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Voici la dêpeche de l'AFP parue ce mardi 17 décembre: "La Ligue italienne de football a annoncé lundi plusieurs mesures visant à lutter contre le racisme, mais le message a été brouillé par l'utilisation d'une peinture représentant trois singes, qui a suscité l'incompréhension de l'AS Rome ou de l'association anti-discriminations FARE." "L'AS Rome est très surprise de voir aujourd'hui sur les réseaux sociaux des singes peints sur des tableaux dans ce qui semble être une campagne de lutte contre le racisme lancée par la Serie A. Nous savons que la Ligue veut combattre le racisme, mais nous ne croyons pas que cela soit le bon moyen de le faire", a écrit le club de la capitale sur Twitter. Plus tôt dans la journée, l'administrateur délégué de la Lega Serie A Luigi De Servio avait présenté un plan de lutte contre le racisme, qui prévoit notamment la signature d'une charte par chacun des 20 clubs de Serie A, qui ont tous choisi un joueur devant les représenter dans ce combat contre le racisme. Mais le message de la Ligue a été parasité par la présentation d'un tableau de l'artiste italien Simone Fugazzotto, qui doit être exposé au siège de l'instance à Milan. Il s'agit d'un triptyque représentant trois singes en gros plan, le visage marqué de traits de couleur. Selon la Ligue, l'oeuvre "a pour objectif de défendre les valeurs d'intégration, de multi-culturalisme et de fraternité." "Avec ce triptyque, j'ai essayé de raconter que nous sommes des créatures complexes et passionnantes, que nous pouvons êtres tristes ou heureux, catholiques, musulmans ou bouddhistes, mais que au fond, ce qui détermine ce que nous sommes, ce sont nos actions et pas la couleur de notre peau", a de son côté déclaré l'artiste. Mais alors que les stades italiens sont le théâtre d'incidents racistes récurrents, notamment des cris de singe à l'adresse de joueurs noirs, le message a été mal perçu par plusieurs observateurs. L'association FARE, qui lutte contre les discriminations, a ainsi parlé de "mauvaise blague." : "Une fois de plus, le football italien laisse le monde sans voix. Dans un pays où les autorités restent incapables semaine après semaine de s'occuper du racisme, la Serie A lance une campagne qui ressemble à une mauvaise blague", a écrit le groupe sur Twitter. Réaction de l'Inter "Il n'existe aucune bonne excuse pour être raciste, il n'y a pas de place pour le racisme dans le Calcio. Nous sommes des frères universellement unis, telle est notre façon de combattre toute forme de discrimination #BUU #BrothersUniversallyUnited #NoToDiscrimination #FCIM”. Rock Nation Sport monte au créneau Suite à la gaffe de la Lega Calcio sur sa campagne contre le Raciste, Michael Yormark, l'Administrateur-Délégué de Roc Nation Sport, qui représente lesd intérêts de Romelu Lukaku est monté au créneau "J'ai eu une conversation avec l'Administrateur-Délégué de la Lega Calcio. Il m'a contacté et je lui ai répété que tout ce qui a été fait est pour tous inapproprié et insensible. Les excuses sont déjà un pas vers la bonne direction. A présent, nous versons quel sera leur plan de travail pour voir s'il sont vraiment sérieux."
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Racisme : la Curva Nord répond au communiqué de Lukaku
Victor "Antony" Newman a posté un article dans F.C. Internazionale Milano
Victime de cris racistes, Romelu Lukaku n’a pas réagi à chaud, préférant se laisser un temps de réflexion. Voici le communiqué publié sur ses réseaux sociaux officiels et relayé également par Rtl-Sport : "De nombreux joueurs ont subi des insultes racistes ces derniers mois. J’en ai souffert à mon tour hier. Le football est un jeu que tout le monde doit pouvoir apprécier. Nous ne devrions pas accepter la moindre forme de discrimination qui pourrait le faire glisser dans la honte." "J’espère que les fédérations du monde entier réagiront avec virulence contre toute forme de discrimination. Les réseaux sociaux doivent aussi travailler d’avantage avec les clubs de football. Chaque jour, vous pouvez voir au moins un commentaire raciste sous le post d’un joueur de couleur. Nous le signalons depuis des années, mais il n’y a toujours pas d’action…" "Mesdames et Messieurs, nous sommes en 2019 et au lieu d’avancer, nous reculons. Je pense qu’en tant que joueurs, nous devons nous unir et faire un communiqué pour garder ce sport propre et appréciable pour tous" Réponse surréaliste de la Curva Nord, le groupe des Ultras de l’Inter "Ciao Romelu, Nous t’écrivons au nom de la Curva Nord, le groupe de supporters qui t’a souhaité la bienvenue à peine arrivé à Milan. Cela nous attriste beaucoup que tu ai pensé que ce qu’il s’est produit à Cagliari soit considéré comme du racisme." "Il faut comprendre que l’Italie n’est pas comme de nombreux autres pays où le racisme est un VRAI problème. Nous comprenons que ce qu’il s’est produit peut y être assimilé mais ce n’est pas le cas. En Italie, nous faisons usage de "certaines" méthodes uniquement pour "aider l’équipe" et pour chercher à rendre nerveux les adversaires, non pour du racisme, mais pour les perturber." "Nous sommes une tifoserie multi-ethnique et nous avons toujours accueilli les joueurs du monde entier, nous avons également utilisé certaines de ces méthodes dans le passé face à joueurs adverses et nous le ferons très certainement à l’avenir. Nous ne sommes pas racistes, de même que les supporters de Cagliari." "Il faut comprendre que dans tous les stades italiens, les personnes supportent leurs équipes, mais ceux-ci sont aussi habituer à conspuer l’adversaire, non pas par racisme, mais pour aider leur propre équipe. Nous vous prions de considérer ce comportement des tifosi italiens comme une forme de respect, dû au fait qu’ils ont peur de ce que vous pouvez leur faire, et non pas car ils sont racistes ou qu’ils vous haïssent." "Le racisme est totalement différent et tous les tifosi le savent bien. Lorsque vous déclarez que le racisme doit être combattu en Italie, vous ne faites qu’encourager la répression envers les tifosi, en incluant également vos supporters, vous contribuer à mettre en avant un problème qui n’existe pas ou qui, du moins, n’est pas perçu de la même façon dans d’autres pays." "Nous sommes sensibles et ouverts à tous, nous pouvons vous garantir qu’il y a parmi notre communauté des personnes de races et d’origines différentes qui partagent cette vision de provoquer les adversaires de l’Inter, et ce, même lorsqu’ils appartiennent au même groupe ou à la même origine géographique." "Nous souhaitons vous demandez de l’aide, il faut clarifier ce qu’est le racisme et déclarer que les tifosi ne sont pas racistes. Le combat contre le VRAI racisme doit débuter dans les écoles, pas dans les stades, les tifosi ne sont que des passionnés et ils agissent de façon différentes au stade que dans la vie réelle." "Nous vous assurons que ce qu’ils disent ou font à un joueur de couleur adverse n’a rien à voir avec ce qu’ils pourraient dire ou faire dans la vie réelle. Les tifosi ne sont pas parfait, nous comprenons votre frustration que certaines expressions ont pu provoquer en vous, mais elles ne le sont pas à des fins discriminatoires." "Nous te souhaitons, encore une fois… Bienvenue Romelu." La FIFA prend la situation très au sérieux A travers un communiqué, la FIFA a tenu a réagir sur la situation connue par Romelu Lukaku : "Le racisme n'a pas sa place dans le football. La FIFA demande instamment à toutes les fédérations, ligues, clubs et terrains de sport associés d’adopter les procédures requises, ainsi qu’une tolérance zéro pour les incidents liés au racisme dans le football et d’appliquer les sanctions sévères prévues dans des cas similaires. " Gabriele Gravina, Président de la Fédération italienne de football "C’est un problème très grave, peu importe le nombre de participants qui y ont participé. La FederCalcio est déterminée à imposer les sanctions plus sévères et à les appliquer plus rapidement." "Je ne veux pas entrer dans la sphère de contrôle de la Justice Sportive, qui agi de façon autonome conformément à la législation, mais l'image proposée par le football italien ne reflète pas les valeurs de notre monde. Je condamne cette situation quelle que soit l'issue de l'enquête. Nous devons appliquer les sanctions envisagées afin d’éviter une dérive injustifiable et nous montrer encore plus sévère et rapide dans l’application de ces dernières." Pour rappel, l'Inter lutte contre le Racisme à travers sa Campagne "Buu" "Internazionale.fr se démarque de la Curva Nord et soutient entièrement et intégralement la lutte contre toute forme de discrimination possible. Les sanctions les plus sévères doivent être prises afin d'éradiquer un fléau qui n'a pas sa place, sur le terrain, comme dans la vie réelle." ®Antony Gilles - Internazionale.fr- 51 commentaires
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"Write it, don't say it", une invitation à combattre le racisme avec la même arme : le "BUU". C'est avec ce message que joueurs, influenceurs, leaders d'opinion, célébrités et supporters ont montré leur soutien sur les réseaux sociaux. Une pancarte, un mot écrit sur la paume de la main, un commentaire, un post. Tant de manières de retranscrire l'acronyme BUU pour Brothers Universally United, frères universellement unis. La campagne est partie d'une vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux par l'Inter, dans laquelle le président Steven Zhang, le vice-président Javier Zanetti, le capitaine Mauro Icardi et certaines légendes du club s'engagent en personne, expliquant comment renverser le sens des BUU (huées) racistes et discriminatoires. "Un changement de signe, du positif au négatif. C'est ce que nous voulons obtenir de la campagne 'BUU write it, don't say it' ", affirme Steven Zhang, "l'unique moyen d'impliquer tout le monde est de mettre le doigt sur le problème, en s'y confrontant de manière forte et directe. Nos supporters sont spéciaux et ils méritent un football porteur de valeurs positives. Cette campagne veut être un instrument concret contre toute forme de discrimination et réaffirmer les valeurs de l'Inter et celles auquel le club s'identifie depuis 111 ans". A l'occasion de Inter-Sassuolo, le second match à huis-clos, le Meazza a été décoré pour l'occasion avec des banderoles BUU pour protester contre la discrimination.