymne pour le Club, de quoi parlerait-il ? "Je suis plus une interprète qu’une compositrice, mais ce serait surement une chanson qui me ressemblerait un peu : Pleine de passion et d’enthousiasme, une mélodie et un texte qui peuvent te donner cette motivation juste d’avant-match, qui serait adaptée pour célébrer les victoires et qui pourrait aussi te consoler après une défaite : Ce serait un Hymne qui raconterait notre Histoire, la nôtre, celle des tifosi : une histoire d’amour." Versione italiana L'avete scoperta di recente sui social network mentre cantava l'inno dell'Inter: è Romina Sorbelli, interista dalla nascita. Romina Sorbelli, ha la fortuna di lavorare per i nostri colleghi di Inter-News.it e che ha parlato apertamente con Internazionale.fr. Ciao Romina, puoi raccontarci qualcosa di te? Quali sono le tue passioni nella vita? Sospettiamo un po' la musica. 'Volentieri. Ho 26 anni e sono una studentessa/aspirante giornalista. Sono laureata in comunicazione e sto terminando gli studi universitari alla facoltà di Informazione, Editoria e Giornalismo. Ho terminato gli esami e sto scrivendo la tesi. Le mie passioni principali sono tre: il calcio, la musica e il cibo. Quella per il calcio si sta trasformando pian piano in un lavoro: sono al secondo anno di formazione per prendere il tesserino da giornalista pubblicista e sogno di diventare una giornalista sportiva. L'amore per la musica l'ho ereditato dalla mia famiglia, sono tutti musicisti (oltre che interisti). Io suono la chitarra, l'ukulele e adoro cantare ma adesso è diventato a tutti gli effetti solo un hobby. Infine, mi piace la cucina e amo il cibo; mi diverto a cucinare soprattutto per gli altri perché penso che sia una dimostrazione d'affetto." Perché l'Inter? Fai parte di una famiglia interista? E perché questa e non un'altra squadra? "Come accennavo prima, in famiglia siamo tutti interisti. Nel mio paese, Sutri, c'è un Inter Club (Inter Club Peppino Prisco) al quale sono iscritta fin da bambina. Sicuramente devo la mia passione per l'Inter a mio padre, grande tifoso interista! Come ho sempre detto, ho scelto l'Inter seguendo le orme di mio papà ma poi ho deciso di continuare su questa strada seguendo soprattutto il mio cuore. Un cuore interamente nerazzurro direi, e non potrebbe essere altrimenti." "Adesso da semplice passione si è trasformata in un lavoro e questa possibilità mi è stata concessa dalla redazione di Inter-News.it, che ringrazierò sempre per avermi dato fiducia e accolta nella loro famiglia." Qual è il tuo ricordo più bello legato all'Inter? "Sicuramente la prima volta che sono andata a San Siro. Avevo solo dieci anni e non lo dimenticherò mai. Così come non dimenticherò tutte le serate passate all'Inter Club a vedere le partite, le cene e i festeggiamenti per le vittorie. Ricordo in particolare una serata organizzata per festeggiare il centenario dell'Inter nel 2008: in quell'occasione ho incontrato Recoba e Stankovic, due dei miei idoli. E soprattutto porterò sempre con me l'incontro con Massimo Moratti di qualche anno fa. Una persona disponibile e un gentiluomo, è stato per me un onore e un privilegio conoscerlo." Cosa ne pensi dello stadio Meazza che per noi è un'istituzione, parte della storia mondiale del nostro calcio? Vorresti che fosse ancora il nostro stadio? "San Siro è parte di tutti noi interisti. Come ho detto, la prima volta che ci sono andata avevo solo dieci anni e ogni volta che ci torno è sempre come la prima. Penso che difficilmente un altro stadio riuscirebbe a regalare a noi tifosi le stesse emozioni. San Siro toglie il fiato." Chi è il tuo giocatore preferito e perché? "In assoluto (forse scontato) Javier Zanetti, per ciò che rappresenta e rappresenterà per sempre per noi interisti. Una vera istituzione della storia nerazzurra. Il mio sogno è intervistarlo e spero di riuscirci un giorno. Dell'attuale rosa dell'Inter dico Nicolò Barella. Al di là del suo talento innegabile c’è un motivo specifico per il quale mi sono avvicinata a questo giocatore: tornai a San Siro dopo undici anni di assenza nel 2019 in occasione di Inter-Verona. Barella segnò il suo primo gol in Serie A in maglia nerazzurra, decidendo la partita." "Da quel momento ho capito che avrebbe fatto la differenza e la gioia che mi ha regalato è indescrivibile, dopo 14 ore totali di pullman temevo di tornare a casa senza vittoria. Penso che debba affinare solo un po' il carattere in campo. È oggettivamente molto impulsivo ma in parte mi ci rispecchio e questo me lo fa apprezzare ancora di più. Per il mio ventitreesimo compleanno gli amici mi hanno regalato la sua maglietta, che ovviamente indosso ogni volta che vado allo stadio. All’ultimo derby contro il Milan ha portato fortuna!" Cosa ne pensi dell'Inter in questa stagione? Vedi una spiegazione per una stagione del genere? "Penso che l'Inter ci stia regalando tantissime sorprese sia in positivo che in negativo. Dopo la delusione della scorsa stagione in campionato ho sperato che quest'anno potessimo fare molto meglio e invece c'è stata un'involuzione. Credo che neanche la squadra sappia darsi una vera e propria spiegazione ma io sono abituata a guardare il bicchiere mezzo pieno: siamo tornati ad imporci sul palcoscenico europeo dopo anni e abbiamo vinto coppe che mancavano da tempo. Dobbiamo tenere in considerazione quello che ci fa gioire e non solo ciò che ci fa soffrire." "Sicuramente mancare la qualificazione alla prossima Champions League sarebbe un'umiliazione oltre che una delusione, ma non è ancora detta l'ultima parola e spero che in queste ultime giornate la squadra possa tornare a trovare la sicurezza e la concentrazione anche in campionato." Chi è per te la rivelazione dell’anno e chi invece ti ha deluso di più? "Parto dalle delusioni e penso principalmente a due nomi (tenendo fuori Skriniar di cui parleremo dopo): Romelu Lukaku e Marcelo Brozovic. Entrambi sono stati penalizzati dagli infortuni ma oggettivamente non stanno mostrando il loro lato migliore. C'è chi era diffidente sul ritorno del belga e chi invece gli dava fiducia, io faccio parte della seconda categoria ma col senno del poi credo che difficilmente rivedremo il "Lukaku di Conte". Se poi da un lato abbiamo perso il nostro riferimento in cabina di regia (Brozovic) dall'altro abbiamo scoperto un "nuovo" Çalhanoğlu, tra le grandi rivelazioni di quest'anno: spostandosi dal suo ruolo naturale di mezz'ala a perno di centrocampo è diventato totalmente un altro giocatore; tra i migliori a mio parere. Altra grande protagonista di quest'anno è Mkhitaryan che da riserva è ormai titolare inamovibile tra gli undici di Inzaghi e capace di fare sempre la differenza, soprattutto instancabile! Sono anche molto felice per la stagione di Darmian e Dimarco." Come giudica l'incidente allo stadio di Torino con Romelu? "Una sola parola: vergognoso. So che è stato fatto un passo indietro e che la FIGC ha rimosso la squalifica inflitta all’attaccante belga. In Italia si dice “ci hanno messo una pezza”. E a tutti gli effetti è stato così. Ci si è resi conto della pessima figura a livello mondiale e si è tentato in tutti i modi di risolvere. La decisione presa inizialmente comunque rimane, o meglio rimane il messaggio sbagliato che è stato mandato. Resta la consapevolezza che c’è chi per l’ennesima volta ha preferito slogan e parole ai fatti e questo non può più essere accettabile." "Sono sempre molto tesa prima di una partita perché ci tengo molto. Quando seguivo l'Inter (solo) da tifosa andavo a vedere le partite al club e l'atmosfera era molto accesa, ora che vivo a Roma guardo le partite in solitaria e negli ultimi minuti sono in diretta con la redazione di Inter-News.it (seguiteci!), quindi devo mostrarmi calma e professionale, anche se magari dentro ho mille emozioni. C'è da dire però che molto spesso la mia spontaneità mi porta comunque a mostrarle quasi tutte." Pensi che Inzaghi sia l'uomo adatto o dovremmo cambiare allenatore? "Mi ricollego al discorso precedente. Sono abituata a guardare il bicchiere mezzo pieno. Penso che Inzaghi abbia le sue colpe e che gli manchi un po' il "pugno duro" in alcune situazioni. Ma è il primo allenatore dopo Mourinho ad aver riportato l'Inter a certi livelli in Europa e a Milano trofei che mancavano da tempo. C'è da dire anche che guidare una squadra a cui mancano tante certezze (mi riferisco sia alla situazione societaria che a quella dei singoli giocatori) non è facile. Le somme vanno tirate a fine stagione. Ma a prescindere da come andrà, sia meriti che colpe ricadranno inevitabilmente su di lui." Cosa ne pensi della partenza di Skriniar? "Penso che ci siamo illusi, e che ci abbia illuso, di poter trovare in lui un nuovo riferimento ma, sarà scontato dirlo, di questi tempi è molto difficile che un giocatore guardi oltre il guadagno. D'altronde, di Javier Zanetti ce n'è solo uno!" Chi vincerà l'Euro Derby? "Passiamo alla prossima domanda? A parte gli scherzi, Milan e Inter vengono da una situazione simile: entrambe sono momentaneamente fuori dalle prime quattro squadre in Italia e non stanno disputando un campionato soddisfacente, ma sono riuscite a rientrare tra le migliori quattro in Europa battendo avversari molto competitivi. Entrambe hanno esperienza e una rosa valida. Vincerà chi avrà meno paura!" Cosa fai se vieni avvicinata da un milanista o da uno juventino? "Se uno juventino mi stringe la mano, conto le dita (cit!). Scherzo ovviamente, ho molti amici nella vita che sono "nemici" di tifo ma c'è rispetto ed è giusto che ognuno coltivi le proprie passioni. Ma, dico la verità, sono anche molto competitiva quindi meglio non vedere insieme le partite!" Dato il tuo talento per la musica, se ti venisse chiesto di produrre un nuovo inno per il club di cosa parlerebbe? "Sono un'interprete più che una cantautrice ma sarebbe sicuramente una canzone un po' come me: carica di entusiasmo e di passione. Una melodia ed un testo che possano dare la giusta carica nel pre-partita, che siano adatti per festeggiare le vittorie e possano consolare dopo una sconfitta. Un inno che racconti la storia di tutti noi tifosi, una storia d'amore." Je tiens à remercier personnellement Romina, que je vous invite à suivre sur son Twitter Officiel et je tiens également à saluer l’équipe d’Inter-News.it : Suivez-la également via le lien suivant : https://www.inter-news.it/ Ringrazio personalmente Romina, che vi invito a seguire sul suo Twitter ufficiale e saluto anche il team di Inter-News.it: Seguitela anche al seguente link: https://www.inter-news.it/ ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  2. Arrivé à l’été 2000 sous l’ère Marcelo Lippi, Robbie Keane n’aura duré que six mois à l’Inter, une courte période certes, mais une période qui aura tout de même marqué l’international irlandais qui s’est livré dans le Podcast We Are Liverpool. "Si je regarde derrière moi, j’étais vraiment trop jeune pour y aller et il y a eu des choses qui échappent à tout contrôle, mais lorsque tu vois les joueurs que nous avions à l’époque….. Ronaldo était toujours blessé car il avait connu de très graves problèmes à son genou. Mais tu avais Christian Vieri, Hakan Sukur, Alvaro Recoba, Ivan Zamorano, c’était les meilleurs, ce qui se faisait de mieux en joueurs." "Je ne regrette rien même si je sais que je n’y suis resté que très peu de temps, pourtant j’ai énormément appris en terme de culture et sur les modes de vie, comme la façon de se nourrir par exemple. Nous restions sur le terrain d’entrainement lorsque nous devions jouer le soir: Il y avait des chambres sur place et Clarence Seedorf était mon colocataire et c’est surement l’un des pire que l’on peut avoir." "Il ne dormait pas, il aimait regarder des films d’animation, les lits étaient étroits avec qu’un très léger espace entre eux, une chaise les séparaient: Il mettait son pc portable sur cette chaise et nous regardions le Roi Lion et d’autres choses jusqu’à une heure ou deux heures du matin, alors que je préférais me coucher toujours vers minuit: Si la rencontre se jouait que le lendemain, il en profitait pour parvenir durant deux ou trois heures dans la journée sans problème alors que moi j’étais toujours bien éveillé : Il ronflait comme un porc!" ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  3. À l'occasion du 115e anniversaire de l'Inter, Massimo Moratti était l'invité de TeleLombardia lors de l'émission "Inter Connection", pour évoquer les enjeux liés au club dont il était le président historique. Ses mots. Si vous pensez à l'Inter, vous pensez à la famille Moratti. "C'est sûr que ce que mon père a fait était important parce qu'il a donné un virage international au club. Puis après on a eu une histoire positive avec moi aussi, j'ai aidé l'Inter en me mettant à leur service. C'est un privilège de avons vécu cette aventure. Nous sommes également ravis qu'elle se soit très bien déroulée." Comment évaluez-vous l'Inter et Inzaghi cette saison ? "Ce n'est plus l'habitude de porter des jugements même à l'école (rires, ndlr). On est parti avec beaucoup plus d'ambition que la réalité d'aujourd'hui. Le Napoli est très fort. Mais à 15 points des leaders, c'est quelque chose qui ne te met pas dans une position pour penser qu'il a fait de son mieux. Le côté négatif est dû au manque de Lukaku qui aurait été très utile s'il était en forme mais il y a des circonstances. Et puis le fait de Skriniar a peut-être créé des problèmes." Quel est le joueur qui vous a surpris cette saison ? "Certainement Lautaro. Tant dans le rôle d'avant-centre que dans celui de capitaine, il se débrouille très bien avec la bonne attitude. Calhanoglu se débrouille aussi bien au milieu de terrain. Nous avons des joueurs intéressants après tout." Si vous fermez les yeux, quel joueur imaginez-vous porter un maillot de l'Inter ? "Un peu comme tout le monde, dire Recoba est tout à fait normal. Je le considère comme le top au niveau imagination et exhaustivité. Il savait tirer, dribbler et tout faire. Même si pour moi Ronaldo reste le plus représentatif de la grande classe, il était supérieur." Que pensez-vous de la question du stade ? "Pour ma famille, San Siro a un sens, il est dans le cœur et dans les mémoires de manière forte; bien sûr, je réponds que cela doit rester. Même maintenant, aller au stade, je pense que c'est toujours beau. Si vous allez à le stade pour regarder le foot c'est quand même excellent, si tu vas au cinéma, bien sûr que non." Les meilleurs souvenirs. "Le meilleur souvenir, c'est définitivement Madrid, toucher la coupe et réaliser que c'est plus léger que je ne le pensais. C'était quelque chose de beau et d'intéressant. Le pire ? Je ne veux pas me souvenir, ça m'énerve et je culpabilise (rires, ndlr )." Reverrons-nous un président Moratti ? "Je ne sais pas. En ce qui me concerne, je ne pensais pas que je voulais le racheter après mon père, avant que ça arrive. Les conditions dans le passé étaient plus faciles, même si elles étaient encore délicates. Maintenant c'est difficile pour une famille d'avoir une équipe. Mais je ne pense pas que je me permette de dire à mes enfants de ne pas y penser, mais il y a aussi le bon sens (rires, ndlr)." Et si vous achetiez un joueur maintenant ? "Je n'y ai jamais pensé car à l'heure actuelle, tout joueur a des coûts épouvantables. Mbappé est évident et impossible mais j'aurais fait quelque chose de plus pour Haaland, il est fort." L'inter semble n'avoir personne pour la défendre dans les médias : comment le voyez-vous ? "Après les défaites, il faut toujours lever la tête, ce n'est pas une chose banale. De cette façon, les fans comprennent qu'il y a un avenir positif. Je ne sais pas comment les pouvoirs sont répartis dans la société, prendre position quand ça va bien, c'est très facile. En tant que fan, j'attends que quelqu'un aille la défendre. Je dis cela pour espérer que le Dimanche suivant je serai heureux ou pour l'avenir. Le football est une chose fascinante mais dans laquelle il faut rêver." Un retour de Mourinho ruinerait-il une histoire parfaite ? "Cela dépend du type de soupe qu'elle réchauffe. Si c'est une bonne entrée, elle est également bonne lorsqu'elle est réchauffée. Pour Mourinho, cela me semble toujours intéressant." Et avec vous ? "Il était très bon, c'est quelqu'un qui s'isole, il se met contre tout le monde. Mourinho l'a fait en tant que club, Conte en tant que personne. Mais avec cette attitude, il a ramené des résultats importants, je parle très positivement de Conte." Voyez-vous un avenir en tant qu'entraîneur pour Cambiasso comme le dit Mourinho ? "Je le pense aussi, ce ne serait pas mal s'il commençait une carrière. Il serait génial." Traduction alex_j via FCInterNews.
  4. Giuseppe Marotta, "Il Padrino" s’est livré en exclusivité au Corriere Della Sera, place à une interview qui en révèle plus sur le meilleur Administrateur-Délégué italien en activité! Quel est votre premier souvenir ? "A 4 ans, au jardin d'enfants d'Avigno, avec ma chasuble bleue et un panier à goûter". Comment était votre enfance ? "Le football a été immédiatement le fil conducteur de mon existence : Ma chance a été d’habiter a 500 mètres du stade d’Ossola et de la fenêtre de ma maison, je voyais les terrains d’entrainement de l’équipe, qui, à cette époque, évoluait en Serie A. J’en étais fasciné et je m’étais juré : Un jour, j’irais moi aussi monter sur ce terrain." A quel moment êtes-vous parvenu à rejoindre ce monde si convoité ? "Je devais avoir huit ans. Je me suis placé devant la porte du vestiaire et j'ai demandé à Angelino, le magasinier, si je pouvais assister à l’entrainement : Après quelques tergiversations, il a accepté à une condition: Le marché était que je l'aiderais à nettoyer les chaussures, dégonfler les ballons, mettre les maillots à laver. En contrepartie, il m’était autorisé de porter la tenue de Varese et d’observer les séances. Ensuite, je suis passé à autre chose." C’est-à-dire? "A 11 ans, et précisément le 4 février 1968, j’étais le ramasseur de balle lors du match Varese-Juventus remporté 5-0, c’était un résultat historique avec un triplé de Pietro Anastasi." Maroni était-il déjà un étudiant engagé ? "Il avait déjà l'étoffe d'un politicien à l'époque, il était dans le mouvement estudiantin. Il avait deux ans de plus que moi et il venait déjà à l'école avec des journaux politiques, et moi avec la Gazzetta. On évoluait ensemble dans la même équipe de football de notre lycée, avec "Attila"." Qui ? "Fontana, c’était son surnom, il y avait aussi Beppe Bonomi qui était le Président de la Sea. J’évoluais au poste de milieu de terrain et, à 16 ans, j’ai débuté ma carrière comme dirigeant." C'était précoce... "A 19 ans, je suis devenu le responsable du secteur jeunesse, en abandonnant d’une certaine façon mon autre activité." Qu’était-elle ? "Je travaillais dans un quotidien local de l’époque , Il Giornale, j’écrivais des articles sur les A, un, peu à la Sconcerti. À 25 ans, j'étais déjà Président du Club". Qui a été votre premier recrutement ? "Michelangelo Rampulla de Pattese." En 1987, vous êtes passé à Monza, la créature actuelle de Silvio Berlusconi et d’Adriano Galliani... "Je succédais à Adriano, qui avait quitté l'équipe l'année précédente. C'est une expérience importante car avec Piero Frosio sur le banc, nous sommes parvenu à gagner le Championnat de Serie C." À Venise, est-ce exact que vous avez remonté le Grand Canal sur le Bucintoro ? "C’était pour célébrer la promotion en Serie A, c’était un grand honneur. Savez-vous où j'ai vécu ? Au Palazzo Albrizzi, où pendant un temps Foscolo, amant de la comtesse, avait élu domicile". Alvaro Recoba a été le joueur le plus efficace cette saison-là… "C'était l'une des rares fois où les qualités d’une individualité ont fait mentir le Principe de Michael Jordan selon lequel avec le talent on gagne des matchs mais c’est en travaillant en équipe que l’on remporte des championnats." Quel est le joueur qui vous a le plus diverti ? "Le Cassano de la Sampdoria, j’avais accepté le défi de Garrone de gérer aussi l’équipe en Serie B. En huit ans, je l’ai amené aux préliminaires de la Ligue des Champions. Je n’en oublie pas Alessandro Del Piero, Gianluigi Buffon et Ronaldo." Et le plus indiscipliné ? "Arturo Vidal, c’est un homme qui a une double vie." Est-ce que l’appel de la Juventus a été le point culminant de votre carrière ? "Pour un dirigeant qui arrive de la Province, les grandes équipes comme la Juve auparavant et l’Inter maintenant représente la concrétisation d’un rêve d’enfant." N’est-ce qu’une coïncidence si le système dit "Paratici", basé sur les plus-values, a explosé après votre départ ? "Mes années à la Juventus font partie du passé et je ne peux en garder que des souvenirs positifs. Je ne m'intéresse pas au travail réalisé par les autres, je pense à mon présent Nerazzurro." Un processus de reconstruction est en cours à Turin, après le tremblement de terre relatif aux enquêtes. Pourriez-vous y revenir si l’offre vous était soumise ? "Je suis heureux du chemin que j'ai entrepris. À l'Inter, je me sens bien et je me concentre pour contribuer à de nouveaux succès". À quel trophée êtes-vous le plus attaché ? " Le championnat de Serie B gagné avec la Sampdoria, au premier Scudetto avec la Juventus et au Scudetto remporté avec l’Inter." Mais n’avez-vous jamais été contacté pour vous lancer dans le monde politique ? "Bien évidemment, et il faut toujours avoir un rêve de réserve dans son placard, le mien est d’y entrer sans carte de Parti, d’y offrir ma contribution en termes de compétence, d’expertise et d'expérience". Mais politiquement parlant, votre ami Giorgetti tente de vous séduire... "Non, regardez ici, il m'a envoyé un message pour me taquiner et me dire qu’il m’avait piqué Carlos Alcaraz du Racing car Giancarlo est un supporter de Southampton." Pour qui votez-vous ? "Je suis un modéré du centre, ce n'est pas un hasard si l’on m'a surnommé le Kissinger du football." Aviez-vous eu peur lorsque vous étiez hospitalisé en 2021 à cause du Covid-19 ? "Oui, car je n’avais aucune idée de l’évolution de la maladie: J’ai dû porter un masque à oxygène durant quelques jours, c’était des moments difficiles." Le Seul, l’Unique : Il Padrino Marotta ! ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  5. Les Nerazzurri toujours protagonistes des événements mondiaux : des deux titres de Meazza à aux finales où il y a toujours un joueur de l'Inter sur le terrain. Voici le rapport de FCInter1908 qui a tout répertorié et nous dit tout. Inter et Coupe du Monde : tout commence en 1934 Championnat interrompu avec la Coupe du monde qui a commencé hier. Un sentiment que nous associons habituellement à l'été, aux rêves de gloire colorée de bleu. Mais ce n'est pas l'été, il n'y a pas d'Italie et pourtant la Coupe du monde a commencé. Qatar 2022, la première édition en automne, la première à scinder la saison interclubs en deux. Ils sont six joueurs Nerazzurri prêts à concrétiser leur rêve nourri depuis de leur enfance, celui de soulever la coupe. Il s'agit de Lautaro Martinez avec l'Argentine, Denzel Dumfries et Stefan De Vrij avec la Hollande, Marcelo Brozovic avec la Croatie, André Onana avec le Cameroun, Romelu Lukaku avec la Belgique. Interisti et Coupe du monde est une histoire qui commence en 1934 qui est pleine d'anecdotes et d'épisodes clés. Il y a des champions du monde, il y a des buteurs en finale, il y a des records invaincus, des statistiques uniques. Celle du Qatar est la 22e édition de la Coupe du monde. La première, en 1930, comportait 13 équipes nationales mais pas l'Italie. Aucun Nerazzurri n'a participé à cette première édition historique. Depuis lors, les nerazzurri ont souvent laissé leur emprunte en commençant par les éditions de 1934 et 1938, remportées par l'Italie avec la contribution de plusieurs Interisti, Giuseppe Meazza en particulier. Ici, l'appel d'Allemandi, Castellazzi, Demaria et Meazza, en 1934 par Vittorio Pozzo est le premier appel des joueurs de l'Inter pour la Coupe du Monde. L'Italie soulève la Coupe Rimet en 1934 et la conserve en 1938. En 1938, Giovanni Ferrari, Pietro Ferraris, Ugo Locatelli et Renato Olmi sont appelés en plus de Meazza. Il y a donc 8 champions du monde Nerazzurri, avec Meazza qui en tant que capitaine soulève le trophée en France. Le meilleur buteur de l'histoire de l'Inter est le seul Nerazzurri à avoir remporté deux titres mondiaux. 104 Interisti à la Coupe du Monde Les huit Azzurri précités font partie des 104 joueurs qui, tout au long de l'histoire, ont été convoqués pour la Coupe du monde. Une très longue liste dans laquelle se distingue Beppe Bergomi, capable de disputer quatre éditions de la Coupe du monde entre 1982 et 1998. Lothar Matthäus compte bien cinq éditions, mais une seule lorsqu'il portait le maillot de l'Inter, celle de 1990. Pour celles de 1950 et 1954, seuls les joueurs italiens étaient appelés. En 1958, l'Inter n'avait qu'un seul représentant à la Coupe du monde, Lennart Skoglund avec la Suède, l’Italie n’y participant pas. Il y a 24 nations représentées dans l'histoire par les Interisti à la Coupe du Monde : Italie, Suède, Espagne, Angleterre, Autriche, Allemagne, Hollande, Brésil, Chili, France, Nigeria, Argentine, Uruguay, Turquie, Portugal, Croatie, Serbie, Slovénie, Ghana, Cameroun, Colombie, Japon, Algérie, Belgique. L'édition qui a vu le plus de Nerazzurri participer à la Coupe du monde est celle de 2002. 13 joueurs de l'Inter ont été appelés : Toldo, Materazzi, C. Zanetti, Di Biagio, Vieri (Italie) ; J. Zanetti (Argentine); Simic (Croatie); Okan, Emre (Turquie); Conceiçao (Portugal); Recoba, Sorondo (Uruguay); Ronaldo (Brésil). Les interisties champions du monde Il y a 19 joueurs interisti qui ont remporté la Coupe du monde. Au niveau des clubs, les nerazzurri occupent la troisième place en terme de champions du monde, derrière la Juventus et le Bayern Munich. Les 19 champions Nerazzurri sont : Meazza (1934-1938) ; Allemandi, Castellazzi, Demaria (1934); Ferrari, Ferraris, Locatelli, Olmi (1938); Bergomi, Marini, Bordon, Oriali, Altobelli (1982); Matthäus, Klinsmann, Brehme (1990); Djorkaeff (1998); Ronaldo (2002); Materazzi (2006). En 1982, l'Italie a remporté sa troisième Coupe du monde avec cinq joueurs Nerazzurri dans l'équipe, comme cela s'est produit en 1938. Lors de cette édition, Bordon était le seul joueur de l'Inter à ne pas entrer sur le terrain. Les Interisti buteurs en finale Sur 19 Interisti champions du monde, 7 ont marqué en finale de Coupe du monde. Quatre d'entre eux soulevant alors le trophée, trois avec la déception de la défaite. En 1970, premier but des Nerazzurri en finale : l'égalisation de Boninsegna contre le Brésil, avant la domination auri-verde. En 1982, sous les yeux du président de la République, Alessandro Altobelli fait hurler à Pertini la fameuse phrase "ils ne nous prendront plus" en inscrivant le 3-0 contre l'Allemagne, lors de la finale au Bernabeu qui se termine 3-1. Pour l'Italie de Bearzot, un triomphe sous le signe de Paolo Rossi, avec cinq champions Nerazzurri, dont un tout jeune Bergomi qui a touché le dernier ballon de ce bienheureux Mundial. En 1986, le but de Rummenigge en finale au Mexique, que l'Allemagne perd contre l'Argentine. Quatre ans plus tard, lors de Italia 90, la revanche allemande avec les trois Nerazzurri sur le terrain : Brehme, Matthäus et Klinsmann. Une finale nettement Nerazzurri avec Andy Brehme vainqueur du match marquant sur penalty (pied droit alors que c'est un gaucher) à la 81e minute au stade Olimpico de Rome. Un penalty que Matthäus n'a pas tiré, en raison d'un problème avec une de ses chaussures. En 2002, un autre nerazzurri sur le toit du monde : Ronaldo, après la déception de 1998, remporte la Coupe du monde en inscrivant un doublé en finale contre l'Allemagne, exhibant une coupe de cheveux étrange et légendaire. En 2006, Marco Materazzi était la vedette. Il a égalisé en finale contre la France, a subi un coup de tête de Zidane entraînant un carton rouge pour le Français, a marqué l'un des cinq penaltys de la série finale qui a donné aux Azzurri leur quatrième mondial Titre. La liste des attaquants Nerazzurri en finale de la Coupe du monde s'étend jusqu'en 2018 quand Ivan Perisic marque un beau but à Moscou contre la France en finale, la Croatie s'inclinant 4-2. Toujours un interiste en finale depuis 1982 Lothar Matthäus détient le record d'apparitions en Coupe du monde avec 25 matches. Walter Zenga est l'invaincu : 518 minutes en Italie 90, de la première minute du premier match à la 68' de la demi-finale, où il a été battu par la tête de Caniggia. Parmi les meilleurs buteurs on retrouve Ronaldo en 2002 (8 buts) et Wesley Sneijder (5 buts) en 2010. Mais le fait le plus incroyable est que depuis 1982, il y a toujours eu au moins un joueur Nerazzurri sur le terrain lors des finales de la Coupe du monde. Voici la liste : 1982 : Bergomi, Altobelli (but), Oriali 1986 : Rummenigge (but) 1990 : Brehme (but), Matthäus, Klinsmann 1994 : Berti 1998 : Ronaldo, Djorkaeff 2002 : Ronaldo (2 buts) 2006 : Materazzi (but) 2010 : Sneijder 2014 : Palacio 2018 : Brozovic, Perisic (buts) Traduction alex_j via FCInter1908
  6. Massimo Moratti a accordé une longue interview au Corriere della Sera et revenu sur sa vie, l’Inter de son père, le Calciopoli et certains joueurs emblématiques. Massimo Moratti, vous êtes né trois semaines après la fin de la guerre. Quelle est votre premier souvenir? "Un matin, j'avais quatre ans. Je sentais que c'était un jour important. Et mon frère Gian Marco allait à l'école avec une chaussette rouge et une autre bleue." Distraits. "Joyeux. Nous étions une famille joyeuse. Papa travaillait toute la journée, mais tous les soirs on se retrouvait à écouter la radio : Franca Valeri, Alberto Sordi…" Comment était ton père Angelo ? "Fantastique. Je n'ai jamais, de toute ma vie, trouvé un homme à son niveau. Et toute ma vie j'ai essayé de l'imiter; même en sachant que c'était impossible. Brillant, charmant, plein d'esprit, sympathique, humainement très riche... " Pas seulement humainement. "Mais c'est venu de la pauvreté. Mon grand-père avait la pharmacie de la Piazza Fontana à Milan. Mon père a quitté la maison à 14 ans, sa mère était morte, et il ne voulait pas vivre avec sa belle-mère, aussi dure que celle des contes de fées." Il y avait cinq enfants dans la maison : outre toi et Gian Marco, trois sœurs. "Notre mère Erminia était aussi une personne joyeuse. Elles plaisantaient tout le temps avec papa. Ils s'aimaient." Comment était Milan dans les années 50 ? "Encore à moitié détruite. Imaginez. Mais nous savions que l'avenir serait meilleur que le présent." Pour qui les Moratti ont-ils voté ? "Démocrates. Nous étions antifascistes et anticommunistes." N'y avait-il vraiment rien de mal à cela ? "Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Nordahl." L'avant-centre milanais ? "Grand, grand, imparable. J'avais physiquement peur de lui. Je l'ai vu au San Siro et j'ai rêvé de lui la nuit. Nordahl était l'homme noir de mon enfance." Alors ton père a acheté l'Inter. "Mais on est allé le voir avant. Je me souviens du 6-5 du derby de 1949. Au stade, il y a eu une bagarre, des chapeaux ont volé." Quel était votre footballeur préféré ? "Benito Lorenzi, dit Veleno. En dehors du terrain, il était très gentil car il s'occupait des enfants de Valentino Mazzola, Sandro et Ferruccio. Mais sur le terrain, ça devenait terrible. Il provoquait la foule avant et après avoir marqué. C'est Lorenzi qui a surnommé Boniperti Marisa, malgré ses amis. Boniperti était très en colère." Le footballeur le plus fort que vous ayez jamais vu ? "Je vais vous en dire deux : Angelillo et Ronaldo. Deux histoires parallèles. Comme Herrera et Mourinho." C'est-à-dire? "Angelillo était une pure classe. Il a fait un championnat extraordinaire, avec 33 buts. Puis il est tombé éperdument amoureux d'une chanteuse, et s'est perdu. Nous l'avons vendu et avec le produit nous avons acheté Luisito Suarez : très intelligent." Et Ronaldo ? "Il est venu me voir quand il jouait pour le PSV, avec une petite amie néerlandaise... Quand il est arrivé à l'Inter, il était le joueur le plus fort du monde. Après les blessures, il n'est jamais revenu à ce niveau." Senti trahi lorsqu'il est allé au Real Madrid, après que l'Inter l'ait attendu ? "Non. Je m'étais identifié à lui, dans sa douleur. J'ai trouvé juste qu'il veuille changer, après avoir tant souffert." Herrera, comment l'as-tu trouvé ? "Un journaliste de la Gazzetta dello Sport nous l'a rapporté, je pense Franco Mentana, le père d'Enrico. Le Magicien et Mourinho avaient beaucoup de choses en commun." Quoi? "Ils ont beaucoup travaillé et étudié. Ils connaissaient la psychologie et la médecine. Quand José est arrivé, notre médecin a dit : enfin un coach qui m'aide." Brera dit que Herrera s'est également servi de certaines tablettes dans les vestiaires... "Brera a plaisanté. Mon père ne l'aurait jamais permis. Et le Magicien avait beaucoup de respect pour mon père, presque de la crainte." En 1964, l'Inter remporte sa première Coupe d'Europe. "A la première participation. En battant le Real Madrid 3 à 1, qui a toujours gagné. Mais Herrera a mis Burgnich sur Di Stefano et Tagnin sur Puskas... Une joie indescriptible." L'année suivante, il remporte la Coupe à San Siro, but de Jair. "Il pleuvait, le ballon est passé sous le ventre du gardien de Benfica. C'est aussi un moyen de gagner." Qui était ton héros ? "Mariolino Corso. Jamais vu un ailier avec une telle classe. J'ai adoré Recoba parce que j'ai vu l'imprévisibilité de Corso en lui." Mais ensuite, l'Inter l'a vendu. "Et mon père a acheté Cagliari quand il a appris qu'il était sur le point de vendre Riva à la Juve. Le lendemain matin, les dirigeants sardes ont informé Agnelli que l'affaire ne pouvait plus être conclue: le club avait un nouveau propriétaire. L'avocat n'a même pas demandé qui il était. Il a compris." Et Cagliari remporta sensationnellement le Scudetto. "Avec Domenghini que l'Inter avait vendu pour Boninsegna." Que s'est-il passé le 5 mai 2002, la défaite face à la Lazio qui vous a coûté le Scudetto ? "Les joueurs ont cru avoir reçu des signaux de leurs collègues de la Lazio, ils ne se seraient pas engagés pour ne pas favoriser la Roma. Mensonges ! J'en étais convaincu avant même le coup d'envoi, et je les ai prévenus : ‘Personne ne nous donnera rien.’ Pourtant, ils sont entrés sur le terrain avec une confiance excessive. Et ils n'ont jamais réussi à prendre le jeu en main. Je me sentais tellement responsable que je me suis dit : ‘Je ne quitterai pas le football avant d'avoir une revanche.’ " Sur le terrain, il y avait Cholo Simeone. "Et il a marqué contre nous. Grand combattant." Votre avant-centre était Bobo Vieri. "Un anticonformiste, toujours critique du management; mais pas un mauvais garçon. À l'Inter, il a fait tout ce qu'il pouvait faire; pourtant il n'a rien gagné." Puis vint Ibra. "Très beau. J'avais l'habitude de consulter les joueurs les plus importants pour la campagne de transfert, et avec Zlatan, nous avions un rituel. Il me disait: ‘On pourrait même se passer de Cambiasso l'année prochaine...’. Je rigolais. Ensuite, j'allais chez Cambiasso qui me disait: ‘L'année prochaine, autant se passer d'Ibra...’" Ibra et Cambiasso ne s'aimaient pas. "Mais sur le terrain, ils se donnaient à mort l'un pour l'autre." Et dans l'affrontement entre Ibra et Lukaku, avec qui seriez-vous rangé ? "Cela ressemblait à un match de boxe entre deux champions du monde. Lukaku est un trésor... Je me serais placé entre les deux, au risque d'en prendre une des deux." Mazzola a déclaré qu'il avait quitté l'Inter parce qu'elle avait consulté Moggi. "Ça ne s'est pas passé comme ça. C'est vrai que Moggi voulait venir à l'Inter, et je ne lui ai jamais dit explicitement que je ne voulais pas ; mais je ne l'aurais jamais pris." Pourquoi? "Parce que la Serie A a été manipulée; et nous étions les victimes. La Juve devait gagner; et si la Juve n'a vraiment pas gagné, c'était au tour du Milan. Dommage : car la plus grande forme de malhonnêteté est de tromper les sentiments des gens." Facchetti était en charge de l'Inter. "Un homme splendide. Une fois, je lui ai dit: ‘Giacinto, est-il possible que tu ne puisses pas trouver un arbitre, un seul, prêt à nous aider, à leur place?’. Il a répondu: ‘Vous ne pouvez pas me demander une telle chose’." La Juve a remporté deux championnats et un lui a été attribué. Le revendiquez-vous ? "Absolument oui. Je sais que les joueurs de la Juventus se fâchent. Cela m'amène à le revendiquer avec plus de conviction. Ce scudetto était la compensation minimale pour les vols que nous avons subis. Cela vaudrait beaucoup plus." Puis vinrent les championnats de Mancini et Mourinho. Comment avez-vous choisi Mou ? "En écoutant une de ses interviews télévisées, entre une demi-finale et une autre de la Ligue des champions 2004. Son Porto avait fait match nul avec le Deportivo La Corogne, le retour a été très difficile. Et il a dit : ‘Mais en tant que Deportivo, je pense déjà à la finale.’ J'ai beaucoup aimé sa bravade." Et ce fut le triplete : championnat, Coppa Italia, Champions. "Mission accomplie. J'étais fier que la même famille ait remporté la Coupe près d'un demi-siècle plus tard. Pour la première fois, je me sentis digne de mon père même s'il reste inaccessible. Aujourd'hui encore, il m'arrive de trouver des gens qui me parlent de lui, qui lui doivent quelque chose." Combien d'argent l'Inter vous a-t-elle coûté toutes ces années ? "Vous ne pouvez pas me demander cela. Je ne sais pas, et je ne te le dirais pas. Le football n'est pas une entreprise ; c'est passionné. Et les passions n'ont pas de prix." Maintenant, l'Inter est chinoise, peut-être pour un peu plus longtemps. "Les Zhang, à la fois le père et le fils, m'ont toujours semblé de bonne foi. Au début, ils m'ont demandé de parler aux joueurs, de les motiver. Mais aujourd'hui, il est impossible de tenir longtemps dans le football. Les pertes doublent ou presque doublent chaque année : 50 millions, 100 millions, 150 millions…" Comment cela finira-t-il ? "Peut-être qu'un fonds américain viendra. Mais attention aux spéculations. Le football n'est pas fait pour gagner de l'argent. Les Américains aimeraient en faire un spectacle. Show-business. Mais je ne sais pas si ce sera un jour possible en Italie." Qui remportera le championnat ? "Cela pourrait vraiment être l'année de Naples. Milan fait aussi peur. L'inter a une structure solide mais ensuite elle se perd au plus beau." Que pensez-vous de Berlusconi? "Je le considère comme un ami. En tant qu'entrepreneur, je le respecte beaucoup." Et en tant qu'homme politique ? "Je ne voudrais pas perdre son amitié." Est-il vrai que vous avez refusé de vous présenter à la mairie de Milan ? "Oui, trois fois. Et peut-être que j'avais tort. C'est un peu un regret. J'aurais bien aimé." Quand est-ce arrivé pour la première fois ? "En 1993. Je suis allé demander conseil au Milanais que j'estimais le plus." Qui? "Cardinal Martini. Une personne merveilleuse. Il m'a déconseillé." C'est la dernière fois ? "Le chef du Parti démocrate était Veltroni. Cette fois, le cardinal Martini m'a dit d'accepter. Pourtant j'ai abandonné, même si je me sentais coupable." Pourquoi ? "J'ai pensé à mes cinq enfants. Auraient-ils préféré un papa maire, ou un papa qui leur a appris un métier, qui leur a laissé une entreprise ? Et puis je n'ai pas voulu profiter de la popularité acquise grâce à l'Inter." Comment avez-vous rencontré votre femme Milly ? "Alla Capannina. Elle était belle. Je l'ai invitée à danser. C'était en 1966, elle avait vingt ans mais elle faisait plus jeune. Nous nous sommes mariés en 1971, nous avons toujours tout partagé. Sauf pour une chose." Qui est? "Quand j'ai acheté l'Inter, je n'ai rien dit. Elle l'a appris à la télé. J'ai donné l'ordre de bloquer les ascenseurs car j'avais peur qu'elle monte pour m'arrêter. Puis je suis allé à la maison. Je n'ai trouvé personne. J'ai trinqué avec la serveuse." Comment trouvez-vous Milan aujourd'hui ? "Toujours la meilleure ville au monde pour travailler". Pourquoi? "Parce qu'ils fonctionnent tous. Et parce que les Milanais ont le sens de la participation. Comme quand ils ont nettoyé la ville maculée par les black-blocs en un après-midi." Et le nouveau stade ? "Ne me convainc pas. Détruire San Siro serait un crime. On dit : ‘donc les clubs gagnent 30 millions par an.’ Mais que sont 30 millions par rapport à l'histoire ? Vous verrez qu'à la fin personne n'osera démolir notre temple." Traduction alex_j via Le Corriere della Sera.
  7. Giuseppe Marotta, l’Administrateur-Délégué de l’Inter s’est livré dans une très longue interview à DAZN: "Je me souviens d'une métaphore de la vie en évoquant un chef-d'œuvre du cinématographique de notre Italie : "Nuovo Cinema Paradiso". Le protagoniste y devient un réalisateur établi à Rome depuis un petit village de Sicile où il aidait le projectionniste : Ma vie y est ressemble." "Comme l'écrit Coelho, si vous voulez que les miracles se réalisent, vous devez penser qu'ils existent et vous devez y croire : c'est un peu comme la persévérance avec laquelle vous entreprenez votre activité. J'ai fait miennes ces caractéristiques en partant des principes les plus basiques : Le contact avec des personnes humbles vous donne des valeurs dont vous avez besoin". Qui était le premier entraîneur que vous avez recruté ? C’était à Eugenio Fascetti à Varese. A cette époque-là, il y avait quelqu’un au-dessus de moi, mais le Président m’avait informé que si je voulais devenir le Directeur Sportif, je me devais de lui proposer un entraîneur. J'ai parlé au directeur de la formation à Coverciano en lui demandant quel était le meilleur entraîneur : il m'a orienté vers Fascetti et j’ai décidé de le choisir C'était un mauvais choix, il a récolté moins que ce qu’il avait semé…. J'aurais aimé travailler avec Sacchi, lui qui a tout changé." Et pour Inzaghi? "Je l’ai appelé sans savoir qu’il était au restaurant avec Lotito: Il était clairement un peu dans l’embarras. Mon intuition et celle d’Ausilio était de lui faire signer rapidement un accord tout en respectant un président comme Lotito, qui ne le voyait pas comme un manque de courtoisie. Lorsqu'un entraîneur ou un joueur reste de longue années dans un Club, c’est parfois bon d’engranger de l’expérience et de grandir ailleurs." Et vos débuts ? "Je voulais être joueur, entraîneur, manager et même journaliste : j'ai éliminé joueur car j'étais pauvre et entraîneur parce que c'était difficile d'y arriver. Il me restait donc deux options: Manager ou journaliste. J'ai fait les deux, j'ai travaillé avec un journal local pour écrire l'Edito du lundi. Je prenais du plaisir à revivre ce qu’il s’était passé le dimanche, cela m’a servi d’entrainement." Et l’opération Ronaldo ? "Quand vous achetez un joueur, vous devez faire une évaluation à 360 degrés : j'ai fait mes propres considérations. C'est vraiment "légendaire" de lire qu’il y a eu une fracture sur cette opération : Il y a juste un un choc d’opinion." Est-ce vrai que vous avez songé, durant une période, à recruter Messi à l’Inter ? "Cela m’a été rapporté, mais ce n’était pas sous ma gestion." Est-ce celle de Moratti ? "Je dirais juste qu’il s’agit de l’Inter du passé." Confirmez-vous qu’avant Inzaghi, vous aviez tenté de recruter Allegri ? "Pour vous dire la vérité, il y avait eu un contact. Celui-ci s’explique aussi par le fait que je n’imaginais pas un seul instant Inzaghi de disponible. Max était libre à ce moment-là et il présentait un profil important." Est-ce vrai, qu’il y a quelques mois, il vous aurait été possible de retourner à la Juve ? "Non, c’est faux, il n’y a jamais rien eu de concret." Est-ce vrai qu’avec Agnelli, vous n’êtes pas resté en très bon terme ? "C’est faux, j’entretiens d’excellents rapports encore avec Agnelli à ce jour." Est-ce vrai que Cassano a été le talent le plus dur à gérer ? "C’est vrai, mais dans cette Sampdoria, il nous a offert des choses difficiles à trouver pour une équipe provinciale." Le footballeur que vous aimez comme un fils ? "Cassano, même si aujourd'hui les relations sont plus tendues : je l'aimais, il est parvenu à franchir un palier important malgré les difficultés de la vie. Il a été dépeint comme un gars qui a réussi au sommet: Il m'a fasciné. Ce que je ressens ne doit pas nécessairement être réciproque." Votre souvenir de Varese… "Je me souviens qu'à 11 ans, j'étais ramasseur de balles lors d’une rencontre historique dans l’Histoire de Varese : Une victoire sur le score de 5-0 contre la Juventus, le capitaine était Armando Picchi, un pilier de l'Inter. C'est le début d'une histoire qui me fait remonter le temps". Vous n’avez jamais eu envie de monter sur le terrain pour jouer ? "Quand il y avait un joueur absent lors des matchs d’entrainement, j'étais le joker qui comblait ce vide. Je me débrouillais assez bien : j'apprenais avec de nombreux bons joueurs. J'étais un 10 gaucher dans un football un peu plus lent : j'étais un bon milieu de terrain, un bon passeur. Ma grande idole était Gianni Rivera, ce grand numéro 10." Votre onze de rêve "En jouant avec un 4-4-2, je dirais Buffon dans les buts, car c'est une icône du football, puis à droite Lichtsteiner, Luca Pellegrini en libéro, c’était l’un de mes recrutement, l'autre défenseur central Chiellini et comme arrière gauche Maldera que j'ai toujours aimé. Au milieu du terrain, je mets Pirlo, un leader silencieux qui n'aime pas parler mais qui communique beaucoup du regard, Vidal, un autre joueur qui m'a beaucoup donné." "Je mets Del Piero comme numéro 10, mais aussi ce merveilleux Recoba : Avec lui, Venezia qui été condamné à la relégation avait eu la force de se sauver. Dans mon histoire, il a été le joueur le décisif pour changer le cours de l’Histoire. Par affection, j’opterais pour Anastasi, j'ai une relation émotionnelle avec lui parce que j'étais le ramasseur de balles à l'époque. Ensuite, je pourrais citer Lodetti et Suarez." Le but le plus important dans votre carrière ? "Le plus décisif, c'est sûrement celui de Sanchez : Tu marques et tu gagnes... J'ai gagné d'autres finales, mais jamais à la dernière seconde! Son but dans mon palmarès est celui qui laisse l’empreinte la plus forte. Si je dois regarder le caractère spectaculaire du but, je me souviens de celui de Cassano contre la Juve." Le but de vos rêves ? "Celui d’un milieu de terrain qui avance, dribble tout le monte et la met au fond des filets avec sa tête." Del Piero et la Juventus ? "Les anciens grands joueurs représente la beauté et les problèmes : Ces grands joueurs ne font jamais partie des clubs, ce sont devenus des grandes icônes et des légendes qui représentent l'Histoire. Alex doit être considéré comme tel". Votre meilleur coup sur le Mercato ? "Vu les aller et retour, je dirais Pogba : Arrivé gratuit et revendu à son ancien club pour 110 millions d’euros. Les dirigeants de United l'ont admis, c'est quelque chose d'unique dans le football." Votre premier transfert "L’acquisition de Rampulla au cours de la saison 1979-1980, il avait débuté face au Milan, c’était ma première opération." Votre négociation la plus compliqué ? "Je dois revenir 40 ans en arrière, c'était en 1982. J'avais 25 ans et j'étais insouciant : il y avait Mastalli, un joueur très fort. Je l'ai vendu en même temps à deux clubs composé de deux personnalités charismatiques : Sibilia et Massimino. J'ai fait signerdeux contrats et j'ai eu du mal à gérer les deux parties : ensuite, Sibilia m'a pardonné et a laissé tomber". Le président le plus compétent en matière de football que vous ayez connu ? "Sans l'ombre d'un doute Zamparini. C'était un président très impliqué dans le monde du football." Palerme ? "Lorsque je suis arrivé à la Samp en 2001, il était en train de reprendre le Genoa : Entre nous, c'était une grande compétition: Cela voulait déjà dire que l'une des trois places pour monter en Serie A allait déjà être occupés par lui. Je l'ai encouragé à déménager à Palerme, une autre place importante." La chanson de votre vie ? "J'ai toujours aimé Battisti, c'est lui qui a fait une série de chansons qui m'ont formé. Je suis allé au lycée classique de Varèse, c'était une école très stricte. J'avais des camarades de classe célèbres comme Maroni : j'étais passionné de sport, il venait à l'école avec les journaux traditionnels, moi avec la Gazzetta. J'y ai connu de belles heures." De quoi sera fait votre avenir... "J'ai beaucoup reçu dans la première phase de ma vie de "footballeur", quand j'ai commencé en bas de l'échelle. Maintenant, il est normal que je donne aussi quelque chose aux autres. J'ai toujours des rêves, et même si vous ne pouvez pas les réaliser, vous devez avoir la force et la capacité d'en créer de nouveaux. Je pense être sur d'avoir presque tout donné dans le rôle de Manager." "Ma prochaine expérience, celle que j'aimerais avoir et j'ai encore le temps pour tout vous dire, concerne mes activités politico-sportives. Je veux contribuer à la croissance de notre mouvement sportif, et principalement celui du Calcio. Selon moi en Italie, le sport est encore trop peu apprécié et considéré". Quelles sont les caractéristiques pour être un grand leader ? "L'Humilité: J'ai passé la moitié de ma vie à écouter : Aujourd'hui, je parle trop même car je suis à l'âge où je sens que je peux transmettre. Les premiers contacts avec mes collègues étaient ceux d'un garçon qui voulait apprendre et se taisait par respect et pour voler des secrets. L'exemple est une autre vertu : si vous exigez quelque chose, vous devez le montrer. La confiance est une relation que vous devez établir avec vos collègues de travail. Et puis, si tu veux gagner, tu dois avoir du courage." ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  8. L'Inter est de retour en action en milieu de semaine. Ce mercredi à 20h15 (heure locale), les Nerazzurri affronteront Bologna au Dall'Ara dans le cadre de la 20ème journée. Leur première rencontre de la saison, le 18 septembre dernier à San Siro, s'est soldée par une victoire 6-1 de l'équipe de Simone Inzaghi. Les Nerazzurri sont sur une série de quatre victoires consécutives en championnat, la dernière datant de samedi, lorsqu'ils ont battu la Roma 3-1 à San Siro, ce qui a porté leur nombre de points pour à 72. Quant à Bologna, il a assuré sa place en Serie A pour la saison prochaine en obtenant un point lors du match nul 2-2 contre l'Udinese, ce qui permet aux Rossoblu de compter 39 points. Rencontres précédentes Mercredi, l'Inter et Bologna s'affronteront pour la 150ème fois en Serie A. Le bilan est de 73 victoires des Nerazzurri, 35 nuls et 41 victoires des Rossoblu. L'Inter a remporté six de ses huit derniers matchs en Serie A contre Bologna, et le dernier match nul contre eux remonte au 19 septembre 2017. L'équipe d'Inzaghi a remporté ses trois derniers matchs contre les hommes de Sinisa Mihajlovic. Lors des 15 derniers matchs de championnat à domicile de Bologna contre l'Inter, ils n'ont pas gagné une seule fois, avec trois fois match nul et 12 défaites. Ils n'ont gardé un score vierge qu'à une seule reprise, lors d'un match nul 0-0 en août 2010. La dernière fois que Bologna a battu l'Inter à Dall'Ara en Serie A, c'était il y a plus de 20 ans, le 10 février 2002, grâce à des buts de Fabio Pecchia et Lamberto Zauli. Carnet de bord Les Nerazzurri sont sur une série de 11 matches sans défaite à l'extérieur, avec cinq nuls et six victoires. La dernière fois que l'Inter a enregistré une telle série en une seule saison remonte à 2007/08. Depuis que l'Inter a concédé un but à la Lazio le 16 octobre, ils n'ont jamais encaissé plus d'un but lors d'un match à l'extérieur ; au cours de cette période, ils ont concédé quatre buts, et réalisé sept clean-sheet. Sur les cinq principaux championnats européens, aucune équipe ne peut se vanter d'avoir un aussi bon bilan que les Nerazzurri, à part Manchester City. Statistiques des matchs En ce qui concerne les Rossoblu, aucune équipe n'a marqué moins de buts dans la première demi-heure d'un match cette saison que Bologna, qui est à égalité avec le Genoa avec un record de cinq. Les Nerazzurri ont marqué 20 fois dans les 30 premières minutes des matches de Serie A cette saison ; seul l’AC Milan a fait mieux, avec 22 buts dans ce laps de temps. L'Inter (11) et Bologna (8) font partie des trois équipes (avec la Roma, 11) qui ont marqué le plus de buts sur corner lors de la saison 2021/22 de Serie A. De plus, les Rossoblu possèdent la meilleure défense lorsqu'il s'agit de résister aux attaques sur corner. Ils n'ont concédé que deux buts cette saison, devant l'Inter qui en a encaissé trois. Aucune équipe n'a vu autant de ses remplaçants marquer des buts que l'Inter en Serie A 2021/22. Douze des buts des Nerazzurri ont été marqués par des joueurs remplaçants, dont deux des buts d'Edin Dzeko contre l'adversaire de ce soir, lors de la première rencontre de la saison. L'Inter a marqué plus de buts directs que toute autre équipe de Serie A depuis le début de la saison (10), tandis que seule la Salernitana (9) a concédé plus de buts directs que Bologna (8). Le point sur les joueurs Dans les rangs de Bologna, on trouve deux anciens joueurs de l'Inter : Gary Medel a joué 91 fois et marqué une fois pour l'Inter, tandis que Marko Arnautovic a représenté l'Inter à trois reprises lors de la saison 2009/10. Edin Dzeko a inscrit sept buts contre Bologna, dont un doublé après être entré en jeu plus tôt dans la saison. Cela fait des Rossoblu son deuxième adversaire préféré pour les buts sur les cinq grands championnats européens, après Stuttgart contre qui il a marqué huit fois. Lautaro Martinez, qui a trouvé le chemin des filets à 16 reprises en Serie A depuis le début de la saison, est à un but d'égaler son meilleur record de la saison (17), atteint en 2020/21. Son record global dans l'élite italienne est de 53 buts, ce qui signifie qu'il fait désormais partie des 20 meilleurs buteurs de tous les temps en Serie A, à égalité avec Pietro Serantoni, Jair et Alvaro Recoba. Quant à son compatriote Joaquin Correa, la seule équipe contre laquelle il a marqué plus de buts que Bologna (trois) est l’AC Milan (quatre). S'il trouve le chemin des filets mercredi, les Rossoblu seront le seul adversaire contre lequel il a marqué pour trois clubs différents, après l'avoir fait avec la Lazio et la Sampdoria. Si Nicolo Barella marque lors de ce match en milieu de semaine, Bologna sera le premier club contre lequel il aura marqué à domicile et à l'extérieur en une seule saison. Cartons et suspensions Quatre joueurs de l'Inter sont à un carton près pour le match de l'Udinese à la Dacia Arena ce dimanche. Bologna ne pourra pas compter sur Gary Medel pour cause de suspension. Suspendu Bologna : Medel (1). Inter : - Menace de suspension Bologna : Soriano. Inter : Bastoni, Perisic, Vidal, Calhanoglu. ©Internazionale.fr, via sempreinter.com - Traduction Oxyred
  9. Interviewé par MatchDay Programme, Matias Vecino, le milieu de terrain de l’Inter, est revenu sur son aventure à l’Inter, une aventure qui est sur le point de se terminer… "Je suis à l’Inter depuis cinq ans et j’ai joué tant de parties importantes. Une de celles que je n’oublierai jamais c’est sans aucun doute la rencontre face à la la Lazio à l’Olimpico, elle nous avait permis de retrouver la Ligue des Champions : C’était une Remontada, qui s’est terminé avec mon but de la tête qui est à l’origine des célébrations qui ont suivi." "Porter le Maillot Nerazzurro est un signe de fierté et de grande responsabilité. Dans l’Histoire du club, il y a des champions qui sont des exemples pour moi, d’Alvaro Recoba à Juan Sebastian Veron. Ce dernier a toujours été mon idole, j’ai toujours aimé sa façon de jouer, ses qualités, sa personnalité." Quelles sont les caractéristiques qui définissent votre façon de jouer ? "Je dirais: Le sens du sacrifice, le travail, mes courses pour m’insérer entre les lignes. Le Scudetto de la saison dernière et la Super Coupe sont le couronnement d’un parcours de croissance qui a débuté en 2017 et qui s’est amélioré année après année, c’est la consécration d’un rêve." "Nous sommes un groupe déterminé, nous travaillons toujours pour être compétitif, c’est important de conserver de la lucidité, aussi bien lors de nos meilleurs moments, que dans les plus compliqués : Nous devons toujours continuer à proposer notre jeu." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  10. Tout ce dont vous devez savoir avant le match de dimanche soir. Milan - Les Nerazzurri feront face au Torino ce dimanche à 20:45, dans le cadre de la 29ème journée de Série A. Leur dernière rencontre était le 22 Décembre, un match qui a clôturé l'année 2021 de l'Inter par une victoire, grâce à un but décisif de Denzel Dumfries à la 30ème minute de jeu à Giuseppe Meazza. Rencontres précédentes Il y a eu 155 matchs entre les deux équipes. L'Inter mène au nombre de victoire, avec 70 matchs remportés. Le Torino compte quant à lui 36 victoires. Il y a également eu 49 matchs nuls. Seule la Juventus, avec 74, a plus de victoires contre le Toro en Série A. Plus récemment, l'Inter a remporté les 5 dernières confrontations, ainsi que 12 des 17 derniers matchs à l'extérieur, perdant seulement 2 fois et concédant le nul 3 fois. Formes L'Inter arrive à Turin avec une victoire 5-0 contre Salernitana à leur actif. Ils comptent 58 points après 27 journées. Sur leur route, les Nerazzurri ont glané 3 points lors de leurs 3 derniers déplacements, faisant matchs nuls contre l'Atalanta, le Napoli et le Genoa. L'équipe de Simone Inzaghi a concédé seulement 2 buts lors de leurs 8 derniers matchs à l'extérieur en Série A. En fait, depuis début Octobre, aucune équipe dans les 5 championnats majeurs a encaissé moins de buts (6) et obtenu plus de clean sheets (6) hors de leurs stade que l'Inter. Le Torino, pendant ce temps, reste sur un match nul et vierge contre Bologne. Les hommes d'Ivan Juric n'ont pas connu la victoire lors de leurs 6 derniers matchs, avec 3 nuls et 3 défaites. La dernière fois qu'is ont connu une si longue série sans victoire, c'était en Décembre 2020, sous Marco Giampaolo : 8 matchs sans victoire. Leurs résultats contre les meilleures équipes ne sont pas plus réjouissants, ayant perdu 1-0 chacun des trois matchs qu'ils ont joués contre une équipe du top 2 cette année. Note plus positive, le Toro a trouvé le chemin des filets lors de leurs 10 derniers matchs de Série A à domicile, marquant 20 buts au total, soit environ 2 par match. Ils n'ont pas dépassé ce chiffre en une saison depuis Décembre 2018. Statistiques générales Le Torino a la plus grande différence (+14) entre les points obtenus à domicile (24) et à l'extérieur (10) en Série A cette année. La rencontre oppose l'équipe avec le record de point obtenus après avoir été menée, contre l'équipe avec le pire score. L'Inter est allé chercher 17 points depuis une position perdante, alors que le Torino n'en a pris que 4. En revanche, en ce qui concerne la défense, seul Naples (8) a encaissé moins de buts que le Torino (10) avant le coup de sifflet de la mi-temps, tandis que l'Inter (9) a le meilleur bilan défensif de la Serie A en deuxième mi-temps. Focus sur les joueurs Lautaro Martínez a été directement impliqué dans cinq buts lors des cinq derniers matches contre le Torino en championnat, avec quatre buts pour lui et une passe décisive. Il n'y a que contre Cagliari qu'il a un meilleur bilan en première division Italienne, avec sept contributions. Si l'attaquant argentin venait à marquer, il deviendrait le cinquième joueur de l'Inter (depuis le début de la victoire à 3 points) à faire trembler les filets lors de trois matchs consécutifs à l'extérieur contre un même adversaire. Il a marqué en déplacement contre le Toro du 23 novembre 2019 au 14 mars 2021. Les seuls autres joueurs à avoir réalisé cette prouesse depuis sont Christian Vieri (contre Pérouse), Álvaro Recoba (contre Empoli et contre la Reggina), Ivan Perišić (contre la Fiorentina) et Mauro Icardi (contre Cagliari). Pour Edin Džeko, en revanche, la rencontre a été moins fructueuse. De toutes les équipes qu'il a affrontées au moins 10 fois, le Torino est l'un des trois adversaires, avec la Lazio et la Juventus, où il a été impliqué dans le moins de buts (4 au total, avec 3 buts et 1 passe décisive). Nicolò Barella a le plus grand nombre de passes décisives dans le jeu (9) dans les cinq grands championnats européens cette année. Florian Wirtz, Sergej Milinkovic-Savic et Paul Pogba sont juste derrière lui, avec 8. Il pourrait devenir le premier joueur de l'Inter à atteindre les 10 passes décisives en championnat avant la 30e journée depuis 2004/05. Dans le même idée, Hakan Çalhanoğlu est le joueur qui a délivré le plus grand nombre de passes décisives sur coups de pied arrêtés, soit 6 depuis le début de la saison. Si l'on compare avec les autres gardiens de but ayant au moins 25 apparitions en Série A cette saison, Samir Handanović a le meilleur pourcentage d'arrêts, de 77 %. Vanja Milinkovic-Savic est deuxième avec 62%, et Lorenzo Montipò, qui suit de près, avec 61%. Milan Škriniar fera sa 200e apparition en Série A depuis ses débuts en championnat le 24 avril 2016 contre la Sampdoria. En défense, seul Francesco Acerbi a disputé plus de matchs de première division (205). C'est lors de la rencontre à l'aller, en Décembre, que Denzel Dumfries a inscrit son dernier but en championnat. De tous les défenseurs des cinq grands championnats européens, c'est celui qui a touché le plus de ballon dans la surface de réparation adverse (92). Le Torino est la seule équipe contre laquelle Federico Dimarco a marqué plus d'un but en Série A, les deux ayant été inscrits en 2021 pour Vérone sous la direction d'Ivan Juric (le 6 janvier et le 9 mai). Alexis Sánchez a obtenu son plus grand nombre de passes décisives contre une équipe dans cette confrontation, avec 5 en 6 rencontres. Le Chilien a également marqué lors de la rencontre du 22 novembre 2020. C'est contre le Toro que Stefan De Vrij a inscrit son tout premier but avec l'Inter, en Août 2018. Danilo D'Ambrosio, quant à lui, affrontera son ancienne équipe, avec laquelle il a fait 42 apparitions et marqué 4 buts en championnat lors des saisons 2012/13 et 2013/14. Matteo Darmian est également passé de l'autre côté du terrain, puisqu'il a disputé 100 matchs de championnat pour le Toro entre 2012 et 2015, marquant 2 buts. DÉTAILS DISCIPLINAIRES Suspendu : Torino : N/A Inter : N/A À un avertissement d'une suspension : Torino : Aina, Buongiorno, Djidji, Pobega Inter : Lautaro Martínez, Vidal ®Internazionale.fr ~ Aurios-Inter Via Inter.it
  11. Cet article est la traduction de ''Obafemi Martins the soaring super eagle who seduced the San Siro and St James Park'' par Billy Munday paru le 16/10/2019 sur le site These Football Times. Il relate le passage de l'inoubliable Obafemis Martins à l'Inter puis chez les Magpies. Il n'est pas exagéré de prétendre que Didier Drogba a changé le football. Les petites et grandes paires d'attaque étaient la norme au début du 21e siècle et ils ont résisté à l'épreuve du temps pendant la prochaine décennie. Mais une fois que Drogba a commencé à assumer seul le travail de deux hommes, les poteaux de but ont bougé. Un attaquant suffisait s'il était aussi fort, puissant, rapide, techniquement doué, intelligent et puissant que cet Ivoirien en particulier. Cependant, Drogba n'était pas le seul à ouvrir la voie. Obafemi Martins n'était pas aussi grand ni aussi bien bâti que son homologue africain (1'70, ndlr), mais cela ne l'a pas empêché d'atteindre les hauts sommets qu'il a atteints au cours de sa carrière. Né à Lagos, Martins a fait le transfert intimidant mais déterminant de sa carrière en Italie avec son frère aîné Ladi à l'âge de 16 ans. Après avoir montré leurs talents avec Reggiana, les deux garçons, ils l'étaient encore à ce moment-là, ont été repérés et récupérés par Inter en 2001. Avec un an ou deux à trouver fréquemment le filet dans les rangs de la Primavera, Obafemi a fait irruption dans l' équipe première des Nerazzurri lors de la campagne 2002-2003. L'équipe d'Héctor Cúper lançait un défi pour le titre aux Turinois et n'avait perdu que deux matches de championnat au moment où Martins a fait ses débuts seniors contre Parme en décembre. Deux mois plus tard, il était dans le onze de départ pour le voyage de l'Inter en Allemagne pour affronter le Bayer Leverkusen en Ligue des champions. Les finalistes de la saison précédente étaient en bas du tableau après avoir perdu chacun de leurs cinq premiers matches de la deuxième phase de groupes, mais la place de l'Inter en quart de finale était toujours en jeu avec Newcastle juste un point derrière eux. Néanmoins, Cúper a jeté Martins dans le bain et il a marqué son arc européen dans un style qui deviendrait familier à beaucoup dans les années qui ont suivi. Il est très rare qu'une célébration passe devant le but mais, dans ce cas, cela n'aurait pas pu être plus vrai. La défense lâche de Leverkusen a laissé Martins partir en trombe et, bien que la finition calme du pied gauche laisse entendre un calme bien au-delà de ses années, l'audacieux étalage de flips de l'adolescent a ébloui les spectateurs du monde entier ce soir-là. Soudain, il n'était pas Obafemi Martins le puissant buteur, mais ce gamin qui fait la pirouette arrière ce qui, pour quelqu'un qui essaie de se faire un nom, n'est pas nécessairement négatif. Après avoir dépassé Valence en quart, l'Inter était prête pour une confrontation en demi-finale avec le Milan de Carlo Ancelotti, et les Rossoneri avec un but à l'extérieur avant le match retour, Cúper a jeté Martins à la mi-temps pour essayer de sauver la partie. Avec Paolo Maldini et sa ligne arrière énervée par la présence de ce jeune non-conformiste, Martins a pleinement profité de son rythme vertigineux et du manque de rythme de ses adversaires. Avec 84 minutes au compteur, il s'est battu avec Maldini avant de tapoter un ballon haut vers la surface de réparation avec son dos. Alors que Christian Abbiati a sprinté pour le nullifier, Martins a dépassé Maldini et a placé le ballon dans le coin le plus proche pour ramener l'Inter dans le match nul. Ce moment de génie pur et spontané n'a finalement pas aidé les Nerazzurri à se qualifier pour la finale de la Ligue des champions, mais il a plus qu'impressionné. Il en a été de même pour un voyage dans le nord de Londres l'année suivante alors que Martins a lancé le troisième de l'Inter dans les 45 premières minutes contre les futurs Invincibles d'Arsène Wenger. Alors que les fans d'Arsenal restaient bouche bée devant l'effondrement de leur équipe en première mi-temps, ils étaient de retour, les backflips sans fin. Il n'y a pas eu d'acrobaties dans le derby quelques semaines plus tard, car le pivot et la frappe de Martins se sont avérés être une simple consolation alors que Pippo Inzaghi, Kaká et Andriy Shevchenko ont infligé la première défaite de la campagne aux hommes de Cúper. Puis, sur un autre derby, le Derby d'Italia, et Martins marquait et faisait à nouveau la roue, avec l'Inter gagnant 3-1 cette fois. C'était un renversement de rôle dans le match retour alors que Martins marquait le premier pour mettre les Nerazzurri sur la voie d'une victoire 3-2 contre la Juventus. Un but bien encaissé et quelques culbutes de plus, les temps forts d'une autre performance percutante dans un affrontement titanesque pour le Nigérian qui n'avait pas encore 20 ans. Malgré sa capacité à imprimer sa marque sur un match, Martins n'a jamais été le prénom sur la feuille d'équipe et a souvent été exclu du onze de départ. Cela n'était pas étonnant avec une équipe se composant d'un Christian Vieri à son apogée, d'un Adriano qui était sur le point de devenir l'un des éclairs les plus brillants du 21e siècle, et d'Álvaro Recoba et Júlio Cruz. Roberto Mancini a pris les commandes à l'été 2004 et a de nouveau altéré la dynamique. Adriano est devenu une machine à marquer devant le but, mais même les meilleurs tireurs d'élite ont besoin d'aides pour les aider à gérer le mandat de buteur. Martins a joué plus de matchs que n'importe lequel de ses collègues attaquants au cours de la saison suivante et est devenu l'homme, non seulement pour la grande occasion, mais pour tous les autres. Sur ses 31 apparitions en Serie A cette campagne, 16 sont venues en tant que titulaire. Il a été le meilleur buteur du club lors de sa course triomphale à la Coppa Italia et a également joué un rôle important jusqu'à ce que son parcours en Ligue des champions soit interrompu par ses propres fans lors du fiasco des quarts de finale avec la Milan. Mancini a également utilisé Martins sur le banc, la marque de cette technique venant un après-midi de janvier contre la Sampdoria. Vitali Kutuzov a donné l'avantage aux visiteurs 2-0 avant les cinq dernières minutes au Meazza avant que le prodige de l'Inter ne renverse le match. Son arrivée à la 88e minute avec l'extérieur de son pied gauche a amené le premier avant de se cogner et de se frayer un chemin devant la défense de la Samp et de choisir Vieri pour une volée pour l'égalisation. Recoba a inscrit le vainqueur à la quatrième minute du temps supplémentaire pour déclencher des célébrations qui semblaient impossibles dix minutes plus tôt. Basculant notre attention de l'Inter vers le football international, le Nigeria de Martins n'a pas réussi à se qualifier pour la Coupe du monde 2006, terminant deuxième face à l'Angola dans leur groupe. Martins a cependant participé à la Coupe d'Afrique des Nations 2006 en Égypte alors que les Super Eagles ont été battus par un but de Didier Drogba lors de leur demi-finale avec la Côte d'Ivoire à Alexandrie. Lorsque Martins est revenu en Italie après la fin de la compétition, l'Inter a eu la chance de se remettre en lice pour le Scudetto lors d'une rencontre contre les leaders de la Juve. Martins a commencé mais a été remplacé par Cruz peu de temps après que Zlatan Ibrahimović ait donné la tête à la Vieille Dame. Walter Samuel a égalisé, mais Alessandro Del Piero a volé les trois points et poussé l'Inter hors de la course au titre dans les phases finales. Une défaite dans le derby à la mi-avril a été le dernier clou dans le cercueil en termes de premier titre de champion en 17 ans mais, au milieu d'un scandale de matchs truqués et de corruption qui a secoué les meilleures équipes italiennes, il y a eu une résurrection. Avec la Juventus, Milan et la Fiorentina ayant tous reçu de lourdes déductions de points, le Scudetto est tombé sur les mains de l'Inter. Les crimes de Calciopoli ont peut-être mis une médaille de Serie A autour du cou de Martins, mais cela n'a guère aidé sa carrière à l'Inter. Après la relégation de la Juventus au deuxième niveau, Ibrahimović a été récupéré par les Nerazzurri, tandis que Hernán Crespo est également venu de Chelsea. Avec Adriano toujours là, Martins savait que son temps était écoulé et a demandé un transfert. Newcastle est venu et il portait des rayures noires et blanches sur Tyneside à la fin du mois d'août. Deux mois après avoir déménagé du Meazza à St. James, les sceptiques ont commencé à baver leurs mots, prêts à radier cet attaquant de 21 ans. Prendre le numéro 9 d'Alan Shearer juste un an après sa retraite était pour le moins courageux mais, après plusieurs semaines de maladie et de blessures, un héros a commencé à émerger. "Jouez comme vous le faisiez au parc", disent de nombreux entraîneurs aux jeunes joueurs. Parks a commencé à se faire aimer de Martins. Ses neuf premiers buts à Newcastle sont venus à eux; un à Upton, un à Ewood et sept à St. James'. Cette course a été stoppée avec une visite à White Hart Lane en janvier. Jermain Defoe et Dimitar Berbatov avaient donné à Tottenham une avance de 2-1 après70 minutes, mais cela n'a pas tenu. Kieron Dyer a envoyé le ballon à Martins à 25 mètres du but, le Nigérian a frappé le ballon avec une précision et une puissance stupéfiantes dans le coin supérieur, laissant tout le terrain, et même lui-même, un peu hébété. Les Spurs n'avaient toujours pas récupéré lorsque Martins passa à Nicky Butt pour terminer le revirement quelques instants plus tard. Soudain, le football anglais s'est redressé et s'est frotté les yeux sur cette fusée d'un attaquant, qui ferait à nouveau des ravages au Lane. Quelque 14 mois plus tard, les Magpies étaient de retour et avec Kevin Keegan à la barre cette fois. Un trident de Martins, Mark Viduka et Michael Owen est devenu aussi effrayant que cela puisse paraître en seconde période. Martins, à Viduka, à Owen et but. C'était le troisième. Le quatrième est venu via Joey Barton , qui a envoyé Martins courir contre un Jonathan Woodgate paniqué. Une feinte de corps a suffi à envoyer le héros de la finale de la Coupe de la Ligue au sol, permettant à Martins de rentrer chez lui devant les Geordies itinérants. Et oui, il en est sorti un magnifique backflip unique, peut-être plus mature, près du coin, juste pour faire bonne mesure. Une fois l'avance de trois buts acquise, Owen est parti; Viduka aussi. Keegan a laissé le taureau dans le magasin de porcelaine, accordant à Martins les 90 minutes complètes. Mike Ashley a célébré ces buts avec son maillot Newcastle dans la loge des réalisateurs. Un an plus tard, les sourires n'étaient pas là, Ashley non plus de temps en temps. Shearer a été poussé sur la sellette pour tenter de sauver son club bien-aimé de la relégation. Middlesbrough a visité un parc St James à fleur de peau un lundi soir de mai. Les deux équipes étaient à égalité avec Hull avec 31 points, les hôtes étant le seul des trois à être à l'extérieur de la zone de relégation. Le score étant bloqué à 1-1 à 20 minutes de la fin, Shearer a lancé Martins. Quelques secondes plus tard, il est retourné à la pirogue et a sauté sur son patron après avoir dépassé Brad Jones pour donner aux Magpies une avance dont ils avaient désespérément besoin. Peter Løvenkrands s'est assuré des points avec un troisième, mais c'était la bataille plutôt que la guerre que Newcastle avait gagnée. Ils ont abandonné l'élite de l'Angleterre pour la première fois depuis 1993 et cela a marqué la fin du séjour de Martins dans le nord-est. Il a visité Wolfsburg et Kazan avant de se retrouver en Premier League avec Birmingham. Les prochaines étapes de la tournée de football mondial de Martins sont venues avec Levante en Espagne, Seattle Sounders aux États-Unis et Shanghai Shenhua en Chine, pour qui il a joué son dernier match à l'été 2018. Une grave blessure au genou aurait dû mettre fin à sa carrière, mais il n'a pas encore abandonné. "J'ai 34 ans mais je me sens comme un adolescent, et avec cette sensation, je peux toujours jouer pour n'importe quelle grande équipe à travers le monde", a déclaré Martins à Goal en septembre. Ainsi, où que vous vous trouviez, il pourrait y avoir un footballeur fantastique qui viendra très bientôt sur un terrain près de chez vous.'' Voici les buts d'Obafemis pour l'Inter Traduction alex_j via thesefootballtimes.co.
  12. Ceci qui suit est la traduction intégrale de ''The puzzling genius Alvaro Recoba'' par Dan Williamson paru le 28/01/2017 sur le site These Football Times. L'article retrace le passage de Recoba à l'Inter entre ombres et lumières, fulgurances et blessures. Alvaro laissa un goût frustrant d'un potentiel énorme inexploité. Il reste quelques minutes et l'Inter est menée 1-0 à domicile face à Brescia lors de la première journée de la saison 1997-1998. Avec les millions du propriétaire Massimo Moratti, les Nerazzurri venaient de battre le record du monde des transferts pour amener Ronaldo au Giuseppe Meazza. Avant le match, toutes les caméras et l'attention étaient portées sur Il Fenômeno, et on attendait beaucoup d'une équipe qui avait passé la plus grande partie d'une décennie à décevoir et à vivre dans l'ombre de ses célèbres voisins. Avec un résultat choc sur les cartes, une autre nouvelle recrue sud-américaine, quoique moins en vue que le Brésilien, est entrée dans la mêlée : l'attaquant uruguayen Álvaro Recoba. Huit minutes après avoir remplacé Maurizio Ganz, et à dix minutes de la fin, Recoba a capté une passe de Benoît Cauet, envoyant le ballon dans la lucarne de 30 mètres. Cinq minutes plus tard, alors que les Nerazzurri ont désormais l'ascendant, un coup franc est accordé à 35 mètres du but et c'est Recoba qui s'en charge. Montrant qu'il y avait plus d'une corde à son arc, Recoba a utilisé plus de courbure et de précision que de puissance, fouettant le ballon par-dessus le mur et dans le coin opposé. Le soulagement était palpable et même Gianluca Pagliuca s'est précipité de son but pour se joindre aux célébrations. Avec Moratti, Ronaldo et l'élan d'un retour spectaculaire, on s'attendait à ce que l'Inter sorte enfin de l'ombre du Milan et remporte le Scudetto pour la première fois depuis 1989. Les débuts de Recoba ont laissé entendre qu'une nouvelle période dorée possible dans l'histoire du club coïnciderait également avec l'ascension d'une nouvelle étoile. Comme une grande partie du continent sud-américain, l'Uruguay a souffert d'une dictature militaire dans la seconde moitié du XXe siècle et c'est dans ce contexte qu'Álvaro Alexander Recoba est né en mars 1976. Surnommé El Chino en raison de ses traits orientaux, Recoba a rejoint club local de Montevideo Danubio en tant que jeune joueur, faisant ses débuts à l'âge de 17 ans. Recoba s'est rapidement forgé une réputation de joueur avec un bon pied gauche, habile aux dribbles et à battre un adversaire avec rythme et ruse. Au cours de ses deux années dans l'équipe première de Danubio, Recoba a marqué 11 buts en championnat en 34 apparitions avant de traverser la ville pour Nacional, le club le plus titré d'Uruguay. En tant que jeune homme, El Chino a augmenté son taux de buts, inscrivant 17 buts en championnat en 33 matches entre 1996 et 1997. À l'âge de 21 ans et avec quatre campagnes nationales à son actif, Recoba était apparemment prêt pour son grand départ à l'étranger. Après ses débuts avec deux buts, l'avenir s'annonçait radieux. Recoba a de nouveau quitté le banc lors du deuxième match de l'Inter de la saison 1997-1998, bien que les Nerazzurri aient perdu 4-2 à Bologne. Il ne réapparaîtra qu'après le Nouvel An, sortant à nouveau du banc pour marquer lors d'un match nul à l'extérieur à Empoli. Ce devait être son dernier but de la campagne et il n'a débuté qu'un seul match de championnat dans le reste de la saison. La ligne avant était composée de Ronaldo, Youri Djorkaeff, Iván Zamorano et d'autres joueurs endurcis au plus haut niveau de la compétition européenne, et Recoba était encore un jeune homme essayant de s'adapter à une nouvelle culture et à un nouveau niveau de football. L'Inter a terminé deuxième et remportant la Coupe UEFA. Peut-être qu'après une période de rodage, Recoba serait prêt à montrer sa promesse incontestable au cours de sa deuxième année. Cependant, ses débuts difficiles dans le nord industriel de l'Italie se sont poursuivis dans sa deuxième saison, où il n'a fait qu'une seule apparition avant Noël. Le manager Luigi Simoni a été limogé en novembre après un départ moyen, récoltant seulement 17 points sur 33 possibles, et remplacé par Marcello Lippi. Lippi, qui avait remporté le titre et la Ligue des champions avec la Juventus, devait faire de même avec l'équipe très talentueuse héritée de son prédécesseur. Au départ, il est apparu que Recoba ne faisait pas partie des plans de Lippi car il a été prêté à Venezia pour le reste de la campagne 1998-1999. Acquérant de l'expérience grâce au football en équipe première, Recoba a commencé tous les matchs restants de l'Arancioneroverdi, marquant dix buts alors que Venezia terminait 11e. Ironiquement, Venezia n'a terminé qu'à quatre points de son club parent, qui n'a pas réussi à se qualifier pour la compétition européenne dans ce qui s'est avéré être une saison misérable. Recoba était de retour au Meazza pour la saison 1999-2000 et est devenu un ''habitué'' sous Lippi, faisant 27 apparitions en championnat. Après le 21 novembre, il n'a raté aucun match et a terminé avec deux chiffres pour le championnat. L'Inter a terminé quatrième de la Serie A, se qualifiant ainsi pour les tours préliminaires de la Ligue des champions, et a atteint la finale de la Coppa Italia. Ils ont été éliminés des éliminatoires de la Ligue des champions 2000-2001 par Helsingborg, refusant à Recoba, alors âgé de 24 ans, la chance de dîner à la meilleure table d'Europe. Recoba a également dû faire face à un nouveau manager, car Lippi a payé le prix de la défaite d'Helsingborg, avec Marco Tardelli. Après la débâcle d'Helsingborg, l'Inter a chuté en Coupe UEFA, atteignant les huitièmes de finale, Recoba marquant trois buts respectables en huit matchs dans la compétition. Sur le front intérieur, il a été fortement impliqué dans le championnat, participant aux 16 premiers matchs. La seconde moitié de la saison n'a pas été aussi réussie, bien qu'il ait réussi cinq autres buts pour finir alors que l'Inter terminait cinquième. Finir à 24 points du champion Roma n'a pas suffi à l'ambitieux Moratti, qui s'est débarrassé de Tardelli et l'a remplacé par l'Argentin Héctor Cúper. Recoba avait maintenant terminé quatre saisons à l'Inter, et même s'il n'avait pas encore convaincu, Moratti l'a récompensé avec un contrat à long terme qui aurait fait de lui le joueur le mieux payé du football mondial. Le nouveau contrat s'est avéré être un faux levé de soleil dans l'ascension de Recoba, et la controverse n'était pas trop loin. En juin 2001, l'Uruguayen a été interdit par la Fédération italienne de football dans ce qui est devenu le "scandale des passeports", qui a vu Recoba et plusieurs autres Sud-Américains interdits pour avoir utilisé de faux passeports pour contourner les limites imposées aux joueurs étrangers. Heureusement pour Recoba, l'interdiction initiale d'une saison a été réduite à quatre mois en appel, ce qui lui a permis de revenir sur le terrain en décembre 2001. Il est apparu dans cinq des dix matchs suivants, marquant un but, et à partir de février, il a consolidé sa place dans l'équipe, apparaissant dans chaque match jusqu'à la fin de la saison, ajoutant cinq buts à son total. L'Inter a terminé troisième, à seulement deux points de la Juventus. Après cinq saisons, et avec le scandale des passeports derrière lui, était-il temps pour Recoba de briller ? En 2002-2003, après quatre ans d'absence, l'Inter était de retour en Ligue des champions, même s'il devait le faire sans Ronaldo, parti pour la Liga et le Real Madrid cet été. Recoba est apparu dans les trois quarts des matchs de phases, marquant deux fois, alors que l'Inter progressait vers les quarts de finale. Valence est venu puis éliminé. Recoba est apparu dans les deux demi-finales contre le Milan, qui a battu les Nerazzurri sur la règle des buts à l'extérieur et continuerait à battre la Juventus en finale. Sur le plan national, l'Inter a de nouveau joué le deuxième violon de la Vieille Dame, alors que la Juventus a terminé avec sept points d'avance en tête de la Serie A. Recoba a réussi neuf buts en championnat en 27 matches de championnat, un ratio respectable de un sur trois. Si la carrière de Recoba a été ponctuée de hauts et de bas, alors la saison 2003-2004 peut définitivement être classée dans cette dernière. Dans une campagne ravagée par les blessures, El Chino n'a réussi que 18 apparitions en championnat, bien qu'il ait marqué huit buts, ce qui lui a suffi pour terminer deuxième du classement des buteurs de l'Inter derrière Christian Vieri. L'Inter a terminé quatrième et une fois de plus n'a pas gêné le sommet de la Serie A, malgré un bon départ avec deux victoires et deux clean sheets lors des deux premiers matches. Cependant, les cinq matchs suivants n'ont pas abouti à une victoire et Cúper a perdu sa place au profit d'Alberto Zaccheroni en raison de la série qui comprenait une défaite dans le derby. La situation en Ligue des champions n'était pas bien meilleure, car l'Inter a été éliminé en phase de groupes à la suite d'une raclée humiliante 5-1 par Arsenal au Meazza. La saison 2004-2005 a de nouveau été caractérisée par des hauts et des bas pour l'Inter et Recoba. Sous un autre nouveau manager Roberto Mancini, le club a terminé troisième et a remporté la Coppa Italia, la première pièce d'argenterie depuis la Coupe UEFA neuf ans plus tôt. Cependant, une défaite embarrassante 5-0 contre Milan en quarts de finale de la Ligue des champions a jeté le froid sur la victoire en coupe. Recoba n'a réussi que trois buts en 13 matches de championnat, mais a également produit un moment de magie, qualifiant le but de favori de sa carrière. En janvier 2005, la Sampdoria vint au Giuseppe Meazza et avait une avance de deux buts. Une fois de plus, Recoba est sorti du banc, évoquant des souvenirs de ses débuts pour mener une riposte. Recoba a placé Obafembi Martins pour le premier but, avant que Vieri n'arrache l'égalisation. Alors que le match était à 2-2, le ballon est passé à l'Uruguayen à 20 mètres du but, et il l'a frappé d'une demi-volée avec son pied gauche. Le ballon a explosé dans le coin inférieur droit du gardien de but, la rotation l'a éloigné de ses bras tendus, et le visage de Recoba a explosé de joie et de soulagement. La saison et le match de la Sampdoria ont été sa carrière dans un microcosme : frustration, blessures et moments de victoire de classe mondiale qui pourraient faire lever tout un stade. Si Recoba a été une fois du mauvais côté d'un scandale lorsqu'il a été interdit pour possession d'un faux passeport, lui et son équipe ont été les bénéficiaires d'un autre à la fin de la saison 2005-2006. L'Inter a terminé troisième du championnat, 15 points derrière la Juventus et 12 derrière Milan. Cependant, les deux premiers ont été impliqués dans ce qui est devenu le Calciopoli, où plusieurs équipes et arbitres ont été accusés d'être impliqués dans un scandale de matchs truqués. La Juventus a été rétrospectivement reléguée, Milan avait 30 points ancrés et l'Inter a été déclaré championne par défaut. Après neuf ans en Italie, Recoba a enfin mis la main sur le Scudetto. Cependant, le succès a dû être doux-amer pour El Chino, car le titre a sans doute été remporté en dehors du terrain plutôt que sur celui-ci. Il avait maintenant 30 ans et son influence sur l'équipe diminuait. L'écriture était sur le mur pour Recoba lors de la saison 2006-2007. Après la disparition de ses rivaux les plus féroces, l'Inter a dominé la ligue, amassant un incroyable 97 points, ne perdant qu'un seul match toute la saison et terminant avec 22 points d'avance sur les challengers les plus proches, la Roma. Cependant, El Chino n'a réussi que 15 apparitions en championnat et en Ligue des champions, inscrivant un seul but. La saison suivante, et ce qui allait s'avérer être sa dernière en Italie, a vu Recoba prêté au Turino où il a réussi 22 apparitions, marquant un but, alors qu'Il Toro terminait 15e du championnat. Recoba est resté en Europe après son départ d'Italie, rejoignant l'équipe grecque Panionios pendant 18 mois avant que d'autres blessures, associées à ses salaires élevés, ne conduisent le club à résilier son contrat. Agé de 33 ans, il était maintenant temps pour l'Uruguayen de rentrer chez lui dans cette tradition séculaire adoptée par de nombreux footballeurs sud-américains. Il a re-signé pour Danubio en janvier 2010, passant 18 mois avec son club d'enfance avant de retourner chez un autre ancien employeur, Nacional, à l'été 2011. Recoba passera cinq ans avec le club, et bien que l'âge et les blessures aient limité ses apparitions, son influence était toujours là. Il a aidé Nacional à remporter deux titres de champion d'Uruguay, l'un des moments forts étant un coup franc typiquement époustouflant lors d'une victoire cruciale du Clásico contre Peñarol. Recoba, âgé de 40 ans, a mis un terme à sa longue et illustre carrière en avril 2016 avec un match de bienfaisance mettant en vedette certains des meilleurs talents sud-américains de sa génération, dont Carlos Valderrama, Juan Román Riquelme et d'anciens collègues Javier Zanetti et Iván Zamorano. Le match a également été regardé par le président uruguayen Tabaré Vázquez, montrant à quel point El Chino est considéré avec affection dans son pays natal, qu'il a représenté 68 fois. Alors, comment résumeriez-vous le séjour de Recoba en Italie, et en fait sa carrière dans son ensemble ? Il est arrivé sur la péninsule italienne en tant que jeune prometteur, s'annonçant avec un début qui rend Roy des Rovers réaliste. On pourrait dire que ces 18 minutes contre Brescia ont marqué un point culminant dans sa carrière, car le reste de ses jours a contenu blessures, déception, scandale et potentiel insatisfait ponctué de moments fugaces de pure brillance. L'Inter est devenu la force italienne dominante pendant son séjour, remportant six trophées majeurs, bien que l'influence de Recoba sur l'un de ces triomphes soit limitée. On se souviendra de lui avec tendresse, mais les discussions seront toujours accompagnées de la mise en garde du ''et si''. Cependant, Recoba ne le voit pas de cette façon. S'exprimant après son match d'adieu, il a déclaré : ''J'ai eu la chance de jouer avec tant de champions, et je serai éternellement reconnaissant. J'ai toujours été heureux au cours de ma carrière, car je faisais mon passe-temps comme mon travail et j'ai toujours voulu divertir les gens. Je n'ai pas de regrets." En tant que fans de football, nous déplorons souvent le potentiel non exploité à fondu, mais si l'homme lui-même est satisfait de sa carrière, cela peut suffire, car il a certainement de quoi être fier. Enfin, qui sommes nous pour juger ? Traduction alex_j (qui n'a rien d'autre à faire de ses soirées) via thesefootballtimes.co.
  13. L'ancien attaquant de l'Inter Jonathan Biabiany a été très impressionné par l'expérience de l'entraînement aux côtés de la légende des Nerazzurri, Adriano, lors de son passage au club. Dans un entretien accordé à Foot Mercato, Biabiany s'est souvenu de son entraînement avec le Brésilien et a fait l'éloge de ses capacités extraordinaires, même par rapport à d'autres légendes qui sont passées par le club. Biabiany a rejoint l'académie de l'Inter en 2004, et pendant cette période, il a vécu plusieurs saisons au club où il a croisé le chemin de grands champions. Même si le joueur de 33 ans n'a jamais réussi à s'imposer au club comme l'ont fait certains de ses coéquipiers, il a été très impressionné par l'expérience qu'il a vécue en les voyant tous les jours. "J'ai eu la chance de m'entraîner avec Adriano, ainsi qu'avec Zlatan Ibrahimovic", se souvient-il. "Je me suis souvent entraîné avec eux quand j'étais jeune, puis j'ai joué avec l'équipe Primavera". "J'ai commencé en Copa Italia en jouant avec des joueurs comme Luis Figo, Alvaro Recoba, Adriano...", a-t-il poursuivi. "C'est incroyable. Au début oui, je peux dire que j'ai eu la chance d'être avec de grands joueurs." "Après, poursuit le Français, j'ai voulu montrer ma qualité et montrer que j'avais faim pour réussir." Parmi tous ces anciens joueurs légendaires des Nerazzurri, il y en a toutefois un en particulier qui a marqué Biabiany. "Le joueur le plus impressionnant, qui n'a pas eu la carrière qu'il aurait pu avoir, est Adriano", a-t-il déclaré. "C'était une force phénoménale de la nature ", a-t-il expliqué à propos du Brésilien, "techniquement, il était injouable". "C'était un joueur très complet, rapide et puissant", a-t-il ajouté à propos de l'ancien attaquant des Nerazzurri. "Après la mort de son père, il a eu des problèmes personnels. Mais c'est l'attaquant le plus complet que j'ai vu dans ma carrière." ®Oxyred – Internazionale.fr via SempreInter
  14. Interviewé par Radio Kiss Kiss Napoli, le Président Historique de l’Inter s’est livré sur son affection pour Alvaro Recoba, pour José Mourinho et sur les performances napolitaines cette saison "Mes joueurs m’appelaient papa pour m’amadouer, pour leur octroyer des primes (il sourit). Du point de vue footballistique, j’avais beaucoup d’affection pour le potentiel des joueurs et Alvaro Recoba était l’un de ceux-ci. A l’Inter, il ne jouait pas énormément et Zamparini me l’avait demandé. Pour le convaincre, j’avais dit à El Chino qu’il irait dans la ville la plus belle du Monde et qu’il reviendrait bien plus fort. Il s’y est très bien adapté et a sauvé Venise." "Recoba et Ronaldo m’appelaient Papa, j’entretiens d’excellent rapport avec Mourinho, et nous sommes toujours en contact : L’estime est intact depuis le temps du Triplé. J’irai surement voir au stade la rencontre entre l’Inter à la Roma." Le Napoli ? "Il retrouve, à présent, son équilibre et il peut revenir et avoir sa chance pour le Scudetto. Le mérite en revient aussi à la bravoure de Spalletti, mais l’Inter reste toutefois la plus forte actuellement en Italie." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  15. A la quinzième minute de Roma VS Inter, 0-3, Hakan Calhanoglu a réussi un geste spécial: marquer directement sur un corner. C'était une belle frappe, un ballon impossible à défendre ou à capter. Rui Patricio a été mystifié. Mais est-ce si rare? Le Turc maintient sa forme : il a à la fois marqué et aidé lors de la rencontre hier soir, tout en maintenant les exigences très élevées qu'il s'est fixées ces dernières semaines. Il a maintenant réussi cinq buts cette saison, dont quatre lors des cinq derniers matchs ainsi que deux passes décisives. Depuis la saison 2017-2018 de Serie A, Calhanoglu est le troisième joueur joué à marquer directement sur un corner, reflétant les efforts de Jose Callejon et Erick Pulgar. Pas n'importe quel joueur peut marquer directement sur corner. Le terme donné à une telle frappe est "Olympic Goal", un terme inventé en 1924. La FIFA venait de donner son feu vert à un changement de règle permettant de marquer directement des buts depuis les corners lorsque l'argentin Cesareo Onzari a trouvé le filet directement après un corner lors d'un match amical entre l'Argentine et l'Uruguay. Étant donné que l'Uruguay était championne olympique en titre à l'époque, le but d'Onzari a reçu le titre de "Olympic Goal". À juste titre, Calhanoglu a marqué son "Olympic Goal" au Stadio Olimpico de Rome. Ce faisant, il rejoint la puissance de Christian Eriksen, Alvaro Recoba et Dejan Stankovic pour avoir réussi cet exploit. Christian Eriksen a inscrit son "Olympic Goal" en Coppa Italia contre Napoli : il a trompé David Ospina d'un coup franc en demi-finale de la compétition en juin 2020. Avant la frappe du Danois, Alvaro Recoba a également marqué un "Olympic Goal" pour le club, trouvant le filet contre Empoli lors d'une victoire 3-1 en 2007. C'était le dernier de ses 72 buts pour les Nerazzurri. C'était une beauté caractéristique du pied gauche de l'Uruguayen, qui a donné le coup d'envoi aux célébrations du titre de l'Inter pour cette saison scellant son quinzième Scudetto. Quelques années avant le but de Recoba, Dejan Stankovic a également trouvé le chemin des filets de cette manière en 2004. En fait, c'était le premier but du Serbe pour les Nerazzurri. De plus, ce but est arrivé dans le derby de Milan. Le coup franc du milieu de terrain n'a laissé aucune chance au gardien brésilien de Milan Dida alors que les Nerazzurri ont perdu 3-2. Traduction alex_j via le site officiel.
  16. S'adressant au journal milanais Gazzetta dello Sport dans une interview publiée aujourd'hui, Alvaro Recoba pense que Beppe Marotta a joué un rôle important dans la bonne forme actuelle du club. Marotta s'était déjà forgé une très bonne réputation dans le football italien avant de rejoindre l'Inter de nos rivaux honnis, mais son travail chez nous a mis en valeur ce qu'il est capable de faire dans un club. Il a réussi à aider à construire une équipe qui a remporté le Scudetto pour la première fois en onze ans, puis au cours de l'été, il a réussi à faire face à des départs de telle sorte que l'équipe soit néanmoins compétitive sur tous les fronts cette saison. Recoba connaissait Marotta depuis toujours lorsque l'exécutif travaillait à Venezia, où l'Uruguayen a passé la saison 1998-1999 en prêt. "Beppe Marotta était et est une personne formidable. A Venezia, vous pouviez déjà voir son calme, sa capacité à trouver des solutions, à créer une unité entre le club et les joueurs, à l'époque, nous avions un entraîneur un peu fou et un président un peu fou, mais il a tout maintenu avec un profil bas." "Ce qui est bien, c'est qu'il n'a pas changé. Parfois, lorsque vous montez en statut et en pouvoir, vous devenez une autre personne, il est le même qu'il était il y a 23 ans, humble et professionnel. Même s'il a tout gagné à la Juve et a maintenant remis l'Inter sur pied." "Je me souviens d'une fois où Zampa (l'ancien propriétaire de Venezia Maurizio Zamparini, ndlr) m'a dit : - Si tu marques, tu prends ce que tu veux dans le magasin. J'ai marqué et sorti une télé gigantesque. La plus grande que vous verrez jamais. Quand Beppe l'a vu, il a dit: - Chino, c'est trop!" "On peut voir la travail de Simone Inzaghi. Au-delà des résultats, vous pouvez immédiatement voir qu'il y a une idée, une main directrice qui travaille derrière eux. Ils peuvent toujours se battre pour le Scudetto et en Europe, ils peuvent aussi aller jusqu'au bout. En général, ce n'est pas facile d'entraîner dans un grand club et, dans ce cas, il est encore plus difficile pour Inzaghi d'être à la hauteur de ceux qui l'ont précédé." "Je n'ai pas suivi le marché des transferts pendant deux jours et puis j'ai lu sur Internet que Lukaku s'était retrouvé à Chelsea… et c'était après la vente d'Hakimi au Paris Saint Germain ! Le club a peut-être été contraint de faire ces choix. Mais ils ont bien fait de reconstruire immédiatement l'équipe. Ils l'ont rendu compétitif; à commencer par Dzeko qui a ajouté son expérience. Parfois dans le football, vous pouvez penser que quelqu'un est irremplaçable, mais ils ne le sont jamais si l'équipe est derrière le projet. "Je sais seulement que Lautaro marque presque toujours, et c'est quelque chose qui le rendra toujours convoité. Il est inutile de se cacher car tôt ou tard, un club arrivera avec une offre énorme. Cela ne veut pas dire qu'il va ou veut absolument partir, mais c'est une éventualité à prendre en considération." "J'aimerais l'avoir à Milan pendant dix ans. Mais ce ne sera pas facile de le garder. La seule chose que l'Inter peut faire en ce moment, c'est de le chouchouter, comme on le fait toujours avec les joueurs spéciaux." Traduction alex_j via sempreinter.
  17. Qui sera le quatrième attaquant à entrer dans l'Inter Hall of Fame? Il y en a 31 parmi lesquels choisir et ils ont chacun de bonnes raisons d'être pris en considération. Nous parlons bien sûr des attaquants en lice pour entrer au Hall of Fame, avec la phase de vote en cours. Ils aspirent à rejoindre le trio de Ronaldo, Giuseppe Meazza et Diego Milito, qui seront toujours des légendes de l'Inter. Les candidats couvrent toutes les époques de l'histoire du club et ont tous laissé une marque indélébile sur l'Inter. Samuel Eto'o pourrait-il suivre Milito? Alors que l'attaquant camerounais n'a joué pour le club que pendant deux saisons, il a inscrit 53 buts en 102 apparitions et a joué un rôle clé dans les matchs cruciaux de la Ligue des champions contre Chelsea et Barcelone en 2010. Cependant, il y a beaucoup plus à choisir! Nous remontons dans le temps pour nous souvenir de certains des joueurs qui ont fait de la ligne d'attaquant de l'Inter l'une des meilleures d'Europe. Cela inclut Adriano l'empereur, qui n'était pas seulement un joueur de classe mondiale, mais était également adoré par les fans qui l'ont toujours soutenu. Ensuite, il y a Christian Vieri, le neuvième meilleur buteur de l'histoire du club avec 123 réalisations à son actif. Son complice depuis de nombreuses années, Alvaro Recoba, qui invoquait régulièrement la magie avec son pied gauche, figure également sur la liste. L'Argentine a deux représentants des équipes de l'Inter qui ont remporté le Scudetto et la Coppa Italia dans les années 2000: Julio Cruz et Hernan Crespo. Alors que Ronaldo était le roi à la fin des années 1990, c'est son partenaire de frappe Ivan Zamorano qui a remporté le premier match de la finale de la Coupe UEFA 100 % italienne à Paris en 1998, contre la Lazio. Marco Branca et Maurizio Ganz ont mené la ligne pour les Nerazzurri avant le duo Sud Américain, avec Ruben Sosa et Dennis Bergkamp lors du succès de la Coupe UEFA en 1994. Plus tard, Jurgen Klinsmann a rejoint l'Inter en tant que champion en titre et a renvoyé le club vers sa première Coupe UEFA en 1991. Il y a certainement une place sur la liste pour Aldo Serena, qui faisait partie de l'équipe du record en 1988-1989. Alessandro Altobelli, le deuxième meilleur buteur du club derrière Meazza, est également en lice, avec sa série de buts entre 1977 et 1988 aidant les Nerazzurri à remporter le Scudetto une fois et la Coppa Italia deux fois. L'attaquant restera dans les mémoires pour son but lors du succès de l'Italie à la Coupe du monde 1982, mais ses 209 buts pour l'Inter lui vaudront-ils une place au HoF ? En remontant plus loin dans le temps, Roberto Boninsegna, Jair da Costa, Istvan Nyers et Benito Lorenzi avaient tous des attributs différents, mais leur sens du but a aidé à définir différentes périodes de l'histoire du club. Aux côtés de Pietro Anastasi, Carlo Muraro, Angelo Domenghini, ces quatre-là ont une chance de gagner une place au HoF. Les 143 buts de Lorenzi avec l'Inter le placent au sixième rang du classement des buteurs de tous les temps, avec Nyers juste derrière lui en septième position après avoir inscrit 133 buts en 182 apparitions pour le club. Le jeu maraudeur de Jair a aidé l'Inter à remporter la Coupe d'Europe pour la deuxième fois, le Brésilien remportant le vainqueur lors de la finale de 1965. Les 173 buts de Boninsegna pour les Nerazzurri entre 1969 et 1976 signifient qu'il occupe le troisième rang des buteurs. Gino Armano, Mauro Bicicli, Renato Cappellini, Leopoldo Conti, Pietro Ferraris II, Umberto Guarnieri et Umberto Visentin III sont quelques-uns des noms qui remontent à plusieurs générations aux débuts du club, mais trois en particulier méritent d'être mentionnés. Luigi Cevenini III était un buteur implacable qui a réussi 158 buts en 190 apparitions, se classant cinquième au classement des buteurs. Ermanno Aebi le rejoint dans le top 10 avec 106 buts en seulement 142 matchs. Enfin, les lunettes d'Annibale Frossi sont entrées dans l'histoire, tout comme ses buts qui ont aidé l'Italie à remporter le succès olympique en 1936. L'attaquant est devenu un entraîneur à succès et un journaliste estimé. Traduction alex_j via le site officiel.
  18. Présent à Fusignagno dans le cadre de l’exposition dédié à Arrigo Sacchi, Alberto Zaccheroni est revenu sur le 5 mai 2002 et l’ambiance entourant le stade: "Je t’ai fait gagner un Scudetto” a dit le Zac à Marcello Lippi présent à l’exposition Antonio Conte Bianconero - Simone Inzaghi buteur qui aurait cru que 20 ans après.... "Personne ne voulait jouer ce match, tous me disaient avoir des problèmes. Le dimanche précédant, Cuper m’avait dit en télé qu’il allait faire jouer Vieri, Recoba et Ronaldo. Les Tifosi avaient passer la nuit à coudre et assembler des écharpes de la Lazio et de l’Inter: Lorsque les joueurs de l’Inter sont monté sur le terrain, ils ont tous été applaudi." "A l’annonce de ma formation, seul Poborsky fut sifflé car tous savaient qu’il était un ami de Nedved. En seconde période, l’Inter avait perdue la tête et même si nous étions sorti du terrain, ils ne seraient jamais parvenu jusqu’à notre cage." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  19. Massimo Moratti s’est livré au Corriere Dello Sport sur la légendaire confrontation avec la Juventus, l'ennemi-juré de la Serie A. Quel est l’Inter-Juve que vous ne pourrez jamais oublier ? "Inter-Juve, pour nous les Interiste, c’est LA Partie, celle qui te procure de la souffrance, elle me faisait rester éveiller la nuit. Tu y penses en continue dans la semaine qui la précède : Que des émotions! il rit." Vous étiez un Président qui vivait le football comme un entraîneur ou un joueur, totalement investi... "Le football, au-delà de la passion, était une distraction des autres pensées: Avec le football, les rêves te viennent facilement, comme lorsque j’achète un joueur et que j’imagine qu’il inscrit le but de l’année dans les deux-secondes et demi qui suivent, tu t’attends toujours à de nouvelles merveilles. A sa façon, l’Inter-Juve de du 16 avril 2010 est inoubliable, un 2-0 avec un but de Maicon devenu iconique." J’aurais cru que vous alliez répondre “celle avec ce penalty non donné par Ceccarini" "C’est la partie qui a ruiné nos relations." Le Calciopoli a fait le reste…. "Le Calciopoli a exaspéré le concept de sympathie. Aujourd’hui, je vis cette partie avec plus de sérénité, moins dans le passé et plus dans le présent, l’émotion est gérable. Je suis un Tifoso moins souffrant…… avant de rentrer dans le stade." Que ce serait-il passé si, à votre époque, il y aurait eu la Var ? "Cela n'aurait rien changé, car derrière la Var, tu aurais eu des personnes qui aurait pensé de la même façon." Soutenez-vous le projet InterSpac ? "J'apprécie l’intention, ils ont eu beaucoup de courage. Je ne pense pas que ce type d'actionnariat soit réalisable en Italie, et les chiffres que le club présente aujourd’hui sont dramatiques. En Allemagne, tu peux arriver à obtenir 15 ou 20 % de l'actionnariat, mais avec des sommes accessibles et des risques limités pour les souscripteurs..." "J’ai énormément de tendresse envers les tifosi les plus méconnu et qui sont disposé à verser 1.000 €." Passons à la Super League... "Elle a été très mal présentée, à tel point que le projet a été immédiatement annulé. L’objectif des clubs était celui de trouver une façon d’encaisser plus d’argent et je peux aussi le comprendre, mais tu ne peux pas développer un plan de ce genre sans écouter la population, les passionnés, et en tuant le système." Etes-vous inquiet par l’état financier de Suning ? "Les problèmes en amont finissent par affecter les entreprises en aval. Le gamin (Steven Zhang) est bon et gentil, j'entends des gens dire que les choses s'améliorent lentement, du moins en termes de gestion quotidienne, et je veux rester optimiste." Durand ces dernières années, beaucoup ont tenté de vous faire revenir…. "C’est souvent arrivé, encore récemment même. Une défaite de l’Inter et un appel arrive: Mais c’est un chemin qu’il n’est plus possible à emprunter pour moi." Acheter ce qu’il doit être acheté, vendez un peu moins…. "Oui, je n’aimais pas vendre, toutefois Ronaldo et Ibra furent deux très grandes opérations, des authentiques investissements : Deux opposés. Le Ronaldo de 1998 ne pouvait pas être décrit par des traits humains, il avait été embrassé par Dieu." Et Ibra ? A 25 ans, se sentait-il déjà être un dieu sur terre ? "Oui, c’est un gars assez spécial, mais très sympathique. Comme un chanteur d’opéra, il voulait être respecté, l’équipe devait lui reconnaître le leadership, il voulait être le boss, même aujourd’hui à quarante ans, il ne semble pas avoir changé." L’Inter a laquelle vous êtes la plus liée est celle du Triplé ? "Ce serait une injure d’en désigner une autre que celle qui a tout gagner, mais l’équipe composée de Ronaldo, Zamorano, Recoba et Djorkaeff, reste également dans mon cœur." Échangez-vous encore avec Mourinho ? "C’est évident: Mourinho est brave et je suis fier qu’il soit allé à la Roma, où il fait de bonnes choses. Lorsque je l’ai recruté, il me rappelait énormément Herrera, j’aimais le fait que, comme Il Mago, il était différent, provocateur, habile dans la communication, très intelligent, en plus d’être un exceptionnel gagneur." Et les qualités de Mancini ? "Son mérite pourrait être aussi son défaut : son émotivité: Nous sommes toujours resté liés." "Roberto était un garçon qui conservait en lui toute l’émotivité du joueur. Nous venions de perdre face à la Lazio, et je l’ai retrouvé ce jour-là, en pleur dans le vestiaire, il était dans un coin, il était désespérément à la recherche continuelle de bien faire." "Vous vous attachez à Roberto de par la façon dont il vit le football, la partie, les faits de jeu. Mais l’émotivité devient un défaut lorsqu’elle prend le dessus sur tout le reste et c’est précisément cet aspect de son caractère qui l’avait amené à dire qu’il quitterait le club à la fin de la saison." Massimo Moratti, préférez-vous l’Inter de l’année dernière: Solide et hermétique? Ou l’Inter actuelle qui marque énormément, mais qui se prend aussi trop de but ? "L’Inter solide de l’année dernière a servi pour remporter un championnat attendu depuis tant de temps, elle a apporté des satisfactions aussi de par son caractère. Sous l’aspect footballistiques, celle-ci est bien plus amusante car tu as des joueurs de classes mondiales et tu ne sais jamais comment ça va se terminer, donc tu cela te fait vivre encore plus d’émotions, il rit." A propos, que répondre à Bonucci qui a très récemment déclaré que le dernier Scudetto était plus du démérite de la Juve que du mérite de l’Inter... "Bonucci aurait dû ajouter pour les “considérables démérites de la Juve", cela aurait été mieux pour lui. Je ne comprends pas une telle sortie. Le championnat a été remporté par l’équipe la plus forte et l’Inter était, l’année dernière, nettement plus forte que la Juve. Sinon, tout le monde va commencer à parler des Scudetti perdu par démérite et là, on n’en finira plus." Qui pour vous enthousiasmer dans cette bataille ? "Tout le monde devra y parvenir, mais ma pensée va objectivement vers Barella, un garçon qui donne toute son âme, et encore plus contre la Juve." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  20. Giuseppe Marotta s’est livré à cœur ouvert sur le parcours de sa carrière et sur son avenir, avec et sans, l’Inter au Festival du Sport La victoire du Scudetto "Le 2 mai, nous l’avions mathématiquement remporté. Lorsque j’ai entrepris cette aventure, l’objectif était de ramener la Coupe à la maison. C’était une libération après tant de difficultés." Le moment clé du championnat remporté "Contre la Juve, nous avions compris que nous serions protagoniste : Nous étions le chasseur, puis le lièvre, et nous avions pris conscience que nous pourrions aller très loin." Le Championnat et la Ligue des Champions "La différence entre la Serie A et la Ligue des champions est que le second doit être un tournoi où tu es dans les meilleures conditions : Les victoires en Ligue des Champions ne sont pas toujours celles des équipes les plus forte, tandis qu’en Championnat, c’est l’équipe la plus forte qui le gagne. Le Giro n’est pas Milan-Sanremo. Le jour de notre élimination, il y avait tant d’amertume, mais nous l’avons concentré sur l’objectif Scudetto." Les difficultés financières et le départ d’Antonio Conte "La décision finale est le fruit des échanges des jours précédents. On n’entrevoyait plus un parcours commun, mais cela fait partie du sport et de la vie : Si une personne décide d’interrompre tout rapport, il est important de respecter sa décision et de regarder devant soi avec optimisme. Dirigeants, joueurs, entraîneurs passent, mais le club reste. Nous avions besoin d’aller de l’avant en ayant, ici, la conscience d’être un grand club et nos professionnels ont remporté le Scudetto avec un très grand mérite." Le choix de Simone Inzaghi "La décision de Conte n’était pas si prévisible, celle nous a un peu surpris et nous avions dû agir rapidement en définissant le meilleur profil . J’ai décidé de miser sur un entraîneur jeune qui avait déjà derrière lui un parcours important: Il était en pleine négociation avec la Lazio et l’opportunité s’est présentée : En lui soumettant notre projet et son sérieux, il nous a immédiatement suivi, et nous sommes reparti de là. Nous venions de recruter un entraîneur capable de se calquer sur le dispositif tactique de Conte, afin de ne pas devoir le modifier, même s’il y allait y avoir d'autres changements." Le malaise d’Eriksen "C’était un moment dramatique pour une personne que je connaissais et qui risquait de mourir, là aussi les informations nous sont parvenues rapidement. Le Professeur Volpi s’était mis immédiatement en contact avec les médecins qui étaient allé sur le terrain, pour avoir un premier diagnostic suite à ce qu’il s’était passé. Encore aujourd’hui, nous sommes dans une phase d’hypothèse, mais la chose la plus belle est que le joueur avait donné des signes de réveils. La nouvelle la plus belle est qu’il continue à vivre, au-delà du vide laissé à l’intérieur du vestiaire, qui est d’une importance relative. En ce moment, c’est difficile d’émettre des hypothèses, nous attendons l’évolution de la situation. Nous évoluerons la situation au moment opportun." Lukaku "L’expérience me fait dire qu’il faut toujours se préparer aux imprévus. Lukaku a manifesté son intention d’être transféré à Chelsea. Devant une situation de ce type, tu ne peux qu’accéder à sa demande. Il y a eu, à ce moment-là un début de négociation avec le club qui le désirait aussi, c’est comme cela que nous avons agi. Nous avons établi notre prix et pensé aux alternatives. Ce sont des dynamiques qui peuvent arriver dans le football. Je ne me suis pas senti trahis ou contrarié, j’ai évalué l’opportunité comme celle de pouvoir injecter une somme importante pour les caisses du club. Nous avons fait valoir notre requête économique et nous avons réalisé une belle opération." L’option Vlahovic et le choix de Dzeko "Dzeko était un choix prioritaire, nous avions déjà tenté notre chance l’année dernière : Il disposait d’une promesse de la Roma pour être libre gratuitement en cas de demande. Notre demande est arrivée et le sérieux de nos entretiens a facilité la définition de la négociation." "Je considère Vlahovic comme un grand talent, il y a une différence entre talent et champions. Nous nous sommes retrouvé dans une situation de négociation engagée. Nous n’étions dans les conditions, même si j’avais imaginé miser sur deux attaquants : Le premier était Dzeko, le second Vlahovic. Un était prêt pour l’immédiat, l’autre pour le futur. Cela aurait été le mieux, et je suis content de ce qu’offre Dzeko." Les difficultés financières "La pandémie a accéléré le processus: L’Inter, le Milan et la Juventus ont perdu, globalement, un milliard d’euros: Cela signifie que le modèle actuel ne te donne plus de garantie sur la continuité." "Il faut trouver des remèdes, car je dois dire qu’il n’est pas juste de toujours dépendre des augmentation des capitaux en provenance des actionnaires. Le football romantique du mécénat est révolu, nous besoin d’arriver à un modèle différent. La Famille Zhang a injecté 700 millions d’euros environs et c’est normal de revoir, tôt ou tard les conditions économique." "Le travail du Management est celui de concilier les objectifs sportifs et l’équilibre financier. Par le biais de ces deux opérations nous sommes désormais chanceusement serein, nous pouvons donc poursuivre les objectifs préfixés déjà l’année dernière étant donné que l’ossature est restée et que ceux qui sont arrivés nous donnes satisfactions. Il faut savoir contenir les coûts et faire comprendre aux joueurs que nous traversons une période de grande difficultés : Revoir les salaires est fondamental pour parvenir à un équilibre." Y-aura-t ’il des ventes importantes à l’avenir ? "Je peux les exclure, je tiens à rassurer nos Tifosi : l’Inter existera dans le futur aussi, la compétitivité est garantie. Ce n’est pas celui qui dépense le plus qui l’emporte toujours, il existe un patrimoine de ressources humains connu de tous qui n’est pas mis en lumière, une équipe invisible qui se trouve derrière ceux qui sont sur le terrain le dimanche : Si cette équipe est forte, tu peux allez très loin, et cela va bien au-delà de ton nom et des joueurs." Est-ce possible de voir un nouveau partenaire arriver au Club ? "Ce sont des évaluations qui doivent être analysées par l’actionnaire. Par expérience, je dis toujours qu’un club doit rester dans les mains d’une famille, d’une entreprise. Le fait de devoir vendre une partie des actions des fins d’un actionnariat minoritaire existe, mais je ne pense pas que cela soit la meilleure façon pour résoudre les problèmes car l’impact d’un partenaire minoritaire ne te garantit pas le changement de modèle radical, ce ne serait qu’un bien-être momentané." "Il est nécessaire d’identifier un modèle de soutenabilité et de sécurité de référence, vous l’obtenez si vous disposez d’un projet. Nous sommes parvenus à reprendre notre projet et à le remettre sur les rails. Nous avions des choix difficiles devant nous car nous avions décidé d’engager Conte tout en continuant à rémunérer Spalletti qui avait encore deux ans de contrat, mais nous l’avons fait car la consigne de notre priorité était de gagner." "Tu construis une équipe conquérante si tu as une vision précise et si l’équipe a conscience de faire face à un objectif, qu’elle dispose d’une vision du futur. Nous avons construit nos victoires en nous basant sur la force de nos hommes et le mérite en revient principalement à Conte qui a transmis des valeurs qui représente un patrimoine. J’ai en tête Marchionne qui déclarait qu’un Manager avait deux grands droits: Le droit de choisir des valeurs et choisir des hommes. Si tu en disposes, l’aspect économique est relégué au second plan car tu traverses un moment de difficulté que tu sauras le surmonter en te basant sur les valeurs que tu portes avec toi. Et nous en avons connu des difficultés." Les contrats des joueurs "Les joueurs ne l’ont peut-être pas bien compris, car ils vivent dans un monde doré. Ils gagnent tellement qu’ils ne sont pas habitués à faire face aux problématique familiales qui sont vécu quotidiennement : Ce sont des garçons très jeunes qui doivent être éduqués. Les réponses ont été d’un côté positive, et d’un autre coté négative, à nous de les former, de leur donner cette culture." "Il y a eu une prise de conscience de la part des joueurs, mais le drame a davantage été vécu dans le contexte de préserver sa propre santé. Néanmoins, nous avons respecté les contrats des joueurs: nous les avons tous payés, nous n’avons pas obtenu un euro de ristourne, mais nous l’avons fait eu égard aux performances réalisées lors de la saison 2019/2020 et de cette dernière années. Nous avons décidé, après une discussion courtoise avec les joueurs de ne pas les pousser trop fort à faire quelque choses qu’ils ne se sentaient pas capable de faire." Un message d’Adriano Galliani est arrivé "Nous avons été victime ensemble du Covid, il était dans un état bien pire que le mien. Lorsque des choses de ce genre arrivent, tu apprécies encore plus les valeurs de la vie et tu apprécies le fait d’être là, c’est valable aussi pour lui qui a quelques années de plus. L’autre jour au Meazza, il m’avait raconté qu’il s’énervait toujours lorsqu’arrivait un résultat négatif. Dernièrement Monza avait perdu 3-0 à Lecce et il avait vécu une soirée en toute insouciances, c’est le revers de la médaille de ce que nous avons connu. Je peux aussi m’énerver mais j’affronte la vie avec une vision différente. Dans le football, il faut toujours donner le maximum, mais la culture de la défaite est utile. Au mieux tu la maîtrises, au mieux tu vis." Un message de Simone Inzaghi arrive aussi "C’était l’un de mes joueurs à la Sampdoria, je le remercie aussi lorsqu’il me dit que je suis très visionnaires. Je suis principalement amoureux de mon travail, je l’avais fait aussi par hobby et ensuite, c’est devenu mon travail depuis 45 ans. Je me suis toujours plus appliqué à rester humble et respectueux, tout en ayant l’ambition de toujours vouloir gagner." Un dernier message arrive en provenance de son frère Salvatore. "Cela me fait me rappeler de mon adolescence où j’’étais déjà malade du Calcio et où j’écoutais à la radio "Tutto il calcio minuto per minuto". J’aimais imiter les chroniqueurs." La prolongation de Barella "C’est l’un des cas qui de talent est devenu Champion. J’ai eu à faire à Cassano que je viens de rencontrer à l’Hôtel, je lui ai toujours dit qu’il n’était jamais devenu un Champion. Le talent est inné et fait partie de son ADN. Encore aujourd’hui je n’ai pas revu de joueurs potentiellement plus fort que lui, mais celles-ci n’ont jamais été accompagné de qualités humaines, d’un comportement sérieux, discipliné, d’une vision de la vie et de la professions. Il a la conscience d’être resté un joueur qui n’a pas atteint le top niveau." "Barella a confirmé déjà à Cagliari et à présent à l’Inter que je suis devant un champion et il est juste de le gratifier économiquement pour ce qu’il réalise. Ce n’est pas une prolongation mais une reconnaissance adaptée à un style de joueurs important qui font partie de l’Inter. Nous en reparlerons dans les prochaines semaines. Nous ne devons certainement pas le laisser s’enfuir et ce sera si beau qu’il devienne notre prochain Capitaine. C’est une qualification qui ne s’offre pas, tu dois démontrer avoir des qualités de leader." "Piero Volpi, le médecin de notre Club a toujours été le Capitaine dans les équipes de football car c’est un Leader : Barella peut commencer à le devenir." Cassano et Gheddafi à la Sampdoria "Il n’y a pas de mots, c’était une expérience sympathique, très belle aussi, mais je devais toujours rester très attentif à ce qu’il se passait." Les objectifs de la saison "Les attentes de tous sont de nous voir comme celui à battre, un rôle que nous sommes heureux d’endosser : Nous sommes l’Inter et nous devons placer la barre très haut, mais vu que nous sommes dans un sport d’équipe, nous avons besoin aussi d’évaluer nos propres capacités tout comme celle des adversaires avec qui nous luttons." "Il peut arriver que certaines années tu investisses 100 millions, mais que les autres investissent 150 millions ou qu’ils parviennent à réaliser des opérations plus importantes et s’en retrouvent plus fort. Nous sommes dans une saison qui ne comprends pas qui est le plus fort: Le Sheriff a six point et il l’a emporté à Madrid. Dans le Championnat il y a les fameuses sept sœurs avec le Napoli comme équipe gagnante. Je crois qu’il est bien prématuré de procédé à une évaluation sur ce qui s’avèrera définit en mai. Je tiens toujours à la culture de la victoire." "Je prends toujours en considération ceux qui ont la culture de la victoire la plus forte, donc la Juventus et le Milan. Naples a clairement un grand mérite, mais gagner est toujours quelque chose de difficile et qui va au-delà de qu’une équipe propose et met en pratique : Il y a des valeurs qui s’acquièrent avec le temps, il n’y a pas que le seul choix de l’équipe." "Tu dois prendre en considération tous les aspects complémentaires, si tu réussi à améliorer la qualité des terrains, des médecins, tes physiothérapeute, de l’alimentation, tu l’emporteras certainement plus facilement." Osimhen "C’était une opération très onéreuse, et ce n’est pas un inconnu, les circonstances nous ont amené à suivre une route plutôt qu’une autre." Son arrivée à l’Inter, les cas Nainggolan et Icardi "Je ne tiens pas à critiquer celui qui a géré cela avant moi. Icardi était sincèrement un grand talent, il était devenu un joueur optimal en étant investi d’une responsabilité dont il n’était pas encore en capacité de recouvrir, je me réfère au brassard de capitaine. Lorsque je l’ai connu, il se comportait bien avec moi, mais il y a eu des évaluations qui différaient. Je dis toujours que la vision que vous devez avoir se doit d’être précise. L’entraineur et le club procèdent à des évaluations et il a été évalué qu’il devait y avoir une équipe avec des valeurs à respecter." "Conte les a d’ailleurs interpréter de la meilleur des façons.: Il nous a laissé quelque chose d’important, il a posé les fondations et c’est tout aussi vrai que nous avons recruté un entraîneur qui a de grandes qualités, certains aspects sont essentiels." L’arrivée à l'Inter en provenance de la Juventus "Je suis resté émerveillé par la rapidité dont tout cela s’est produit. Dès le lendemain de mon départ, Steven Zhang m’a écrit un message en m’invitant à une réunion avec lui. Je voulais forcément me reposer, mais j’ai saisi directement cette opportunité. Je laissais la Juve et je trouver l’Inter, nous étions à armes égales. Je me suis lancé dans ce métier avec des caractéristiques que j’ai en moi depuis plus que quarante ans et qui se sont toujours enrichie dans chaque club." "L’expérience est une autre caractéristique importante dans le vie de tous, surtout dans le milieu professionnel. A 24 ans, à Varese, j’ai perdu un championnat d’une façon retentissante, alors que si je reviens en arrière, ce tournois, nous l’aurions remporté avec 15 points d’avances." La conscience d’avoir tant gagné te permet d’affronter les difficultés avec une grande détermination. C’est ainsi que je me suis relancé en illustrant mon projet à l’Inter, un projet que le club a épousé, c’était un projet difficile car il consistait à laisser Spalletti à la maison et prendre Conte allait demander du courage." La méfiance initiale à l’égard de l’environnement "Le Derby d’Italie apporte avec lui une grande rivalité. Je n’ai jamais connu de grande difficulté car je suis toujours parvenu à m’accorder avec les personnes, j’ai rencontré un club préparé, composé de bonnes personnes qui avait besoin de nouvelles motivations." Ses débuts "J’ai terminé le Liceo Classico et j’ai commencé à Varese. Certains faits de la vie m’ont ouvert la voie à suivre, je suis devenu directement Directeur Sportif car le précédent avait été victime d’une blessure et le Président m’avait demandé si je me sentais capable d’occuper un tel poste." Le poster de Rivera lorsqu’il était jeune "Je m’identifie à lui, j’ai été footballeur durant une courte période, j’ai arrêté car je me rendais compte que j’avais quelques limites, je me considérais perdu. Mais j’ai joué jusqu’au niveau des Primavera et j’occupais le même poste que Rivera. Il y avait une émulation, je voulais l’imiter comme footballeur. Mon rêve, depuis ma plus tendre enfance était de devenir un dirigeant, ma première expérience fut un oratoire. C’était la première étape de ma profession de dirigeants, je commençais aussi à organiser des toujours à comprendre le sens de la compétition, de la victoire, C’est à partir de là que j’ai commencé mes activités et que j’ai rangé mon poster de Rivera." Son surnom: le “Jeune Kissinger" "Il m’a été attribué par Colantuoni, qui me disait de l’appeler Avocat car pour devenir Président, il fallait une signature et pour devenir avocat, il avait dû passer trois diplômes. Je considère la diplomatie comme une vertu qui ne cache pas derrière un aspect décisionnel très fort. Décider n’est pas simple. Tu peux également devenir un leader sans devoir imposer ton timbre de voix, mais en faisant ressortir ta force intérieure : Pirlo était un leader silencieux. Il avait une si grande valeur dans le vestiaire et cela venait de sa communication non-verbale." Pensez-vous pouvoir confirmer à nouveau la victoire du Scudetto ? "Absolument, notre objectif est la seconde étoile." Le prêt de Recoba au Venezia "Gagner à Venise était si beau, j’habitais dans la région de Carampagne, j’allais au siège et cela avait une valeur inestimable. En plus tu gagnes un championnat et tu te sauves en recrutant Recoba, et je vais vous dévoiler le comment : A l’époque j’étais plus conditionné qu’aujourd’hui. Avec Zamparini, j’avais songé à Orlandini, j’avais appelé Oriali qui était le Directeur Sportif et nous nous organisions pour le contrat." "Il m’avait appelé et il m’avait dit que Tanzi avait été échangé avec Giusti. A ce moment-là, Regalia qui était un grand Manager m’avais appelé et j’en avais profité pour lui parler. Il m’a dit qu’il avait observé Recoba la veille, j’avais rappelé Zamparini pour lui dire que je ne voulais plus viser Orlandini mais que je songeais à un objectif encore plus important : Recoba. J’ai négocié et conclu avec Mazzola, je ne l’avais vu qu’en coups de vent, mais il nous a littéralement porté au maintien." A quel point étiez-vous proche de l’Inter de Pellegrini ? "Je l’ai rencontré une fois, l’alternative était moi ou Dal Cin. Je me souviens toujours d’une particularité avec Pellegrini : Je me suis toujours dit que si j’étais arrivé déjà à l’Inter à ce moment-là, que je me serais brûlé les ailes, tu dois embarquer dans le train au moment opportun. Âgé de 25 ans, je me serais perdu à l’Inter, je n’avais pas la connaissance que j’ai actuellement. J’ai fait un parcours graduel: De la province aux grandes provinces, de la Juventus, à l’Inter, C’est un parcours chanceux." Un regret sur le mercato ? "Il y en a tellement, le dernier est que j’avais eu l’opportunité de prendre Haaland pour deux millions d’euros. Parfois, tu as besoin d’avoir la volonté de miser sur un budget supplémentaire : Si c’est un champion, tu as besoin de le recruter. C’est ici qu’intervient la créativité financière pour réaliser des opérations, nous aurions pu l’avoir pour rien, et il est actuellement l’un des joueurs parmi les plus important au monde. A présent, il ne peut plus venir en Italie." "En 2000, il y avait dans le top 10 des meilleurs chiffres d’affaires cinq équipes italiennes, aujourd’hui, il ne reste que la Juventus. Nous avons un grand retard sur la Premier League. Aujourd’hui, nous sommes devenu un championnat de transition: Regardez Lukaku, nous sommes dans une réalité qui te porte à gouîer aux Champions qui, une fois leur position renforcée, cherchent à obtenir de meilleurs salaires ailleurs." "Nous sommes obligé de faire preuve d’ingéniosité, nous avons travaillé avec Ausilio sur cette vertu, cela va aussi de pair avec la Nazionale qui nous a offert de grande satisfactions. L’Italie met toujours en vitrine de grands entraîneurs et des grands joueurs. Nous avons besoin d’avoir la force les faire mûrir en équipe première, et ici doit entrer également la culture de la défaire. "Les joueurs qui se font siffler se font brûler les ailes et c’est quelque chose qui doit être combattu. L’Espagne a montré l’exemple avec ses jeunes sur le train. Aujourd’hui le Tifoso est plus ouvert et plus compréhensif vis-à-vis des difficultés du clubs. Dans notre cas, lorsque Conte et les joueurs sont parti, il y a eu un dialogue avec la Curva et nous leur avons fait comprendre que c’était pour le bien de l’Azienda. Ils l’ont compris et nous sommes toujours restés proche, ils nous sont toujours soutenu et c’est un très bel exemple de ce que doit être le rapport entre les Tifosi et le Club." Ronaldo à la Juve "J’avais fait part de mon évaluation, tout le monde aurait voulu s’offrir Ronaldo, je l’ai connu six mois avant mon départ. J’apprends toujours des champions, même comme dirigeants. Il a une culture du travail maximale, il est très soigneux sur sa propre condition physique et caractérielle. Toutefois, il devait être contextualisé et selon moi, cela passait aussi par des évaluations économico-financière : Mais j’entretiens encore aujourd’hui un grand rapport cordial avec la Juventus." Choisissez vos meilleurs acquisitions lors de votre carrière, poste par postes "J’avais recruté Rampulla de Pattese et je le conserve pour des raisons affectives. J’en ai trouvé un comme Buffon par exemple. J’ai vendu Taibi à United et c’était un flop, au final il n’était pas prêt. En défense, Bonucci fait preuve d’un très grand leadership, et il venait aussi du vivier interiste. Je le prends lui et Barzagli, à droite Hakimi et à gauche Alex Sandro." "Je dois vous dire qu’Evra était aussi très important dans l’économie du vestiaire : Il arrivait en provenance de United et il apportait avec lui des caractéristiques de champion dans le groupe. A la Juve, j’ai connu des champions, à l’Inter, je rencontrais des joueurs qui n’avaient plus gagné depuis tellement d’années et c’est pour cela qu’il était utile d’avoir un grand entraîneur." "A la Juve, j’ai connu des joueurs qui ont remporté la Coupe du Monde, des championnats: Khedira me disait qu’ils agissaient pareil au Real, j’en avais pris note et je l’ai retenu. Cela vaut aussi pour Evra ou Daniel Alves, tu apprends quelques choses des champions. Evra avait un certain âge mais en dehors du terrain, il avait tant à donner. C’est là que tu retrouves de la richesse et Conte a commencé à le faire , il l’avait transmis aux joueurs." "Nos joueurs à l’Inter n’avaient pas de palmarès et les difficultés étaient donc importantes. Aujourd’hui, ils ont une meilleure connaissance de ce qu’il faut avoir pour gagner. Au milieu du terrain, Barella représente une jeunesse devenue réalité. Je le choisi lui comme Pirlo et Pogba qui était arrivé gratuitement pour être revendu 110 millions d’euros. J’ai à mes côtés une équipe de travail qui me porte à faire des choix, mes décisions sont le fruit de ce travail : Pogba était quelqu’un de rare : pris gratuitement et rendu contre 110 millions d’euros. J’ajouterai Cuadrado comme ailier au milieu." "En attaque, j’en ai deux. Le plus difficile fut l’opération Dybala, je l’ai recruté grâce à mon rapport avec Zamparini qui était devenu le propriétaire de Palerme: Il m’avait contacté un jour pour me dire de me dépêcher car il était tout proche de signer avec Thohir. C’est grâce à notre amitié que j’ai su concrétiser cette opération. Je retire Ronaldo car c’est trop facile. L’autre personnalité avec qui je m’était lié d’affection était Recoba, mais j’aurais pu dire Pazzini ou Vieri. Même Lukaku mais cela aurait été trop facile : Peut-être que je dirais Higuain vu comment cela été devenu difficile." Une parenthèse sur Hakimi: Serait-il resté si Lukaku serait parti avant ? "Comme je l’ai dit, lorsque les joueurs sont intéressés par un salaire plus alléchant, il est très difficile de les garder." Pogba pourrait-il revenir en Italie ? "Je pense que ce serait difficile, même s’il y a aussi l’outil du Décret Croissance, qui s’il est boycotté, il nous a tout de même permis de réduire le coût du travail. Mais face à la valeur qu’il représente, je ne pense pas que quelqu’un puisse se permettre de l’engager." Dybala a l'Inter? "C’était possible lorsque l’on avait parlé d’une possible négociation entre lui et Icardi, mais je pense qu’il va signer avec la Juve pour prolonger." Lautaro Martinez est-il la pierre angulaire du futur ? "Il prouve qu’il est un joueur sur qui l’ont peut baser le présent et le futur, il est brave, professionnel, je souhaite que son futur soir à l’Inter, nous ferons tout. Très prochainement nous annoncerons sa prolongation car il est important: Je tiens à poser les bases pour un futur composé d’un juste équilibre entre des joueurs d’expérience et les plus jeunes." Quelle est votre évaluation sur la situation du club ? "L’Inter continuera à voyager haut avec une sécurité financière. Le modèle ne peut plus être celui qui existait auparavant, le tout doit retrouver une normalité. Mais nous ne pouvons pas nous imaginer que la famille Zhang, qui veut aller de l'avant et je peux le dire avec certitude, doivent toujours nous assainir. Nous voulons nous battre pour des objectifs de plus en plus ambitieux, mais nous voulons construire à partir de l'arrière, du secteur Giovanile, pour disposer d’une équipe qui pourra atteindre des objectifs importants." Votre meilleur entraîneur en carrière ? "Je prends Conte car il a gagné à Turin et à Milan et c’est statistiquement important. J’ai connu tant de très bons entraîneurs en carrière, et j’ai dû congédier des entraîneurs qui étaient humainement très bons mais qui n’étais pas des gagnants. Je pense qu’un entraîneur est bien plus souvent gagnant lorsqu’il est dans une situation des plus inconfortable. Ce rôle qui l’occupe doit être vécu comme une stimulation." "Je ne peux pas nier que Conte est un dur à cuire, mais il nous a prouvé qu’il était un gagneur. Il est très extrêmement exigeant avec une culture de la victoire comme peu en ont. Je dois vous dire qu’Inzaghi, vu comment j’apprends à le connaitre suit ce profil : Nous ne pouvions pas faire meilleur choix." Jusqu’à quand resterez-vous à l’Inter ? "Je me sens très bien ici, moi-même, tout comme l’équipe dirigeants avons parlé avec Steven Zhang. Lorsqu’il reviendra en Italie, je pense au mois de décembre, nous parlerons du futurs, les feux sont tous au vert, je dois vous dire également que j’ai plus une vision d’ensemble de la vie. Aujourd’hui c’est ce défi, puis il y en aura d’autre." "L’Inter sera mon dernier club, il n’y en aura plus de place pour un autre par la suite. Je me sens épanoui dans mon parcours et c’est bien que je puisse songer à des défis différentes, je me sens redevable envers le monde du ballon rond qui m’a enrichi en tant qu’homme, et cela va au-delà des récompenses." "A présent, ma capacité à faire face aux difficultés de la vie trouve son origine que je suis sûr de les surmonter grâce à ce que le sport m’a donné. Je veux y rester mais plus avec le stress d’aujourd’hui, et je pense également qu’il est juste de ralentir mes activités en songeant à ma santé." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  21. Hakan Çalhanoğlu s’est livré à Cbs Sport, à Dazn et à Inter.it sur les raisons qui l’ont poussé à rejoindre la Beneamata, au lieu de renouveler chez le Diavolo Son interview à Cbs Sport "La Grande différence à l’Inter, c'est l’attention portée par Piero Ausilio et par l’entraîneur: Ils m’ont appelé une série de fois, ils m’ont fait me sentir vraiment important et c’est pour cette raison que j’ai rapidement décidé de venir, ici, à l’Inter. Le premier appel d’Inzaghi a été très important pour moi, pour me convaincre de venir ici. Son attention envers moi a été très importante : Je crois en lui, en ce qu’il a fait à la Lazio ces dernières années, et je crois qu’il en ce qu’il fera à l’Inter pour cette année, pour aider l’équipe à grandir toujours plus." "Piero m’a appelé tellement de fois, il m’a dit vraiment des choses importantes pour me convaincre et je me suis dit : "Oui, je dois y aller vu les objectifs présentés." : Je voulais rester en Italie, je connais la langue, l’Inter vise de grands objectifs, elle a une bonne équipe de qualité, elle joue pour gagner quelque chose, c’est pour cela que j’ai pris rapidement ma décision." "Je pense que ce sera exquis de délivrer des passes décisives à Romelu Lukaku et à Lautaro Martinez, ce sera beau. Je suis impatient de joueur avec Romelu et Lautaro, ce sont des joueurs vraiment très fort que l’on a devant. Et s'il faudra du temps pour se comprendre, eux se connaissent, mais ils devront apprendre à connaitre aussi mes mouvements tout comme je devrai bien connaitre les leurs, je suis impatient de joueur avec eux et de leur délivrer des assists." Eriksen ? "Je l’attends ici à l’Inter les bras grand ouverts, c’est un très grand joueur avec de très grande qualité : Je le respecte beaucoup et je suis impatient de le revoir ici." Son interview à Dazn "Nous voulons remporter à nouveau ce Scudetto, et je l’espère aussi avec moi, j’ai envie d’aider mes équipiers. Le transfert s’est passé très rapidement grâce à Piero Ausilio qui m’a appelé à de plusieurs reprises, il l’a fait aussi avec mon agent. Mister Inzaghi m’a aussi appelé à plusieurs reprises. Lorsque l’on t’appelle et qu’il s’agit d’une grande équipe déjà forte qui te veut, tu as ensuite une très grande envie d'y aller, et cela s’est passé vite, très vite. En premier lieu, mon agent m’a appelé et me dit : "Regarde Piero veut te parler", j’ai répondu "ça me va", ensuite tout est allé assez vite." Vous passez du Milan à l’Inter..... "Les tifosi font du bruit et c’est normal, pour un joueur qui fait ça, c’est normal, mais je ne suis pas le premier et je ne serai pas le dernier. Tant de joueurs sont passé du Milan à l’Inter et vice-versa, c’est pour cela que je ne serai ni le premier, ni le dernier. Je veux seulement aller de l’avant, vers l’avenir, en conservant un grand respect pour le Milan. J’y ai réalisé tant de choses durant 4 années, je les ai tous respectés. Ceux qui me connaissent savent tout. Ici, je me sens prêt pour une nouvelle aventure à l’Inter et je dois aller de l’avant." Vous sembliez très complice avec Ibra, vous a-t ’il dit quelque chose ? "J’étais à l’Euro et lui en vacances, il avait son problème au genou et il pensait à cela, et moi à l’Euro. Nous n’avons pas parlé de ce transfert, peut-être que dans quelques jours, nous en parlerons, mais pour l’instant, il n’y a rien." Pioli a-t ‘il tenté de vous retenir ? "Pioli était le seul homme qui me voulait avec envie au Milan : J’ai parlé tant de fois avec lui, et lui avec moi, il a respecté ma décision et je lui souhaite le meilleur." Quel sera votre rôle dans le 3-5-2 ? "C’est un système de jeu qui me plait. Luis Alberto jouait avec Inzaghi dans un poste où nous sommes similaire. J’aime l’attention portée par l’entraîneur, comment il me parle, comment nous échangeons, j’espère que l’on se divertira dans ce championnat." Pourriez-vous revoir votre ambition ? "On ne te donne pas le maillot sans sacrifice et sans souffrance. J’ai entendu ce que voulait l’entraîneur, il faudra un peu de temps, mais nous verrons par la suite." Vous étiez le leader en Europe pour les occasions créées et le premier pour les passes décisives lors des deux dernières saisons de Serie A..... "Je dois remercier Pioli car il a réalisé du bon boulot avec moi: Il m’a laissé jouer dans mon rôle, comme j’en avais l’envie, un rôle pour lequel j’ai créé tant d’occasions et délivré tant de passes décisives. Je veux vraiment lui dire merci. Tu peux avoir avec évidence un talent, mais sans travail, tu ne parviens pas à réaliser ces choses-là." Avez-vous envoyé cette statistique à Lukaku et Lautaro ? "J’attends qu’ils reviennent, je suis impatient de jouer avec eux et de leur donner des passes décisives, de créer des occasions pour eux. Je veux me divertir, mais avant tout je dois connaitre les façons de jouer, eux devront connaitre mes mouvements et moi les leurs. J’espère que l’on se divertira." Comment avez-vous vécu ce qu’a traversé Eriksen ? "J’ai le plus grand respect pour Eriksen, c’est un joueur qui me plait beaucoup, nous avons le même rôle. Je l’attends à bras ouvert, il mérite tant de chose : C’est un exemple, un garçon sympathique, je l’ai connu via Kjaer, je lui ai demandé immédiatement ce qu’il s’était passé, j’espère le revoir au plus vite." Vous avez choisi le numéro 20, en référence au numéro de Recoba ? "Je l’ai lu sur les journaux, mais je ne l’ai pas choisi pour cette raison. J’ai toujours eu le numéro 10, mais ici, il appartient à Lautaro Martinez : J’ai donc fait 10+10, 20 !" Vous avez croisé la Nazionale de près..... "J’avais déjà dit à mes équipiers, en Turquie, qu’elle était très forte, qu’elle cherchait à créer du jeu, qu'elle dispose d’un système fort avec Mancini. C’était ma favorite pour le titre et je la félicite encore car elle le mérite. J’ai écrit à Donnarumma. Après mon arrivé à l’Inter, Bastoni m’a écrit pour me dire ‘Bienvenue dans notre Famille", j’ai aussi parlé avec Bonucci, Chiellini, et Gigio." Son interview à Inter.it Pourquoi avoir choisi l’Inter ? "Choisir l’Inter est un choix facile, tout s’est passé très rapidement grâce au Directeur Ausilio et à Mister Inzaghi." As-tu déjà lié des amitiés avec vos nouveaux équipiers ? Oui, j’ai déjà lié des liens d’amitié avec Radu, Kolarov, Nainggolan, Sensi, avec quasiment tout le monde. J’apprends à connaitre mes nouveaux équipiers." Quel numéro vas-tu prendre ? "J’ai choisi le 20. J’ai toujours utilisé le 10, donc 10+10 égale 20, le numéro que je porterai." Pourrions-nous te prendre au Fantacalcio ? "Oui, absolument ! Car cette année, je vais tenter de délivrer énormément de passes décisives à Romelu et à Lautaro." Que préférez-vous entre les passes décisives et marquer des buts ? "J’aime beaucoup faire des passes décisives, car c’est gratifiant d’aider mes équipiers." Quel sont tes 5 joueurs préféré de l’Histoire de l’Inter ? "Zanetti, Ronaldo, Adriano, Eto'o et Sneijder" Penalty ou coup-franc ? "Je préfère les coups francs, je cherche toujours à marquer." ®Antony Gilles – Internazionale.fr
  22. Interviewé à l’occasion d’une conférence de presse sur Zoom, organisé par la Banco Santander, Ronaldo Da Lima, "Il Fenomeno" a répondu aux questions concernant l’Inter Recoba ? "Il Chino était un joueur incroyable. Il avait surpris tout le monde, mais pas moi, avec son pied gauche incroyable. Je l’embrasse très fort." Suarez et Cavani ? "Ce sont deux grands attaquants, on ne sait pas encore où évoluera Cavani, je lui souhaite le meilleur. Lui à Valladolid? Ce serait si beau, mais il devrait venir jouer gratuitement…il rit" L’attaquant du futur ? "Si j’étais à Barcelone ou au Real, j’enrôlerai Mbappé : Il me fait penser à moi lorsque j’étais joueur." Adriano était appelé à être l'attaquant du futur, l'héritier de Ronaldo Les équipes espagnoles en Europe ? "L’Inter est favorite contre Getafe. Cela vaut aussi pour Barcelone face au Napoli." Le futur de Lautaro Martinez ? "Lautaro Martinez est un attaquant d'exception, il évolue déjà dans une grande équipe comme l’Inter. Nous verrons ce qu’il se passera sur le Mercato." Vidal ? "Il serait titulaire dans n’importe quelle équipe au Monde." Conseilleriez-vous à Lautaro de rester à l’Inter où il est titulaire ou de partir à Barcelone pour se battre pour ce poste ? "Je ne peux pas décider pour lui ou lui donner un conseil, je lui souhaite le meilleur. Mais je dirai que jouer pour l’Inter ou pour Barcelone ne représente pas un problème…il rit." Cé Solo Un Ronaldo! ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  23. Notre ancien attaquant Alvaro Recoba a discuté de son passage à l'Inter et de sa relation avec les fans nerazzurri dans une interview avec Fox Sports Argentina. Il donne aussi son avis sur la place du championnat italien en Europe actuellement. "Quand je dois retourner en Italie, les gens me tiennent toujours en haute estime. J'ai passé près de dix ans à l'Inter et l'affection pour ce club est toujours la même ! C'était une époque où le football italien était vraiment en vogue, lorsqu'un joueur devait aller en Europe il pensait avant tout à la Serie A." La Serie A d'avant... "J'ai eu la chance d'être là à ce moment-là et d'avoir des coéquipiers et des adversaires incroyables comme Crespo, Adriano, Batistuta, Totti, Zidane, Shevchenko, Del Piero. Aujourd'hui, le football italien a changé, c'était l'époque où il était le plus populaire." ...et celle de maintenant, comparée aux autres grands championnats : "Il y a avant tout un facteur économique. En Angleterre par exemple, il y a des clubs achetés par de grands magnats. Barcelone est une institution du football mondial. L'équipe de Pep Guardiola a fait un avant et un après dans l'histoire du football. L'Italie se croyait au centre du monde mais maintenant ce n'est plus le cas car d'autres pays ont grandi. Puis les joueurs de niveau international sont moins nombreux, peut-être que l'Italie manque un peu d'humilité. Je pense qu'ils doivent se poser des questions et comprendre ce qui ne va pas pour retourner au football tel qu'il fût." Lautaro Martinez "Aujourd'hui, des championnats comme celui d'Espagne et d'Angleterre ont dépassé la Serie A. Je préfère voir un match de football espagnol aujourd'hui, bien qu'aujourd'hui en Serie A il y ait une équipe comme l'Atalanta dont j'aime leur façon de jouer. Malheureusement, il y a un manque de joueurs qui peuvent vous apporter magie et excitation. Si économiquement les clubs ne sont pas forts, Barcelone ou un autre club peut venir prendre Lautaro, car les clubs espagnols et anglais sont plus riches que les clubs italiens." Edinson Cavani "Il faut voir s'il veut retourner en Amérique du Sud ou rester en Europe. Des joueurs comme lui et Luis Suarez peuvent être aussi bons n'importe où, à Barcelone ou au PSG ou à l'Inter. Ensuite, je pense que la carrière d'un joueur est devenue plus longue. Aujourd'hui à 33-34, vous n'êtes plus considéré comme un ancien joueur. Pour moi, ils ne reviendront pas (en Amérique du Sud, ndlr). Si j'en avais l'occasion, je leur dirais de ne pas revenir." ®alex_j - internazionale.fr
  24. Ils ont passé quatre saisons ensemble sous le maillot nerazzurro, remportant la Coupe UEFA 1998 et marquant des buts spectaculaires en cours de route. "Bam Bam" Ivan Zamorano et "El Chino" Recoba ont été les protagonistes de cet épisode de "Inter Calling". Ils ont immédiatement capté les tifosi grâce à leur talent et leurs propres spécialités, notamment le pied gauche de Recoba. Début de l'explication de cette patte magique par Alvaro lui-même : "Quand nous étions jeunes, mon père disait que nous ne pouvions n'avoir qu'une balle en cuir à la maison. La balle devait être dure, nous ne pouvions jamais utiliser les plus légères, les plastiques. Donc évidemment, j'étais déjà fort quand j'ai commencé à jouer. Je ne sais pas si c'était la raison ou si c'était dû à la génétique ou autre, mais je me démarquais déjà parce que j'avais de la force dans mes frappes. Il m'est même arrivé de blesser, bien sûr involontairement, certains gardiens qui avaient la main dans la mauvaise position. Ce sont les conséquences de diverses choses et expériences qui vous guident. Dans ce cas, cela m'a amené à frapper fort une balle, et dans le cas d'Ivan, je pense à son double-pas pour sauter et contrôler la balle." Il est difficile d'oublier la capacité de saut de Zamorano, avec un temps en suspension dans les airs qui semblait durer, durer... C'était également une compétence qu'il avait nourrie depuis son enfance : "Lorsque vous êtes jeune, vous essayez toujours de progresser. Je savais que j'avais un don qui émergeait et je l'ai travaillé dur. Plus jeune, ma mère avait un lustre dans le couloir de la maison de notre appartement à partir duquel une petite fleur artificielle pendait à environ 30 centimètres. J'ai toujours essayé de taper la fleur jusqu'à ce que je réussisse. Le lendemain, quand je rentrais de l'école, j'essayais ça... mais je ne pouvais pas le faire... Donc, j'essayais encore et encore et encore... jusqu'à ce que je la touche avec ma tête. Ensuite, le lendemain, je n'étais pas en mesure de le refaire. Cela me semblait bizarre. Puis j'ai découvert que chaque fois que je réussissais à toucher la fleur, ma mère l'attachait un peu plus haut pour que je progresse et étende mes limites... jusqu'à ce que je casse la lampe et que le jeu se termine ! Si vous avez un don et jouez avec des joueurs comme El Chino, Ronaldo, Baggio, Moriero, vous devez être conscient que vous devez être prêt à terminer le geste. Ce don était bien sûr en tête : je savais parfaitement que la balle arriverait dans la surface, et je n'avais rien d'autre à faire que de la taper." L’un des moments les plus intéressants de ce appel a été le souvenir d’El Chino lors de son arrivée chez nous : "Quand je suis arrivé à l'Inter, je me suis retrouvé parmi les meilleurs joueurs du monde. Je pense à Bam Bam, Simeone, Ronaldo himself, Bergomi, Pagliuca et aussi à nos adversaires. C’est incroyable de penser que j’y suis arrivé, c’est quelque chose que je n'aurais jamais cru si tu me l'avais dit enfant. Le football m'a certainement beaucoup apporté. Je pense que cela nous a donné beaucoup plus que ce à quoi nous nous attendions." ®alex_j - internazionale.fr
  25. Depuis que le légendaire manager argentin Helenio Herrera a conduit l'Internazionale à leurs deux premières Coupes d'Europe dans les années 1960, notre club milanais a eu un lien presque inextricable avec le continent sud-américain. L'Inter a dû attendre 35 longues années pour ajouter une autre Coupe d'Europe dans son armoire à trophées et lorsqu'elle a été remportée en 2010, il y avait une forte influence sud-américaine ; six joueurs du onze de départ de Jose Mourinho venaient de là, pendant que l'attaquant argentin Diego Milito marqua les deux buts pour une victoire 2-0 contre le Bayern Munich. Avançons rapidement jusqu'à aujourd'hui. Il reste un fort contingent sud-américain dans l'équipe avec deux Uruguayens, un Argentin et un Chilien, tous en lice pour une place sur le terrain. La liste des stars sud-américaines pour représenter l'Inter dans le passé est longue, en particulier depuis le début du siècle, alors que le Meazza a accueilli certains des meilleurs joueurs de l'histoire. Alors sans plus tarder, voici l'ultime XI combiné sud-américain de l'Inter depuis 2000 Gardien : Julio Cesar Nationalité: brésilienne Apps internationales: 87 Honneurs: Serie A (x5), Coppa Italia (x3), Ligue des Champions Apps Inter: 300 Le transfert de Julio Cesar de Flamengo à l'Inter en 2005 était loin d'être simple. Notre club comptant déjà le nombre max de joueurs non européens, César a dû être prêté au Chievo pour une demi-saison avant de finalement nous rejoindre six mois plus tard, après aucun match joué à Vérone. Malgré ce délai, Cesar a certainement rattrapé le temps perdu en s'établissant rapidement comme le gardien titulaire, position qu'il a conservée tout au long de son séjour de sept ans à Milan. Il a joué pour la dernière fois pour son club d'enfance, Flamengo. Arrière droit: Maicon Nationalité: brésilienne Apps internationales: 76 Honneurs: Serie A (x4), Coppa Italia (x2), Ligue des Champions Apps Inter: 236 Défenseur canonnier forgé dans le moule traditionnel brésilien, Maicon était un autre achat sud-américain rentable qui a connu un grand succès sous nos célèbres rayures noires et bleues. À son apogée, Maicon était le meilleur arrière droit du football mondial - une déclaration validée par le fait qu'il ait gardé Dani Alves hors de l'équipe brésilienne - et en plus de ses qualités défensives, il a également marqué 20 buts pour notre club. Il a passé les dernières années de sa carrière sur les ailes des clubs brésiliens Avaí et Criciúma. Défenseur central: Lucio Nationalité: brésilienne Apps internationales: 105 Honneurs: Serie A, Coppa Italia (x2), Ligue des Champions Apps Inter: 136 Mourinho a fait signer des contrats exceptionnels au cours de sa carrière de manager brillamment réussie, mais peu peuvent égaler son achat de Lucio au Bayern Munich en 2009. Le défenseur intransigeant - qui avait également un penchant pour des incursions osées dans l'autre moitié - a conclu une entente brillante avec Walter Samuel au cœur de la défense centrale et a joué un rôle essentiel lors du Triplé historique. Défenseur central: Walter Samuel Nationalité: argentine Apps internationales: 56 Honneurs: Serie A (x5), Coppa Italia (x3), Ligue des Champions Apps Inter: 236 L'autre moitié du duo défensif hermétique de Mourinho, Walter Samuel, a rejoint l'Inter en 2005 après avoir eu du mal à gérer la pression au Real Madrid des Galactiques. Au cours de ses cinq premières années au Meazza, Samuel a remporté la Serie A chaque saison et au total, il a passé neuf années réussies à Milan, avant de terminer sa carrière en passant deux ans au FC Bâle. Arrière gauche: Ivan Cordoba Nationalité: colombienne Apps internationales: 73 Honneurs: Serie A (x5), Coppa Italia (x4), Ligue des Champions Apps Inter: 455 Un petit défenseur qui était à l'aise pour jouer à quatre arrières, Ivan Cordoba était connu pour posséder un sacré saut malgré sa taille, 1m73. Cordoba a passé toute sa carrière européenne à l'Inter qu'il quitta en 2012 après 12 ans de bon et loyaux services. Le n°2 interiste de longue date a également l’honneur d’être le seul homme de l’histoire à avoir dirigé l’équipe nationale colombienne sur un trophée majeur - la Copa America 2001. Milieu défensif: Javier Zanetti Nationalité: argentine Apps internationales: 143 Honneurs: Serie A (x5), Coppa Italia (x4), Ligue des Champions, Coupe UEFA Apps Inter: 858 (Record) Après 19 ans, 858 apparitions, 21 buts et 11 trophées majeurs, Javier Zanetti a finalement mis un terme à sa brillante carrière à l'Inter en 2014 à l'âge de 41 ans. En signe de respect pour son No.4, le maillot a été retiré peu après. Non seulement Zanetti était un professionnel exemplaire, mais il s'est également réinventé de manière impressionnante en tant que joueur au fil de sa carrière, se transformant d'un ailier maraudeur en un milieu de terrain défensif et même un arrière central de fortune. Comme une reconnaissance de la part du club, Zanetti est désormais vice-président de l'Inter. Milieu central: Esteban Cambiasso Nationalité: argentine Apps internationales: 52 Honneurs: Serie A (x5), Coppa Italia (x4), Ligue des Champions Apps Inter: 420 Un autre Argentin qui a fait partie des meubles de l'Inter. Esteban Cambiasso est venu en Italie par un transfert gratuit après quatre saisons relativement peu satisfaisantes au Real Madrid, où il a été principalement utilisé comme remplaçant. À l'Inter, cependant, il était un titulaire régulier incontesté et de plus en plus apprécié par l'équipe pendant ses années sous Roberto Mancini et plus tard Mourinho. Tout comme son compatriote Samuel, Cambiasso est parti en 2014, passant une saison à Leicester City avant de filer à l'Olympiakos en 2015. Milieu de terrain: Juan Sebastian Veron Nationalité: argentine Apps internationales: 73 Honneurs: Serie A, Coppa Italia (x2) Apps Inter: 74 Bien qu'il n'ait jamais été sous contrat avec l'Inter, en prêt pendant 2 ans, Juan Sebastian Veron y a connu une période de rédemption après trois années difficiles en Angleterre avec Manchester United et Chelsea. Veron ou ‘le petit sorcier’ comme on l’appelait souvent, a aidé l’Inter à remporter deux coupes d'Italie consécutives et a également mis la main sur un Scudetto avant de rentrer chez lui en Argentine pour jouer pour l'Estudiantes. Milieu offensif: Alvaro Recoba Nationalité: uruguayenne Apps internationales: 69 Honneurs: Serie A (x2), Coppa Italia (x2), Coupe de l'UEFA Apps Inter: 260 Un talent suprême dont la carrière a malheureusement été compromise par des problèmes de blessures, Alvaro Recoba n'a peut-être pas réalisé autant que prévu, mais il a certainement fourni aux fans de l'Inter de nombreux moments de magie pendant ses 11 ans. Recoba est devenu célèbre pour avoir mis de spectaculaires frappes de loin - à la fois dans le jeu et en coups francs, qui devaient devenir sa marque de fabrique - avec son pied gauche extra-spécial. Malgré ses nombreux problèmes de blessures, Recoba a réussi à continuer jusqu'en 2015, lorsqu'il a pris sa retraite après avoir joué pour le Nacional. Attaquant : Ronaldo Nationalité: brésilienne Apps internationales: 98 Honneurs: Coupe de l'UEFA Apps Inter: 99 Surnommé « Il Fenomeno», l'Inter a jugé bon d'effacer le record du monde des transferts en 1997 en signant Ronaldo pour 19,5 M£. A ce moment-là, après avoir marqué 47 buts en seulement 49 matchs pour Barcelone, il était sans aucun doute la top-propriété du football mondial. Ronaldo a également conservé cette même veine qu'il avait montrée en Catalogne à Milan, marquant 34 buts lors de sa première saison avant le désastre qui le frappa lors de la Coupe du monde 1998. Des blessures ont détruit le reste de son temps à l'Inter, mais il a tout de même réussi un respectable 59 buts en 99 matchs avant son transferts en 2002 au Real Madrid. Attaquant: Diego Milito Nationalité: argentine Apps internationales: 25 Honneurs: Serie A, Coppa Italia (x2), Ligue des Champions, Apps Inter: 171 Un homme qui mérite une sélection dans cette équipe rien que pour ces deux buts contre le Bayern Munich. Ses deux buts contre les Bavarois ont permis à l'Inter de gagner 2-0 en finale de la Ligue des Champions et mettre fin à une disette de 35 ans pour décrocher le titre suprême du football européen. La saison 2009-2010 a sans aucun doute été la meilleure de Milito sous le maillot de l'Inter, bien qu'il ait connu une autre campagne prolifique en 2011-12 lorsqu'il a marqué 24 buts en championnat. Après cinq ans au club, il a rejoint le Racing Club en Argentine où il a pris sa retraite en 2016. Aujourd'hui il nous envoie des pépites comme Lautaro Martinez.
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