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  1. Le président de l'Inter a voulu rester proche de l'équipe à sa manière. Appel à Inzaghi et contact direct avec les joueurs. La victoire 2-0 au match aller à Lisbonne ne suffit pas, il faut terminer le travail ce soir à San Siro. Benfica arrive à Milan et l'Inter a besoin d'une autre belle performance. Proche de l'équipe et des joueurs, le président Steven Zhang a fait sentir sa présence à sa manière. "Ce soir, Steven Zhang pourrait devenir le quatrième président de l'Inter à atteindre une demi-finale de la compétition européenne la plus noble, la Ligue des Champions. Zhang comme Angelo Moratti, Ivanoe Fraizzoli et Massimo Moratti : Ce soir, vous le pouvez. Peut-être sans se compliquer la vie. Et suite à la poussée du Président, qui a trouvé le moyen de rester proche de l'équipe même ces dernières heures, après l'avoir fait en personne à Lisbonne. Comment? En encourageant directement les joueurs et l'entraîneur . Et aussi faire sentir sa présence avec des appels téléphoniques et des messages" , explique La Gazzetta dello Sport. "Zhang est un président différent. Il a 31 ans, il a le même âge que les joueurs, il a une façon de se rapporter à eux qui est totalement différente de celle de ses collègues. Et donc ce n'est pas étonnant si, en plus de la présence physique, le contact se fait par téléphone, avec des messages d'encouragement. Il l'a fait avec Simone Inzaghi, avec qui il a pu se rencontrer en personne samedi dernier également, dans le ventre de San Siro après la douloureuse défaite contre Monza. Ils ont une relation directe depuis les premières semaines et celle-ci n'a jamais changé, même pas dans les périodes difficiles. Donc le Président a tenu à rassurer l'entraîneur avec un coup de fil hier aussi." Pas seulement Inzaghi. Zhang a également un dialogue avec l'équipe. Dans ces heures, le Président a également tenu à faire sentir son soutien à plusieurs joueurs. Dont Lautaro, par exemple, qui ne vit pas un moment simple du point de vue de la réalisation et en termes de confiance, encouragé à garder son calme. Mais il a également fait la même chose avec d'autres joueurs. Avec Dzeko, par exemple, dont il a une estime professionnelle infinie. Et puis avec Barella et Calhanoglu, d'autres joueurs avec qui il a l'habitude d'échanger, aussi pour prendre le pouls de l'équipe". "Zhang vit cette veille de match avec fierté. Même avec une certaine prudence : Hier il est resté silencieux, il a choisi de ne pas aller à Appiano pour ne pas rajouter de pression à l'équipe, il sent qu'il a une qualification historique est entre les mains." Un finale de saison qui peut lui réserver bien des surprises. Pour cette raison, il a annulé un voyage d'affaires qui l'aurait conduit aux États-Unis dans les prochaines semaines, il restera à Milan jusqu'à la fin de la saison. Son porte-monnaie est également en jeu : La demi-finale peut valoir environ 25 millions d'euros, entre le prix UEFA, le market pool (répartition de l'argent au niveau national en fonction de l'historique, des matchs joués et de la zone de chalandise). Malgré le manque de revenus de la vente de Skriniar, la société devra faire rentrer un maximum d'argent pour le 30 Juin. Zhang veut placer son nom dans l'histoire des Nerazzurri". Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
  2. Interrogée par la Gazzetta dello Sport, Carla Ferreira, fille du grand Eusebio, explique pourquoi l'Inter-Benfica est un match familial. Interrogée par la Gazzetta dello Sport, Carla Ferreira, fille du grand Eusebio, explique pourquoi Inter-Benfica est un match familial. « C'est un match particulier, c'est l'histoire du football et une histoire de famille. Malheureusement, notre équipe est dans une situation difficile et imprévue, mais ils vont tout donner pour tenter d'éliminer les Nerazzurri et se qualifier. Malgré le nul 0-2 à la Luz, je ne considère certainement pas Benfica comme déjà éliminé ." Mais croyez-vous que la victoire européenne n'est pas encore arrivée après 61 ans à cause de… Bela Guttmann ? « La malédiction de Guttmann n'existe pas ! elle n'a jamais existé ! Ce n'est qu'une légende, une rumeur. Depuis 1962, Benfica n'a pas gagné en Europe simplement parce que le rival actuel, pour une raison ou une autre, nous est supérieur. Ou peut-être juste un peu de malchance. Mon père, soit dit en passant, avait une immense admiration pour Guttmann, qui a été son premier entraîneur à Benfica. Et l'entraîneur lui-même, lorsqu'il a vu papa lors de son premier entraînement tout juste arrivé du Mozambique, s'est immédiatement exclamé : 'C'est de l'or' ». Mais papa a dû aussi lui raconter la finale qu'ils ont perdue en 1965 contre le Grande Inter dans un terrible San Siro… "Oui, cette défaite a été une énorme déception : Il m'a lui-même souvent parlé du bourbier du Meazza, de la tristesse du gardien Costa Pereira qui était absent en raison d'une blessure, Germano à dû aller au but, parce que tout les remplacements avaient été opérés . Il a reconnu la grandeur de son rival, mais il a toujours pensé qu'à 11 contre 11, lui et ses coéquipiers auraient réussi". Mais est-il vrai que, précisément en cet été il y a près de 60 ans, le père Eusebio était déjà pratiquement un joueur Nerazzurri ? "Il l'a dit lui-même. Il était venu à Milan pour chercher une maison, l'accord avec le président Moratti était fait, mais ensuite la fermeture des frontières Italiennes a tout fait sauter. Papa dans sa carrière était également proche de la Juve et d'autres grandes équipes européennes. J'aurais aimé grandir dans un beau pays comme l'Italie, mais je dois admettre que j'étais très, très heureuse ici au Portugal. Bien sûr, maintenant, ce serait encore plus facile si cet Inter-Benfica se terminait différemment que par le passé. Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
  3. Massimo Moratti s'est livré à Libero en parlant de son père Angelo et de Slivio Berlusconi. Qu'avez vous essayé de copier de votre père ? "J'ai toujours eu en tête la façon de travailler de mon père, sa façon d'être un gagnant et que j'ai pu reproduire... avec difficulté. Pour moi mon père était très important, il représentait un exemple qui m'a permis de voir ce que j'étais à affronter non pas comme une nouvelle expérience mais comme la continuation d'un chemin que nous avions vécu dans notre enfance." "La détermination dans les décisions, se savoir seul quand on les prend et en assumer l'entière responsabilité, mais ce que papa m'a laissé en héritage, c'est définitivement son immense humanité, sa disponibilité pour tous. C'était un homme avec un grand charisme et extrêmement gentil. Il m'a donné la possibilité d'essayer de tirer le meilleur parti de ses qualités que j'ai essayé de faire miennes." En parlant de mécènes, quelle rivalité y avait-il avec le Milan de Berlusconi ? "La rivalité entre nous a été l'un des moteurs qui m'a amené à essayer de bien faire. Quand je suis arrivé en tant que président de l'Inter, Milan était à son meilleur et je devais essayer de m'assurer que mon équipe était au même niveau, si pas supérieure. Avec Silvio Berlusconi il y avait une relation de rivalité footballistique indéniable mais avec une grande sympathie. Dès que j'ai pris l'Inter, je me souviens qu'il a essayé de me prévenir en me disant que Milan lui coûtait beaucoup d'argent. Au départ je n'y croyais pas que c'était une chose si onéreuse et en fait raison. C'est la passion, un sens aigu du devoir qui m'a poussé à aller de l'avant. Une fois cette décision prise, je n'ai pas eu envie de tout abandonner et de changer d'avis. Cela ne fait pas partie de moi. J'ai donc décidé d'aller de l'avant en essayant de donner le meilleur de moi-même." "Berlusconi a tout gagné ! Comment ne pas respecter un tel homme ? Vous pouvez utiliser différentes méthodes mais cela m'a été utile d'essayer de comprendre comment il a réussi à gagner autant. Je crois que l'humilité pour comprendre ce qui se passe autour de vous est fondamentale. Berlusconi a certainement changé les paramètres économiques présents dans le football italien. Depuis son arrivée, les valeurs des équipes de football ont commencé à progresser et les dépenses ont augmenté (rires, ndlr). Après tout, quand on élève la qualité, on ne l'élève pas simplement parce qu'on est poète mais il faut intervenir économiquement." Mieux vaut-il avoir Ronaldo ou Van Basten ? "Je crois que Ronaldo était le joueur le plus fort qui s'est présenté en Italie d'après guerre." Traduction alex_j via FCInterNews.
  4. Ce qui s'est passé mardi soir à l'Allianz Stadium suite aux honteuses insultes racistes contre Lukaku n'est que le dernier épisode d'une saga sans fin. Juventus-Inter est une rivalité féroce et amère qui va au-delà du football et prend souvent des tonalités de Far West. Voici donc, avant le match retour, toutes les polémiques et les bagarres les plus enflammées des 114 ans du Derby d'Italie : Pour retracer l'origine du poison de chaque match entre l'Inter et la Juve, il faut remonter au 16 avril 1961. Ce jour-là, l'Inter d'Helenio Herrera débarque à Turin en plein sprint pour le titre. Le match a cependant été interrompu après une demi-heure en raison d'une invasion de terrain qui, suite à une plainte des Nerazzurri, a donné la victoire à l'Inter. Cependant, une victoire annulée par un appel des Turinois, qui a obligé à rejouer le match. En réponse le président de L'inter Angelo Moratti, à envoyé l'équipe de la Primavera à Turin, qui a été humilié 9-1. Jusqu'au mémorable 26 avril 1998 37 ans plus tard, jour qui inaugura une nouvelle ère de feu et de flammes même sur le terrain : En pleine lutte pour le titre à quelques journées de la fin du championnat, L'Inter est sorti battu après s'être vu refuser un penalty très clair à Ronaldo, qui a été renversé dans la surface par Iuliano quelques instants avant que l'arbitre Ceccarini accorde un penalty à la Juventus sur un contre qui à été rondement mené, Del Piero échoue face à Pagliuca. Alors Une bagarre furieuse s'ensuit, avec Pagliuca qui a récemment révélé d'avoir donné un coup de poing sur le côté à Ceccarini. Traduction Lindt1908 Via Fc Inter1908
  5. À l'occasion du 115e anniversaire de l'Inter, Massimo Moratti était l'invité de TeleLombardia lors de l'émission "Inter Connection", pour évoquer les enjeux liés au club dont il était le président historique. Ses mots. Si vous pensez à l'Inter, vous pensez à la famille Moratti. "C'est sûr que ce que mon père a fait était important parce qu'il a donné un virage international au club. Puis après on a eu une histoire positive avec moi aussi, j'ai aidé l'Inter en me mettant à leur service. C'est un privilège de avons vécu cette aventure. Nous sommes également ravis qu'elle se soit très bien déroulée." Comment évaluez-vous l'Inter et Inzaghi cette saison ? "Ce n'est plus l'habitude de porter des jugements même à l'école (rires, ndlr). On est parti avec beaucoup plus d'ambition que la réalité d'aujourd'hui. Le Napoli est très fort. Mais à 15 points des leaders, c'est quelque chose qui ne te met pas dans une position pour penser qu'il a fait de son mieux. Le côté négatif est dû au manque de Lukaku qui aurait été très utile s'il était en forme mais il y a des circonstances. Et puis le fait de Skriniar a peut-être créé des problèmes." Quel est le joueur qui vous a surpris cette saison ? "Certainement Lautaro. Tant dans le rôle d'avant-centre que dans celui de capitaine, il se débrouille très bien avec la bonne attitude. Calhanoglu se débrouille aussi bien au milieu de terrain. Nous avons des joueurs intéressants après tout." Si vous fermez les yeux, quel joueur imaginez-vous porter un maillot de l'Inter ? "Un peu comme tout le monde, dire Recoba est tout à fait normal. Je le considère comme le top au niveau imagination et exhaustivité. Il savait tirer, dribbler et tout faire. Même si pour moi Ronaldo reste le plus représentatif de la grande classe, il était supérieur." Que pensez-vous de la question du stade ? "Pour ma famille, San Siro a un sens, il est dans le cœur et dans les mémoires de manière forte; bien sûr, je réponds que cela doit rester. Même maintenant, aller au stade, je pense que c'est toujours beau. Si vous allez à le stade pour regarder le foot c'est quand même excellent, si tu vas au cinéma, bien sûr que non." Les meilleurs souvenirs. "Le meilleur souvenir, c'est définitivement Madrid, toucher la coupe et réaliser que c'est plus léger que je ne le pensais. C'était quelque chose de beau et d'intéressant. Le pire ? Je ne veux pas me souvenir, ça m'énerve et je culpabilise (rires, ndlr )." Reverrons-nous un président Moratti ? "Je ne sais pas. En ce qui me concerne, je ne pensais pas que je voulais le racheter après mon père, avant que ça arrive. Les conditions dans le passé étaient plus faciles, même si elles étaient encore délicates. Maintenant c'est difficile pour une famille d'avoir une équipe. Mais je ne pense pas que je me permette de dire à mes enfants de ne pas y penser, mais il y a aussi le bon sens (rires, ndlr)." Et si vous achetiez un joueur maintenant ? "Je n'y ai jamais pensé car à l'heure actuelle, tout joueur a des coûts épouvantables. Mbappé est évident et impossible mais j'aurais fait quelque chose de plus pour Haaland, il est fort." L'inter semble n'avoir personne pour la défendre dans les médias : comment le voyez-vous ? "Après les défaites, il faut toujours lever la tête, ce n'est pas une chose banale. De cette façon, les fans comprennent qu'il y a un avenir positif. Je ne sais pas comment les pouvoirs sont répartis dans la société, prendre position quand ça va bien, c'est très facile. En tant que fan, j'attends que quelqu'un aille la défendre. Je dis cela pour espérer que le Dimanche suivant je serai heureux ou pour l'avenir. Le football est une chose fascinante mais dans laquelle il faut rêver." Un retour de Mourinho ruinerait-il une histoire parfaite ? "Cela dépend du type de soupe qu'elle réchauffe. Si c'est une bonne entrée, elle est également bonne lorsqu'elle est réchauffée. Pour Mourinho, cela me semble toujours intéressant." Et avec vous ? "Il était très bon, c'est quelqu'un qui s'isole, il se met contre tout le monde. Mourinho l'a fait en tant que club, Conte en tant que personne. Mais avec cette attitude, il a ramené des résultats importants, je parle très positivement de Conte." Voyez-vous un avenir en tant qu'entraîneur pour Cambiasso comme le dit Mourinho ? "Je le pense aussi, ce ne serait pas mal s'il commençait une carrière. Il serait génial." Traduction alex_j via FCInterNews.
  6. Le journal La Repubblica fait le point sur la question du parrainage Inter dans son édition en ligne. Confirmant la tendance qui voit les revenus augmenter et ce, malgré le différend bien connu avec le sponsor DigitalBits qui n'a pas versé le moindre euro dans les caisses des Nerazzurri cette saison, provoquant ainsi un manque à gagner de 25,6 millions. Alors que des discussions sont en cours à la Viale della Liberazione sur le nouveau partenaire à tamponner sur les maillots de la saison prochaine avec actuellement des contacts entre les États-Unis, le Moyen-Orient et la Turquie, le club prévoit de collecter environ 50 millions de sponsoring. Ce chiffre, qui n'inclut pas DigitalBits, inclut plutôt le partenariat de six ans avec Konami, la relation avec eBay annoncée en 2022 et le contrat avec LeoVegas News qui a récemment parrainé les kits d'entraînement. En revanche, des collaborations avec des sponsors régionaux chinois ont été annulées. En effet, avec le COVID-19, ces derniers avaient cessé de payer, créant ainsi les inévitables écarts entre les prévisions budgétaires et les recettes finales. L'objectif de l'Inter est d'atteindre un budget équilibré en trois ans. Pour cette raison, le parrainage est également d'une grande importance : un élément qui comprend désormais également les droits de dénomination de Pinetina. En fait, le contrat entre le club et Suning a expiré. Ceci malgré le fait que le logo de l'entreprise de Nanjing se démarque à l'entrée du centre Angelo Moratti et continue de placer son nom aux côtés de celui de notre président historique, sur la base de l'accord initié en 2016. Le centre de formation du secteur jeunesse a déjà changé de nom, qui n'a plus Suning dans son nom, mais après l'entrée du géant du jeu vidéo Konami, il s'appelle aujourd'hui "Konami Youth Development Center in memory of Giacinto Facchetti". Traduction alex_j via FCInterNews.
  7. Sandro Mazzola entre au Hall of Fame de l'Inter. L'un des joueurs les plus emblématiques et légendaires de l'histoire des Nerazzurri, l'homme qui a remporté la première Coupe d'Europe du club en 1964 avec un doublé. Il s'agit de la troisième intronisation au Hall of Fame de l'édition 2022, après Ivano Bordon et Maicon. Reste à venir la dernière annonce, celle de l'attaquant. Mazzola est ainsi le cinquième milieu de terrain à entrer au HoF de l'Inter. Avant lui Matthaus, Stankovic, Cambiasso et Sneijder. Un héritage nostalgique et lourd. Un fardeau sur le cœur et sur le terrain à porter depuis l'enfance. Sandrino n'avait même pas 7 ans lorsque l'héritage épique du Grande Torino s'est terminé avec le crash sur la colline de Superga. Pour nombres d'experts, son père Valentino était le plus grand footballeur italien de tous les temps. Sans faire de classement, Alessandro, pour tout le monde Sandro, né le 8 novembre 1942, a toujours dû composer avec un patronyme et un destin étoilés. Le foot comme remède. Benito Lorenzi et Giuseppe Meazza l'ont élevé à l'académie des jeunes de l'Inter et Sandro a immédiatement montré sa qualité exceptionnelle. Ses débuts chez les Nerazzurri ont eu lieu un jour historique à sa manière. Le 10 juin 1961, Mazzola fait ses débuts en Serie A à l'âge de 18 ans lors du match contre la Juventus, lorsqu'Angelo Moratti décide d'aligner l'équipe Primavera en signe de protestation. Ce match s'est terminé 9-1 pour les Bianconeri et pour l'Inter, le seul but a été marqué par Mazzola lui-même. Le début d'une légende. Avec Helenio Herrera à la barre, l'Inter a tout gagné. Mazzola était l'une des composantes de la Grande Inter, le quatrième nom de la célèbre comptine qui commençait par Sarti, Burgnich, Facchetti. En 1964, il s'est inscrit dans les livres d'histoire de l'Inter avec l'une des performances les plus importantes et uniques de l'histoire du football italien : au Prater de Vienne, l'Inter a battu le Real Madrid 3-1 de Puskas et Di Stefano en finale de la Coupe des Champions. Mazzola a marqué un doublé, dans une nuit magique qui reste aujourd'hui un souvenir impérissable. Finitions, buts, passes décisives, Mazzola a tout fait. À la fin de la saison, il y avait aussi la première Coupe Intercontinentale contre Independiente. Il a marqué face aux Argentins lors du match retour remporté 2-0 à Milan. Quatre Scudetti, deux Coupes des Champions, 2 Coupes Intercontinentales, meilleur buteur de Serie A (en 1965 avec 17 buts) et de Coupe d'Europe (7 buts en 1964). Deuxième du Ballon d'Or 1971 derrière Johan Cruyff. Dix-sept saisons en tant que Nerazzurri, 565 matchs officiels, 158 buts. Une complicité avec l'Inter qui n'a jamais cessé, avec une carrière d'entraîneur puis de directeur sportif. Une légende, unique et sans précédent. Le 'baffo', Sandro Mazzola, son maillot numéro 8 (et parfois le numéro 10). Pour toujours dans l'histoire des Nerazzurri, avec intronisation au Hall of Fame. Traduction alex_j via le site officiel.
  8. Massimo Moratti a raconté que son père, Angelo, avait signé l'ancien attaquant brésilien, décédé hier, pour la saison 1958-1959. Pelé est mort. Pour ceux qui aiment et connaissent le football, il était un dieu vivant aux pieds fantastiques et inoubliables. Il a dit un jour qu'il était proche du Milan. Mais Massimo Moratti affirme qu'en réalité le footballeur brésilien était entré dans le radar du club des Nerazzurri. Explications. "Quand j'ai lu sur le Milan dans la Gazzetta, j'ai été vraiment surpris. Peut-être, mais pour l'amour du ciel, l'Inter a certainement été le premier club européen à avoir ce champion en main. Je me souviens parfaitement que nous avions signé Pelé pour la saison 1958-59, c'était le petit garçon capable de surprendre le monde en Suède, papa a immédiatement craqué et s'en est assuré, anticipant d'autres clubs intéressés. Contrat régulier, signé et uniquement à déposer. Mais dès qu'elle a été rendue publique au Brésil, les gens se sont déchaînés contre les dirigeants. Alors comment tu fais… Tu trouves un type cinglé qui va vraiment attaquer le président du Santos… Ce n'était plus une affaire de foot mais un cas de conscience. Papa a déchiré ce contrat. À contrecœur, il a dû se plier à la demande du président Santos." "À un âge plus avancé, nous sommes revenus. Mais soit à cause de la fermeture des frontières, soit pour une autre raison, cela ne s'est pas concrétisé. Bref, on est resté en contact et Pelé a suivi l'Inter de près pendant cette période, à tel point qu'à un moment il a fait l'éloge de notre Mariolino Corso, le qualifiant de seul Italien qui aurait figuré dignement dans son Santos et dans son Brésil. Mario a toujours été à juste titre fier de ces mots, tout comme nous tous qui l'avons élu parmi nos champions les plus aimés. Ce n'est pas un hasard si Mario a été appelé le pied gauche de Dieu…" Pour comprendre les mots de Moratti, il faut d'abord savoir que Pelé a été décrété comme "trésor national qui ne peut pas être exporté" par le président Janio Quadros en 1961. Cela explique donc qu'après cette date, les grosses écuries européennes pouvaient faire toutes les propositions qu'elles voulaient. D'ailleurs, Pelé aurait été approché par le Milan en 1963, soit deux ans après ce décret. Ensuite, il faut également avoir en tête la situation du Brésil à cette époque. Il y avait une grande pauvreté, les personnes noires étaient fortement discriminées, c'est toujours plus ou moins le cas actuellement même si les choses "s'améliorent", et il fallait une icone pour cimenter la population brésilienne. Pelé était parfait pour ce rôle. D'ailleurs, pour la coupe du monde de 1958 ou 1962, le président aurait dit que "la victoire en coupe du monde est plus importante qu'un sac de riz". En 1964, soit deux ans après la crise des missiles de Cuba, une dictature prit le pouvoir et nous comprenons qu'il est extrêmement difficile de défier une dictature qui a d'autres moyens de persuasions que les démocraties. Enfin, pour être complet, rappelons qu'il était plus courant pour les joueurs qui jouaient au Brésil d'être appelés dans l'équipe nationale, et l'équipe nationale était la chose principale, le sommet ultime qui aidait à construire la marque personnelle de chaque athlète. Ajoutons à cette question sportive, qui n'a commencé à changer que dans les années 1980, les bons contrats que Pelé avait au Brésil et cela s'explique : Pelé n'a pas joué en Europe parce qu'il n'avait pas les besoins financiers ou sportifs pour jouer dans un club européen. Traduction alex_j via FCInter1908, Sempreinter, connaissances personnelles.
  9. Massimo Moratti a accordé une longue interview au Corriere della Sera et revenu sur sa vie, l’Inter de son père, le Calciopoli et certains joueurs emblématiques. Massimo Moratti, vous êtes né trois semaines après la fin de la guerre. Quelle est votre premier souvenir? "Un matin, j'avais quatre ans. Je sentais que c'était un jour important. Et mon frère Gian Marco allait à l'école avec une chaussette rouge et une autre bleue." Distraits. "Joyeux. Nous étions une famille joyeuse. Papa travaillait toute la journée, mais tous les soirs on se retrouvait à écouter la radio : Franca Valeri, Alberto Sordi…" Comment était ton père Angelo ? "Fantastique. Je n'ai jamais, de toute ma vie, trouvé un homme à son niveau. Et toute ma vie j'ai essayé de l'imiter; même en sachant que c'était impossible. Brillant, charmant, plein d'esprit, sympathique, humainement très riche... " Pas seulement humainement. "Mais c'est venu de la pauvreté. Mon grand-père avait la pharmacie de la Piazza Fontana à Milan. Mon père a quitté la maison à 14 ans, sa mère était morte, et il ne voulait pas vivre avec sa belle-mère, aussi dure que celle des contes de fées." Il y avait cinq enfants dans la maison : outre toi et Gian Marco, trois sœurs. "Notre mère Erminia était aussi une personne joyeuse. Elles plaisantaient tout le temps avec papa. Ils s'aimaient." Comment était Milan dans les années 50 ? "Encore à moitié détruite. Imaginez. Mais nous savions que l'avenir serait meilleur que le présent." Pour qui les Moratti ont-ils voté ? "Démocrates. Nous étions antifascistes et anticommunistes." N'y avait-il vraiment rien de mal à cela ? "Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Nordahl." L'avant-centre milanais ? "Grand, grand, imparable. J'avais physiquement peur de lui. Je l'ai vu au San Siro et j'ai rêvé de lui la nuit. Nordahl était l'homme noir de mon enfance." Alors ton père a acheté l'Inter. "Mais on est allé le voir avant. Je me souviens du 6-5 du derby de 1949. Au stade, il y a eu une bagarre, des chapeaux ont volé." Quel était votre footballeur préféré ? "Benito Lorenzi, dit Veleno. En dehors du terrain, il était très gentil car il s'occupait des enfants de Valentino Mazzola, Sandro et Ferruccio. Mais sur le terrain, ça devenait terrible. Il provoquait la foule avant et après avoir marqué. C'est Lorenzi qui a surnommé Boniperti Marisa, malgré ses amis. Boniperti était très en colère." Le footballeur le plus fort que vous ayez jamais vu ? "Je vais vous en dire deux : Angelillo et Ronaldo. Deux histoires parallèles. Comme Herrera et Mourinho." C'est-à-dire? "Angelillo était une pure classe. Il a fait un championnat extraordinaire, avec 33 buts. Puis il est tombé éperdument amoureux d'une chanteuse, et s'est perdu. Nous l'avons vendu et avec le produit nous avons acheté Luisito Suarez : très intelligent." Et Ronaldo ? "Il est venu me voir quand il jouait pour le PSV, avec une petite amie néerlandaise... Quand il est arrivé à l'Inter, il était le joueur le plus fort du monde. Après les blessures, il n'est jamais revenu à ce niveau." Senti trahi lorsqu'il est allé au Real Madrid, après que l'Inter l'ait attendu ? "Non. Je m'étais identifié à lui, dans sa douleur. J'ai trouvé juste qu'il veuille changer, après avoir tant souffert." Herrera, comment l'as-tu trouvé ? "Un journaliste de la Gazzetta dello Sport nous l'a rapporté, je pense Franco Mentana, le père d'Enrico. Le Magicien et Mourinho avaient beaucoup de choses en commun." Quoi? "Ils ont beaucoup travaillé et étudié. Ils connaissaient la psychologie et la médecine. Quand José est arrivé, notre médecin a dit : enfin un coach qui m'aide." Brera dit que Herrera s'est également servi de certaines tablettes dans les vestiaires... "Brera a plaisanté. Mon père ne l'aurait jamais permis. Et le Magicien avait beaucoup de respect pour mon père, presque de la crainte." En 1964, l'Inter remporte sa première Coupe d'Europe. "A la première participation. En battant le Real Madrid 3 à 1, qui a toujours gagné. Mais Herrera a mis Burgnich sur Di Stefano et Tagnin sur Puskas... Une joie indescriptible." L'année suivante, il remporte la Coupe à San Siro, but de Jair. "Il pleuvait, le ballon est passé sous le ventre du gardien de Benfica. C'est aussi un moyen de gagner." Qui était ton héros ? "Mariolino Corso. Jamais vu un ailier avec une telle classe. J'ai adoré Recoba parce que j'ai vu l'imprévisibilité de Corso en lui." Mais ensuite, l'Inter l'a vendu. "Et mon père a acheté Cagliari quand il a appris qu'il était sur le point de vendre Riva à la Juve. Le lendemain matin, les dirigeants sardes ont informé Agnelli que l'affaire ne pouvait plus être conclue: le club avait un nouveau propriétaire. L'avocat n'a même pas demandé qui il était. Il a compris." Et Cagliari remporta sensationnellement le Scudetto. "Avec Domenghini que l'Inter avait vendu pour Boninsegna." Que s'est-il passé le 5 mai 2002, la défaite face à la Lazio qui vous a coûté le Scudetto ? "Les joueurs ont cru avoir reçu des signaux de leurs collègues de la Lazio, ils ne se seraient pas engagés pour ne pas favoriser la Roma. Mensonges ! J'en étais convaincu avant même le coup d'envoi, et je les ai prévenus : ‘Personne ne nous donnera rien.’ Pourtant, ils sont entrés sur le terrain avec une confiance excessive. Et ils n'ont jamais réussi à prendre le jeu en main. Je me sentais tellement responsable que je me suis dit : ‘Je ne quitterai pas le football avant d'avoir une revanche.’ " Sur le terrain, il y avait Cholo Simeone. "Et il a marqué contre nous. Grand combattant." Votre avant-centre était Bobo Vieri. "Un anticonformiste, toujours critique du management; mais pas un mauvais garçon. À l'Inter, il a fait tout ce qu'il pouvait faire; pourtant il n'a rien gagné." Puis vint Ibra. "Très beau. J'avais l'habitude de consulter les joueurs les plus importants pour la campagne de transfert, et avec Zlatan, nous avions un rituel. Il me disait: ‘On pourrait même se passer de Cambiasso l'année prochaine...’. Je rigolais. Ensuite, j'allais chez Cambiasso qui me disait: ‘L'année prochaine, autant se passer d'Ibra...’" Ibra et Cambiasso ne s'aimaient pas. "Mais sur le terrain, ils se donnaient à mort l'un pour l'autre." Et dans l'affrontement entre Ibra et Lukaku, avec qui seriez-vous rangé ? "Cela ressemblait à un match de boxe entre deux champions du monde. Lukaku est un trésor... Je me serais placé entre les deux, au risque d'en prendre une des deux." Mazzola a déclaré qu'il avait quitté l'Inter parce qu'elle avait consulté Moggi. "Ça ne s'est pas passé comme ça. C'est vrai que Moggi voulait venir à l'Inter, et je ne lui ai jamais dit explicitement que je ne voulais pas ; mais je ne l'aurais jamais pris." Pourquoi? "Parce que la Serie A a été manipulée; et nous étions les victimes. La Juve devait gagner; et si la Juve n'a vraiment pas gagné, c'était au tour du Milan. Dommage : car la plus grande forme de malhonnêteté est de tromper les sentiments des gens." Facchetti était en charge de l'Inter. "Un homme splendide. Une fois, je lui ai dit: ‘Giacinto, est-il possible que tu ne puisses pas trouver un arbitre, un seul, prêt à nous aider, à leur place?’. Il a répondu: ‘Vous ne pouvez pas me demander une telle chose’." La Juve a remporté deux championnats et un lui a été attribué. Le revendiquez-vous ? "Absolument oui. Je sais que les joueurs de la Juventus se fâchent. Cela m'amène à le revendiquer avec plus de conviction. Ce scudetto était la compensation minimale pour les vols que nous avons subis. Cela vaudrait beaucoup plus." Puis vinrent les championnats de Mancini et Mourinho. Comment avez-vous choisi Mou ? "En écoutant une de ses interviews télévisées, entre une demi-finale et une autre de la Ligue des champions 2004. Son Porto avait fait match nul avec le Deportivo La Corogne, le retour a été très difficile. Et il a dit : ‘Mais en tant que Deportivo, je pense déjà à la finale.’ J'ai beaucoup aimé sa bravade." Et ce fut le triplete : championnat, Coppa Italia, Champions. "Mission accomplie. J'étais fier que la même famille ait remporté la Coupe près d'un demi-siècle plus tard. Pour la première fois, je me sentis digne de mon père même s'il reste inaccessible. Aujourd'hui encore, il m'arrive de trouver des gens qui me parlent de lui, qui lui doivent quelque chose." Combien d'argent l'Inter vous a-t-elle coûté toutes ces années ? "Vous ne pouvez pas me demander cela. Je ne sais pas, et je ne te le dirais pas. Le football n'est pas une entreprise ; c'est passionné. Et les passions n'ont pas de prix." Maintenant, l'Inter est chinoise, peut-être pour un peu plus longtemps. "Les Zhang, à la fois le père et le fils, m'ont toujours semblé de bonne foi. Au début, ils m'ont demandé de parler aux joueurs, de les motiver. Mais aujourd'hui, il est impossible de tenir longtemps dans le football. Les pertes doublent ou presque doublent chaque année : 50 millions, 100 millions, 150 millions…" Comment cela finira-t-il ? "Peut-être qu'un fonds américain viendra. Mais attention aux spéculations. Le football n'est pas fait pour gagner de l'argent. Les Américains aimeraient en faire un spectacle. Show-business. Mais je ne sais pas si ce sera un jour possible en Italie." Qui remportera le championnat ? "Cela pourrait vraiment être l'année de Naples. Milan fait aussi peur. L'inter a une structure solide mais ensuite elle se perd au plus beau." Que pensez-vous de Berlusconi? "Je le considère comme un ami. En tant qu'entrepreneur, je le respecte beaucoup." Et en tant qu'homme politique ? "Je ne voudrais pas perdre son amitié." Est-il vrai que vous avez refusé de vous présenter à la mairie de Milan ? "Oui, trois fois. Et peut-être que j'avais tort. C'est un peu un regret. J'aurais bien aimé." Quand est-ce arrivé pour la première fois ? "En 1993. Je suis allé demander conseil au Milanais que j'estimais le plus." Qui? "Cardinal Martini. Une personne merveilleuse. Il m'a déconseillé." C'est la dernière fois ? "Le chef du Parti démocrate était Veltroni. Cette fois, le cardinal Martini m'a dit d'accepter. Pourtant j'ai abandonné, même si je me sentais coupable." Pourquoi ? "J'ai pensé à mes cinq enfants. Auraient-ils préféré un papa maire, ou un papa qui leur a appris un métier, qui leur a laissé une entreprise ? Et puis je n'ai pas voulu profiter de la popularité acquise grâce à l'Inter." Comment avez-vous rencontré votre femme Milly ? "Alla Capannina. Elle était belle. Je l'ai invitée à danser. C'était en 1966, elle avait vingt ans mais elle faisait plus jeune. Nous nous sommes mariés en 1971, nous avons toujours tout partagé. Sauf pour une chose." Qui est? "Quand j'ai acheté l'Inter, je n'ai rien dit. Elle l'a appris à la télé. J'ai donné l'ordre de bloquer les ascenseurs car j'avais peur qu'elle monte pour m'arrêter. Puis je suis allé à la maison. Je n'ai trouvé personne. J'ai trinqué avec la serveuse." Comment trouvez-vous Milan aujourd'hui ? "Toujours la meilleure ville au monde pour travailler". Pourquoi? "Parce qu'ils fonctionnent tous. Et parce que les Milanais ont le sens de la participation. Comme quand ils ont nettoyé la ville maculée par les black-blocs en un après-midi." Et le nouveau stade ? "Ne me convainc pas. Détruire San Siro serait un crime. On dit : ‘donc les clubs gagnent 30 millions par an.’ Mais que sont 30 millions par rapport à l'histoire ? Vous verrez qu'à la fin personne n'osera démolir notre temple." Traduction alex_j via Le Corriere della Sera.
  10. Notre ancien président Massimo Moratti, qui s'exprimait lors de la présentation du livre d'Ivan Zazzaroni "Devenir Mourinho" organisée cet après-midi à Milan, a rappelé son lien particulier avec le Special One et a dévoilé quelques anecdotes sur l'aventure du Portugais sur notre banc. "Avec Mourinho, la fin était belle et j'étais content parce que la même chose est arrivée à mon père aussi. Pas seulement une grande émotion, c'était émouvant. Lorsque vous êtes dans une équipe de football, vous essayez toujours de chasser ce quelque chose pour peut-être vous faire pardonner certaines erreurs. Et quand son mandat a pris fin, j'ai essayé de comprendre comment recommencer. Mourinho a facilité les choses, mais gagner n'est jamais facile. Son sens des responsabilités et son soutien envers les joueurs ont fait la différence. C'est une personne qui sait tout, pas seulement sur le football. Il est une personne intelligente, pragmatique. Mourinho ne se repose jamais, il inculque toujours cette idée. Sa Roma est une bonne équipe." "Ai-je été amusé par sa polémique avec les arbitres ? Non, car moi aussi j'étais controversé par les arbitres. J'aimais ce fait parce qu'il était entré dans l'esprit de la société qui n'a jamais été la société du palais. Puis il a tout du spectaculaire, comme quand il a fait avec le geste des menottes. Mourinho est plus qu'un entraîneur. Il était humble, il a travaillé dur et en même temps il vous a donné quelque chose de plus. Mais pas seulement aux joueurs, mais aussi au club et au public." "Il y a eu des bas entre nous, c'est logique. Mais ils ont été compensés ou en tout cas ils ont servi à avoir les hauts et à se comprendre et se mettre au même au niveau. Mourinho est le seul entraîneur qui ne m'a jamais appelé pour avoir un footballeur. Cela ne s'est produit qu'une seule fois, lorsqu'il a dépensé pour Quaresma que je ne voulais pas prendre. Puis j'ai dit oui parce que j'en avais marre de l'entendre. Il avait fait des promesses au joueur et j'ai décidé de lui faire plaisir. Après ça plus jamais. Et j'ai eu de nombreux entraîneurs et tous demandaient des joueurs à toute heure." "Son adieu ? Je savais qu'il allait au Real Madrid, je ne voulais pas rompre le charme. Pour moi, l'idée d'aborder ce sujet ne m'a pas touché car je voulais le faire travailler tranquillement afin de tout gagner. Et en fait il a tout gagné." "J'ai comparé Mourinho à Herrera. J'ai été frappé par une interview avec lui des années plus tôt, alors qu'il était l'entraîneur du Porto. Il devait jouer une demi-finale de Ligue des champions et a déclaré qu'il ne pensait pas à ce match mais à la finale. Ça m'a vraiment beaucoup touché. Herrera et Mou sont non seulement bons dans la communication mais aussi dans le professionnalisme et le sérieux avec lesquels ils accomplissent leur travail. Mou n'est pas un manager mais un vrai professionnel et un coach complet. Il respecte l'environnement dans lequel il travaille et il ne cesse jamais d'apprendre. Les joueurs avec moi ne se sont jamais plaints de Mourinho." "Jaloux qu'il soit à Rome ? Non, je l'ai entendu souvent et j'étais au courant de cette opportunité. J'étais content qu'il puisse aller à Rome car pour lui c'est le bon endroit pour s'exprimer. A Rome, il rajeunit, car il peut construire son équipe en partant de la base. C'est un effort qui le pousse à être plus jeune. Quand la Roma a pris Mourinho, j'ai tout de suite pensé aux supporters de la Roma. La beauté de se réveiller heureux précisément parce que l'entraîneur est quelqu'un comme Mourinho. C'est une bonne chose. En tant qu'Interista, je ne suis pas jaloux du fait qu'il soit retourné en Italie et ait choisi d'entraîner la Roma." "Je suis sûr que s'il était resté, il aurait aussi bien réussi en troisième année. Après lui, j'ai pris Benitez et j'ai été surpris par moi-même car c'était un entraîneur avec qui Mourinho n'avait pas de grandes relations. J'ai rencontré Benitez, et comme l'a dit Mou, il ne m'a pas bien parlé. Nous avons tous les deux commencé du pied gauche. Puis j'ai pris Leonardo, il était très doué pour recréer le climat parfait. Nous avons failli remporter le championnat. Il était très doué pour s'adapter à la société après tout ce qui s'était passé. Bien sûr, Mourinho laisse le vide au moment où il s'en va." Traduction alex_j via FCInterNews.
  11. Le 10 décembre 1921, Peppino Prisco est né "le plus grand Interista qui ait jamais vécu" La question la plus évidente, mais aussi la plus intrigante, est peut-être la suivante: comment le plus grand fan de l'Inter de tous les temps est-il devenu un fan de l'Inter ? Seul Peppino Prisco aurait pu répondre efficacement et directement à cette question. Sa réponse aurait été une plaisanterie pleine d'esprit qui vous aurait laissé à moitié stupéfait et à moitié amusé. Il y a une histoire sur la façon dont cela s'est passé, mais nous devons remonter 100 ans en arrière, au Corso Buenos Aires 66, à Milan. C'est là, le 10 Décembre 1921, que Giuseppe, connu de tous sous le nom de Peppino, Prisco est né. Les Bussola venaient souvent rendre visite à ses parents et ils étaient comme un oncle et une tante pour lui. Un Dimanche, ils sont arrivés avec des gâteaux. "Qu'est-ce qu'on fête ?" C'était la saison 1929-1930 et l'Inter, Ambrosiana Inter à l'époque, venait de battre le Milan. "Nous devons célébrer la victoire de l'Inter dans le derby." C'est ainsi qu'a commencé l'histoire du plus grand Interista de tous les temps. Il y a tant d'autres anecdotes et émotions depuis cet après-midi avec ces gâteaux. Le jeune garçon a grandi en nourrissant sa passion Nerazzurra, alternant ses études au Berchet avec des matchs dans la Via Podgora (entre Porta Romana et Porta Vittoria), savourant chaque mot de La Gazzetta dello Sport et Il Calcio Illustrato. Les matchs de l'Inter à l'Arena, discussions d'après-match au Bar Vittorio Emanuele de la Via Orefici, ses premiers déplacements à l'extérieur. La graine de Nerazzurri plantée à Peppino n'a cessé de croître et les racines sont devenues encore plus fortes quand, en 1938, Peppino, 17 ans, est monté à bord d'un train pour les Pouilles pour regarder Bari vs Inter, un match remporté par le but d'Annibale Frossi, remettant à l'Inter le Scudetto. Et oui, l’Inter sera sa vie. Les couleurs sont “plus belles” mais surtout, les noirs et bleus gagnent plus que leurs cousins. Champions en 1930, 1938 et 1940 ils sont les patrons de la ville. Ils peuvent compter sur le meilleur buteur de leur histoire, Giuseppe Meazza, qui en plus ajoute une dimension glamour aux nerazzurri dont les milanistes ne peuvent se vanter. Prisco révèlera dans son autobiographie que son amour inconditionnel pour Meazza (qu’il qualifie comme ''un Seigneur parmi des animaux'') l’avait définitivement convaincu à supporter l’Inter. Et c’est un amour qu’il revendique fièrement jusqu’à la fin : quelques jours avant sa mort, il annonce à la télé italienne avoir remplacé la photo de ses parents sur sa table de chevet par celles de Meazza et Ronaldo, ses deux idoles incontestables. Un sens aigu de la justice coulait dans les veines de la famille. Son père était avocat et sa mère devait s'assurer qu'il suivait son travail scolaire. Il deviendrait lui-même avocat mais pas avant un voyage marquant en Russie en tant que membre des Alpini (sous-lieutenant, division Julia, bataillon l'Aquila), marchant péniblement sur des kilomètres dans le froid glacial et luttant pour sa survie. Il écrivit des lettres à ses parents et emporta avec lui un ballon en cuir dans la steppe. Des mois difficiles en effet, une guerre terrible et une retraite de 380 kilomètres. Quand tout semble fini, à Brest-Litovsk, la première chose qu'il cherche est un exemplaire de La Gazzetta dello Sport. Pour illustrer l'horreur, 1 600 soldats alpins et 53 officiers étaient partis, 159 soldats et 3 officiers sont revenus. Cela en dit long. Il a ensuite étudié le droit, et l'Inter, encore une fois. A Milan et en Italie. Jusqu'au jour où le vice-président de l'époque lui a demandé : "Pourquoi tu ne rejoins pas le club ?" Il rejoint le club en tant qu'avocat le 10 octobre 1949 et devient lui-même vice-président en 1963, sous la direction d'Angelo Moratti. Le président, fatigué de payer des amendes pour les diatribes d'après-match d'Helenio Herrera, a demandé à Prisco de mener des interviews à sa place. Il était toujours là au stade, pour chaque triomphe, ainsi que pour d'autres moments qui ont changé l'histoire du football. Comme l'appel lancé après le match contre le Borussia Moenchengladbach, le tristement célèbre "incident de la canette", lorsque son entêtement et son esprit magnifique ont permis de rejouer le match. Il a travaillé sous cinq présidents mais un seul patron: "Je n'ai jamais servi que l'Inter." Cela explique également pourquoi il était si tranchant et irrévérencieux avec les rivaux de l'Inter. Il était l'ultime ennemi juré de l'AC Milan. Légendaires en effet sont ses phrases sur les cousins milanistes, notamment lors de l’épopée de Sacchi et Capello. Aujourd'hui, San Siro chante "La Serie A est dans notre ADN", une référence à l'un des nombreux coups de Prisco aux Rossoneri. Dit avec un sourire aux lèvres et sans avoir besoin de mentionner l'autre équipe. "Les fans de l'Inter n'ont pas à s'inquiéter : après de nombreuses années dans ce club, je peux affirmer que la Serie B ne fait pas partie de notre code génétique." Sa dialectique n'était jamais ennuyeuse et a même amusé les supporters milanais, qui voyaient en lui un rival impossible à haïr. En effet, intelligemment, Peppino utilisait le seul moyen pour défendre son club des nombreux triomphes milanistes en Italie et en Europe: l’ironie. ''Si le Scudetto ne peut être conquis par l’Inter, je supporterais sans aucun doute l’autre équipe de Milan: la Scarioni, dans laquelle j’ai moi-même joué'' ou encore ''Je suis contre toute forme de racisme, mais je ne permettrais jamais que ma fille épouse un joueur du Milan''. En 1982, alors qu’il vient d’être opéré d’une tumeur, il répond à un journaliste qui lui demande comment se passe sa réhabilitation, ''Je vous avoue Monsieur, que regarder Milan-Cavese 1-2 à la télévision, avec nos chers cousins en Série B est quelque chose qui fait beaucoup de bien aux malades.'' Son autre victime préférée est bien sûr la Juventus, avec son arrogance, son stade toujours vide et ses victoires douteuses. Même s’il concède que la Juve, par rapport au Milan, est presque une équipe aimable, il n’épargne pas son humour aux bianconeri. En effet, pour Peppino, ''la Vieille Dame est comme une maladie qu’on a dès sa plus jeune enfance. Après des années, on s’y résigne''. Souvent, il arrive même à se moquer des couleurs bianconere et rossonere avec une seule intervention: ''Quand je serre la main à un milaniste, je me la lave. Quand je la serre à un juventino, je me compte les doigts''. Une ironie poignante, de temps à autres très dure, mais qui n’a jamais choqué. Au contraire, Prisco initiait des débats hilarants avec des comiques milanistes et juventins tels Teo Teocoli ou Giampiero Mughini. Selon Peppino, le football est bien plus qu’une simple question de vie ou de mort, mais il faut l’affronter avec ironie et sarcasme. Le seul moyen pour éviter de rabaisser l’adversaire est de l’attaquer, de le chambrer et d’éviter le politiquement correct. Et l’Avvocato a toujours été loyal à cette philosophie. La fierté intrinsèque ressentie par un véritable fan était la même à l'âge adulte que dans l'enfance. Sur son bureau, parmi les photos de ses parents, il a placé une photo de Ronaldo, le joueur qu'il adorait le plus, avec Meazza. De Meazza à Ronaldo. Le 10 Décembre 2001, Prisco a célébré son 80e anniversaire avec les supporters de l'Inter alors que la veille, Ronaldo marquait contre Brescia. Vieri et Ronaldo jouent ensemble. Il a reçu des centaines d'appels d'anniversaire, qui faisaient tous référence à l'Inter, alors en tête de la ligue. Deux jours plus tard, le 12 décembre, il est décédé subitement. Il a toujours plaisanté lors de ses interviews et a déclaré un jour : "La veille de ma mort, je vais devenir un fan de Milan - comme ça, il y en aura un de moins." En réalité, il a quitté ce monde comme l'un des nôtres. Et avec nous, il continue à vivre, au Meazza, alors comme aujourd'hui, chaque fois que la foule scande "Peppino Prisci, donne-nous un but". Traduction alex_j via le site officiel, Faute Tactique et connaissances personnelles.
  12. Pour la première fois, un sondage sera organisé pour choisir parmi quatre personnes ou institutions qui ont marqué l'histoire du club hors du terrain. Chaque édition de l'Inter Hall of Fame voit un prix spécial décerné en reconnaissance d'une personne ou d'une institution qui a marqué l'histoire du club sur le plan sportif et également en intégrant des initiatives sociales qui vont au-delà du soutien à l'équipe. Lors de la première édition du HoF, le prix spécial a été décerné à la famille Moratti pour toutes les années de service à la cause des Nerazzurri, y compris une impressionnante collection de trophées qui ont propulsé le club au sommet à deux époques différentes. Pour le deuxième, notre ancien gardien Astutillo Malgioglio pour son travail avec les BUU (Brothers Universally United) pour promouvoir les plus vulnérables, faibles et marginalisés. Ernesto Pellegrini est sorti vainqueur de l'édition 2020, après avoir été président du club lors de la campagne du Scudetto du record et avec sa fondation offrant quotidiennement des repas chauds à des centaines de personnes en situation précaire Le prix spécial du HoF 2021 sera choisi par les fans pour la première fois via un sondage sur Socios.com car les détenteurs de fan-token $INTER pourront choisir entre quatre candidats. Le sondage se déroulera du 21 au 27 Février et le gagnant de ce prix spécial sera annoncé en même temps que les autres joueurs entrant HoF de l'Inter 2021 avant la rencontre contre Salernitana au Meazza le 4 Mars 2022. Trois joueurs (Gianluca Pagliuca, Marco Materazzi et Wesley Sneijder) ont déjà été annoncés, le quatrième restant à venir. Il y a quatre candidats, englobant des personnalités historiques, des institutions et des fans spéciaux. Il s'agit de Peppino Prisco, légendaire avocat et directeur de l'Inter, le Policlinico de Milan, pour les efforts du personnel de santé contre le Covid-19, Claudio Bertazzi, le président de l'Inter Club Desenzano del Garda, et Enzo Bernasconi, membre de l'Inter Club Tri Basei. Peppino Prisco En Décembre dernier, l'Inter a célébré les 100 ans de la naissance de Peppino Prisco et le vingtième anniversaire de sa disparition. Prisco a fait partie d'un siècle de l'histoire des Nerazzurri, gagnant la réputation de "le plus grand fan de l'Inter de tous les temps". Membre des Alpini (sous-lieutenant) en Russie, avocat averti, vice-président et surtout supporter, Prisco était aimé des Interisti comme des partisans de l'opposition pour sa personnalité attachante, ses blagues et son sourire constant. Il a été décrit comme "toujours et uniquement au service de l'Inter". Un hommage sera publié sur le forum. Policlinico de Milan Pour le rôle clé que l'hôpital a joué dans la bataille contre le Covid-19 à Milan. La bataille a commencé dès les premiers jours de la pandémie, aboutissant à la gestion des hubs de vaccination, dont celui du Palazzo delle Scintille, le plus grand d'Italie, et celui de Fiera-Portello, avec un grand effort sur les enfants. Au total, l'hôpital a coordonné l'administration de plus de 2 millions de doses de vaccin en Italie. À cela s'ajoute la création et la gestion du Padiglione del Policlinico à Fiera, la plus grande unité de soins intensifs d'Europe pour les patients atteints des cas les plus graves du Covid-19. En 2021, malgré la pandémie en cours, près de 6 000 bébés y sont nés ayant acquis une réputation de plaque tournante pour les mères touchées par le Covid-19. Tout cela s'est déroulé sans que l'hôpital n'interrompe ses activités régulières d'assistance, de soins et de recherche. Bravo ! Claudio Bertazzi, président de l'Inter Club Desenzano del Garda Sans alternative viable, Claudio Bertazzi est président de l'Inter Club Desenzano del Garda depuis 40 ans. Son histoire incarne le lien étroit entre la vie personnelle, la passion du football et l'engagement envers le club et le développement d'initiatives sociales conformes aux principes d'inclusion et de promotion des supporters de l'Inter au niveau national. Enzo Bernasconi, membre de l'Inter Club Tri Basei En 2020, Enzo Bernasconi, membre de l'Inter Club Tri Basei, a combiné sa passion pour l'Inter et l'impact social dans une entreprise unique. Il a parcouru 1 277 kilomètres à vélo entre San Siro et Terranova da Sibari en Calabre, la ville natale de Salvatore et Caterina, les grands-parents de Diego Milito, qui ont ensuite émigré en Argentine. Le voyage à travers l'Italie visait non seulement à relier physiquement les lieux clés de l'attaquant qui a propulsé l'Inter vers la gloire européenne, mais aussi à collecter des fonds pour soutenir Inter Campus Bolivie et le Comité Casari, qui travaille depuis de nombreuses années pour aider les enfants de Cochabamba. C'est une initiative sportive et solidaire pour relier Milan au reste du monde, de l'Italie à l'Amérique du Sud. Un article concernant Inter Campus Bolivia sera publié. A vos votes ! Traduction alex_j via le site officiel.
  13. Place à un condensé de l'actualité de ce jour, un seul conseil, préparez le pop-corn, les mouchoirs, ou un bon calmant: C’est une information de Sky Sport : La volonté de Lukaku est claire: Il veut rejoindre Chelsea. Les Blues étudient ces dernières heures la possibilité de déposer une nouvelle offre, convaincante et finale pour faire plier l’Inter. Chelsea avait déjà proposé 100 millions d’euros plus Alonso, mais le club ne veut que du cash Selon la Repubblica, le joueur a accepté l'offre d'Abramovich de 15 millions d'euros par saison - plus 3 millions à la signature - pendant quatre ans. Selon Italia1, si la Famille Zhang s’est donné le temps de la réflexion, ce n’est non pas suite aux protestations des tifosi au siège, mais ils cherchent à faire sortir Lukaku de sa tanière, il devra communiquer publiquement la décision de partir, à sa demande, dans le club entraîné par Thomas Tuchel Sport Mediaset redoute un exode : "Le départ de Lukaku pourrait donner lieu à une Diaspora. Car son propriétaire a radicalement et soudainement changé sa stratégie en ne considérant plus personne comme intransférable : Cela pourrait aussi chauffer pour Stefan De Vrij, Nicolò Barella et Lautaro Martinez." Un transfert record, vraiment ? Selon nos confrères de notre communauté Facebook, l’Inter est loin de réaliser l’affaire du siècle : En effet, quel que soit le montant du transfert, il faudra déduire de nombreuses commissions. La Gazzetta met en évidence que : - 5% de l'affaire vont dans une aide de solidarité de l'UEFA ; - 5% vont aux clubs qui ont formé le Belge (2,25% Anderlecht, 2% Chelsea, 0,75% Everton) ; - 6% de la revente vont à Manchester United comme convenu au moment du transfert de Big Rom ; De plus, l'Inter doit encore terminer de payer le transfert de Lukaku (environ 40 millions d'euros). Tout cela fait que si Chelsea paye 120 millions d'euros, 53,2 millions d'euros devront être retirés et l'Inter n'empocherait "que" 67 millions d'euros Antonio Conte pourrait retrouver ses amis En effet, selon Il Giornale, si une prolongation a été proposée à Giuseppe Marotta et Piero Ausilio lors du départ d’Antonio Conte, celle-ci n’a jamais été officialisé et ils pourraient partir, selon certaines sources. "A quelques jours du début du championnat, ce serait une sorte de désertion envers Inzaghi et l'équipe, ainsi qu'envers les tifosi eux-mêmes, qui ont besoin de conseils puisque Zhang est rentré en Chine et qu'on ne le verra pas à Milan dans quelques jours." Le coup de Grace de Paolo Condò "Il y a la nécessité d'arriver le plus vite possible à la vente de du Club, car les Zhang me semblent emprunter une route complètement sans retour. Je voudrais faire un geste qui soit purement symbolique mais que je trouverais très juste : Renommer Angelo Moratti le centre sportif de la Pinetina et enlever Suning parce que c'est quelque chose qui doit être enlevé par décence". Le Joker Andrea Belotti ? En effet, Edin Dzeko ne rejoindra jamais l’Inter suite au véto d’un José Mourinho très certainement dans un état de grâce actuellement, à l'As Rome! En fin de contrat l’an prochain au Torino, le joueur ne coûterait, selon Tuttosport, que 30 millions d’euros au grand max. Cette somme est d’ailleurs la somme que le club granata avait accepté pour le céder au Zenith Saint-Pétersbourg. Andrea veut rester en Italie et il a refusé l’offre: L’Inter pourrait donc conclure l’opération aux alentours de 25-30 millions d’euros. Le Champion d’Europe n’est pas trop gourmand au niveau salarial : 3,3 millions d’euros Selon vous, l’international italien pourrait-il être à la hauteur du poste exigé pour un numéro 9 ? ®Antony Gilles - Internazionale.fr
  14. Le 27 Mai 2021, Armando Picchi décédait d'un cancer. Pour son 50e anniversaire de sa mort, voici un hommage. "Si l'Inter doit quelque chose à il Mago, combien il Mago nous doit-il aux joueurs? Beaucoup, peut-être beaucoup." Armando Picchi "Picchi était un directeur défensif... ses passes n'étaient jamais aléatoires et sa vision était superbe." Gianni Brera Armando Picchi avait le type de traits du visage qui donnaient l'impression d'avoir vécu cent vies à l'âge de 18 ans. Regarder de vieilles séquences vidéo en noir et blanc ne fait rien pour améliorer l'apparence du libéro original italien, mais cela met en perspective qu'il a joué le jeu avec l'intelligence et l'expérience d'un joueur mûr au-delà de ses années. Né à Livourne en 1935, le futur porte-étendard de tous les titulaires en venir du poste est né la même année que l'achèvement du stade du club de sa ville natale. Une relation symbiotique entre le nouveau-né et l'amphithéâtre de football nouvellement fini de Livourne fusionnera complètement en 1990, mais avant cela, Picchi établira la norme par laquelle tous les futurs défenseurs italiens seraient jugés. Leo Picchi était l'aîné d'Armando de 14 ans et était, comme c'est souvent le cas, le frère aîné qui a initié une histoire d'amour avec le beau jeu. Leo a fait ses débuts pour l'équipe locale de Livourne en 1945 a joué un rôle central dans l'identification du talent de son jeune frère, le recommandant au club et le mettant en route pour suivre ses traces. Tout comme Leo a quitté l'équipe première pour pour le Torino, Armando a fait ses débuts en équipe Primavera. En 1954, Armando a finalement fait ses débuts dans l'équipe première de Livourne, commençant sa carrière en tant qu'arrière droit. Tout au long de ses 99 apparitions pour son bien-aimé Livourne et marquant 5 buts, le premier d'entre eux le 30 Décembre 1956 contre Mestre, Picchi jouait et se développait dans un position large. Armando Picchi restera dans l'équipe de sa ville natale pendant 5 ans, de 1954 à 1959 lorsque le président de SPAL, Paolo Mazza, notant sa qualité a décidé de le recruter pour son équipe en Serie A. Avec les bleus et blancs, cependant, il n'est resté que pendant une seule saison et 27 matchs, contribuant à la cinquième place du SPAL, le meilleur résultat de l'histoire de l'équipe. La promesse de Picchi avait attiré l'attention d'Helenio Herrera, qui tenta l'arrière latéral de l'équipe provinciale à l'Internazionale, et bien que ce ne soit pas évident à l'époque, les graines de la Grande Inter avaient été semées. Rejoindre l'Inter en même temps que Picchi était un autre élément essentiel du plan directeur de Herrera, Giacinto Facchetti. Picchi jouerait initialement en tant que défenseur droit de l'Inter et Facchetti, un défenseur qui avait des décennies en avance sur son temps, jouerait en tant que latéral gauche. Les deux premières saisons de Herrera et Picchi ont été une période de pauvreté si l'on considère la principale monnaie d'argent du football. Au milieu d'une disette de six saisons pour le Scudetto lorsque Herrera est arrivé (son dernier Scudetto datait de la saison 1953-1954), et malgré une troisième place suivie de la deuxième la saison suivante (l'Inter termina 3e en 1960-1961, et 2e en 1961-1962) le propriétaire de l'Inter, Angelo Moratti, n'a pas été impressionné. Des rumeurs tournaient comme des vautours voraces autour d'Herrera, et avec elles la possibilité très réelle que deux saisons seraient tout ce qu'il verrait du Giuseppe Meazza. Mais l'histoire est jonchée de moments décisifs. Moratti a choisi de donner un peu plus de temps à Herrera, forçant le manager à reconnaître que son équipe était trop ouverte et susceptible de concéder des buts (l'Inter concéda 39 buts en 1960-1961, 31 buts en 1961-1962 et 20 en 1962-1963, lors du premier Scudetto sous Hererra). Herrera a choisi de changer le style de jeu de l'équipe. Une ligne de quatre arrières fut déployée, mais avec l'instinct d'attaque naturel de Facchetti, il a été autorisé à patrouiller sur tout le flanc gauche du terrain. L'homme supplémentaire a été placé dans le rôle de "sweeper" derrière les quatre arrières. L'Inter jouerait un système de marquage individuel et laisserait ce joueur supplémentaire à l'arrière pour intercepter tout adversaire ou une balle manquée. C'était un poste qui exigeait de l'intelligence, du sang-froid, de la vision et de l'anticipation. Picchi avait tous les attributs techniques et mentaux nécessaires et il est donc devenu LE libéro, le capitaine et la voix de Herrera sur le terrain. La saison 1962-1963 a vu la manifestation de la pensée tactique de Herrera et des modifications astucieuses porter ses fruits. Tandis que la prétention de Herrera d'avoir inventé le concept même du catenaccio est une discussion pour un autre article, ce qui était immédiatement clair était que Picchi sous la tutelle de Herrera définissait LE libero. Picchi n'était pas un personnage physiquement imposant sur le terrain, mais sa capacité à lire le jeu et à ressentir le danger avant qu'il ne devienne apparent garantissait que son 1m71 était rarement nécessaire pour un football dur et rugueux. Son corps n'était que le conduit qui transportait le cerveau du footballeur dans la bonne position pour étouffer la menace de son adversaire. En 1963, l'Inter a remporté son premier titre de Serie A en neuf ans en ne concédant que 20 buts en 34 matchs. La réinvention tactique par Herrera de la ligne arrière a eu des effets profonds, non seulement pour le club mais aussi pour le football italien au sens large. Picchi était considéré comme une extension du manager, dirigeant ses coéquipiers sur le terrain, donnant des instructions et orchestrant le jeu à ses conditions. Son instinct naturel de défense signifiait qu'il passait très rarement dans l'atmosphère raréfiée de la moitié de terrain adverse, comme son manager l'avait prévu. Le contrôle de Picchi sur le jeu était tel que le légendaire journaliste de football italien, Gianni Brera, a dit: "Picchi était un directeur défensif... ses passes n'étaient jamais aléatoires et sa vision était superbe." Il y a une belle anecdote dans le livre fondateur de John Foot, Calcio, qui illustre la confiance suprême de Picchi dans sa capacité à diriger le jeu sans avoir besoin des instructions de son manager. Au cours d'un match vers le milieu des années 1960, Herrera essayait de transmettre des instructions à ses joueurs. Frustré par le manque d'attention porté vers lui, il appela un joueur sur la ligne de touche et lui a donné les instructions à passer à Picchi. Après un moment, Herrera a demandé au joueur: "Qu'est-ce que Picchi a dit?" Le joueur a répondu, presque par excuse: "Vas te faire foutre et vas te faire foutre aussi à Herrera." L'Inter a remporté le match. Nous reviendrons sur un autre match disputé en Janvier 1966 démontrant les capacité de Picchi à diriger un match plus tard. Alors que Herrera ne pouvait pas toujours compter sur Picchi pour suivre les instructions comme un bon soldat, il savait que le libéro ne quitterait jamais son poste. Picchi était défensivement enclin au noyau, mais il pouvait jouer. Ce n'était pas le genre de défenseur qui se consacrait à tout prix à dégager les lignes; il aimait faire descendre le ballon et le déplacer rapidement. Même si la moitié de terrain adverse était considérée comme une zone interdite, le natif de Livourne aimait lancer des attaques. La saison 1963-1964 de Picchi avec les Nerazzurri les a vus échouer à conserver leur Scudetto, perdant contre Bologne 2-0 dans un match couperet après avoir fini avec le même nombre points sur la saison malgré une différence de buts moins bonne (+36 pour Bologne contre +33 pour l'Inter; les deux équipes ont marqué 54 buts mais Bologne n'en a encaissé que 18 contre 21 pour l'Inter). A l'époque, un match couperet était joué pour départager deux équipes ayant le même nombre de points, les goal averages n'étant pas utilisés avant la Coupe du Monde 1970. Cependant, la pilule amère d'une défaite nationale a été plus que compensée par un succès en Coupe d'Europe. Picchi a mené l'Inter à son tout premier succès continental, battant en finale le puissant Real Madrid. Peut-être plus important que la simple gloire, certainement pour Herrera et son capitaine, c'était une campagne qui a justifié le caténaccio et la capacité de Picchi à rassembler son équipe. En effet, l'Inter n'a concédé que cinq buts en neuf matches contre les champions anglais, français, yougoslave, allemand et espagnol. En tant que régnants européens, Herrera, Picchi et l'Inter se sont mis à tenter de regagner le Scudetto. Contre la pression et la devise accrues auxquelles les Interistes étaient désormais confrontés, Picchi devait mener ses hommes dans l'inconnu lors d'un match à deux manches en Coupe Intercontinentale contre l'Independiente. Une défaite 1-0 à Buenos Aires a laissé ce titre à la portée de l'Inter, avec un 2-0 au Meazza. L'Inter fut sacrée meilleure équipe du monde. La saison 1964-1965 devait être la plus réussie de ce qui était maintenant l'émergence de Grande Inter. Armando Picchi a mené son équipe au titre, perdant seulement deux matchs au cours de la saison. Cependant, comme c'est souvent le cas, chasser les trophées les plus importants sur plusieurs fronts sape les ressources et voit la plupart des équipes échouer. Pas pour l'Inter. Picchi et Herrera ont maintenu l’intensité des Nerazzurri et une deuxième Coupe d’Europe successive a suivi. Une fois de plus, seulement cinq buts ont été concédés sur toute la campagne continentale. La finale avait la résonance d'une typique performance italienne alors que l'Inter menait 1-0 sur le Benfica après 42 minutes. C'était toute l'incitation dont le capitaine avait besoin, quittant rarement son tiers alors que l'Inter enregistrait une performance défensive proche de la perfection contre une brillante attaque portugaise. Le petit libéro avait aidé l'Inter à atteindre le plus grand des sommets, mais il y avait plus à venir des géants milanais. La saison 1965-1966 a offert à l'Inter l'opportunité de conserver sa Coupe Intercontinentale contre l'Independiente à nouveau. Avec une opposition familière est venu un résultat familier, mais cette fois-ci, Picchi et l'Inter n'ont pas concédé sur les deux matchs, remportant 3-0 au total. Le trophée final de l'ère de la Grande Inter était le Scudetto 1965-1966. Remportant le titre avec quatre points d'avance sur Bologne, l'Inter était une fois de plus difficile à décomposer, concédant 28 buts toute la saison mais en marquant, de manière inhabituelle, 70 buts. En soulevant sept trophées majeurs en quatre sensationnelles saisons, Armando Picchi avait conduit son équipe de l'Inter à un succès sans précédent. Cependant, le 30 Janvier 1966, l'Inter a rencontré Vicenza au Meazza et à la fin de la première mi-temps, le résultat récompensait les rouges et blancs avec un 1-2. Dans le vestiaire, les remarques et suggestions de Herrera n'ont pas été entendues par tous les joueurs et même Picchi a manifesté de manière flagrante sa dissidence. En seconde période, cependant, les Nerazzurri ont renversé le résultat en suivant les indications de l'ex joueur de Livourne. Cela cimenta, si besoin était, le charisme d'Armando. Il faut se rappeler que Vicenza a terminé 6e en 1964 et 1966. L'ironie de tout ce succès est qu'Armando Picchi n'a jamais eu l'occasion de transférer les performances de son club vers l'équipe nationale et n'a même pas été sélectionné pour la Coupe du monde 1966. Aux yeux du manager Edmondo Fabbri, Picchi était trop défensif. Avance rapide vers l'Ayersome Park le 19 juillet 1966 et avec cette défaite choc de l'Italie 1-0 face à la Corée du Nord; comme Fabbri aurait dû souhaiter avoir choisi le libéro indomptable de l'Inter. Ferruccio Valcareggi, l’homme chargé de redorer le blason de la réputation internationale écornée des Azzurri, a régulièrement sélectionné Picchi pour les éliminatoires du Championnat d’Europe 1968. Cependant, une grave blessure pelvienne subie lors d'un match de qualification contre la Bulgarie a essentiellement mis fin à sa carrière internationale. La raison pour laquelle l'un des plus grands footballeurs du pays n'a été sélectionné que 12 fois pour les Azzurri reste une anomalie . La saison 1966-1967 aurait été une saison impressionnante pour la plupart des clubs, mais la Grande Inter n'était pas une équipe ordinaire. Les normes exigées par Moratti, Herrera et Picchi signifiaient que les finalistes en Serie A et en Coupe d'Europe ont vu la rupture prématurée de la plus grande équipe d'Internazionale. Il Mago aurait manifestement pris cet affront du 30 Janvier 1966 personnellement et a en fait forcé l'Inter à vendre Picchi à Varèse en 1967. Il n'y avait pas de place pour le sentiment dans les coulisses du pouvoir au Giuseppe Meazza. Malgré cela, Armando Picchi restera toujours dans les mémoires comme Il Grande Capitano. Plus important encore, la définition même du libéro avait été modifiée par un homme qui jouait avec une telle diligence raisonnable dans son rôle et ses responsabilités qu'il ne marqua qu'un seul petit but pendant toute sa carrière à l'Inter. Il a essayé de retourner sur le terrain, mais à Varèse, il s'est rendu compte qu'il ne pouvait pas jouer comme avant et a donc décidé de se retirer. Malgré tout, dans la ville lombarde, sa tâche n'était pas terminée car il a contribué en tant que joueur-entraîneur avec les Bosinis pendant tout le championnat 1968-1969. Malheureusement, il a raté le salut d'un seul point. En effet, le classement de Serie A de cette année-là s'est en effet clôturé avec Varèse quatorzième à 22 points, tandis que la Sampdoria et Vicenza toutes deux treizièmes avec 23 points. A cette époque, la Serie A se jouait à 16 clubs et les trois derniers étaient relégués. L'année suivante, Livourne a demandé à Picchi de les aider à se remettre en championnat car ils étaient en pleine zone de relégation en Serie B. Convaincu par quelques amis, Armando a décidé de prendre les rênes de l'équipe et a terminé cette saison à une incroyable neuvième place. Allodi et Boniperti, alors managers de la Juventus, ont réalisé ses qualités d'entraîneur et ont pensé le mettre à la tête de la Juventus. Le 16 février 1971, après seulement sept mois à la tête de la Juventus, le club a annoncé qu'Armando Picchi prendrait un congé indéfini pour lutter contre une forme aiguë de cancer. En effet, alors que Picchi souffrait de terribles maux de dos, c'est seulement après de nombreuses investigations qu'il fut découvert qu'il s'agissait d'une tumeur de la colonne vertébrale. Certains pensent que cette tumeur serait consécutive à se blessure au bassin. Les amis proches et la famille savaient que la maladie était en phase terminale. Son remplaçant serait Cestmír Vycpalek, l'homme qui a amené Gaetano Scirea à la Juventus, défenseur lui même décédé à 36 ans. Vycpálek qui a clôturé le championnat à la 4e place, derrière l'Inter, le Milan et Naples, remportant une place en Coupe UEFA. Quelques mois et la maladie ne lui laissa aucune issue, le 26 mai 1971, il quitta cette Terre. Du 19 Juin au 26 Juin 1971, il fut organisé le trophée Armando Picchi remporté par la Louve au dépend de l'Inter, la Juve ayant terminée troisième. Si la carrière de joueur d'Il Grande Capitano a révolutionné le développement tactique du calcio et a apporté un succès et une joie incomparables aux supporters de l'Inter, alors la carrière d'entraîneur de Picchi a été celle d'un potentiel malheureusement insuffisant. Alors que ses plus beaux jours étaient à l'Inter, son club d'enfance, Livourne, a conféré le symbole le plus concret du souvenir au grand capitaine de l'Inter. En 1990, le stade a été nommé en son honneur. Le Stadio Armando Picchi est un rappel permanent à l'équipe sortante de Livourne, aux habitants de la ville et aux fans du club qu'il y avait autrefois une légende au milieu de leurs rangs; un joueur la plupart ne rêvera jamais d'émuler, un Livournais qui avait grandi en dehors de sa ville natale, mais qui n'avait pas hésité à l'aider en cas de besoin. Au-dessus de cela, cependant, les souvenirs laissés par Picchi, les histoires racontées par les plus âgés, sont le plus grand témoignage d'un footballeur spécial. L'Italien était l'homme qui a fait de la défense une forme d'art et qui était l'épicentre d'un style de football révolutionnaire. Les images en noir et blanc du leader stoïque mais simple des hommes illustrent un footballeur qui comprenait implicitement le rôle du libéro et ce que c'était d'être un capitaine.
  15. Dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport, Massimo Moratti est ravi du 19e Scudetto et a soutenu les Nerazzurri pour continuer à gagner pendant de nombreuses années. "Ma première pensée est allée à mon père Angelo, à Giacinto Facchetti et Giuseppe Prisco, à Mauro Bellugi et Mario Corso. Ils étaient super Interisti et ils auraient fêté ce titre comme des fous. J'ai aussi pensé aux fans avec qui je partage cette joie aujourd'hui; enfin, un autre Scudetto!" "J'ai également eu un échange de messages très émouvant avec Steven Zhang hier après-midi." "En termes d'adrénaline, il n'y a pas de comparaison avec le moment où vous remportez le titre alors que vous êtes à la tête du club. Mais j'ai aussi d'autres choses dans ma vie, tu es beaucoup plus calme quand tu n'es pas là." "Cette équipe de l'Inter a tout ce dont elle a besoin pour continuer à remporter des trophées et réussir en UEFA Champions League. Le Suning est une grande entreprise, l'impact du COVID-19 était difficile à prévoir mais je pense que les choses sont à nouveau calmes maintenant." "Antonio Conte a d'énormes mérites dans ce scudetto, il a mis son visage au-dessus du parapet pendant longtemps. Il n'a pas été facile d'isoler l'équipe de toutes les rumeurs hors du terrain. C'était un nouveau défi pour Conte, mais nous savions déjà qu'il était capable de garder tout le monde focalisé sur le ballon, même ceux qui ne jouaient pas beaucoup. L'Inter doit continuer avec Conte." "Il est toujours difficile de faire des comparaisons, mais ce groupe semblait également en mission. Josè Mourinho et Antonio Conte sont deux entraîneurs super-professionnels avec une passion viscérale pour le football et le travail qu'ils font. L'engueulade de Conte avec Andrea Agnelli lors de la demi-finale retour de la Coppa Italia en Février a été le soir où il a été confirmé comme 'anti-Juventino', quelle satisfaction!"
  16. En effet, l’Inter s’apprête à finaliser l’objectif qui lui était le plus important : Celui de remporter le Championnat d’Italie. Mais si les Nerazzurri sont à 4 points d’un Scudetto retentissant, son Président va également rentrer dans les livres d’Histoire vu sa précocité à décrocher le Graal Révélation de la Gazzetta Dello Sport Steven Zhang sera Champion d’Italie avant ses 30 ans, aucun autre Président, depuis l’après-guerre n’a jamais fait preuve d’une telle précocité : Il y a même un gouffre générationnel, car après lui, on retrouve Ernesto Pellegrini et son Inter des Records qui a remporté le Scudetto 1988-1989 à l’âge de 48 ans. Le Mythique Angelo Moratti avait 53 ans lorsque le Mage Herrera lui offrit son premier titre national. Plus jeune Président en activité en Italie En effet, le 28 octobre 2018, soit il y a deux ans et sept mois, Steven Zhang endossait le rôle de Président, dès ce jour-là, il sema les graines qui vont à présent porter leurs fruit. En cette période estampillé Suning et avec une tournure à 360° via un changement de siège, d’armoiries, d’ambition et de taille, le tremblement de terre lié à la Pandémie au Covid-19 qui a frappé également l’expansion de l’Inter, ne sera pas parvenu à empêcher premier succès chinois. Si Steven est le plus précoce des Président au niveau de l’âge, le Président le plus précoce était jusqu’alors Fraizzoli (3 années en 1971) suivi de Pellegrini (5ans) ®Antony Gilles – Internazionale.fr
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